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MARTIN VON * SON * VISION * SCRIPT * KYOTO KAFKA * HUBRIS. * COLLABORATIONS * WEBDESIGN * POÉSIE * BIO * CONTACT * MOTION DESIGN * VIDÉO * PEINTURE MUSIQUE KYOTO KAFKA x Kyoto Kafka est un projet de Jazz/Indie/Neoclassique, explorant les dissonances de l'aliénation, et leurs déversements aux ravins de la sérénité x COLLABORATIONS x En dehors de projets purement musicaux, il arrive que je compose pour des films, des poèmes, ou encore des danses. Bande annonce du spectacle Requiem, plein d'évocations d'une teneure universelle, réalisé par Tonia Schilling. -------------------------------------------------------------------------------- une de 3 légendes de Suisse, revisitées et réalisées par Brunelle Gerber à l'occasion de son diplôme. Légendes de Suisse - Chêne from Brunelle Gerber on Vimeo. -------------------------------------------------------------------------------- Vecteur Z, le court-métrage d'horreur qui initia l'association Fri-Clap, présidée par Flavio Sanchez et Fabrice Meuwly Martin Passavanti · Vecteur Z - OST x HUBRIS. x C'est à l'occasion du 2ème album "apocryhpal gravity" que j'ai eu le plaisir d'être intégré comme guitariste et arrangeur dans ce fabuleux groupe de post-rock. Ici des nappes planantes, des envolées lyriques ponctuées d'extases d'une puissance sous-terraine. x SCRIPT WEBDESIGN x -------------------------------------------------------------------------------- LE 7 - GION CAPEDER Le 7, est une bande dessinée réalisée par Gion Capeder racontant l'histoire d'un jeune adolescent confronté à un souvenir inassimilable. Immiscez vous dans son quartier et humez l'ample et mélancolique atmosphère de son univers. -------------------------------------------------------------------------------- LOCI Une expérimentation avec la forme médiatique. Pour chaque fait, quatre formes littéraires : descriptive, satirique, poétique et discursive. -------------------------------------------------------------------------------- MEDUSOUND Visualiseur de spectre audio 3D en développement, dans des buts de VJing. x POÉSIE x -------------------------------------------------------------------------------- ARAIGNÉES Cela m’appartient-il Ce sang si versatile Qui se tourne, boue, file Et me fait sourire à mille? Vos veines sont-elles vos villes? S’y déploie ordinaire une acide bile Et en d’autres occasions, y brille-t-il Quelque écarlate violence dans les feuilles Un fruit dans lequel mordre le suc des écueils Alors que s’évapore farouchement la peur Se réjouir d’un naufrage Accoster le périlleux rivage Les pores, gueules ouvertes de sueur Alors que s’évapore farouchement la peur Soufflant sur son passage les illusions Droit devant l’oeil, rougit alors la vision Nue l’invention du voyage, et l’intention Rencontre en grands émois l’intuition Au carrefour d’une toile emmêlée de raisons Pour s’être démené de toutes ces façons À fuir l’araignée pour s’apercevoir Quelles futilités elle écarte de ses fils au soir Trace moins sa route que sa portée Dans le ciel de ce qu’elle peut dévorer Et emballer au ton de sa propre orée Les résonances de ses vols, perforer Défaire mouche, viser mais si louche Que toutes les trajectoires se touchent S’étendent, seul étreintes par les souches Quand fulmine, se révolte et ventile La bouche des veilles ensevelis, vacillent Les complaisances de rictus faciles Les anonymes se percent de pupilles En pupilles et ceignent l’énigme sans nom Jettent en quatre profondeurs, l’humaine saison Ainsi l’écho des échanges silencieux Se signe ici et là, des constellations sans cieux Ni noblesse; sale, un peu - parfois malicieux Et nous ne pouvons nous défiler, de mieux -------------------------------------------------------------------------------- MARCHÉ Je vous retrouve à nouveau Très chers mots Avec en tête un certain négoce Si, que vous me soyez délectables ou atroces, Je vous laissais puiser dans mon âme Les cartes des chemins que nous traçâmes Afin que vous vous nourrissiez De ce par quoi je vécu Et me trouviez sourcier De votre raison d’être des affects, l’écu En retour me prêteriez vous votre sens Vos voix évocatrices de transparences Afin qu’elles se jettent en mon avenir Et s’y inscrivent de la plume de mes souvenirs? Ne serait-ce pas allégé, ce par quoi je me mue Jusqu’à ce pôle des temps, que le présent nu Qui fauche à toute forme d’histoire sa couverture Or de même, ce qui à mes âneries, donna pâture? Car enfin, parmi mes quelques intimes Je compte évidemment, l’antique Anonyme À qui je dois encore poings et liaisons Pour toute la vivacité qu’ensemble nous toisons Lorsque semble frapper du dessous de la peau Un genre d’être dont je deviens le soupir en écho Dans la vallée d’altérité de son altesse Où je me hisse, relâche comme je peux le leste Qui tient solide la syntaxe de mes inconscients aléas Les disperse, et caresse la roche où ils rampent, vers delà Rend palpable l’espace où tout se déploie Tandis que j’infuse dans ses concoctions d’émois En cette occasion comme en celle des verbes Il me paraît inévitable qu’à quelque part je me perde Ou du moins sois dépouillé du nécessaire superflu Dans lequel je pataugeai, et dont j’émerge alors incongru Mon infime morcelle d’éternel, dans un creux jamais repu Et que je ne reconnaîs qu’à sa silhouette d’ouverture Mais enfin, pourquoi ne me sens-je en ma nature Que de cet oeil désinvolte, riant jaune de mes jours, De leurs débattements, de leurs cris, de leurs détours? Et que vient le rayon me chauffer la joue, gifle de douceur Dans la brume de déferles et des écorces de songeurs Le vide a cessé de m’y appeler, plus alors que des réverbérations Qui de toute part m’étirent, je deviens presque le voile de passions Qui me cachèrent ce monde, tant que je ne pouvais le voir Avec cet entendement - sous lequel nos sauvageries en miroir Et nul envie d’en être dévié, désormais que se singent Les penchants des roseaux sous l’ouragan, et ceux de mes méninges Qui flotte au vent, et à vous forêt de phonèmes je demande Si quiconque se réjouirai que nous fûmes un radeau, et se rendent Au courant des choses que bien plus véloce et léger Conscients de nos sillons et des passages que nous pouvons y ménager Si je dois alors signer cette nef qui portera ma vertu et mon vice Je la baptiserais du Styx, pour son parfum noyé dans les vers de Narcisses -------------------------------------------------------------------------------- CARBONES TENSILES Soudain saisi d’extases je crépite Au nom de dire oui je palpite Qu’il me tranche vif et m’ouvre Au plaisirs que ma peau recouvre Et cache au fond de mes tripes Clé sous le coeur, j’agrippe Ce qui passe entre mes doigts Et qu’avec mes poumons je bois L’air sans fin, l’éternelle ritournelle En son sein, un fil d’azote gel Jusqu’à l’horizon, ce précipice collé Contre moi, par la bise envolée Du ciel qui me transperce rougeoyant Son vent sublimé, un temps mal-voyant Quelle fureur insensée de miraculé À sentir en soi des faunes s’acculer Leurs pieds de flores fait velus Gardant en ce coffre un sauvage salut Là où réside et grouille la grande faim Tissant nos liens toujours si fin Et qui pourtant se percutent, se frottent Se pincent au gré des belles notes Qui détonnent sous le dôme d’ozone Sciant les chevilles de tout trône Alors qu’à l’inconnu je m’abandonne Et que mon ouïe me dit “non, ne sonne Pas encore ton glas, pendu à l’autre bout Qui nous étends et permet au tout De s’ébruiter, dans une totale vacuité Sourcières sorcelleries de vanités Vieilles, de froideur et tout en rocaille Aux yeux de cristal, sans moindre taille La nuit paraissant dans ces cornées Alors que le sol, attends ses mort-né Patiemment, d’un appétit de serpent Et je souris à son venin décapant Elle a donc toujours été là-bas cette liqueur Qui manquait entre la glace et la vapeur Des délires culminant si sanguins S’exhument des neiges, je dévale en pantin L’air sans fin, l’éternelle ritournelle En son sein, un fil d’azote gel Jusqu’à l’horizon, ce précipice collé Contre moi, par la bise envolée Du ciel qui me transperce rougeoyant Son vent sublimé, un temps mal-voyant. -------------------------------------------------------------------------------- JANIS Le cœur de l’hiver bat dans ma cage jurassique, sous les strates du printemps Il y connaît aussi ses chaleurs quoiqu’elles lui soient terrestres Il y connaît aussi sa lumière quoiqu’elle lui soit un noyau Loins des piaillement à bulles vides, des loyaux cris des aquilins, ça croasse, rugueuse m’advient cette chanson dont la fausseté se laisse à ciel ouvert, emmitouflée sous elle, ses mystères en sieste dans l’ombre. Dans sa mélopée somnolente, fondent mes distances et s’unissent les bourgeons qui bataillaient de couleurs jadis jurant entre elles pour se confondre avec les bêtes. Alors les lenteurs nonchalantes envahissent le paysage, si bien qu’il peine autant à préserver ses images - bientôt aussi vide et libre qu’une page blanche où s’épanche une forte tempête. Enfin le monde n’a plus qu’une antre pour goûter mes mots, y cache sous son sourire de glace, les humeurs grouillantes et vives du temps, qui s’achève. -------------------------------------------------------------------------------- HEMISPHÈRES D’une hémisphère à l’autre Malingres tordus sautent en détrituts Le long d’une terre qui se vautre Jettant l’éponge sur un salut Ils roulent encore admirant l’infini Lesquelles irisantes, rendent risibles et Ils foulent encore le sol parasité Nos liens brisés par enveloppes charnelles Se classent toute illusion, toute décohérence Dont on cherche encore le fluide Concasser, compresser des concepts Rides médusantes, corps calleux transports en commun dans des rivières dissolues sous le ciel carmin sali de tant de dévolus depuis leur bulles colorée ces ironiques menaces de germes qui à la vie postulent décorrélés, cachetés dans d’azotique glaces en un poussiéreux silicium ondulant pour le statufier millénaires en venimeux milléniums de leurs propres lemniscats stupéfiés x CONTACT x martin@martinvon.site +41 79 874 51 14 1700 Fribourg Route du Levant 6 x BIO x -------------------------------------------------------------------------------- MARTIN VONLANTHEN Suite au gymnase, je travaillai comme musicien, le plus souvent en tant qu'arrangeur et compositeur dans le studio RedBoogie, avec en parallèle une activité de technicien lumière à fri-son qui fut ma première occasion de m'essayer à des langages de programmation. En outre, afin de pouvoir se rendre service à moi-même autant qu'à d'autres produisant de la culture, j'ai entrepris ma formation d'interactive media designer à l'eikon. De façon plus vaste, j'ai une grande curiosité pour les déformations professionelles. C'est à dire qu'à chaque occasion de servir à ma clientèle, une image qui la lie aux autres, à son public, j'en viens au cours de ces échanges à saisir plus précisément comment certaines préférences esthétiques adviennent, en fonction des modes de vie, des types d'intelligences, des services qu'on rend, et du sens de l'utilité à la communauté qui en découle et par là en suis inspiré dans mon parcours personnel. Sinon étant pour mon bon plaisir, penché sur des lectures scientifiques et philosophiques, entre autres, c'est aussi très enrichissant humainement, d'apprendre d'un florilège de disciplines plus spécifiques, ce qui se fait à notre époque, selon quelles valeurs, en vue de quel avenir (proche ou lointain, personnel ou collectif). je travaille de façon autonome et flexible, suis ouvert à la critique. J'aime le travail dans son exécution, et en tant qu'il me permet d'apprendre par la pratique, des langages médiatiques. x VIDEO Video promotionnelle pour le groupe de hip-hop Femme Fatale Bande annonce du site promotionelle pour la bande désinée le 7, de Gion Capeder Mandat scolaire consistant en une réalisation abstraite sur la base du titre et de la musique donnée. Concours de motion design pour des génériques à partir d'une liste de films, dont on imagine alors un remake. Spot publicitaire pour l'HET-S, réalisé afin de mettre en valeur le travail de l'infirmerie (plus particulièrement vis-à-vis du centre de simulation de Mosaïk) pour attirer des personnes à s'y former. 3 spots en annexe d'une campagne vendant l'éponyme Gillet Bleu, dont les revenus servent à soutenir le secteur de la culture sous les contraintes du COVID. Spot publicitaire en stop motion dans le cadre d'un mandat scolaire promouvant une campagne de Toblerone, laquelle invitait ses cibles à partager leur créativité dans le cadre de recettes à base du produit. Projet de CFC pour une application de recensement des activs de la 2nde main, avec une campagne promouvant le secteur de la friperie. Vidéo destinée aux salles de cinéma. Projet de CFC pour une application de recensement des activs de la 2nde main, dans le cadre d'une campagne promouvant le secteur de la friperie. Vidéo destinée aux réseaux sociaux. Mandat scolaire consistant en un autoportrait, basé sur un titre de forme "I am [a property of my self]". Mandat scholaire avec pour contrainte d'y présenter 3 tableaux Court clip video pour le projet d'electro experimental Kyoto Kafka. PEINTURE prev x next