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Text Content

UNION DES SYNDICATS CFDT 38


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   * Les syndicats professionnels CFDT de L’Isère
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Actualités du PACTE 38
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ACTUALITES


GRENOBLE LE 6 MAI 18H: TABLE-RONDE AVEC LES REPRÉSENTANT.ES DES LISTES AUX
EUROPÉENNES

0
Table ronde PPV38 du 6 mai 2024



Le groupe du PPV Isère invite les représentant.e.s des listes se présentant aux
élections européennes du 9 juin 2024 à réagir, dans le cadre d’une table-ronde,
au projet du Pacte du Pouvoir de Vivre conçu autour de 4 axes :

Axe 1   Une Europe écologique qui améliore le quotidien de tous et toutes
Axe 2 : Une Europe sociale qui protège, qui accueille et qui accompagne

Axe 3:  Une Europe qui (se) donne les moyens d’agir

Axe 4 : Renforcer la démocratie européenne

Après une présentation du Pacte du Pouvoir de vivre, la soirée se déroulera en 4
temps de 30 minutes par Axe pour que les représentant.e.s de listes françaises
aux élections européennes puissent réagir aux propositions du Pacte.

Les membres du PVV38 présenteront:

Régis Moreira : présentation du Pacte et du PPV38
Catherine Le Coz : présentation du contexte européen
Philippe Dubois – Philippe Caullireau : présenteront l’Axe 1
Françoise Bouchaud – Gaël Chivallier – présenteront l’axe 2 
Hichem Benichi : présentera l’axe 3
Bernard Vidal : présentera l’axe 4
Françoise Bouchaud : présentera la conclusion de cette réunion publique

Qualités des représentant.e.s des 6 listes invitées à cette table ronde:

Liste BELLAMY – Les Républicains (LR) :Maximin YTOURNEL (Responsable des Jeunes
Républicains en Isère) – Groupe du Parti populaire européen (groupe PPE)

Liste HAYER – Besoin d’Europe (Renaissance) : Cendra MOTTIN (ex -députée LREM de
la 6ème circo de l’Isère) – Groupe Renew Europe

Liste TOUSSAINT – Les Écologistes : Marie QUESTIAUX (Conseillère Départementale
Isère Écologie et Solidarités de l’Oisans Romanche) – Groupe des Verts/Alliance
libre européenne (Verts/ALE)

Liste GLUCKSMANN – Réveiller l’Europe (PS-PP) : Christophe FERRARI (Président de
Grenoble Alpes Métropole) – Charles PRIOU (Responsable de Place Publique en
Isère) – Groupe de L’Alliance progressiste des socialistes et démocrates(S&D)

Liste AUBRY- Union Populaire (LFI) :Daniel IBANEZ (candidat d’ouverture en 12ème
position) – Elisa MARTIN (députée LFI/NUPES de la 3ème circo) – Groupe
confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique (GUE/NGL)

Liste DEFFONTAINES – Gauche Unie pour le Monde du Travail (PCF) : Jérémie GIONO
(Secrétaire départemental du PCF Isère) – (le PCF n’avait pas de député européen
lors de la mandature 2019-2024)


Les interpellations brèves de la salle se feront UNIQUEMENT sur le thème (Temps
Axe 1- Ecologie / Temps Axe 2 – Social / Temps Axe 3 – moyens et finances /
Temps Axe 4 – Démocratie)

Il appartient à chaque personne à la tribune et dans la salle d’avoir une
attitude conforme à l’éthique du débat, d’écoute et de respect, dans cet
exercice démocratique local à enjeu européen ..

Le débat sera animé par Gérard FOURGEAUD Journaliste

L’entrée à la maison des associations est libre et gratuite.

Plus d’information auprès de pactedupouvoirdevivre38@gmail.com

3 mai 2024 | rmoreira
 * Actualités du PACTE 38
 * UD38


MOBILISATIONS ET MANIFESTATIONS DU 1ER MAI DANS LE DÉPARTEMENT DE L’ISÈRE

0

Informations de l’Union Territoriale de l’Isère ( ex-U.D.CFDT-38)

 Point de départ : Grenoble, 10h, avenue Alsace Lorraine  Arrivée : Anneau de
vitesse du Parc Paul Mistral

Roussillon : manifestation départ 9h30 devant le Foyer Henri Barbusse,

Saint-Marcellin : manifestation 10h au Kiosque, Place d’Armes,

Vienne : vide-greniers militants à l’Espace Saint-Germain, pas de manifestation
CFDT

Bourgoin-Jallieu : manifestation 10h, Place St Michel

Votre mobilisation et votre implication sont essentielles pour réussir cette
mobilisation

26 avril 2024 | rmoreira
 * UD38


JOURNÉE MONDIALE DE LA SÉCURITÉ ET DE LA SANTÉ AU TRAVAIL 2024

0
Publié le 25/04/2024
Par Isabelle Mercier, secrétaire nationale de la CFDT
 

Chaque 28 avril, le mouvement syndical mondial se rassemble pour alerter sur les
victimes des accidents et des maladies du travail. Initiée en 2003 par le Bureau
international du travail (BIT), la Journée mondiale de la sécurité et de la
santé au travail souligne l’importance cruciale de la prévention des accidents
professionnels et des maladies liées au travail. 

Cette année, la Journée mondiale se concentre sur les impacts du changement
climatique sur la sécurité et la santé des travailleurs.

Il se produit chaque année près de 268 millions d’accidents du travail non
mortels dans le monde, et 160 millions nouveaux cas de maladies professionnelles
sont enregistrés. 

En France, les accidents mortels, toutes causes confondues, sont en
augmentation : de 645 en 2021 à 738 en 2022 soit plus de deux par jour. Les
Français meurent de plus en plus au travail !  

L’évolution rapide des conditions climatiques entraîne des répercussions
significatives sur les conditions de travail, exacerbant les risques
professionnels tels que le stress thermique, la pollution de l’air et les
événements météorologiques extrêmes. En 2023, la vague de chaleur tardive de
septembre a provoqué la mort de trois ouvriers agricoles durant les vendanges. 

Alors que depuis plusieurs années, ces impacts sont connus et récurrents, il
apparaît que leur prise en compte sur les lieux de travail s’effectue
principalement dans l’urgence et, au final, au détriment de la prévention.
Pourtant, ces impacts sont structurels et doivent être anticipés par des accords
dans chacune des entreprises et administrations. Pour la CFDT, au-delà de la
question cruciale des conditions quotidiennes de travail, de la sécurité et des
risques professionnels, c’est aussi l’organisation du travail et ses
transformations qui sont au cœur de ce sujet. 

La CFDT, dans son manifeste pour une transition écologique juste adopté en
décembre 2023, appelle à concilier transformation écologique et justice sociale
pour peser sur les décisions à venir. Elle rappelle également l’importance de
faire de la transition écologique un objet de dialogue social, tant pour
protéger la santé des travailleurs et travailleuses que pour définir des
modalités de travail plus durables. 

Il est temps que les pouvoirs publics et les employeurs prennent leurs
responsabilités pour que soit anticipée, par le dialogue social, la prise en
compte des impacts des changements climatiques sur le travail et par voie de
conséquence sur la santé et la sécurité des travailleurs et des travailleuses.

 * > 20240425 PRESSE CP19 Journée Mondiale de la santé au travail

26 avril 2024 | rmoreira
 * UD38


NÉGOCIATIONS INTERPROFESSIONNELLES SUR LE TRAVAIL : LA CFDT SIGNE L’ACCORD
NATIONAL SUR LES RECONVERSIONS

0

Publié le 24/04/2024

Par La commission exécutive de la CFDT



Le Bureau National de la CFDT a décidé, à l’unanimité, de signer l’accord
national interprofessionnel du 23 avril 2024 portant sur les reconversions
professionnelles. 

Cet accord prévoit un nouveau dispositif simple, lisible et robuste pour
développer les reconversions professionnelles dans les entreprises. La nouvelle
période de reconversion permettra à tout salarié devant faire face à un
changement de métier, parce que son poste de travail est transformé ou supprimé,
de rebondir sans passer par la case chômage. La CFDT a toujours revendiqué que
cette reconversion se fasse sans rupture de son contrat de travail, c’est
désormais acquis ! 

  

Outre ce dispositif, le projet de transition professionnelle demeure inchangé et
permettra à tout salarié de pouvoir construire un projet professionnel en toute
autonomie. Reconversions à l’initiative du salarié et reconversions à
l’initiative de l’employeur se complètent donc désormais de façon claire.
C’était une attente forte de la CFDT. Il est à noter que plusieurs organisations
professionnelles étaient, elles aussi, demandeuses.  

  

Au-delà de la création de cette nouvelle période de reconversion en entreprise,
la signature de cet accord est un acte politique fort. L’accord formation
professionnelle de décembre 2022 prévoyait une remise à plat des dispositifs de
reconversions. Cet accord est un premier acte substantiel et cohérent. Il a, de
plus, l’intérêt de surmonter les difficultés rencontrées pendant les deux mois
de négociation du pacte de la vie au travail ou une partie des organisations
patronales n’a eu de cesse de faire des propositions complexes dont l’objectif
était plus de fragiliser les droits des salariés que de développer les
possibilités de reconversions professionnelles. 

  

Grace à cet accord, la CFDT, par sa signature, renforce le droit à la
reconversion professionnelle. Au vu des changements du monde du travail, c’est
une priorité ! La CFDT défendra donc résolument cet accord dans le cadre de sa
transposition législative.

 * > 20240424 PRESSE CP17 reconversions

26 avril 2024 | rmoreira
 * UD38


COMPTE ÉPARGNE TEMPS UNIVERSEL : UN DROIT NOUVEAU POUR LES SALARIÉS

0
Publié le 24/04/2024
Par La commission exécutive de la CFDT
 

Le Bureau national de la CFDT a validé à l’unanimité l’accord créant un compte
épargne temps universel (Cetu). Une avancée inédite pour des millions de
travailleurs ! 

Le Compte épargne temps universel est un droit nouveau pour tous les salariés y
compris ceux des plus petites entreprises. Ce dispositif, revendiqué depuis 10
ans par la CFDT, qui en a imaginé les contours et le contenu, est une avancée
sociale majeure. 

Attaché à la personne, le CETU répond aux aspirations des salariés à travailler
autrement et mieux articuler leurs temps de vie professionnelle et personnelle.
Ce besoin a été réaffirmé à l’occasion de la réforme des retraites. 

L’universalité et la portabilité du CETU, tel que créé dans l’accord,
permettront enfin à chaque salarié, quelle que soit son entreprise et la taille
de celle-ci, d’épargner du temps et de l’utiliser au gré de ses besoins ou de
ses choix tout au long de sa carrière professionnelle.   

Parce que les modalités d’utilisation des droits portés au compte permettront
aux salariés de bénéficier de congés ou d’une réduction du temps de travail, ce
dispositif pourra également constituer une réponse au report de l’âge de départ
à la retraite au travers d’un aménagement de la fin de carrière.  

Pour accompagner l’évolution de ce dispositif dans le temps, l’accord prévoit la
mise en place d’une gouvernance paritaire à deux niveaux : une gouvernance
politique de définition des droits et une gouvernance de gestion des droits.    

Malgré l’opposition du Medef et de la CPME quant à la création du CETU lors de
la négociation Pacte de la vie au travail, les bases de ce droit nouveau et
novateur pour les salariés ont finalement pu être posées.  C’est dans le cadre
de la négociation spécifique sur ce sujet initiée par l’U2P qu’un accord a été
trouvé.   

La CFDT sera attentive à la transposition législative de ce texte ainsi que sa
déclinaison dans les fonctions publiques.   

Le CETU est une avancée sociale obtenue par la CFDT. C’est le résultat d’une
action syndicale engagée pour améliorer la vie des travailleurs et des
travailleuses

 * > 20240424 PRESSE CP16 CETU

26 avril 2024 | rmoreira
 * UD38


PACTE DE LA VIE AU TRAVAIL : TOUT RESTE À FAIRE POUR AMÉLIORER LA QUALITÉ DE
L’EMPLOI ET DU TRAVAIL

0

Publié le 18/04/2024

Par Commission exécutive de la CFDT



Le Bureau national de la CFDT a décidé à l’unanimité de ne pas signer le texte
issu de trois mois de négociation sur le Pacte de la vie au travail.

L’enjeu de cette négociation, repris dans le préambule du projet d’accord, était
de construire les voies et moyens nécessaires pour améliorer l’emploi et le
travail, notamment des seniors. Force est de constater que des organisations
patronales n’avaient pas cette ambition.

La CFDT a agi sans discontinuer pour

 * Refonder les entretiens professionnels et ainsi préparer les reconversions,
   prévenir l’usure professionnelle et améliorer l’emploi des séniors ; 
 * Construire un cadre robuste de négociation de branche et d’entreprise afin de
   changer la réalité de l’emploi des séniors.

Les employeurs ont bloqué toutes les mesures concrètes qui auraient permis
d’aboutir à un accord équilibré. Le choix du patronat de ne pas permettre à la
négociation pour le Pacte de la vie au travail d’aboutir, n’efface cependant pas
la responsabilité des employeurs quant au maintien des salariés dans leur emploi
dans de bonnes conditions de travail. Rappelons que les entreprises françaises
sont déjà dans le bas du classement européen sur le sujet. La CFDT, elle, ne s’y
résout pas. La CFDT continuera de mobiliser ses négociateurs et négociatrices
d’entreprises et de branches pour porter ses revendications sur les conditions
de travail et sur l’emploi.

La CFDT est un interlocuteur loyal. Conformément à l’agenda social porté par les
huit organisations syndicales et patronales, ainsi qu’au document d’orientation
du Gouvernement, la CFDT négociera jusqu’au bout le CETU et les reconversions.

Dans son opposition à la réforme des retraites, la CFDT a toujours mis en avant
l’enjeu de l’amélioration des conditions de travail, cruciale en fin de
carrière. Les attentes des travailleuses et des travailleurs sont toujours très
fortes en la matière. L’absence de propositions crédibles d’une partie du
patronat montre qu’il n’a pas pris la mesure du sujet.

La CFDT agira donc désormais auprès du Gouvernement pour porter ses
revendications et permettre que le futur projet de loi soit clairement
ambitieux. 

 * > 20240418 PRESSE CP15 PVT

20 avril 2024 | rmoreira
 * UD38


SAIPOL : UN ACCIDENT DRAMATIQUE QUI NE PEUT PAS RESTER SANS RÉPONSE

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Publié le 11/04/2024

Par Isabelle Mercier, secrétaire nationale de la CFDT; Dominique Bousquenaud,
secrétaire général de la FCE-CFDT; Stéphane Bonnetain, secrétaire général de la
CFDT Occitanie



La confédération CFDT s’associe à la Fédération Chimie Energie CFDT et à la CFDT
Occitanie pour apporter son soutien au salarié gravement touché par l’explosion
survenue sur le site de l’usine SAIPOL de Sète, ainsi qu’à sa famille, ses
proches et l’ensemble des salariés.

La CFDT sera attentive à ce que les causes de cet accident soient identifiées
afin d’en tirer toutes les conséquences que ce soit en termes de responsabilité
et d’actions de prévention à mettre en œuvre afin d’éviter d’autres
catastrophes.

À l’heure où le gouvernement a lancé un grand plan pour réduire les accidents
graves et mortels, la question d’une réelle prise en compte de la prévention sur
les lieux de travail se pose, alors même que ces derniers sont en augmentation.

La CFDT continuera d’agir au quotidien pour améliorer la prise en compte de
l’organisation du travail, développer la culture de la prévention et de la
sécurité au sein des entreprises et renforcer le dialogue social et
professionnel.

 * > 20240411 PRESSE CP14 Saipol

20 avril 2024 | rmoreira
 * UD38


DÉCÈS DE SHAMSEDDINE, UNE TRAGÉDIE POUR NOTRE SOCIÉTÉ

0

Publié le 06/04/2024

Par Marylise léon, secrétaire générale de la CFDT; Catherine Nave Bekhti,
secrétaire générale du Sgen; Laurent Lamberdière, secrétaire général de la Fep;
Ingrid Clément, secrétaire générale d’Interco



La CFDT exprime ses condoléances à la famille et aux proches de Shamseddine,
collégien de Viry-Châtillon, dont nous avons appris avec stupeur le décès hier
après-midi.

Face à une telle tragédie les mots sont toujours durs à trouver.

Nous exprimons notre solidarité, notre soutien à ses parents et leurs proches
ainsi qu’à l’ensemble de la communauté éducative et technique.

Nous avons confiance dans les services d’enquête et dans la justice pour établir
les faits, les responsabilités, définir les sanctions à prendre contre les
auteurs de ces violences inqualifiables.

L’heure est au recueillement et à la compréhension des faits. Il nous faudra
ensuite, collectivement, nous interroger sur les causes de cette violence aux
abords des établissements scolaires qui nous bouleverse toutes et tous.

 * > 20240406 PRESSE CP13 Viry

20 avril 2024 | rmoreira
 * UD38


ATTENTAT DE MOSCOU: SOUTIEN ET SOLIDARITÉ AVEC LA POPULATION RUSSE

0

Publié le 23/03/2024

Par Commission exécutive de la CFDT



Un attentat terroriste, revendiqué par l’organisation État Islamique, a frappé
de façon effroyable la population moscovite hier soir.

La CFDT exprime son total soutien aux citoyens et citoyennes russes ainsi que sa
solidarité avec les familles des victimes. 

Cet attentat perpétré dans une salle de concert, nous rappelle que la même haine
est toujours à l’œuvre répétant des massacres dans une violence insupportable.

La CFDT demeure convaincue que seules la solidarité et la détermination
démocratique internationale permettront de surmonter ces épreuves. 

 * > 20240323 PRESSE CP12 Attentat moscou

26 mars 2024 | rmoreira
 * UD38


PACTE DE LA VIE AU TRAVAIL : LES PROPOSITIONS COMMUNES DES ORGANISATIONS
SYNDICALES

0

Publié le 19/03/2024

Par Les organisations syndicales CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, et CFTC



Afin de négocier un accord ambitieux sur le Pacte de la Vie au Travail, les
organisations syndicales CFDT, CGT, FO, CFE-CGC et CFTC font 10 propositions en
commun.

Proposition 1 – Renforcer le dialogue social pour améliorer l’emploi des seniors
en mettant en place un bilan social de branche fixant un objectif quantitatif et
qualitatif en la matière, en rendant obligatoire la négociation d’entreprise sur
cet enjeu et en renforçant le rôle des représentants des salariés par la
suppression de la limite à 3 mandats.

Proposition 2 – Mettre en place un système de pénalité lorsque les objectifs
d’amélioration du taux d’emploi des seniors ne seraient pas atteints.

Proposition 3 – Créer un véritable droit à la reconversion professionnelle qui
repose sur un dispositif avec maintien de la situation professionnelle du
salarié (contrat, rémunération…).

Proposition 4 – Renforcer par la négociation collective la prévention de l’usure
professionnelle en rendant obligatoire la cartographie des métiers à risque et
fort taux de sinistralité dans les branches et les entreprises, afin d’anticiper
les reconversions et de mettre en place des plans de prévention obligatoires
intégrant les aménagements de fin de carrière.

Proposition 5 – Rendre le droit à la retraite progressive opposable 4 ans à
partir de 60 ans avec une prise en charge des cotisations retraites à 100%.

Proposition 6 – Maintenir les cotisations retraites à 100% lorsque le salarié
passe à temps partiel dans sa dernière partie de carrière.

Proposition 7 – S’opposer au CDI Seniors qui ouvre droit à de nouvelles
exonérations de cotisations au bénéfice des entreprises.

Proposition 8 – Ouvrir à la négociation obligatoire les plans de développements
des compétences dans les entreprises de plus de 1 000 salariés.

Proposition 9 – Faire du Conseil en Évolution Professionnelle un droit effectif
pour l’ensemble des salariés.

Proposition 10 – Piloter une stratégie nationale de la reconversion dans un lieu
paritaire commun.

 * > CP intersyndical – 10 propositions



26 mars 2024 | rmoreira
 * UD38


DROIT À CONGÉS PENDANT LES ARRÊTS MALADIE, NE CRÉONS PAS DE DISCRIMINATIONS !

0

Publié le 18/03/2024

Par Les organisations syndicales CFDT, CGT, FO et CFE-CGC



Depuis 2009 au moins, le Code du travail français n’est pas conforme à une
directive européenne plus favorable : les salariés en arrêt maladie, autre que
d’origine professionnelle, ne peuvent pas bénéficier de leurs congés payés.

Rappelons qu’il s’agit notamment des travailleuses et travailleurs les plus
fragiles, ayant été confrontés à des maladies graves les ayant obligés à subir
des arrêts longs pour le traitement, par exemple, d’affections de longues durées
(cancer, dépression, etc.) ou des personnes n’ayant pu faire reconnaître la
cause professionnelle de leur arrêt – les victimes de l’amiante connaissent trop
bien ce parcours du combattant. 

Les organisations syndicales ont mené de multiples procédures pour faire valoir
ce droit. La Cour de cassation a jugé définitivement le 13 septembre 2023 que la
France devait accorder le droit sans condition. 

Le gouvernement vient d’annoncer une transposition dans la loi DDADUE soumise au
vote ce lundi 18 mars. Or celle-ci ne respecte pas la décision de la Cour de
cassation. 

En s’appuyant sur un avis du Conseil d’État orienté par les questions du
gouvernement, les salariés auront enfin droit jusqu’à quatre semaines par année,
(ou deux jours par mois), dispositions conventionnelles comme le prévoyait
l’arrêt de la Cour de cassation. 

De plus, de multiples exclusions sont prévues : délai de prescription à trois
ans empêchant de remonter jusqu’aux contrats rompus avant 2021, délai de
forclusion limitant, au grand maximum, à deux ans le droit à faire valoir et,
pour le futur, délai de 15 mois pour les longues maladies dès la fin de la
période d’acquisition et non à partir du retour du salarié. Ces décisions trop
restrictives limitent les droits des salariés.

Elles sont tout sauf simples.  À l’heure où l’on nous parle de
« simplification », les organisations syndicales demandent une solution lisible
pour tous, qui consiste à changer quelques mots dans l’alinéa 5 de l’article L.
3141-5 du Code du travail :

ouvriraient droit à congés, « les périodes pendant lesquelles l’exécution du
contrat de travail est suspendue pour cause d’accident du travail ou de maladie,
quelle qu’en soit l’origine. » 

Cette rédaction éviterait aux salariés de devoir recourir à de nouvelles années
de longues procédures. Elle permettrait la justice et l’égalité pour les
salariés.

Nous demandons à l’Assemblée nationale de voter un texte qui répond à ces
exigences à entendre la voix des plus fragiles, la voix de la justice.

 * > CP intersyndical – Droit a conges pendant les arrets maladie – 18-03

26 mars 2024 | rmoreira
 * UD38


COMMISSION DE L’IA : FAIRE DES TRAVAILLEURS LES ACTEURS DE TRANSFORMATIONS
NUMÉRIQUES JUSTES ET RESPONSABLES

0
Publié le 13/03/2024
Par Luc Mathieu, secrétaire national de la CFDT
 

Face au déploiement rapide et massif de l’IA, le rapport de la Commission de
l’intelligence artificielle vise à faciliter des réponses françaises et
européennes.

La CFDT qui a participé aux travaux salue les recommandations relatives à
l’anticipation et l’encadrement, par le dialogue social, des transformations
numériques au travail, ainsi qu’à la formation de tous les travailleurs et
travailleuses. La CFDT revendique une démarche de co-construction et
d’expérimentation des usages afin de choisir les bons outils, d’en tirer toutes
les potentialités et d’en réduire les risques. La CFDT partage également les
recommandations visant à investir dans l’évaluation des algorithmes et à
accroitre la transparence environnementale. Ces recommandations pour protéger et
accompagner les travailleurs doivent se concrétiser sans attendre.

Les recommandations appellent néanmoins plusieurs points de vigilance.   

Le rapport est excessivement optimiste sur l’impact de l’IA sur l’emploi, et
n’apporte aucune réponse aux travailleurs occupant des métiers exposés à
l’automatisation par l’IA. La CFDT revendique une assurance transition emploi
pour les travailleurs exposés aux transformations numérique et écologique.

La protection de la vie privée et des droits fondamentaux des personnes n’est
pas négociable et l’accès aux données sensibles (de santé notamment) ne peut se
faire sans un cadre strict, transparent, contrôlé et démocratique.

La CFDT revendique un dialogue associant les pouvoirs publics et tous les
acteurs de la chaine de valeur de l’IA (dont les représentants des travailleurs)
sur le partage de la valeur, les critères sociaux et environnementaux d’une IA
responsable et le respect de l’intérêt général comme condition des 25 Md€
d’investissements publics annoncés. 

Les gains générés par l’IA appellent en outre une réflexion sur le partage de la
valeur dans les entreprises, tout au long de la chaîne de valeur de l’IA, et
plus largement au sein de notre société.  

La CFDT est favorable à des investissements massifs dans l’évolution du service
public pour améliorer l’outillage des agents et la qualité de service pour les
usagers. Mais transformer l’administration exige de passer par le dialogue
social et la prise en compte du travail réel des agents et de leurs compétences,
ainsi que des besoins des usagers. La CFDT appelle depuis de nombreuses années à
une véritable GPEC des services publics. La CFDT restera également vigilante sur
le cadre de la « réserve citoyenne » proposée par la commission.

La CFDT continuera de s’engager pour le développement d’IA justes et
responsables au service du progrès social et environnemental.

 * > 20240313 PRESSE CP11 Commission de l’IA

26 mars 2024 | rmoreira
 * UD38


DIRECTIVE EUROPÉENNE : LA CFDT ET UNION-INDÉPENDANTS SALUENT UN ACCORD
HISTORIQUE POUR TOUS LES TRAVAILLEURS ET TRAVAILLEUSES DE PLATEFORMES EN
EUROPE !

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Publié le 13/03/2024

Par Lydie Nicol, secrétaire nationale de la CFDT, Béatrice Lestic, secrétaire
nationale de la CFDT et Thomas Aonzo, Président de Union-indépendants



La CFDT et Union-Indépendants se félicitent, comme la Confédération européenne
des syndicats, que les Etats membres aient trouvé un accord sur un texte qui
renforce les droits de tous les travailleurs et travailleuses de plateformes en
Europe.  

La présomption de salariat est une avancée majeure pour les travailleurs privés
de leurs droits par des plateformes qui ne respectent pas leurs obligations
d’employeurs. Désormais, c’est elles qui devront prouver que le travailleur
n’est pas un salarié.

Le management algorithmique sera désormais encadré pour tous les travailleurs
européens, renforçant significativement la protection des travailleurs
indépendants des plateformes, notamment :

 * En limitant la collecte et le traitement des données personnelles et la
   surveillance
 * En obligeant la transparence des systèmes de surveillance et de prise de
   décision automatisée
 * En permettant de contester les décisions automatisées

Par ailleurs, le rôle des syndicats sera pleinement reconnu dans tous les
aspects de l’économie de plateforme avec de nouveaux droits que nous saluons.

Cet accord doit maintenant être formellement adopté par le Parlement européen
d’ici le 25 avril. La CFDT et Union-Indépendants veilleront à ce que la
transposition de la directive en France consacre l’ensemble de ces droits
nouveaux.

A trois mois des élections européennes, cet accord est un signal fort pour
l’Europe sociale ! 

 * > 20240313 PRESSE CP10 Directive Europenne

26 mars 2024 | rmoreira
 * UD38


POUR UNE SÛRETÉ NUCLÉAIRE ROBUSTE, FIABLE ET TRANSPARENTE

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Publié le 11/03/2024

Par Fabien Guimbretière , secrétaire national de la CFDT



Les députés sont de nouveau saisis, à partir de ce 11 mars 2024, du sujet de la
sûreté nucléaire en France. Ils vont débattre et voter sur le projet de loi
proposé par le gouvernement qui vise à fusionner deux instances : d’un côté
l’IRSN Institut de Radioprotection et Sûreté Nucléaire, la police scientifique
dans le domaine, et l’ASN Autorité de Sûreté Nucléaire, le juge.

Ce 11 mars est aussi la date anniversaire de l’accident nucléaire de Fukushima
au Japon en 2011. Une des causes identifiées de la gravité de l’accident, c’est
la défaillance préalable du système de régulation et de protection nucléaire.

L’histoire industrielle est émaillée d’accidents aux conséquences tragiques :
Bhopal en Inde, Rana Plaza au Bangladesh, Sandoz en Suisse, AZF à Toulouse, …
Lorsque prévalent les principes d’économie à tout prix et d’allègement des
contrôles, au nom de la « fluidification » des procédures et du gain
d’efficacité, au nom de principes « faster, better, cheaper », tout peut
arriver, et souvent le pire.

La CFDT ne veut pas faire peser le risque d’accident tel que celui de Fukushima
en France. Elle exige un système robuste, fiable et transparent sur la sûreté
nucléaire. Depuis 20 ans, l’articulation IRSN et ASN a fait ses preuves.

Pour la CFDT, ce projet, s’il était adopté, provoquerait également de lourdes
conséquences, notamment au niveau social, avec le rapprochement des personnels,
soit 2200 personnes au total, avec des statuts différents, public et privé, avec
des périmètres remis en question, avec une réorganisation et des procédures de
fonctionnement à revoir complètement. Les conditions de travail des personnels
sont d’ores et déjà dégradées, une fuite des cerveaux a déjà commencé. Tout cela
dans un contexte d’accélération des investissements dans le nucléaire : il n’y a
pas pire moment pour mener cette réforme.

La CFDT appelle les députés, en conscience et en responsabilité, à voter contre
le texte proposé par le gouvernement.

 * > 20240311 PRESSE CP09 Surete nucleaire

26 mars 2024 | rmoreira
 * UD38


PETITE ENFANCE : ATTRACTIVITÉ DES MÉTIERS : PASSER ENFIN À L’ACTE !

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Publié le 07/03/2024

Par Jocelyne Cabanal, secrétaire nationale de la CFDT



Les professionnelles de la petite enfance n’en peuvent plus d’attendre. En
juillet 2023, les organisations syndicales représentatives, les organisations
patronales, les acteurs associatifs du secteur de la petite enfance ont pourtant
signé un document d’engagements s’accordant sur des revalorisations salariales
dans l’ensemble du secteur de la petite enfance avec un soutien financier de
l’état, conditionné au respect du socle social sectoriel signé.

Ce document a notamment permis l’inscription dans la COG de la branche famille
d’un plan de 600 millions d’euros à destination de ces revalorisations.
Conformément à ce plan, le gouvernement a décidé, de financer en premier lieu,
les branches professionnelles étant déjà engagées dans une logique
d’amélioration des conditions d’emploi et ayant lancé un travail sur les
classifications et les rémunérations.   

De plus, ce sont les structures d’accueil du jeune enfant (crèches …) appliquant
le modèle de financement PSU, plus juste et plus équitable, qui seront
priorisées. Ce modèle est le plus juste et équitable car il est proportionnel
aux revenus des familles, et il limite le reste à charge. Les crèches publiques
peuvent aussi prétendre à un financement sous condition d’une délibération des
collectivités territoriales.  

Pour la CFDT, l’ensemble des agents et agentes travaillant dans la petite
enfance doivent pouvoir en bénéficier.  

Pour les professionnelles de la petite enfance, cela représente 150€ net par
mois. Et les conditions sociales sont justifiées : ainsi la branche des acteurs
du lien social et familial (ALISFA) est déjà éligible au soutien financier de
l’état. 

Pour la CFDT, ces mesures doivent se mettre en place immédiatement, en cohérence
avec l’ensemble des signatures engagées. Les difficultés de recrutement dans ce
secteur, le nécessaire développement du service public de la petite enfance en
font un enjeu prioritaire.  Pour la CFDT, ces atermoiements qui retardent cette
mise en place sont incompréhensibles.

 * > 20240307 PRESSE CP08 Petite enfance

9 mars 2024 | rmoreira
 * UD38


INSCRIPTION DE L’IVG DANS LA CONSTITUTION : LA CFDT SALUE UN JOUR HISTORIQUE
POUR LES FEMMES DU MONDE ENTIER

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Publié le 04/03/2024

Par La commission exécutive de la CFDT



Cinquante ans après la loi Veil, le Parlement a gravé dans la constitution la
« liberté garantie pour les femmes d’avoir recours à une interruption volontaire
de grossesse ». La CFDT salue un jour historique.

Un jour historique pour la liberté des femmes françaises. Un jour historique
pour les femmes européennes en proie à de grandes disparités dans l’application
de ce droit fondamental. Un jour historique pour les femmes du monde entier qui,
faute d’accès à des conditions d’avortement sécurisées, meurent par dizaine de
milliers ou sont emprisonnées. Un jour historique pour toutes les associations
et les organisations qui se sont battues sans relâche pendant des années pour
cette inscription.

Le droit à l’avortement n’est jamais garanti. En juin 2022, une décision de la
cour suprême des États-Unis de ne plus le protéger sur l’ensemble du territoire
américain a rapidement conduit une vingtaine d’États les plus conservateurs à le
réduire ou à en interdire l’accès. La France n’est pas à l’abri. L’inscription
de l’IVG dans la constitution la préserve désormais de tout retour en arrière.
C’est une victoire pour les femmes. C’est une victoire pour toute la société.

> 20240304 PRESSE CP07 IVG dans la constitution

9 mars 2024 | rmoreira
 * UD38


POUR UNE PAIX JUSTE ET DURABLE – SOLIDARITÉ AVEC LA RÉSISTANCE DES TRAVAILLEUSES
ET TRAVAILLEURS UKRAINIENS !

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Publié le 23/02/2024
Par CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, FSU, Unsa, Solidaires
 

Nos organisations appellent à se mobiliser en solidarité avec l’Ukraine en
aprticipant aux initiatives unitaires organisées en France le 24 février 2024,
notamment à la marche pour l’Ukraine, à Paris (départ de la place de la
République à 14 heures).

Le 24 février 2022 Vladimir Poutine ordonnait l’invasion à grande échelle de
l’Ukraine donnant un coup d’accélérateur à la destruction et au dépeçage de ce
pays qu’il a entrepris depuis 2014 avec l’annexion de la Crimée et de la
déstabilisation du Donbass.

Ses espoirs de remporter une victoire éclair étant brisés par la résistance du
peuple ukrainien, Vladimir Poutine s’est alors engagé dans une guerre d’usure où
tous les coups sont permis en violation du droit international humanitaire et
des droits de l’homme.

Les conséquences économiques de cette guerre se font sentir partout dans le
monde, alternativement menacé d’embrasement nucléaire, de catastrophe
environnementale, d’inflation galopante, notamment sur les prix de l’énergie, ou
de famine céréalière. La vie de centaines de millions de personnes a ainsi été
bouleversée par le choix tragique de Poutine de réinviter la guerre à grande
échelle sur le sol européen.

En Russie et au Bélarus, la répression musèle les voix de celles et ceux qui
dénoncent la guerre et le totalitarisme de Poutine et de Loukachenko. Le
mouvement syndical indépendant du Belarus est anéanti, ses responsables ont
écopé de lourdes peines de prison, des rafles ont encore eu lieu dans les usines
du pays fin 2023.

Face au drame vécu par les populations d’Ukraine, les organisations syndicales
françaises CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, Solidaires et FSU ont aussitôt
réagi par la mise en place d’une intersyndicale qui en juillet 2022, a convoyé
jusqu’en Ukraine, deux véhicules neufs, à destination de nos camarades de la FPU
et de la KVPU, qui les utilisent depuis pour distribuer l’aide humanitaire aux
travailleuses et travailleurs et aux populations civiles.

L’action s’est poursuivie début 2023, par l’acheminement de plus d’une centaine
de palettes d’aide humanitaire (radiateurs, générateurs, vivres, matériel de
soin et d’hygiène …). Ces biens ont été obtenus sous forme de dons, ou achetés
grâce aux collectes organisées par les organisations syndicales françaises.

Le troisième convoi syndical vers l’Ukraine est en train d’acheminer le matériel
électrogène qui doit permettre de mieux faire face aux destructions
d’infrastructure civile.

Le soutien des syndicats français ne s’arrête pas à l’organisation d’aide
humanitaire. Les organisations syndicales françaises sont solidaires avec les
confédérations ukrainiennes FPU et KVPU qui s’opposent à l’adoption d’un code de
travail ultralibéral et contraire aux engagements européens et internationaux du
pays en matière des droits sociaux et des libertés syndicales.

L’Intersyndicale de solidarité avec l’Ukraine porte avec force depuis deux ans
les exigences suivantes :

 * La reconnaissance de la responsabilité de la Russie de Poutine dans la guerre
   d’agression conduite contre l’Ukraine
 * La reconnaissance de la légitimité du peuple Ukrainien à se défendre contre
   cette agression
 * La revendication d’une paix juste et durable dont le préalable doit être le
   retrait des troupes Russes d’Ukraine
 * Une solidarité concrète aux travailleuses et travailleurs d’Ukraine et à
   leurs organisations syndicales tant dans leur lutte contre les réformes qui
   portent atteinte aux droits sociaux et syndicaux en Ukraine que dans leur
   lutte contre l’impérialisme Russe
 * Un soutien actif aux libertés et à celles et ceux qui luttent pour la paix et
   leurs droits en Russie et au Belarus
   
   

L’intersyndicale française de solidarité avec l’Ukraine appelle à participer aux
initiatives unitaires organisées en France le 24 février 2024, notamment à la
marche pour l’Ukraine, à Paris (départ de la place de la République à 14
heures).

 

Solidarité avec l’Ukraine qui résiste !

Solidarité avec les travailleurs Ukrainiens qui résistent !

Respect des droits des travailleurs !

Non à la guerre de Poutine ! Troupes russes hors d’Ukraine !

Paix en Ukraine – Libertés en Russie et au Belarus !

 * > UKRAINE : Appel intersyndical du 23 février 2024

29 février 2024 | rmoreira
 * UD38


PLAN D’ÉCONOMIES : LA CFDT DÉNONCE 10 MILLIARDS D’ÉCONOMIES ARBITRAIRES,
DANGEREUSES ET SANS PARTAGE DE L’EFFORT

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Publié le 23/02/2024
 

Dimanche 18 février, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de
la Souveraineté industrielle et numérique, a annoncé un plan d’économies de dix
milliards, justifié par des prévisions de croissance initialement trop
optimistes. 

Quatre jours plus tard, le Journal officiel confirme et détaille les coupes
budgétaires. À peine deux mois après le vote de la loi de finances pour 2024,
cette décision est prise par décret, sans débat, ni sur la méthode, ni sur le
fond !  

La CFDT dénonce à la fois l’absence de débat démocratique, la brutalité des
montants exigés, et l’absence de justice sociale. Quelle contradiction insolente
entre les incantations affichées et l’asphyxie de certaines politiques
publiques, notamment de l’emploi et de la formation ! 

Comment peut-on à la fois prétendre faire du plein emploi, de l’éducation, de
l’enseignement supérieur et de la recherche, de la transition écologique ou du
logement, des priorités, et massivement obliger la mise à l’arrêt de toutes les
politiques d’accompagnement et de transformation ? Les efforts demandés par
exemple au ministère du Travail (1,1 milliard sur 15 milliards de budget) sont
intenables au moment du lancement de France Travail, sauf à mettre à bas tous
les investissements dans les compétences et l’emploi, et ce, pour longtemps.

La CFDT a toujours eu le souci de la dépense publique, des déficits budgétaires,
de la dette, et de leurs conséquences sur les générations futures. Mais pour la
CFDT, les niveaux d’impacts attendus sur les politiques publiques les plus
touchées sont d’une gravité telle qu’ils compromettent l’avenir et les
transformations indispensables.

Décision après décision, les ressorts sont toujours les mêmes : en s’entêtant
dans son choix dogmatique de tailler dans les dépenses sans s’intéresser aux
recettes, en refusant d’ouvrir le chantier de la fiscalité, le Gouvernement
concentre toujours l’effort sur les plus modestes. Il persiste à ne pas
conditionner les financements très importants consacrés aux entreprises alors
même que leur efficacité est plus que contestée. Il refuse de faire évoluer la
fiscalité des plus hauts revenus. Il rejette tout partage des efforts.  

Pour la CFDT, la question d’un effort solidaire de ces revenus pour investir sur
le long terme, notamment dans la transformation écologique, doit être enfin
posée.

Les mesures de réduction de la masse salariale pour la Fonction publique, en
période d’inflation, sont un nouveau coup aux agentes et agents de la Fonction
publique, qu’on applaudissait hier. Les politiques publiques aussi sensibles que
celles qui sont visées, tout comme les agents des ministères chargés de les
mettre en œuvre, ne peuvent être les variables d’ajustement d’un dogme de la
baisse d’impôt. 

La CFDT appelle le Gouvernement à reconsidérer urgemment la méthode employée, à
financer à la hauteur des besoins les politiques prioritaires d’un véritable
projet d’avenir pour la France, et à les financer par une politique fiscale
socialement juste et progressive.

 * > 20240223 PRESSE CP06 Plan d’économies

29 février 2024 | rmoreira
 * UD38


POUR L’ÉGALITÉ RÉELLE, TOUTES ET TOUS MOBILISÉ·ES POUR LE 8 MARS !

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Publié le 19/02/2024
Par CFDT, CGT, Unsa, FSU, Solidaires
 

Nos organisations appellent à se mobiliser y compris par la grève le 8 mars
2024. Portons haut les couleurs de l’égalité entre les femmes et les hommes pour
revendiquer une société de progrès et de justice.

Malgré les effets d’annonces gouvernementales de faire de la cause des femmes la
grande cause du quinquennat, les inégalités persistent dans le travail, dans les
foyers et dans la société.

Les inégalités salariales et de carrières ne diminuent pas ou très peu. Les
femmes perçoivent 1/4 de salaire de moins que les hommes et à la retraite
l’écart des pensions se creuse à hauteur de 40 %. C’est comme si les femmes
s’arrêtaient de travailler tous les jours à 15h40. Parmi les travailleurs payés
au SMIC, 58 % sont des femmes et elles y restent plus longtemps. Alors qu’elles
sont plus diplômées que les hommes, seulement 39% des femmes occupent des postes
de cadres dans le privé. Les métiers à prédominance féminine sont dévalorisés et
mal rémunérés. L’index dit « Pénicaud » doit être amélioré et cet outil ne doit
pas remplacer les accords et les plans d’action dans les entreprises. Ses trop
bonnes notes ne reflètent pas la réalité des inégalités salariales que subissent
les femmes alors même qu’il ne concerne que 1% des entreprises et que seules
0,5% ont des index calculables.

Assignées à leur rôle de mère, elles occupent 80% des emplois à temps partiel et
95% des congés parentaux sont pris par les femmes. Le poids de la parentalité,
incluant la double journée et la charge mentale, pénalise exclusivement la
carrière des mères, accentuant encore les inégalités salariales. Tout est à
craindre concernant l’émancipation des femmes, lorsque le président parle de
« réarmement démographique » alors que les conditions de travail et de vie des
femmes sont l’impensé des politiques publiques. Il manque plus d’un million
d’emplois dans les métiers du soin et du lien et plus de 200 000 places dans la
petite enfance.

Les discours masculinistes se renforcent dans la sphère publique, prônant un
retour aux « vraies valeurs » et à un sexisme décomplexé. Le Haut Conseil à
l’Égalité, dans son rapport annuel, fait le constat que le sexisme s’aggrave
d’année en année.

Les moyens alloués à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles sont
très en deçà des besoins, 80 % des plaintes sont classées sans suite, et le
gouvernement français refuse d’inclure la notion de consentement et le viol dans
la directive européenne contre les violences faites aux femmes. De la même
manière qu’il refuse d’appliquer au-delà du droit constant la convention 190 et
à plein la recommandation 206 de l’organisation internationale du travail pour
lutter contre la violence et le harcèlement au travail.

Pour toutes ces raisons, nous devons faire du 8 mars 2024 une puissante journée
de grève et mobilisation partout. Pour :

– l’égalité salariale et de carrière entre les femmes et les hommes

– la revalorisation des métiers à prédominance féminine

– des services publics de qualité répondant aux besoins notamment dans la petite
enfance

– des moyens pour la lutte contre les violences sexistes et sexuelles

Ne laissons pas passer les discours passéistes, sexistes, masculinistes. Nous ne
voulons plus de promesses, nous voulons des actes.

Le 8 mars, toutes et tous en grève et en manifestation !

 * > 20240219 Communiqué intersyndical 8 mars 2024

29 février 2024 | rmoreira
 * UD38


CANCER DU SEIN : POUR UNE RECONNAISSANCE DE L’EXPOSITION À CERTAINS RISQUES
PROFESSIONNELS

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Publié le 16/02/2024
Par Isabelle Mercier, secrétaire nationale de la CFDT
 

La CFDT a demandé ce jour à l’Anses (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire) de
conduire une étude sur les liens entre les cancers du sein et les expositions à
certains risques professionnels. Cette saisine est une étape préalable à la
création de tableaux de maladies professionnelles intégrant le cancer du sein
comme pathologie. Ces tableaux doivent permettre une meilleure reconnaissance de
ces atteintes du travail à la santé.

La volonté de la CFDT est de lutter contre l’invisibilité de l’exposition à
certains risques professionnels chez les femmes comme le souligne le récent
rapport du Sénat sur « Santé des femmes au travail, des maux invisibles ». Sur
les plus de 61000 nouveaux cancers du sein diagnostiqués annuellement en France,
plusieurs études montrent qu’une part de ces cancers pourrait être liée aux
expositions professionnelles. Trois facteurs sont particulièrement identifiés :
le travail de nuit, les rayons ionisants et les produits chimiques. Les
travailleuses et travailleurs concernés sont notamment ceux des secteurs de la
santé, de l’aérien et du nucléaire. Aujourd’hui, moins d’une dizaine de cancers
du sein ont été reconnus en France par le système complémentaire des
reconnaissances, notamment grâce à l’accompagnement de victimes par des
militants de la CFDT.

En saisissant l’Anses, la CFDT revendique également une meilleure connaissance
des facteurs professionnels pouvant provoquer un cancer du sein pour améliorer
les dispositifs de prévention, et sensibiliser les employeurs et les
travailleurs travailleuses à ce risque.

 * > 20240216 PRESSE CP05 Cancer du sein

29 février 2024 | rmoreira
 * UD38


DEVOIR DE VIGILANCE : IL EST URGENT D’ALLER AU BOUT DU PROCESSUS EUROPÉEN!

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Publié le 15/02/2024
Par Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT
 

Depuis plus d’une décennie, la CFDT se mobilise au niveau national et européen
avec la Confédération européenne des syndicats, pour des règles obligeant les
entreprises à tenir compte des risques générés par leurs activités, en matière
de droits humains et d’environnement, tout au long des chaînes
d’approvisionnement. Alors que la directive sur le devoir de vigilance des
entreprises était sur le point d’aboutir, le vote au COREPER (réunion des
ambassadeurs de l’UE) a été reporté sine die.

L’adoption de cette directive est un signal de progrès. Le devoir de vigilance
ne consiste pas en une charge administrative ou financière supplémentaire pour
les entreprises. Bien au contraire : c’est un investissement dans des
entreprises plus durables, un investissement dans les personnes, les
travailleurs et dans la planète. Ce progrès est aujourd’hui menacé par
l’abstention de quelques États, notamment l’Allemagne.

Cette directive sur le devoir de vigilance a fait l’objet d’une forte
mobilisation des citoyens européens et continue aujourd’hui à être largement
soutenue par de nombreuses parties prenantes, dont les organisations syndicales
et de nombreuses entreprises. Cette mobilisation sans précédent est un signe :
il est urgent que l’Union européenne se dote d’un cadre de concurrence plus
équitable entre les entreprises, tout en faisant passer les citoyens et la
planète avant la recherche d’une production à moindre coût !

À l’heure où le monde est traversé par des défis sociaux et environnementaux, il
en va non seulement de la crédibilité de la France qui a été la première à
adopter en 2017 une loi en la matière, mais aussi de la crédibilité de l’Union
européenne. Si nous ratons cette opportunité, il faudra attendre plusieurs
années avant de voir une nouvelle initiative européenne sur la table.

La CFDT appelle instamment la France à faire preuve de solidarité avec les États
qui demandent un devoir de vigilance européen en votant pour cette directive !

 * > 20240215 PRESSE CP04 devoir de vigilance

29 février 2024 | rmoreira
 * UD38


LOI SRU : LE GOUVERNEMENT CONSTRUIT LA PRÉCARITÉ

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Publié le 05/02/2024

Par Jocelyne Cabanal, secrétaire nationale de la CFDT



Lors de son discours de politique générale, le 30 janvier 2024, le Premier
ministre a proposé d’intégrer la construction de logements intermédiaires dans
le quota de 25% initialement consacré aux logements sociaux dans le cadre de la
loi SRU. La CFDT condamne cette mesure qui freine mécaniquement l’accès au
logement pour les ménages les plus pauvres en réduisant l’offre qui leur est
destinée.

Il a également annoncé sa décision de « donner aux maires la main pour la
première attribution dans les nouveaux logements sociaux construits sur leur
commune ». Lorsque qu’on connait les difficultés actuelles à faire respecter la
loi SRU, cette évolution qui en réduit les ambitions, porte aussi en elle un
risque de clientélisme dangereux pour la cohésion sociale. Pour la CFDT, ce
n’est pas aux maires de choisir leurs habitants ou leurs électeurs.

Alors que la production de logements est en crise, ces évolutions sont de graves
régressions : rappelons que la France compte 4 millions de personnes mal logées,
2,6 millions de demandeurs d’un logement social et 3000 enfants dans la rue. La
CFDT alerte sur le risque de voir ces chiffres exploser, notamment pour les
personnes vivant dans la rue.

70 ans après l’appel de l’Abbé Pierre, la CFDT exige des réponses à la hauteur
de cette bombe sociale qu’est le manque de logements pour tous.

Quand la CFDT défend le pouvoir de vivre, elle défend non seulement le pouvoir
d’achat mais aussi l’accès de tous les citoyens, quels que soient leurs revenus,
à un habitat digne.

 * > 20240205 PRESSE CP03 Loi SRU

14 février 2024 | rmoreira
 * UD38


UN CESSEZ-LE-FEU ET L’ACCÈS HUMANITAIRE À GAZA, PLUS QUE JAMAIS UNE URGENCE

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Par Béatrice Lestic, secrétaire nationale de la CFDT



La Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute juridiction de l’ONU, a
appelé Israël à prendre « toutes les mesures en son pouvoir pour prévenir et
punir l’incitation directe et publique à commettre le génocide » et lui a
ordonné d’autoriser un accès humanitaire immédiat à la bande de Gaza.

Ce verdict intervient dans un contexte où la situation humanitaire dramatique à
Gaza nécessite une réponse immédiate. Une situation que la CFDT n’a cessé de
dénoncer depuis le début du conflit. En moins de quatre mois, la guerre à Gaza a
coûté la vie à plus de 25 000 Palestiniens, dont au moins 10 000 enfants. Avec
plus de 62 000 blessés, nombreux sont ceux qui souffrent de séquelles
invalidantes.

Actuellement confinée dans des zones exiguës, la population de Gaza, qui compte
environ 1,9 million de personnes, se trouve dans une situation propice à la
propagation des maladies. Plus de 85 % de ses habitants ont été déplacés de
force vers ces zones précaires.

Attachée au respect du droit international, la CFDT appelle la communauté
internationale à agir pour faire respecter les ordonnances d’urgence de la CIJ
qui sont contraignantes et sans appel.

La CFDT appelle à un cessez-le-feu immédiat et à la fin de l’offensive terrestre
dans la bande de Gaza. La CFDT exhorte les diplomaties européennes à agir en ce
sens pour faire cesser le siège empêchant l’intervention des secours d’urgence
auprès de la population de Gaza. De plus, la CFDT demande la poursuite de la
mobilisation pour la libération des Israéliens retenus en otage à Gaza ainsi que
celle des Palestiniens détenus illégalement par Israël.

La CFDT, avec le mouvement syndical mondial et la Confédération syndicale
internationale, appelle l’ensemble de la communauté internationale à agir pour
la construction d’une paix juste et durable.

 * > 20240126 PRESSE CP02 CIJ Gaza

5 février 2024 | rmoreira
 * UD38


IMMIGRATION : LARGEMENT CENSURÉE, CETTE LOI DEMEURE INACCEPTABLE

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Publié le 25/01/2024
Par Lydie Nicol, secrétaire nationale de la CFDT
 

Le Conseil constitutionnel a rendu sa décision sur les 86 articles de la loi
« pour améliorer l’intégration, contrôler l’immigration ». Il a censuré 32
articles jugés non conformes à la Constitution.  La CFDT prend acte des
conclusions du Conseil constitutionnel. Elle ne peut que regretter le choix de
l’exécutif d’aller au bout de ce processus législatif, quoiqu’il en coûte.

Car si la conformité de la loi à la Constitution est incontournable dans un État
de droit, elle ne la rend pas pour autant acceptable. Tout au long du processus
parlementaire qui a mené au vote de la loi, un grand nombre de responsables
politiques de droite et d’extrême-droite ont multiplié les outrances et les
anathèmes sur les étrangers en France. Cette séquence, ainsi que l’attitude de
l’exécutif et du gouvernement, restera dans notre histoire récente comme une
tache indélébile portée aux valeurs de la République.

La loi compte un grand nombre de mesures qui vont fragiliser les parcours
d’intégration et porte en elle une atteinte aux droits des citoyens étrangers
vivant sur le sol français. La CFDT poursuivra et amplifiera son soutien à ces
hommes, femmes et enfants qui ont besoin du juste accompagnement que chacun de
nous attendrait dans la même situation.

La CFDT poursuivra le combat afin de ne pas ajouter à l’indignité d’une loi des
conditions d’application incompatibles avec l’engagement au service de l’intérêt
général et les conditions de travail de millions de salariés et agents de la
fonction publique, notamment les travailleurs sociaux, personnels de santé,
agents de préfecture etc.

Aux côtés de ses militants qui accompagnent quotidiennement les étrangers pour
faciliter leur intégration notamment grâce à la régularisation par le travail,
la CFDT affirme aussi son soutien aux milliers de bénévoles qui mènent des
actions au quotidien en faveur de l’accès à l’emploi, au logement et à
l’apprentissage du français.

 * > 20240126 PRESSE CP01 LOI IMMIGRATION

26 janvier 2024 | rmoreira
 * UD38


DÉCÈS DE JACQUES DELORS : L’EUROPE ET LA CFDT PERDENT UN AMI

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Publié le 28/12/2023
Par La commission exécutive de la CFDT
 

C’est avec une grande tristesse que la CFDT a appris le décès de Jacques Delors.
La CFDT perd un des siens.

Jacques Delors était beaucoup plus qu’un compagnon de route pour la CFDT. Tout
au long de son parcours d’une richesse incroyable, fait d’engagements et de
convictions, il est resté fidèle à la CFDT, fervent militant de ses valeurs
sociales et humanistes.

Adhérent de notre organisation depuis 1945, il a été un artisan précieux de la
création de la CFDT en participant aux travaux et à la réflexion de la revue
Reconstruction. Il milite alors pour la déconfessionnalisation du syndicalisme
chrétien, pour une orientation sociale-démocrate faisant du dialogue social en
entreprise la pierre angulaire de l’action syndicale.

 Embrassant une carrière politique, il est élu député européen à la fin des
années 1970. Il devient ministre en 1981 puis président de la Commission
européenne en janvier 1985, où il assurera trois mandats, jusqu’en janvier 1995.

En 1992, la CFDT adopte son « Manifeste pour l’Europe » lors de son congrès de
Paris, le premier après la chute du mur de Berlin. À cette occasion, Jacques
Delors accepte de s’exprimer devant les congressistes. Ses propos marquent
encore nos esprits : « La France apporte à l’Europe sa propre personnalité, ses
acquis, ses qualités, et bien entendu aussi ses faiblesses, mais elle ne risque
pas d’être diluée dans l’ensemble européen ». Pour Jacques Delors, comme pour la
CFDT, l’Europe doit être l’exemple d’une synthèse réussie entre progrès social
et avancées économiques, un choix d’ambition, social et de solidarité, au
service de ses citoyens.

La CFDT salue le parcours de militant de Jacques Delors, son engagement public
constant, et sa détermination à faire de l’Europe un espace de dialogue, de paix
et de solidarité.

 * > 20231227 PRESSE CP55 Jacques Delors

29 décembre 2023 | rmoreira
 * UD38


LOI IMMIGRATION : S’OPPOSER AU SABORDAGE DES VALEURS DE LA RÉPUBLIQUE

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Publié le 20/12/2023

Par La commission exécutive de la CFDT



Le texte adopté hier soir par l’Assemblée nationale et le Sénat restera dans
l’histoire comme une tache sur notre démocratie.

L’extrême droite a soufflé les mots et les idées de la loi sur l’immigration
votée par les parlementaires. Une loi qui porte atteinte aux droits fondamentaux
de citoyens étrangers vivant de façon régulière sur le sol français, qui attaque
le droit du sol, rétablit le délit de séjour irrégulier, durcit l’accès aux
titres de séjour… Qu’en est-il de la promesse d’un texte équilibré reprise
ironiquement dans le titre de la loi : « Contrôler l’immigration, améliorer
l’intégration » ?

Le Rassemblement national ne s’y est pas trompé. Il a salué « une victoire
idéologique ». Les digues édifiées contre le nationalisme d’extrême droite ont
été largement fissurées par les mots et les expressions prononcés dans les
assemblées pendant la période des débats. Ce 19 décembre, elles se sont
effondrées.

Dans le respect des engagements qu’il a pris au lendemain du second tour de
l’élection présidentielle, la CFDT demande au Président de la République de ne
pas promulguer cette loi qui fait honte à notre pays.

Les mots, les actes et les valeurs de l’extrême droite centrés sur le rejet de
l’autre et le repli sur soi n’offrent aucune perspective positive pour les
citoyens et notamment les plus fragiles.

La CFDT appelle toutes les forces humanistes et de progrès à s’opposer à la
diffusion et à la banalisation du projet de l’extrême droite. Les prochaines
semaines seront cruciales.

 * > 20231220 PRESSE CP54 LOI IMMIGRATION

29 décembre 2023 | rmoreira
 * UD38


JOURNÉE INTERNATIONALE DES MIGRANTS – POUVOIR VIVRE DIGNEMENT, S’INTÉGRER
DURABLEMENT

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Publié le 16/12/2023

Par LYDIE NICOL, SECRÉTAIRE NATIONALE DE LA CFDT



La journée internationale des migrants du 18 décembre a pour objectif de mettre
en lumière la réalité vécue par près de 280 millions de citoyennes et citoyens
dans le monde contraints de s’exiler. Qu’ils fuient la guerre, la violence, la
misère, les catastrophes climatiques, ces personnes exilées doivent recevoir un
accueil digne.

Or, depuis plusieurs années, nous assistons à une logique inverse et une dérive
dangereuse de la politique migratoire en France de plus en plus contraire aux
valeurs fondamentales de la République. Trop nombreux sont les hommes, femmes et
enfants vivant dans des conditions d’extrême pauvreté et de précarité en raison
des barrières excessives dressées à chaque étape de leur parcours d’intégration
en France. Des milliers de travailleurs sans-papiers – qui cotisent, payent des
impôts et contribuent à l’attractivité du pays – attendent de pouvoir
régulariser leur situation pour faire valoir leurs droits les plus basiques.
Cette situation ne peut et ne doit plus durer.

En cette journée internationale des migrants, la CFDT appelle au retrait du
projet de loi pour « contrôler l’immigration, améliorer l’intégration ». Elle
appelle les pouvoirs publics à se saisir de la question migratoire en lien
étroit avec les organisations syndicales et patronales, les acteurs associatifs
et les élus locaux pour définir et mettre en œuvre une politique migratoire
fondée sur des valeurs humanistes et républicaines.

 * > Communiqué de presse 16/12/2023 – Journée internationale des migrants

29 décembre 2023 | rmoreira
 * UD38


FIXATION DU SMIC : ATTAQUER DE FRONT LA QUESTION DES BAS-SALAIRES

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Publié le 15/12/2023

Par LUC MATHIEU, SECRETAIRE NATIONAL DE LA CFDT



La CFDT ne se satisfait pas de l’annonce faite lors de la réunion plénière de la
CNNCEFP (Commission Nationale de la Négociation Collective, de l’Emploi et de la
Formation Professionnelle) du 15 décembre 2023 d’une augmentation automatique du
smic de 1,13 %. Cette revalorisation mécanique liée à l’inflation, ne changera
pas la situation des travailleuses et des travailleurs soumis à des bas
salaires. Aussi pour la CFDT, si un « coup de pouce » était nécessaire, c’est
bien cette année 2024 qu’il aurait fallu le donner.

Mais pour la CFDT, l’enjeu principal n’est pas seulement la question du niveau
du SMIC et de son éventuel « coup de pouce », mais bien celui de la
revalorisation des salaires qui doit s’appuyer sur une plus juste rétribution du
travail. Nombre d’entre elles et eux n’arrivent pas aujourd’hui à vivre
décemment de leur travail et c’est inacceptable.

Pour la CFDT, il est indispensable de redonner du sens aux systèmes salariaux
dans les branches et dans les entreprises, en les articulant à des systèmes de
classification qui tiennent compte des compétences mobilisées. Avec cette
revalorisation, au 1er janvier 2024, c’est encore une centaine de branches sur
les 171 du secteur général couvrant plus de 5 000 salariés qui se retrouveront
en situation de non-conformité au regard du Smic.

Pour lutter contre l’inaction en matière salariale, en cas de non-conformité
persistante des minimas de branche, les exonérations doivent être suspendues
jusqu’à régularisation de la branche.

La CFDT prendra toute sa place dans la mise en œuvre du Haut conseil des
rémunérations et veillera à ce qu’il ne soit pas une simple chambre
d’enregistrement. Le Haut conseil doit permettre une réflexion d’ensemble sur
les problématiques des bas salaires mais aussi sur les carrières salariales, la
reconnaissance des compétences, la qualité de l’emploi, les conditions de
travail, les inégalités salariales, le partage de la valeur, les temps partiels
subis… C’est à cette seule condition que la situation des travailleurs et
travailleuses soumis à des bas salaires pourra enfin s’améliorer.

 * > 20231215 PRESSE CP54 FIXATION SMIC

29 décembre 2023 | rmoreira
 * UD38


DEVOIR DE VIGILANCE, UNE ÉTAPE CRUCIALE

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Publié le 15/12/2023

Par Béatrice Lestic, secrétaire nationale de la CFDT



La CFDT se félicite qu’un accord provisoire sur la proposition de directive
européenne sur le devoir de vigilance ait été conclu en trilogue.

Depuis plus d’une décennie, la CFDT se mobilise sur le plan national et européen
pour que des règles contraignantes obligent les entreprises à prendre en compte
les risques liés à leurs activités, en matière de droits de l’homme et
d’environnement, tout au long de la chaîne de valeur.

Il s’agit d’une reconnaissance historique de la nécessité de réglementer les
entreprises, en veillant à ce que le profit ne l’emporte pas sur les droits
humains et environnementaux.

La CFDT salue notamment, l’inclusion de mesures d’accès à la justice
indispensables pour les victimes d’abus commis par les entreprises, ainsi que la
prise en compte du rôle des syndicats sur les risques concernant les droits
humains dans l’entreprise et leur chaîne de valeur respective.

Cependant, la lutte contre l’impunité des entreprises ne s’arrête pas à ce
stade. Tout d’abord, la CFDT considère comme une aberration, l’exclusion
provisoire du secteur financier du champ de la directive. La CFDT regrette
également le manque d’ambition du texte sur le volet climatique et dénonce
l’absence de responsabilité civile des entreprises en cas de manquements au
respect de la prévention et d’atténuation des risques climatiques.

La CFDT espère une procédure rapide d’adoption du texte lors de la prochaine
session plénière du Parlement européen.

 * > 20231215 PRESSE CP52 DEVOIR DE VIGILANCE

29 décembre 2023 | rmoreira
 * UD38


RÈGLEMENT EUROPÉEN SUR L’IA : N’OPPOSONS PAS L’INNOVATION ET L’INDISPENSABLE
RÉGULATION

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Publié le 05/12/2023
Par Luc Mathieu, secrétaire national de la CFDT
 

La CFDT s’inquiète que la France, dans le trilogue européen sur le Règlement sur
l’intelligence artificielle (IA), oppose de plus en plus l’innovation à la
régulation. Le projet de règlement, sans prévoir de nouveaux droits, vise à
garantir que les usages en matière d’IA et d’IA générative, classés par niveau
de risque, ne mettent pas en cause les droits fondamentaux des citoyens
européens.

Les technologies numériques ne sont jamais neutres : ce sont nos choix
collectifs qui en déterminent les usages possibles et souhaitables. La
régulation est donc indispensable pour éviter des dérives éthiques, sociales,
démocratiques et environnementales et sécuriser les opportunités économiques.

Pour la CFDT comme pour la Confédération européenne des syndicats, l’innovation
doit aller de pair avec la régulation de ces technologies. C’est par la
régulation, dans le respect de la Charte européenne des droits sociaux, que
l’Europe peut tracer une troisième voie innovante et sécuriser son autonomie
stratégique, se différenciant ainsi des Etats-Unis et de la Chine. La France,
comme l’Europe, ne doivent pas regarder passer le train : les citoyens, les
travailleurs – du privé, du public ou indépendants –, attendent des garanties
face au déploiement accéléré, opaque et souvent vertical de ces technologies
dans toutes les dimensions de leur quotidien.

La CFDT demande au gouvernement français de soutenir une réglementation
européenne ambitieuse qui concilie innovation technologique et respect des
droits et libertés des citoyens et travailleurs dans les Etats-membres. Le
dialogue social et la négociation collective doivent en être le pendant dans le
monde du travail. Il y a urgence à ce que le sujet des transformations
numériques devienne un sujet de dialogue social.

 * > 20231205 PRESSE CP51 IA

6 décembre 2023 | rmoreira
 * UD38


LOI DE TRANSPOSITION DE L’ACCORD DU PARTAGE DE LA VALEUR : LE VRAI TRAVAIL
COMMENCE MAINTENANT !

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Publié le 01/12/2023

Par Luc Mathieu, secrétaire national de la CFDT



La CFDT se félicite de la promulgation de la loi qui transpose l’accord national
interprofessionnel du Partage de la valeur au sein des entreprises de février
2023. En effet, cette loi constitue une avancée notable notamment pour les
salariés des petites et moyennes entreprises qui bénéficient aujourd’hui très
peu de ces dispositifs.

Il s’agit désormais de mettre en œuvre cet accord dans chaque branche et chaque
entreprise. Les employeurs devront être au rendez-vous de leurs engagements. 

L’accord prévoit que les branches professionnelles négocient un dispositif type
de participation pour les entreprises de moins de 50 salariés. Les entreprises
de 11 à 50 salariés devront mettre en place en 2025 un dispositif de partage de
la valeur quand elles réalisent un bénéfice net fiscal au moins égal à 1% du
chiffre d’affaires pendant trois années consécutives.

Une négociation est également prévue sur les bénéfices exceptionnels pour les
entreprises de 50 salariés et plus qui disposent de délégués syndicaux,
lorsqu’elles ouvrent une négociation sur un dispositif de participation ou
d’intéressement.

Avec cet accord, les entreprises se sont engagées en outre à procéder à un
réexamen des systèmes de classification, avant le 31 décembre 2023, ce qui est
fondamental pour garantir des carrières ascendantes et des évolutions
professionnelles régulières, notamment salariales. Un travail spécifique sur la
mixité des métiers doit être réalisé par les entreprises, sachant que cette
question est en grande partie responsable des écarts salariaux.

Grâce à cet accord, des négociations devront s’ouvrir sur tous ces aspects,
portées par les équipes syndicales. Les employeurs devront être au rendez-vous
de cet enjeu crucial pour les travailleurs et travailleuses. Le vrai travail
commence maintenant !

 * > 20231201 PRESSE CP50 Partage de la valeur

6 décembre 2023 | rmoreira
 * UD38


LA TRANSITION NUMÉRIQUE, UN ENJEU D’INCLUSION POUR LES PERSONNES EN SITUATION DE
HANDICAP

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Publié le 21/11/2023

Par Isabelle Mercier, secrétaire nationale de la CFDT



La Semaine Européenne de l’Emploi des Personnes Handicapées (SEEPH) a débuté ce
lundi 20 novembre 2023. C’est un rendez-vous annuel crucial pour la CFDT qui est
engagée pour l’insertion et le maintien en emploi des personnes en situation de
handicap. Cette année, l’accent est mis sur la transition numérique comme
accélérateur de l’emploi des personnes en situation de handicap.  

La digitalisation croissante de notre société et l’intelligence artificielle
peuvent offrir des opportunités inédites, mais elle peut aussi créer des
barrières pour celles et ceux qui ne bénéficient pas d’un accès adapté à ces
technologies innovantes. La CFDT, convaincue que la transition numérique doit
être inclusive, soutient des initiatives visant à faciliter l’accès au monde
professionnel pour toutes et tous.  

Tout au long de l’année, la CFDT s’engage et revendique : 

 * Un dialogue social constructif entre les partenaires sociaux des entreprises
   et des administrations  
 * La sensibilisation des entreprises et des administrations aux enjeux de
   l’intégration des personnes en situation de handicap dans un environnement
   numérique en constante évolution.  
 * La mise en place de formations adaptées pour favoriser l’acquisition de
   compétences digitales 
 * L’accessibilité des outils et des plateformes par le développement et
   l’utilisation d’outils numériques accessibles à toutes et tous garantissant
   une expérience utilisateur inclusive 

Durant cette semaine européenne, la CFDT est également engagée dans la promotion
du dispositif de Duoday, c’est-à-dire l’accueil d’une personne en situation de
handicap en duo avec un professionnel, au sein de sa Confédération ainsi que
dans ses fédérations et unions régionales interprofessionnelles.  

 * > 20231121SG PRESSE CP49 SEEPH

25 novembre 2023 | rmoreira
 * UD38


PLFSS – LE GOUVERNEMENT DOIT TRANSCRIRE L’ANI ATMP COMME IL S’Y EST ENGAGÉ

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Publié le 17/11/2023
Par Isabelle Mercier, secrétaire nationale
 

Fin septembre, le Projet de loi de financement de la sécurité sociale en tentant
de transposer l’Ani sur les accidents du travail et maladies professionnelles a
provoqué le désaccord des partenaires sociaux pour plusieurs raisons : l’ANI y
était retranscrit de façon totalement déséquilibrée en limitant drastiquement la
réparation en cas de faute inexcusable de l’employeur.

Fin septembre, le Projet de loi de financement de la sécurité sociale en tentant
de transposer l’Ani sur les accidents du travail et maladies professionnelles a
provoqué le désaccord des partenaires sociaux pour plusieurs raisons : l’ANI y
était retranscrit de façon totalement déséquilibrée en limitant drastiquement la
réparation en cas de faute inexcusable de l’employeur.

L’enjeu de cet ANI pour la CFDT qui en est signataire, était pourtant de mettre
l’accent sur la prévention, renforcer le rôle de la gouvernance, et améliorer la
réparation des préjudices, en reconnaissant la nature duale de la rente,
c’est-à-dire son périmètre de réparation : à la fois pour les impacts
professionnels et aussi pour ceux de la vie quotidienne.  

Après plusieurs séances, les partenaires sociaux signataires de l’ANI sont
tombés d’accord le 13 novembre sur la rédaction d’un article soumis au
gouvernement. Il améliore à terme la rente des victimes des ATMP en affirmant
notamment sa nature duale, et favorisant donc une meilleure indemnisation des
préjudices.

Organisations salariales et organisations patronales soutiennent unanimement cet
article.

Le gouvernement vient pourtant de le rejeter. Il suspend donc toute
transposition de l’accord, malgré son engagement maintes fois répété de se
montrer fidèle à la volonté des partenaires sociaux. 

Pour la CFDT, il s’agit d’éviter des accidents du travail et des maladies
professionnelles, il s’agit de mieux réparer les préjudices subis par les
victimes et parfois de mieux indemniser leurs ayants droits. 

Cette réponse est injustifiée et incompréhensible. La CFDT rappelle le
gouvernement à sa parole donnée. L’ANI signé unanimement par les partenaires
sociaux doit être transposé fidèlement !

 * > 20231117SG PRESSE CP48 Ani PLFSS

20 novembre 2023 | rmoreira
 * UD38


ASSURANCE CHÔMAGE : LE BUREAU NATIONAL DE LA CFDT VALIDE À L’UNANIMITÉ LA
SIGNATURE DE L’ACCORD

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Publié le 16/11/2023
Par Olivier Guivarch, secrétaire national de la CFDT
 

Le Bureau national de la CFDT, réuni en séance ce jour, valide l’accord relatif
à l’assurance chômage du 10 novembre.

Le Bureau national se félicite de mesures concrètes et justes qui vont améliorer
l’accès à l’indemnisation ainsi que l’allocation de centaines de milliers de
demandeurs d’emploi, particulièrement les plus en difficulté et les plus
pénalisés par des effets des dernières réformes gouvernementales.

Les primo-demandeurs d’emploi (souvent des jeunes et des femmes), les demandeurs
d’emploi qui subissent des contrats courts, les saisonniers, les cadres seniors,
sont les principaux bénéficiaires de ces mesures. L’indemnisation est également
élargie pour un cas de rupture de période d’essai à l’initiative du salarié.

L’accord répond également au cadrage gouvernemental très contraignant,
particulièrement sur le respect de la trajectoire financière : l’amélioration
des droits et la baisse de la cotisation patronale – fortement contenue – sont
compensées par des économies pour le régime épargnant les demandeurs d’emploi
les plus fragiles.

Les conséquences de l’allongement de la durée d’activité sur les règles
d’indemnisation des seniors ne sont pas occultées, un chiffrage est intégré dans
l’accord. Les mesures précises et adaptées seront négociées par avenant au cours
de la négociation sur l’emploi des seniors qui s’ouvrira dans quelques semaines.

L’accord, solide et légitime, apporte une nouvelle fois la preuve de notre
capacité à gérer avec responsabilité le régime assurance chômage. Par ailleurs,
l’accord invite à rénover la gouvernance des organismes de l’emploi et de la
formation pour mieux préciser le partage des responsabilités respectives entre
les partenaires sociaux et l’État. 

L’agrément de la convention assurance chômage vaudra confiance du gouvernement
dans le dialogue social.

 * > 20231116SG PRESSE CP47 Assurance chômage

20 novembre 2023 | rmoreira
 * UD38


COMMUNIQUÉ DE PRESSE INTERSYNDICAL : POUR COMBATTRE LES VIOLENCES SEXISTES ET
SEXUELLES AU TRAVAIL, IL FAUT DES ACTES ET DES MOYENS. MOBILISONS-NOUS !

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Publié le 15/11/2023
Par CFDT, CGT, FO, UNSA, Solidaires, FSU
 

À l’occasion du 25 novembre, journée internationale pour l’élimination des
violences faites aux 
femmes, nous exigeons des actes, des moyens et une politique ambitieuse de lutte
contre les violences 
sexistes et sexuelles dans la vie, comme au travail.

Si La Fondation des Femmes estime que l’État devrait consacrer de 0,5 à 1% de
son budget pour assurer 
efficacement la protection des victimes de violences conjugales, sexistes et
sexuelles en France, 
l’estimation des moyens nécessaire pour faire de tous les lieux de travail des
endroits de ressources et 
de sécurité pour les femmes reste à construire.

Depuis plusieurs années, les violences sexistes et sexuelles au travail
apparaissent sous une lumière 
crue : le problème est massif et grave et touche les femmes de toutes
professions, du secteur privé 
comme public et de toutes catégories socioprofessionnelles.

Les violences sexistes et sexuelles au travail : un problème majeur de santé
publique !

Harcèlement moral à caractère sexiste, agissement sexiste, harcèlement sexuel,
agression sexuelle et 
viol, ne sont pas que des mots : 30% des salariées ont déjà été harcelées ou
agressées sexuellement 
sur leur lieu de travail et 70 % de ces victimes de violences au travail
déclarent n’en avoir jamais parlé 
à leur employeur. Pour celles qui parlent, c’est souvent la double peine : 40 %
estiment que la situation 
s’est réglée en leur défaveur, par une mobilité forcée voire un licenciement.

Ça suffit, il faut changer de paradigme. 
La santé et la sécurité des travailleurs et travailleuses est une obligation de
l’employeur. Or, dans le 
secteur privé comme dans la Fonction publique, cette obligation est
insuffisamment respectée. En 
témoignent l’absence de plans de prévention et le fait que certaines
administrations publiques ne
répondent pas à leur obligation sur la mise en place de dispositifs de
signalement qui restent peu 
opérationnels et méconnus des agentes de la Fonction publique.

Le 12 avril, la France a ratifié la 190ème Convention de l’Organisation
internationale du travail (OIT) 
contre la violence et le harcèlement dans le monde du travail. Une victoire en
demi-teinte car le 
gouvernement français ne l’accompagne pas d’évolutions du droit français. Or, la
législation française 
n’est en l’état pas pleinement conforme à la Convention 190 et à la
recommandation 206 qui 
l’accompagne. Nous demandons donc au gouvernement de franchir une nouvelle étape
en matière de 
prévention, d’obligations et de sanctions pour lutter contre ces violences et
renforcer la protection des 
victimes.

Il est temps que la France s’aligne sur les meilleures législations européennes.
En Espagne, les victimes 
de violences intrafamiliales ont le droit à la mobilité géographique et au
changement de lieu de travail, 
à l’accès à la retraite anticipée, à la suspension de la relation de travail
avec emploi réservé ou encore 
à la nullité de son licenciement dans le cas où il est dû à l’exercice des
droits du travail que la loi lui 
accorde en tant que victime de violence de genre. En Irlande, le gouvernement a
approuvé début 
septembre 2023 une loi proposant 5 jours de congés payés aux victimes de
violences domestiques dans 
le prolongement sa ratification à la Convention 190 de l’OIT.


Nous demandons que la France aille au bout de ses engagements et que des
concertations soient 
rapidement ouvertes pour intégrer de nouveaux dispositifs dans la loi :


– La mise en place de sanctions pour toutes les entreprises et établissements
qui n’ont pas de 
plan de prévention des violences sexistes et sexuelles et de dispositif de
signalement négocié.

– Des droits pour protéger les victimes de violences conjugales : abrogation des
jours de carence 
en cas d’arrêt maladie, interdiction de licenciement, droit à absences
rémunérées pour faire 
ses démarches, droit à la mobilité géographique et fonctionnelle.

– L’obligation de formation des personnels des ressources humaines, personnels
encadrants, 
élu·es dans les instances représentatives du personnel (comité sociaux…)

– Des moyens pour que les référent·es harcèlement/violence et les élues VDHA
(violence, 
discrimination, harcèlement, agissement sexiste) puissent jouer leur rôle
syndical : 
prérogatives clairement définies, temps de délégation, formations…

– L’obligation annuelle d’une sensibilisation sur les violences sexistes et
sexuelles auprès de 
l’ensemble des salarié·es sur leur temps et lieu de travail.

– L’obligation de mise en place de dispositifs de prévention spécifiques pour
les travailleuses et 
travailleurs les plus vulnérables et notamment les jeunes, les précaires, les
personnes 
LGBTQIA+, les travailleuses de nuit ou en milieu non mixte…

– Des droits pour que les victimes de violences sexistes et sexuelles
travaillant dans des 
entreprises sans représentant·e du personnel puissent être défendues et
accompagnées par 
un syndicat face à leur employeur.

– Un accès aux soins garanti avec le remboursement à 100 % des consultations en
psychotraumatologie pour les victimes.

Plus globalement, nous demandons : 

– Une multilatérale pour réaliser un bilan des mesures de 2018 et identifier les
nouvelles 
dispositions à adopter. La construction d’un baromètre annuel pour évaluer le
ressenti des 
salarié·es et des agent·es sur les violences sexistes et sexuelles au travail –
qui pourrait être mis 
en œuvre par exemple par le Haut Conseil à l’Égalité.

Les violences sexistes et sexuelles au travail ne sont pas une fatalité.

A nous de faire respecter le droit du travail et de transformer les situations
de travail en 
gagnant de nouveaux droits pour faire cesser les violences faites aux femmes. 
Transformer le travail, c’est transformer la société tout entière !

 * > 20231115 Communiqué intersyndical VSST

20 novembre 2023 | rmoreira
 * UD38


ANTISÉMITISME : LA CFDT APPELLE À PARTICIPER À LA MARCHE CITOYENNE DU 12
NOVEMBRE

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Publié le 08/11/2023
Par La commission exécutive de la CFDT
 

La résurgence et l’exacerbation de l’antisémitisme en France depuis le 7 octobre
sont insupportables. La CFDT a condamné l’attaque terroriste du Hamas tout comme
les bombardements de Gaza. Le risque est grand de transposition du conflit dans
notre pays, qui compte les plus fortes communautés juive et musulmane d’Europe.
Il faut tout faire pour s’y opposer.

La CFDT ne peut admettre que des juifs soient visés parce que juifs et se
sentent menacés et agressés, comme elle ne l’admettra jamais pour quiconque
quelle que soit sa religion. Malheureusement, plus de 1000 actes antisémites ont
été recensés récemment. La CFDT condamne fermement cette recrudescence de haine
envers des citoyens pris pour cibles du fait de leur croyance.

La CFDT s’est toujours soulevée contre l’antisémitisme et toutes les formes de
discriminations et de ségrégation de populations en raison de leur religion ou
de leur origine. Elle continuera de se battre contre tous les fondamentalismes
et tous les extrémismes, notamment l’extrême droite qui, fidèle à son histoire,
fonde son action politique sur le rejet des différences. Dans cette période de
crispation et de fracturation de la société, nous appelons à l’apaisement et à
la concorde.

La CFDT invite l’ensemble des citoyens à participer à la marche contre
l’antisémitisme à l’appel du Président du Sénat et de la Présidente de
l’Assemblée nationale le dimanche 12 novembre. Elle le fait en tant
qu’organisation syndicale, à bonne distance de tout parti politique et en
dénonçant la volonté de participation des partis d’extrême droite. La CFDT, à
travers cet appel, manifeste son attachement à la paix et aux principes qui
fondent la République : la liberté, l’égalité et la fraternité.

 * > 20231108SG PRESSE CP46 Antisémitisme

20 novembre 2023 | rmoreira
 * UD38


JEUDI 9 NOVEMBRE À 18H30, À LA MÉTROPOLE CONFÉRENCE D’AMANDINE LEBRETON,
DIRECTRICE DU PACTE DU POUVOIR DE VIVRE

0

Le 9 novembre prochain, Grenoble-Alpes Métropole et son président Christophe
Ferrari lancent le cycle de conférences intitulé Presse-Citron. Des conférences
acidulées afin de réfléchir à l’avenir.

La première invitée sera Amandine Lebreton, Directrice du Pacte du Pouvoir de
Vivre, le 9 novembre à 18h30, Place André Malraux à Grenoble . Venez nombreux
parce que ça va tout simplement être passionnant. Si par malchance vous ne
pouvez pas venir, pas de panique: tout sera ré-écoutable en podcast. En
partenariat avec la Librairie Arthaud.

Vous pourrez aussi rencontrer les membres du collectif du Pacte du Pouvoir de
Vivre de l’Isère, mobilisés pour l’urgence écologique, la justice sociale et le
renouveau démocratique.

1 novembre 2023 | rmoreira
 * Actualités du PACTE 38
 * UD38


PROCHE-ORIENT : LA CFDT APPELLE À SE MOBILISER CONTRE LA GUERRE

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Publié le 01/11/2023
Par Commission exécutive de la CFDT
 

Le samedi 7 octobre 2023 a marqué le début d’un nouveau cycle de violence
extrême en Israël, à Gaza et en Cisjordanie, entrainant un bilan humain
dramatique.

Chaque jour qui passe voit le nombre de victimes civiles augmenter de façon
tragique. Des milliers de vies ont déjà été perdues et brisées.

La CFDT a condamné sans réserve l’attaque terroriste du 7 octobre, les
assassinats et les atrocités commis par le Hamas qui ont causé la mort de plus
de 1400 personnes, principalement des civils. 

La CFDT a aussi condamné les représailles disproportionnées du gouvernement
israélien et les bombardements aveugles de son armée qui ont fait, à ce jour,
8000 morts parmi les civils. L’assassinat de civils, y compris des enfants, ne
peut être justifié, relativisé ou passé sous silence.

Aujourd’hui, les Palestiniens à Gaza se voient infliger une punition collective
avec des bombardements massifs et indiscriminés, des déplacements forcés et un
siège total. A la pénurie de nourriture, d’eau potable, de médicaments et de
carburants se rajoute l’effondrement du système de santé. Dans cette enclave,
l’une des zones les plus peuplées au monde, la détérioration de la situation
humanitaire, déjà préoccupante avant le déclenchement du conflit, ne cesse de
s’accentuer. 

Pour la CFDT, la protection des civils doit être une priorité absolue. Elle
appelle à un cessez-le feu immédiat, l’ouverture de corridors humanitaires et la
libération des otages et des détenus sans fondement juridique.

La gravité de la situation exige la mobilisation de tous aux côtés des camps de
la paix israélien et palestinien. En France comme ailleurs, la rhétorique du
pire et les jeux de postures ne sont pas à la hauteur de la situation et
alimentent les discours haineux des extrêmes de part et d’autre. Se battre pour
la paix, c’est aussi se battre contre l’antisémitisme et tous les racismes.

Pour mettre fin à cet engrenage de violences, la seule voie possible est une
réponse politique en vue de la construction d’une paix juste et durable avec une
pleine application des résolutions de l’ONU qui reconnaissent les frontières de
1967 et le droit des peuples palestiniens et israéliens à vivre en sécurité.

La CFDT appelle à se mobiliser pour la paix, dans le calme et le respect, en
rejoignant les marches contre la guerre organisées partout en France ce samedi 4
novembre 2023.

 * > 20231101SG PRESSE CP45 guerre procheorient

1 novembre 2023 | rmoreira
 * UD38


GAZA : LA CFDT CONDAMNE DES REPRÉSAILLES AVEUGLES INACCEPTABLES ET DÉNONCE UNE
PUNITION COLLECTIVE

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Publié le 17/10/2023
Par La commission exécutive de la CFDT
 

La bande de Gaza se voit imposer, depuis le 9 octobre et l’ignoble attaque
terroriste du Hamas, un siège complet. Les autorités israéliennes ont coupé
l’approvisionnement en eau, en électricité et en gaz ainsi que
l’approvisionnement en nourriture et médicaments en plus des bombardements
indiscriminés. Cette situation exacerbe une crise humanitaire, déjà désastreuse,
que vivent plus de 2,2 millions de personnes enclavées dans la bande de Gaza et
qui s’est aggravée par l’avertissement lancé par Israël à la population
d’évacuer le nord de l’enclave.

À Gaza, le bilan des victimes civiles des bombardements de l’armée israélienne
ne cesse de s’alourdir. Il dépasse les 2700 morts dont plus de 700 enfants. La
CFDT adresse ses pensées aux victimes, leurs familles et aux populations
palestiniennes.

La CFDT dénonce une punition collective et condamne les bombardements aveugles
et le déplacement forcé qui, en plus d’être cruels, sont en violation du droit
international. La CFDT appelle la communauté internationale et en particulier
les diplomaties européennes à agir pour un cessez-le-feu immédiat et à la mise
en place d’un corridor humanitaire. La CFDT les appelle également à œuvrer pour
la libération des otages civils et à faire pression pour empêcher une offensive
terrestre dans la bande de Gaza.

La CFDT exprime sa plus grande inquiétude sur l’évolution de la situation à
Gaza, en Cisjordanie et en Israël dont les premières victimes sont les
populations civiles. La CFDT condamne les violences de toutes parts. Les
discours haineux et vengeurs enveniment la situation et entraînent toute la
région dans une voie tragique et sans issue.

La CFDT, avec le mouvement syndical mondial et la Confédération syndicale
internationale, appelle l’ensemble de la communauté internationale à agir pour
la paix.

Pour la CFDT, la seule issue acceptable est une réponse politique en vue de la
construction d’une paix juste et durable.

 * > 20231017 SG PRESSE CP44 Gaza

24 octobre 2023 | rmoreira
 * UD38


CONFÉRENCE SOCIALE : UN RENDEZ-VOUS UTILE MAIS TROP PEU AMBITIEUX

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Publié le 16/10/2023
Par Yvan Ricordeau, secrétaire général adjoint de la CFDT
 

La tenue d’une conférence sociale qui a réuni organisations syndicales et
patronales et gouvernement, le 16 octobre 2023 au Conseil, économique, social et
environnemental, était importante.

Grâce aux mobilisations qui ont rassemblé des millions de salariés et d’agents
publics dans la rue au premier semestre 2023, grâce à la CFDT qui n’a cessé de
mettre les enjeux du travail dans le débat public, les salaires et le pouvoir
d’achat ont enfin fait l’objet de discussions et d’échanges entre organisations
syndicales, organisations patronales et le gouvernement.  

 

Enfin, il a été question des travailleurs dont les rémunérations ne permettent
pas de boucler les fins de mois ! Parce qu’ils figurent dans les bas de grille
de classification, parce qu’ils sont collés au SMIC trop longtemps. Des
travailleurs qui sont majoritairement des travailleuses. À la demande de la
CFDT, l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes a d’ailleurs été
traitée en tant que tel. 

En conclusion de cette journée de travail, la Première ministre a retenu
plusieurs revendications de la CFDT. Elle a indiqué qu’un nouvel index égalité
professionnelle serait bâti pour une plus grande efficacité. La directive
européenne sur la transparence salariale sera transposée dans la loi française
avant la date butoir de 2026. Et enfin, la question du partage de la
parentalité fera l’objet d’une concertation. La CFDT salue ces mesures portées
depuis longtemps.

 

En ce qui concerne la dynamique de négociation de branche, la CFDT a été
partiellement entendue. La CFDT acte avec satisfaction une inflexion du
gouvernement prêt à accorder moins d’exonérations de cotisations aux entreprises
qui ne jouent pas le jeu de la négociation salariale. 

La conférence est cependant loin d’avoir répondu à toutes les situations
concrètes rencontrées par les travailleurs. Le chemin est encore long pour mieux
valoriser le travail, mieux répartir les richesses produites et proposer un
emploi de qualité. 

 

Ce rendez-vous ne peut être qu’une première étape. La CFDT veillera à ce qu’il
ne reste pas sans lendemain. Les questions des temps partiels subis, des
contrats courts qui nourrissent la précarité financière des travailleurs et des
travailleuses ne peuvent pas rester sans réponse. Elles devront être traitées
par le Haut conseil des rémunérations dont la Première ministre a annoncé la
création, reprenant la demande de la CFDT d’une commission bas salaires. La
fonction publique, grande absente de cette conférence, doit ouvrir un chantier
sur les rémunérations et les carrières de ses agents. 

 

Les partenaires sociaux signataires de l’accord sur la répartition de la valeur
ont pris des engagements. Cette conférence vient les compléter.  La balle est
désormais dans le camp de chacun des acteurs pour s’engager et apporter du plus
aux travailleurs. La CFDT est prête à la saisir.  

 * > 20231016 SG PRESSE CP43 Conférence sociale

16 octobre 2023 | rmoreira
 * UD38


ATTENTAT D’ARRAS : FAIRE BLOC CONTRE LE TERRORISME ISLAMISTE ET L’OBSCURANTISME

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Publié le 14/10/2023
Par Marylise léon, secrétaire générale de la CFDT; Catherine Nave Bekhti,
secrétaire générale du Sgen; Laurent Lamberdière, secrétaire général de la Fep;
Ingrid Clémeny, secrétaire générale d’Interco; Mylène Jacquot, Secrétaire
générale de l’Uffa; Perrine Mohr, secrétaire générale CFDT Hauts de France
 

Un enseignant, Dominique Bernard, a été assassiné par un terroriste islamiste
devant le lycée Gambetta-Carnot d’Arras où il travaillait. Trois autres
personnels de l’établissement ont également été blessés dans cet attentat qui
intervient presque trois ans, jour pour jour, après l’assassinat de Samuel Paty.

La Confédération CFDT, la CFDT Hauts de France et les fédérations Sgen, Fep et
Interco s’associent à la douleur des proches des victimes et à celle de toute la
communauté éducative. Elles saluent le courage et le dévouement des personnels
qui ont cherché à protéger leurs élèves ainsi que l’intervention très rapide et
le sang-froid de l’équipe de police évitant ainsi un bilan qui aurait pu être
encore plus dramatique.

L’École est une nouvelle fois attaquée du fait de la mission de service public
qu’elle assure et qui est résumée dans la Charte de la laïcité de 2015 : « Les
enseignements sont laïques. Afin de garantir aux élèves l’ouverture la plus
objective possible à la diversité des visions du monde ainsi qu’à l’étendue et à
la précision des savoirs, aucun sujet n’est a priori exclu du questionnement
scientifique et pédagogique. Aucun élève ne peut invoquer une conviction
religieuse ou politique pour contester à un enseignant le droit de traiter une
question au programme ».

L’École est éprouvée. Les personnels des communautés éducatives seront fortement
sollicités pour traverser cette nouvelle épreuve. Ils ont besoin de sérénité et
de temps pour accompagner les élèves dans la compréhension du monde et dans
leurs apprentissages. Attention aux réformes précipitées qui ne répondraient pas
aux besoins de notre École.   

La CFDT assure de son soutien tous les personnels des établissements et des
écoles qui vont accueillir leurs élèves dès lundi. Elle appelle à faire bloc
contre tous les obscurantismes. Ce nouveau traumatisme pour les agents et les
élèves va perdurer. Pouvoir en parler est absolument nécessaire, mettre en place
des solutions de prévention dans les établissements scolaires qui associent
l’ensemble des politiques publiques également. Les enjeux sont multiples. Ils
doivent être traités par le dialogue et notamment le dialogue social.

Au-delà, après le placement du pays en niveau d’alerte « Urgence attentat », il
ne suffit pas d’appeler les administrations et les établissements publics à la
vigilance. Il faut aussi assurer la protection indispensable aux agents publics
dans l’exercice de leurs missions, quelles qu’elles soient. Leur engagement au
service de toutes et tous, partout, l’exige.

 * > 20231013 SG PRESSE CP40 attentat d Arras

16 octobre 2023 | rmoreira
 * UD38


PLFSS 2024 / UN BUDGET QUI NE RÉPOND PAS AUX ENJEUX DE FINANCEMENT DU SYSTÈME DE
SOINS ET DE LA PROTECTION SOCIALE

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Publié le 11/10/2023
Par Jocelyne Cabanal, secrétaire nationale de la CFDT
 

Le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour 2024 a été
présenté par le gouvernement le 3 octobre. Pour la CFDT, il manque d’ambition
face aux défis auxquels la sécurité sociale et la protection sociale sont
confrontées.

Tout d’abord, la CFDT est préoccupée par le financement insuffisant du projet de
loi. Basée sur des prévisions économiques trop optimistes, l’augmentation de
l’Objectif national de dépense d’assurance maladie (ONDAM) à 3,2 % est
insuffisante, notamment comparée à l’inflation et aux besoins de la population.

De plus, le PLFSS prévoit l’utilisation d’un mécanisme de non-compensation des
exonérations pour transférer des fonds de l’UNEDIC vers le budget de l’État, et
le gouvernement semble même l’envisager pour l’AGIRC-ARRCO. La CFDT s’y oppose
fermement. La non-compensation baisse les ressources, gênant l’action
budgétaire. C’est une disposition que la CFDT a toujours refusée et qui traduit
en outre la volonté dogmatique de ne pas avoir recours aux cotisations et à
l’impôt. 

Concernant les métiers du soin et les enjeux du bien-vieillir, les efforts ne
sont pas à la hauteur des besoins financiers, notamment des établissements,
obérant les chances de réussite des réformes de financement comme de la maîtrise
des restes à charge. Et la question de l’attractivité de ces métiers n’est
toujours pas traitée, particulièrement en ce qui concerne les métiers d’aide à
domicile. Pourtant, la pénurie de personnel fragilise le système de soins dans
son ensemble. 

En ce qui concerne les assurés, la CFDT s’inquiète de l’approche du projet de
loi sur les arrêts maladie, qui renforce le pouvoir de contrôle des employeurs
au détriment de l’assurance maladie et surtout des travailleurs, sans traiter
les causes profondes du recours aux arrêts de travail.

Enfin, la CFDT exprime un point de désaccord majeur dans la transcription de
l’accord national interprofessionnel ATMP (Accidents du Travail et Maladies
Professionnelles) signé à l’unanimité par les partenaires sociaux. La CFDT se
félicite certes de la reconnaissance de deux éléments distincts dans la
réparation des Accidents du Travail et Maladies Professionnelles : une partie
liée à la perte de gain et, nouveauté affirmée par l’accord, une part liée au
déficit fonctionnel permanent, traduisant le préjudice à vie du travailleur.
Mais la CFDT s’oppose fermement aux effets de bord liés à la proposition de
réparation plafonnée et mutualisée en cas de faute inexcusable de
l’employeur. Elle demande que la définition de la part fonctionnelle de la
réparation soit confiée aux partenaires sociaux comme le prévoit l’accord.

Pour toutes ces raisons, pour la CFDT, le PLFSS ne répond pas aux enjeux de
financement du système de soins et de protection sociale en France pour 2024.

 * > 20231011 SG PRESSE CP40 PLFSS 2024

13 octobre 2023 | rmoreira
 * UD38


PROJET DE LOI POUR LE PLEIN EMPLOI : RÉFORME DU RSA : UNE ATTEINTE À LA
SOLIDARITÉ NATIONALE

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Publié le 10/10/2023
Par Lydie Nicol, secrétaire nationale de la CFDT et Olivier Guivarch, secrétaire
national de la CFDT
 

L’Assemblée nationale procédera en fin de journée au vote solennel sur le projet
de loi pour le Plein Emploi pour une promulgation à la fin du mois.

Pour la CFDT, ce projet de loi ne remplit pas la promesse d’un meilleur
accompagnement vers un emploi durable et de qualité. En effet, ni la gouvernance
du projet ni les moyens dédiés ne sont à la hauteur des ambitions. La CFDT est
particulièrement inquiète pour les plus précaires. Alors que l’inflation ne
fléchit pas, notamment sur les produits alimentaires, le projet de loi pour le
plein emploi durcit les conditions d’accès au RSA en augmentant les obligations
et les sanctions des allocataires.

Inscription automatique des allocataires sur la liste des demandeurs d’emploi,
ainsi que leur conjoint, obligation des 15 heures d’activités, alors que la
notion d’activité est toujours floue, nouvelles sanctions pour les allocataires
notamment la suspension de l’allocation : toutes ces nouvelles contraintes vont
encore fragiliser les plus précaires et aggraver le non-recours. À l’heure où
les associations de solidarité tirent la sonnette d’alarme, ces durcissements
sont insupportables.

La CFDT souhaite rappeler que si l’objectif de plein-emploi est souhaitable et
partagé, il ne sera pas atteint en stigmatisant ou en durcissant les conditions
de vie des personnes les plus précaires.

 * > 20231010 SG PRESSE CP39 Projet de loi pour le plein emploi

13 octobre 2023 | rmoreira
 * UD38


AGIRC-ARRCO : LA CFDT SIGNE L’ACCORD DE PILOTAGE 2023/2026

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Publié le 09/10/2023
Par Yvan Ricordeau, secrétaire général adjoint de la CFDT
 

Les partenaires sociaux sont parvenus dans la nuit du 4 au 5 octobre à un projet
d’accord sur le pilotage de l’Agirc-Arrco pour la période 2023/2026.

Pour la CFDT, ce projet d’accord est un projet équilibré avec des avancées
notables pour les travailleurs et les retraités.

D’abord, le projet d’accord confirme le soutien au pouvoir d’achat des
retraités. Pour la CFDT, c’est la priorité numéro un. Le projet d’accord prévoit
que les pensions vont augmenter au 1er novembre 2023 de 4,9%, et que l’inflation
soit le point de référence de la revalorisation pour les années 2024 à 2026.

Ensuite, avec détermination et sans relâche tout au long de la négociation, la
CFDT et l’ensemble des organisations syndicales ont obtenu la fin du malus sur
la pension Agirc-Arrco au 1er décembre 2023 pour tous les futurs retraités et au
1er avril 2024 pour les retraités actuellement pénalisés. Cette suppression
n’est que justice après la réforme des retraites qui contraint au décalage de
l’âge de départ en retraite.

Enfin, ce projet d’accord garantit la pérennité financière du régime
Agirc-Arrco. L’ensemble des partenaires sociaux ont dès le début réaffirmé leur
attachement à une gestion responsable et à la préservation d’un niveau de
réserves financières suffisant sans être excessif. Ces réserves sont la
condition pour garantir le versement des pensions indépendamment des éventuels
chocs économiques.

La négociation a été perturbée par la volonté du gouvernement de ponctionner
l’Agirc-Arrco de 1,2 Md€ par an à horizon 2026 et 3Md€ à horizon 2030. Pour la
CFDT, aucune ponction décidée unilatéralement par l’Etat n’est acceptable. La
CFDT a en revanche beaucoup œuvré pour faire figurer dans le texte de l’accord
un article engageant l’Agirc-Arrco à mettre en place un système de relèvement
des basses pensions en son sein.

Finalement, le projet d’accord issu de la négociation prouve une nouvelle fois,
la capacité des partenaires sociaux à piloter le régime de retraite Agirc-Arrco.
C’est la force du paritarisme de construire, dans le dialogue des orientations
solides, crédibles et justes. Pour ces raisons, le Bureau national de la CFDT a
validé à l’unanimité la signature de l’accord.

 * > 20231009 SG PRESSE CP38 Agirc-Arrco

13 octobre 2023 | rmoreira
 * UD38


ISRAËL : LA CFDT CONDAMNE LA BARBARIE DE L’ATTAQUE DU HAMAS

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Publié le 09/10/2023
Par La commission exécutive de la CFDT
 

Le samedi 7 octobre, le mouvement islamiste Hamas a lancé depuis Gaza une
attaque terroriste contre Israël qui a entraîné la mort de plusieurs centaines
d’Israéliens principalement des civils.

La CFDT condamne fermement les attaques du Hamas contre les civils israéliens et
adresse ses pensées aux victimes, à leurs familles et aux populations
israéliennes. La CFDT condamne sans réserve les actes de barbarie, les mises en
scènes odieuses de meurtres et de prises d’otages. La CFDT exprime sa plus
grande inquiétude face à l’évolution de la situation. 

Pour la CFDT, ces attaques mettent encore plus à mal la possibilité d’une
solution pacifique déjà dans une impasse politique depuis l’échec des accords
d’Oslo et des années de radicalisation du discours politique de part et d’autre.

La CFDT appelle les diplomaties européennes à parler d’une seule voix en faveur
d’une désescalade. Le respect du droit international doit prévaloir notamment
avec une pleine application des résolutions de l’ONU qui reconnaissent le droit
des peuples israélien et palestinien à vivre en sécurité. Les populations
civiles israélienne et palestinienne sont les premières victimes d’un conflit
qui n’a que trop duré.

 * > 20231009 SG PRESSE CP37 Israël

13 octobre 2023 | rmoreira
 * UD38


7 OCTOBRE, JOURNÉE MONDIALE POUR LE TRAVAIL DÉCENT : L’HEURE EST VENUE
D’AUGMENTER LES SALAIRES

0
Publié le 06/10/2023
Par Béatrice Lestic, secrétaire nationale de la CFDT
 

Partout dans le monde, l’inflation a augmenté provoquant une diminution du
pouvoir d’achat des travailleurs et des travailleuses.

La CFDT s’inscrit dans l’action de la confédération syndicale internationale
(CSI) qui met l’augmentation des salaires au cœur de la journée mondiale pour le
travail décent du 7 octobre.

Alors que les travailleurs et travailleuses voient le coût de la vie augmenter,
ils et elles ne bénéficient toujours pas du partage des richesses auxquelles ils
contribuent par leur travail et subissent parfois des discriminations salariales
du fait de leur genre ou de leur âge.

Pour la CFDT, les travailleurs et travailleuses doivent pouvoir vivre dignement
au travail et de leur travail. 

Tout comme au niveau mondial, les travailleurs et travailleuses en Europe
endurent une diminution de leur pouvoir d’achat. C’est d’ailleurs pour porter
les revendications salariales et pour l’égalité femmes-hommes que la
confédération européenne des syndicats (CES) appelle à des mobilisations partout
en Europe. A Paris, elle aura lieu le 13 octobre prochain.

 * > 20231006 SG PRESSE CP36 Journée mondiale pour le travail décent

13 octobre 2023 | rmoreira
 * UD38


VOTE À L’ASSEMBLÉE NATIONALE : N’ENTERRONS PAS LE SERVICE PUBLIC DE LA PETITE
ENFANCE !

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Publié le 05/10/2023
Par Jocelyne Cabanal, secrétaire nationale de la CFDT
 

L’article 10 du Projet de loi pour le plein emploi concernant notamment
l’évolution de la gouvernance de la petite enfance a été rejeté par l’Assemblée
nationale.

Pour la CFDT, il y a pourtant urgence à réformer le système actuel qui, en
l’absence de compétence obligatoire ou d’autorité régulatrice, laisse des
territoires avec des déficits importants en termes de places d’accueil,
notamment collectif. Concrètement, cette situation conduit des familles à ne pas
trouver de solution d’accueil pour leur enfant. Les communes et surtout les
intercommunalités doivent assumer cette responsabilité au niveau local.

Alors que nous sommes tous conscients de l’impérieuse nécessité d’organiser un
secteur d’activité en perte d’attractivité et parfois de sens, la décision des
députés retire la première pierre de ce qui aurait pu devenir « un service
public de la petite enfance ». C’est dommageable pour les jeunes enfants, leurs
familles et pour les professionnelles de ce secteur ! Et nous le savons, c’est
dommageable pour l’égalité entre les femmes et hommes.

La CFDT demande que la mise en place du service public de la petite enfance soit
réaffirmée, avec les moyens nécessaires pour qu’il soit effectif.

 * > 20231005 SG PRESSE CP35 Petite enfance

13 octobre 2023 | rmoreira
 * UD38


PLANIFICATION ÉCOLOGIQUE : PLACE AU DIALOGUE ET À LA TRANSITION JUSTE

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Publié le 19/09/2023
Par Fabien Guimbretière, Secrétaire national de la CFDT
 

Ce matin, la Première ministre a présenté aux membres du Conseil national de la
refondation la feuille de route gouvernementale en matière de planification
écologique.

Pour la CFDT, le travail mené par le secrétariat général à la planification
écologique est à saluer, car il donne à voir les scénarios possibles en matière
de transformation écologique.

Il y a maintenant urgence à passer à la mise en œuvre opérationnelle. Cela
nécessite d’impliquer toutes les parties prenantes. La planification
démocratique de la transformation écologique est la condition pour construire le
socle de son acceptabilité sociale et économique.

Les travailleurs sont en première ligne des conséquences de la transformation
écologique ; ils en sont aussi des accélérateurs dès lors qu’ils sont partie
prenante des décisions qui les concernent. Passer de la planification écologique
à la mise en œuvre opérationnelle nécessite d’anticiper les conséquences, de
planifier les actions à conduire, d’articuler les enjeux économiques, sociaux et
environnement. Cela exige d’engager rapidement du dialogue social à tous les
niveaux : entreprises, branches, territoires, avec une coordination au niveau
national. C’est la condition d’une transition écologique juste. 

La Première ministre a également annoncé des financements supplémentaires à
destination des rénovations énergétiques, du déploiement des transports en
commun, ou encore de la transition agricole et de la préservation de la
biodiversité.

Ces 7 milliards supplémentaires vont dans le bon sens. Mais comme le souligne le
rapport Pisani-Ferry-Mahfouz, cet effort de financement public doit être
pérennisé pour atteindre nos objectifs d’ici 2030 et 2050 ; cela nécessite de
partager équitablement les efforts. C’est pourquoi la CFDT exhorte le
gouvernement d’ouvrir un débat démocratique sur le financement de la transition
écologique juste afin de construire une trajectoire pluriannuelle en la matière
et d’engager une réforme de la fiscalité.

La CFDT revendique une transition juste par le dialogue social et la répartition
équitable des efforts. C’est la condition d’une transformation écologique
réussie. Il y a urgence !

 * > 20230919 SG PRESSE CP33 Planification écologique

21 septembre 2023 | rmoreira
 * UD38


LAMPEDUSA – LA SOLIDARITÉ ET LE RESPECT DES DROITS HUMAINS DOIVENT GUIDER
L’ACTION DE L’EUROPE

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Publié le 18/09/2023
Par BÉATRICE LESTIC, SECRÉTAIRE NATIONALE DE LA CFDT ET LYDIE NICOL, SECRÉTAIRE
NATIONALE DE LA CFDT
 

Plus de 10 000 personnes ont débarqué à Lampedusa depuis la semaine dernière.
Hommes, femmes et enfants en quête d’un refuge et d’une vie meilleure en Europe.
Pour la CFDT, il est impératif de répondre à cette crise humanitaire avec
compassion, dignité et en respectant les droits fondamentaux.

Plus de 10 000 personnes ont débarqué à Lampedusa depuis la semaine dernière.
Hommes, femmes et enfants en quête d’un refuge et d’une vie meilleure en Europe.
Pour la CFDT, il est impératif de répondre à cette crise humanitaire avec
compassion, dignité et en respectant les droits fondamentaux.

La CFDT condamne vivement le discours de l’extrême-droite qui cherche à diviser
et à semer la peur en diabolisant les migrants et en propageant ses idées
xénophobes. Au pouvoir en Italie, le projet de l’extrême-droite et son discours
stérile montrent leurs limites, d’autant plus que ce record de traversées depuis
l’Afrique du Nord survient deux mois après la signature d’un accord controversé
avec la Tunisie pour le contrôle de l’immigration clandestine. Cela constitue
une preuve supplémentaire, s’il en fallait une, des limites de la sous-traitance
de la surveillance des frontières de l’UE à des États tiers.

L’Union européenne a été fondée sur des valeurs de solidarité, de respect des
droits de l’homme et de protection des plus vulnérables. La CFDT appelle les
gouvernements de l’Union Européenne à respecter ces valeurs et à agir de manière
unie et coordonnée pour faire face à cette situation. Il est crucial de mettre
en place des politiques d’asile et d’immigration justes, humaines et efficaces,
conformes aux principes internationaux et aux obligations légales de l’UE.

La CFDT demande également à l’Union européenne de renforcer les opérations de
sauvetage en Méditerranée afin d’éviter de nouvelles tragédies humaines et de
garantir la sécurité des personnes en détresse.

La CFDT réaffirme son engagement envers la construction d’une Europe solidaire,
inclusive et respectueuse des droits humains. La CFDT est mobilisée pour
défendre ces valeurs et à soutenir les efforts visant à assurer un accueil digne
aux migrants à Lampedusa et dans toute l’Europe.

 * > 20230918 SG PRESSE CP31 Lampedusa

18 septembre 2023 | rmoreira
 * UD38


UNION EUROPÉENNE : LA DÉRÉGLEMENTATION NE SERT PAS LES INTÉRÊTS DES EUROPÉENNES
ET EUROPÉENS

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Publié le 15/09/2023
Par Béatrice Lestic, secrétaire nationale de la CFDT
 

Les gouvernements allemand et français ont demandé à l’Union européenne
d’alléger les obligations en termes de reporting (financier et extra-financier)
des PME. Cette initiative vise aussi à relever les seuils maximaux du chiffre
d’affaires et du nombre d’employés permettant de qualifier une entreprise de PME

La CFDT, la Confédération européenne des syndicats (CES), la DGB (la
Confédération allemande des syndicats) ainsi que FO, CFTC et UNSA ont dénoncé,
dans un courrier commun adressé à la Commission européenne (voir ci-dessous),
cette déréglementation déguisée. Elle vise à vider de son sens la directive
européenne sur le devoir de vigilance en cours de négociation entre les
institutions de l’UE.

Dans leur courrier, les organisations syndicales s’expriment en faveur d’une
possible simplification ciblée de certaines obligations administratives pour les
PME, mais elles s’opposent fermement à une déréglementation qui porterait
atteinte au respect des obligations fiscales, environnementales et sociales.
Dans le contexte actuel, marqué par le réchauffement climatique, le creusement
des inégalités et la crise du pouvoir d’achat, la CFDT affirme que déréglementer
n’est pas la solution pour relancer l’économie européenne.

Pour la CFDT, soutenir les entreprises et les emplois de qualité en Europe
nécessite des investissements massifs en faveur de la transition écologique et
numérique de notre tissu productif. Ces investissements devront être accompagnés
par des critères sociaux et environnementaux pour les aides publiques afin
d’encourager les entreprises à améliorer leurs pratiques.

Toute politique économique fondée sur la déréglementation est une stratégie de
court terme qui, sur le long terme, ne pèse que sur les travailleuses et
travailleurs.

La CFDT, avec la CES, DGB, FO, CFTC et UNSA, appelle donc la Commission
européenne à rejeter les demandes franco-allemandes et à opter pour une approche
ambitieuse pour rendre l’économie européenne plus compétitive et résiliente.

 * > 20230915 SG PRESSE CP30 Unio européenne
 * > 20230915-SG PRESSE CP30 courrier commun adressé à la Commission européenne

16 septembre 2023 | rmoreira
 * UD38


MONTANT NET SOCIAL : LA CFDT ALERTE SUR LES CONSÉQUENCES POUR LES PLUS PRÉCAIRES

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Publié le 12/09/2023
Par Jocelyne Cabanal, secrétaire nationale de la CFDT
 

Pour simplifier l’accès aux droits et le calcul des aides sociales, le
gouvernement a décidé de faire porter sur le bulletin de salaire une nouvelle
ligne : le montant net social, montant qui servira de base à tous les calculs
d’aide sociale. Il servira d’indicateur pour calculer des prestations sociales
délivrées par la branche famille comme la prime d’activité et le RSA basées sur
des plafonds. L’obligation de déclaration sera effective au 1er janvier 2024 et
devait faciliter l’accès aux droits.

Toutefois, dans sa mise en œuvre, le gouvernement a décidé par décret d’y
intégrer des montants d’aides diverses délivrées par les entreprises. Ainsi, des
militants CFDT ont identifié que ce montant net social inclut des prestations
sociales telles que la prévoyance complémentaire obtenue par des négociations au
sein d’une branche professionnelle ou d’une entreprise, tout comme des CESU
garde d’enfants ou autre avantage en nature…

De ce fait le montant des ressources déclarées augmente, faisant potentiellement
significativement baisser le montant des prestations sociales associées. 

Sur le fond, l’injustice est particulièrement grande pour les plus bas niveaux
de rémunération. Par exemple le fait pour une branche de bénéficier d’un très
bon contrat collectif prévoyance n’a que des effets positifs sur les salariés
qui ne bénéficient pas d’aides sociales. En revanche, « cet avantage » négocié
par les partenaires sociaux de la branche viendra amputer les prestations
sociales des salariés les moins bien rémunérés. Et l’intérêt bien réel de
bénéficier d’une bonne prime décès ne compense pas une diminution de la prime
d’activité ou du RSA : cela ne permet pas, par exemple, d’acheter à manger !

Pour la CFDT, cela serait particulièrement injuste et brutal dans un contexte de
tensions sociales, d’inflation et de difficultés croissantes à subvenir à ses
besoins, notamment pour les bas salaires. 

Ainsi nous avons le cas de Martine, une salariée avec un net à payer avant impôt
de 1599 euros et un net social qui s’élève à 1765 euros. Ceci entraîne une perte
notable sur sa prime d’activité qui passerait alors de 144 €/mois avant impôts à
79 €/mois avec le net social, soit une perte de pouvoir d’achat de 65 euros par
mois ! C’est extrêmement brutal.

Pour la CFDT, il est indispensable de reconsidérer le montant net social en
excluant certains éléments comme la prévoyance, les CESU garde d’enfants etc.
Les travailleurs précaires ne doivent pas être victimes d’une aberration
administrative. Même en période de tension budgétaire, la CFDT refuse de leur
faire revivre la réforme catastrophique des APL!

 * > 20230912SG PRESSE CP29 Montant net social

13 septembre 2023 | rmoreira
 * UD38


SÉISME AU MAROC : LES EUROPÉENS DOIVENT RAPIDEMENT MOBILISER LES PREMIERS
SECOURS

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Publié le 09/09/2023
Par Commission exécutive de la CFDT
 

Dans la nuit de vendredi à samedi, un séisme de magnitude 7 a frappé le Maroc
causant un bilan provisoire mais malheureusement déjà dramatique, de plus de 800
morts. 

La CFDT exprime sa solidarité avec les Marocaines et les Marocains et présente
ses condoléances aux familles des victimes.

Parce que les premières heures sont cruciales, la CFDT appelle les autorités
françaises et européennes à se mobiliser rapidement pour l’envoi d’aides et des
équipes de secours. La CFDT se mobilise de son côté pour venir en aide à ses
homologues syndicaux dans les initiatives humanitaires qu’ils prendront.  

 * > 20230909SG PRESSE CP28 Seisme Maroc

11 septembre 2023 | rmoreira
 * UD38


QUALITÉ D’ACCUEIL DANS LES CRÈCHES : IL EST URGENT QU’UN SERVICE PUBLIC DE LA
PETITE ENFANCE VOIE LE JOUR

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Publié le 08/09/2023
Par Jocelyne Cabanal, secrétaire nationale de la CFDT
 

En avril 2023, la confédération CFDT et ses fédérations professionnelles du
secteur de la petite enfance signaient un communiqué commun intitulé «
Aujourd’hui, nous savons ! ».

Ce texte faisait référence à la publication récente du rapport de l’IGAS sur
l’accueil dans les crèches et la prévention de la maltraitance.

Cette semaine, deux livres paraissent. De nouveau, des situations absolument
insupportables seront exposées.

Comment ne pas être horrifiés par les récits de ces professionnelles,
elles-mêmes bouleversées par ce qu’elles ont vécu au travail, ayant pris
conscience de la spirale infernale dans laquelle elles étaient enfermées.

Rien ne doit justifier ou permettre de tolérer des maltraitances qu’elles soient
volontaires et actives ou encore provoquées par une organisation, ou pour
atteindre des objectifs économiques ou financiers.

Il n’est pas question de jeter le discrédit sur l’ensemble d’un secteur mais
d’oser regarder en face les dysfonctionnements majeurs de notre système
d’accueil de la petite enfance. Aucun type d’accueil, aucun modèle ne doit faire
l’économie de cette analyse.

Nous attendons des pouvoirs publics que les exigences en matière de qualité et
de sécurité soient clairement édictées en redonnant des normes cohérentes pour
le taux d’encadrement des professionnelles, le niveau de formation,
l’organisation et les conditions de travail.

Le profit et les taux de rentabilité ne peuvent être les boussoles d’un service
au public aux familles, bien souvent captives d’un contexte où elles n’ont pas
le choix de garde sinon au prix de renoncements intolérables.

Un service public de la petite enfance doit voir le jour.

La CFDT porte des propositions sur la qualité de l’accueil, la qualité de vie et
conditions de travail des professionnelles, et de la nécessaire transparence des
pratiques et des financements.

Une première pierre a été posée autour du comité de filière de la petite enfance
avec la signature par la CFDT du socle social commun mais les travaux
d’attractivité du secteur doivent se renforcer.

Soyons exigeants pour le droit des enfants à bénéficier d’un cadre épanouissant
pour leur développement et l’égalité des chances

 * > 20230908SG PRESSE CP27 Petite enfance

11 septembre 2023 | rmoreira
 * UD38


COMMUNIQUÉ DE PRESSE INTERSYNDICAL : LE 13 OCTOBRE, EN FRANCE ET EN EUROPE,
MOBILISONS-NOUS CONTRE L’AUSTÉRITÉ, POUR LES SALAIRES ET L’ÉGALITÉ
FEMMES-HOMMES !

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Publié le 28/08/2023
Par CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU
 

En cette rentrée sociale, le pouvoir d’achat et l’augmentation des salaires, des
pensions et des minimas sociaux sont toujours les revendications prioritaires
pour le monde du travail. La colère contre la réforme des retraites est intacte
et des milliers de travailleurs seront pénalisés par son application à marche
forcée le 1er septembre.

Alors que les profits explosent dans la plupart des grandes entreprises, plus
que jamais un meilleur partage de la richesse produite est impératif. Des
mesures ponctuelles et majoritairement financées par l’État sont insuffisantes
pour répondre à l’inflation et l’augmentation des coûts tels que l’énergie,
l’alimentation, le logement… Nos organisations réaffirment ensemble que ce sujet
nécessite une augmentation du SMIC et des politiques salariales dans les
branches, les entreprises et la Fonction publique. Nous appelons les employeurs
à ouvrir des négociations à tous les niveaux. Cette meilleure répartition des
richesses au profit des salariés constitue également un levier puissant d’action
pour la lutte contre les inégalités, notamment entre les femmes et les hommes. 

Cette année encore, l’été a mis en lumière les conséquences dramatiques du
changement climatique et la nécessité d’engager une transition écologique
socialement juste. Nous sommes toutes et tous concernés. Les impacts de cette
transition écologique juste sont multiples et concernent à la fois les
activités, les conditions de travail, les métiers, les emplois, les
qualifications et les compétences. Pour répondre à ce défi majeur, il faut dès
aujourd’hui apporter des solutions immédiates, anticiper les impacts et préparer
les investissements nécessaires, sécuriser l’emploi des travailleuses et
travailleurs et les associer aux choix qui les concernent. Au lieu de cela la
fragilisation de l’industrie continue sous la pression des actionnaires.

Le PLF et le PLFSS en cours de préparation doivent être à la hauteur des enjeux
de la période et de demain. Pour nos organisations ces projets doivent être
porteurs de justice sociale. Dans ce cadre, la conditionnalité des 150 à 200
milliards annuels d’aides aux entreprises doit être débattue. Le PLF et le PLFSS
doivent renforcer nos services publics, à commencer par l’hôpital, l’école,
l’enseignement supérieur et la recherche…

Les négociations nationales qui vont se tenir, notamment en matière de retraites
complémentaires et d’assurance chômage, dans les mois à venir seront capitales
pour créer et renforcer les droits sociaux des travailleurs. Nos organisations
réaffirment la nécessité de répondre aux aspirations démocratiques des
travailleurs pour une meilleure représentation collective en revenant sur les
ordonnances travail et la loi de transformation de la fonction publique.

L’ensemble de ces sujets sont partagés à l’échelle européenne. Nos
organisations, avec le mouvement syndical européen, sont mobilisées pour la
solidarité, la transition écologique juste et contre les politiques d’austérité.
Nos organisations appellent à une journée de mobilisations et de manifestation
le vendredi 13 octobre 2023 contre l’austérité et pour l’augmentation des
salaires, des pensions et l’égalité femme-homme. 

Nos organisations se réuniront de nouveau au mois de septembre pour la
préparation de cette journée.

Paris, le 28 août 2023

 * > 20230828 Communiqué Intersyndical v2

28 août 2023 | rmoreira
 * UD38


DÉCLARATION DE MARYLISE LÉON À LA PREMIÈRE MINISTRE

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Publié le 12/07/2023
 

Réunion multilatérale à Matignon
Intervention de Marylise Léon, Secrétaire générale de la CFDT, le 12 juillet
2023. 

Madame la Première ministre, monsieur le ministre, Merci de nous recevoir
aujourd’hui.

Si la CFDT est aujourd’hui présente, c’est qu’elle attend de cette rencontre
multilatérale un engagement fort de votre gouvernement à reconnaitre et faire
une place à la démocratie sociale. Car c’est par l’engagement de chacun et
chacune d’entre nous et c’est grâce à l’intelligence collective que nous ferons
face aux défis sociaux et écologiques qui se posent à nous. Des défis qui
deviennent de plus en plus lourds à chaque décision non concertée.

 

Nous constatons toutes et tous un niveau de colère croissant et de fortes
tensions qui traversent notre société.

« Qui aurait pu prévoir ? »

 

Ces tensions ne sont pas nouvelles et nous vous alertons depuis plusieurs mois.

 * Le 5 avril puis le 16 mai dernier, la CFDT vous alertait sur la rancune, le
   ressentiment et la colère qui Ce 16 mai nous vous faisions des propositions
   concrètes pour instaurer la confiance et répondre aux attentes des
   travailleurs et travailleuses
 * En septembre 2022, nous vous prévenions qu’il n’était pas possible d’aborder
   le sujet des retraites sans parler du Travail.
 * En mai 2022, lors de votre prise de fonction, la CFDT vous a remis 75 pages
   de propositions et vous alertait déjà sur les tensions et fractures qui
   fragilisaient déjà notre démocratie.

 

Madame la Première ministre, entendez nos alertes.

 

Sous le poids des injustices et des inégalités, la société continue de se
fracturer. Les discours d’exclusion ou de stigmatisation des plus précaires la
fragmentent encore un peu plus. L’inquiétude, aussi, fait la part belle aux
radicalités en tous genres – des radicalités qui risquent de trouver un écho
retentissant lors des prochaines élections européennes.

Madame la première ministre, nous avons plus que jamais besoin de solidarité
pour ressouder la société et affronter les défis de demain. Nous avons besoin de
justice sociale pour redonner confiance.

 

Dans ce contexte de défiance et de colère :


LA CFDT APPELLE LE GOUVERNEMENT À TRAVAILLER AVEC LES ACTEURS DE LA SOCIÉTÉ
CIVILE ET À LEUR DONNER DES GAGES D’ÉCOUTE.

 * La plaie de la période retraite est encore ouverte et l’expérience des CNR
   n’aidera pas à cicatriser. Le risque, en continuant de balayer les
   propositions des acteurs qui s’engagent, c’est de susciter leur
   découragement. C’est un risque démocratique totalement démesuré au vu du
   contexte.
 * Un contexte de violences qui doit nous faire prendre la mesure de ce qu’elles
   disent des carences de notre République. Nous avons besoin d’une véritable
   politique de cohésion sociale, qui intègre les questions d’accès aux services
   publics, d’éducation, de transports, de santé, de logement et qui permette de
   relier les citoyens à leurs institutions, d’écouter et soutenir davantage les
   réseaux associatifs de proximité, les élus locaux, le système éducatif,
   d’écouter et protéger tous les citoyens où qu’ils vivent. La situation
   nécessite un travail en tant que tel des acteurs sociaux. Il n’y aura pas de
   solution miracle, mais ne rien faire, ne pas s’atteler à la tâche ne règlera
   absolument rien.


RÉPONDRE À LA PRÉOCCUPATION N°1 DES CITOYENS : LE POUVOIR D’ACHAT.

 * C’est aux employeurs, dans les entreprises et les branches de répondre à
   cette attente par la négociation avec les organisations Il s’agit des
   salaires bien entendu, mais aussi pour les branches professionnelles des
   classifications, de la mixité des métiers, de la participation tel que le
   prévoit l’ANI sur le partage de la valeur.
 * Mais vous pouvez les y inciter fortement en conditionnant les exonérations de
   cotisations sociales au fait que les minima de branche se trouvent au-dessus
   du 130 branches sur 171 ont encore des coefficients sous le SMIC !
 * Et pour avoir une vision plus complète des causes et des remèdes au
   développement de la précarité, nous vous rappelons que la CFDT demande la
   création d’une commission bas salaires.
 * La CFDT – elle – est prête à s’engager – la preuve – avec cet agenda Avec le
   patronat, nous avons décidé d’avancer de manière autonome sur plusieurs
   sujets : Agirc Arco, la reconnaissance des compétences acquises dans le cadre
   des parcours syndicaux ou encore la prévoyance pour tous…
 * Sur d’autres sujets, nous avons besoin de l’engagement réciproque de votre
   Gouvernement.
 * La plupart des organisations présentes aujourd’hui se sont engagées à
   remettre le Travail au cœur des discussions de la rentrée.
 * Pour la CFDT, parler du travail, c’est agir sur les conditions de travail et
   prévenir l’usure professionnelle

 * C’est aussi parler des parcours professionnels et favoriser les évolutions
   professionnelles pour que personne ne soit cloué au SMIC toute sa vie. Je
   pense notamment aux travailleuses de la deuxième ligne qui depuis de longs
   mois attendent la juste reconnaissance de leur travail.
 * C’est aussi anticiper les transformations du travail en les accompagnant de
   dispositifs de reconversion professionnels. La transformation écologique est
   un défi colossal dans lequel la question des métiers, des emplois et des
   compétences ne peut être une variable d’ajustement. Ces dispositifs de
   reconversion sont une des clés de réussite de cette transformation
   nécessaire. Il n’y aura pas de transformation écologique sans transition
   juste.
 * Il nous faut aussi regarder comment créer un compte épargne temps universel,
   dispositif novateur de gestion du temps tout au long de la vie
 * Enfin, parler du Travail c’est parler des fins de carrière : alors que l’âge
   de départ à la retraite a été reporté, comment permettre à tous les
   travailleurs de continuer de travailler ? il nous faut réouvrir les
   discussions sur l’emploi des séniors.

 

Madame la Première ministre, nous souhaitons donc que ces discussions
s’inscrivent dans le cadre de l’article L1 du code du travail. Qu’un seul
document d’orientation soit concerté afin de permettre aux acteurs sociaux de
disposer de toutes les marges de manœuvre pour une négociation.

 

Votre Gouvernement s’engage-t-il donc à une concertation préalable et à
reprendre dans la loi les équilibres que nous aurons trouvés sur ces sujets ? Si
tel est le cas, fixons-nous un horizon pour ces négociations qui permettrait une
transposition en 2024.

 

Nous attendons de vous la même loyauté que sur l’accord partage de la valeur.
C’est également ce que nous attendons pour la transposition de l’accord ATMP.

 


SUR D’AUTRES SUJETS, NOUS ATTENDONS UN POSITIONNEMENT CLAIR DE VOTRE
GOUVERNEMENT.

 * Les ordonnances travail n’ont pas permis de dynamiser le dialogue social dans
   les entreprises, bien au contraire, et plusieurs études le démontrent.
   Acceptez-vous de remettre l’ouvrage sur le métier pour donner aux
   représentants des salariés les moyens d’exprimer les réalités du travail ?
 * La décision que vous venez de prendre sur l’apprentissage est difficile pour
   tous ceux qui agissent régulièrement au sein de France Compétences pour le
   développer. Oui, il faut réguler l’apprentissage mais il faut le faire avec
   les pilotes que nous sommes. Cela fait des mois, voire des années que nous
   vous disons qu’il faut un vrai pilotage de la formation professionnelle et
   une nouvelle méthode des couts contrats. Vous nous répondez en arbitrage
   budgétaire. Ça ne marche pas et ça serait encore pire si vous cumulez avec
   une décision incompréhensible sur un ticket modérateur sur le CPF. C’est
   aussi pour cela qu’on insiste sur la méthode qui sera donc
 * Sur l’Assurance Chômage, nous souhaitons que la discussion de la future
   lettre de cadrage permette d’avoir de vraies marges sur les règles
   d’indemnisation et la gouvernance. Les précédentes discussions ont montré
   toutes les difficultés à
 * Enfin, une alerte sur l’hôpital… Alors que l’été sera encore compliqué dans
   les hôpitaux, la période estivale est toujours critique mais cela va se
   traduire très concrètement pour le personnel hospitalier. Malgré les annonces
   du PR le 6 janvier, ça n’avance pas. L’accord Ségur de la Santé a 3 ans et
   les annonces faites par le gouvernement ne sont que des mesures qui ont déjà
   été négociées dans cet accord. La mise en œuvre du Ségur est impérative et
   n’est qu’une étape. Elle doit se faire par le dialogue social tant au niveau
   local que national.

 

Madame la Première ministre, la CFDT attend des engagements et des actes forts.

 

Si cet été doit être l’occasion de souffler (je le souhaite au plus grand
nombre), cela ne veut pas dire que les difficultés disparaitront.

Ce n’est pas parce que les travailleurs ne défileront pas dans la rue que leurs
attentes de reconnaissance auront disparues

Ce n’est pas parce que les villes / banlieues auront retrouvé un peu de calme
que les raisons de la colère qui s’est exprimée récemment auront disparues.

Ce n’est pas parce que vous ne verrez pas de marche pour le climat cet été que
cet enjeu ne mobilisera plus les jeunes.

Si la colère ne se manifeste plus, elle est toujours là. La moindre étincelle
peut la rallumer. Il faut agir et des acteurs sont prêts à le faire. La CFDT en
fait partie. Ouvrez cet espace

 * > Déclaration de Marylise Léon à la Première ministre

28 août 2023 | rmoreira
 * UD38


DRAME DE NANTERRE : POUR LA CFDT IL FAUT AGIR VITE

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Publié le 29/06/2023

Par La commission exécutive de la CFDT



Le drame qui s’est produit à Nanterre et qui a provoqué la mort de Nahel, jeune
homme de 17 ans, est profondément choquant. La commission exécutive de la CFDT
s’associe à la peine de sa famille et de ses proches.

Le parquet de Nanterre, en demandant le placement en détention provisoire du
policier auteur du coup de feu mortel, considère que les conditions légales de
l’usage de l’arme à feu n’étaient pas réunies.

La CFDT se félicite de la diligence de la justice. Elle doit poursuivre son
travail dans la sérénité pour faire toute la lumière sur les causes de cette
tragédie. L’heure n’est ni à l’exploitation de la mort de Nahel pour souffler
sur les braises de la colère, ni aux tentatives de minimisation du drame par
certaines organisations. L’heure est à l’apaisement. La CFDT salue le travail
des agents publics qui œuvrent dans ce sens malgré les tensions actuelles.

La fracture entre les forces de l’ordre et la population ne peut s’élargir à
cause du comportement inexcusable de quelques-uns. Il est indispensable qu’une
réflexion s’engage immédiatement, pour mettre en place des mesures structurelles
et améliorer les relations entre la population et la police. L’ambiguïté de la
loi de sécurité publique de 2017 portant sur l’usage des armes à feu par les
forces de l’ordre doit être rapidement levée. Nous ne pouvons pas, non plus,
accepter la stigmatisation de la population et notamment des jeunes de banlieue.
 Les moyens ambitieux en termes de formation, de renforcement de la police du
quotidien… doivent être mis en place au sein de la police et de la gendarmerie
pour rétablir un lien de confiance et de respect mutuel. 

La politique de la Ville doit retrouver une place importante dans les priorités
gouvernementales.

Il est temps d’agir pour que, jamais plus, un jeune homme de 17 ans ne meure
pour avoir refusé d’obtempérer.

 * > 20230629 SG PRESSE CP23 Drame de Nanterre

30 juin 2023 | rmoreira
 * UD38


REVALORISATION DES ALLOCATIONS CHÔMAGE : UNE DÉCEPTION AMÈRE

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Publié le 27/06/2023

Par Olivier Guivarch, secrétaire national de la CFDT



La revalorisation des allocations chômage était à l’ordre du jour du Conseil
d’administration de l’Unédic réuni ce matin.

La CFDT a proposé une augmentation de 4,5% des allocations chômage pour assurer
le maintien du pouvoir d’achat des demandeurs d’emploi indemnisés.

Le contexte économique est marqué par une inflation moyenne de 5,4% (selon les
prévisions en 2023, avec des prix de l’alimentaire bien au-dessus de la moyenne)
qui pèse fortement sur le pouvoir de vivre des demandeurs d’emploi. L’allocation
moyenne aujourd’hui est de 1077€ nets par mois pour les demandeurs d’emploi qui
n’ont aucune activité pendant la période d’indemnisation.

De plus, il faut se rappeler que les demandeurs d’emploi ont subi de très fortes
baisses de leurs droits à cause des deux dernières réformes de l’assurance
chômage voulues par le gouvernement.

La CFDT s’est aussi appuyée sur la situation excédentaire de l’assurance chômage
en 2022 pour argumenter sa revendication qui permet à la fois une revalorisation
des allocations et une poursuite du désendettement indispensable à la
pérennisation du régime.

Le patronat a fait une proposition de revalorisation à hauteur de 1,9% et n’a
pas voulu négocier.

La CFDT a été contrainte de s’abstenir, ainsi que les autres organisations
syndicales, afin qu’une décision de revalorisation des allocations puisse être
appliquée. Une opposition aurait conduit à une absence de décision qui aurait
pénalisé les demandeurs d’emploi.

La CFDT a pris ses responsabilités mais regrette avec amertume la décision
patronale d’une revalorisation trop faible des allocations chômage.

 * > 20230627 SG PRESSE CP22 Revaloristion des allocations chômage

30 juin 2023 | rmoreira
 * UD38


FONDS D’INDEMNISATION DES VICTIMES DE L’AMIANTE (FIVA) : LA CFDT SE FÉLICITE
D’UN BARÈME D’INDEMNISATION REVU À LA HAUSSE

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Publié le 20/06/2023
Par Catherine Pinchaut, secrétaire nationale de la CFDT
 

15 ans ! C’est le temps qu’il aura fallu attendre pour enfin avoir une
revalorisation de l’indemnisation des préjudices extrapatrimoniaux versée par le
Fonds d’Indemnisation des Victimes de l’Amiante (FIVA).

En effet, si les préjudices patrimoniaux – taux d’incapacité, préjudice
professionnel, frais résultant de la pathologie – sont revalorisés chaque année
depuis 2003, ce n’est pas le cas pour les préjudices extrapatrimoniaux –
préjudice moral et physique, esthétique… – qui eux, n’ont pas été revalorisés
depuis 2008.

C’est maintenant chose faite. Le 15 juin dernier, les partenaires sociaux, les
associations et l’Etat ont trouvé un compromis sur une revalorisation du barème
à hauteur de 10,5% à partir du 1er octobre 2023 pour toutes les nouvelles
victimes et leurs ayant droits. De plus, l’accord prévoit une indexation sur
l’inflation. 

Après plusieurs semaines de négociations et de groupes de travail entre
partenaires sociaux, associations et Etat, la CFDT se réjouit de cette avancée
qui évitera à l’avenir de revivre une situation difficile tant pour les victimes
que pour celles et ceux qui défendent leurs intérêts.

 Pour la CFDT, ce n’est que justice rendue pour les salariés victimes
d’exposition à l’amiante.

 * > 20230619 SG PRESSE CP21 Fond d’indemnisation des victimes de l’amiante

 
30 juin 2023 | rmoreira
 * UD38


DRAME AU LARGE DE KALAMATA : L’EUROPE DOIT ÊTRE FIDÈLE À SES VALEURS

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Publié le 16/06/2023
Par Lydie Nicol et Béatrice Lestic, secrétaires nationales de la CFDT
 

Dans la nuit du 13 au 14 juin, une embarcation avec 750 personnes a sombré au
large de la Grèce.

Alors que les recherches d’éventuels survivants continuent, soixante-dix-neuf
corps ont jusqu’ici été retrouvés et le bilan risque d’être l’un des plus lourds
des dernières années avec des centaines de morts. Ces vies perdues viennent
s’ajouter aux 1300 autres aux frontières de l’Europe et en Méditerranée,
recensées depuis le début de l’année par l’Organisation internationale pour les
migrations.

Si les passeurs et les trafiquants d’êtres humains qui abusent de personnes en
situation de vulnérabilité sont les premiers coupables, nous ne pouvons exonérer
les politiques migratoires européennes de leur part de responsabilité.

Depuis plus d’une décennie, les institutions et les gouvernements européens
n’ont eu de cesse de céder aux discours anti-migrants en multipliant les
politiques migratoires restrictives. L’Union européenne, poussée par ses
États-membres, sous-traite sa propre responsabilité en externalisant ses
frontières aux pays d’origine ou aux pays tiers. Cette politique a mis des
personnes, déjà vulnérables, à la merci de régimes peu respectueux des droits
humains, tout en les subventionnant. L’arrêt de l’opération militaire et
humanitaire Mare Nostrum qui a permis le sauvetage d’un grand nombre de migrants
en 2013 et 2014 est un exemple d’abandon par l’Union Européenne de ses valeurs
et de sa responsabilité à offrir protection et secours à ses frontières.

Pour la CFDT, les pays européens doivent tirer les conclusions de cet énième
drame humain au large du Péloponnèse. Les discours anti-migratoires n’arrêteront
pas les personnes migrantes fuyant la guerre et la misère. Ces mouvements seront
même plus nombreux avec les conséquences du changement climatique. Il est urgent
de construire une réponse européenne plus solidaire et plus humaine.

 * > 20230616 SG PRESSE CP20 Drame au large de Kalamata

30 juin 2023 | rmoreira
 * UD38


[EN DIRECT] SUIVEZ LA JOURNÉE DU 21 JUIN DE LA CFDT EN INTÉGRALITÉ !

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Publié le 13/06/2023

Suivez en direct et en intégralité la journée du 21 juin 2023 qui se tiendra au
Zénith de Paris la Villette.

Player vidéo à venir


PROGRAMME DE LA JOURNÉE

8h30-10h Accueil café.

9h30 Ouverture de la salle plénière
Journée animée par Fabrice Dedieu et Mathilde Panhaleux.

9h55 Lancement de la journée.

10h-10h30 Discours d’ouverture du secrétaire général Laurent Berger.

10h30-12h10 SÉQUENCE 1
« Retraites, un mouvement social historique : quels enseignements
pour le syndicalisme ? » Récit de ce mouvement social : Pierre Rosanvallon,
professeur au Collège de France.

TABLE RONDE
« Une mobilisation au coeur des enjeux sociaux et démocratiques ». Avec :
Dominique Méda, professeure de sociologie et directrice de l’IRISSO
à l’Université Paris Dauphine ;
Gilles Finchelstein, secrétaire général de la Fondation Jean Jaurès ;
Laure Nicolai, secrétaire générale de l’URI Bourgogne Franche Comté ;
Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre.
Animation : Jérôme Citron.

12h10-12h20 Intervention humoristique Sophia Aram.

12h20-13h50 Pause déjeuner.
ÉLECTIONS du ou de la nouvelle secrétaire général·e et secrétaire général·e
adjoint·e.

13h50 – 14h PROCLAMATION DES RÉSULTATS

14h-15h30 SÉQUENCE 2
« Ensemble, renforçons-nous ! »
Animation : Sylvie Excoffier et Elisabeth Ritzenthaler.

LE RDV DES SYNDICATS
Yvan Ricordeau, secrétaire national en charge de l’organisation ;
Perrine Mohr, URI Hauts de France ;
Jérôme Morin, Fédération Conseil communication culture ;
Nadia Berghout, SFASS ;
Sylvie Hernot, SEP Côtes d’Armor.

LE DÉVELOPPEMENT ÇA A DU SENS ET C’EST POSSIBLE !
Lydie Nicol, secrétaire nationale en charge du développement ;
Nicolas Ballanger, URI Pays de la Loire ;
Sonia Paccaud, URI Auvergne-Rhone-Alpes ;
Véronique Salenbier, Santé sociaux 59 ;
Elise Cherfix et Claire Dupuis, Sgen CFDT Orléans-Tour ;
Yves Furno et Dominique Jouassin, entreprise But ;
Maguelone Escande Mus, Finances Occitanie ;
Tatiana Fournier, Agroalimentaire de la Sarthe.

15h30 – 16h Discours du ou de la secrétaire général·e

16h – 16h40 Au revoir à Laurent Berger et clôture de la journée.

16h40-17h Performance artistique.

17h-18h Pot de fin.

TÉLÉCHARGEMENT DE FICHIERS

 * > Programme de la journée – 21JUIN DE LA CFDT

15 juin 2023 | rmoreira
 * UD38


CONTINUONS À AGIR !

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Publié le 15/06/2023

Après 6 mois de grèves, d’une mobilisation historique par sa durée et par
l’ampleur des manifestations, l’exécutif a décidé d’imposer sa réforme des
retraites en empêchant une nouvelle fois les parlementaires de voter. Ce nouveau
déni de démocratie, les nombreux passages en force, malgré le rejet massif de la
population laisseront des traces profondes. Hier encore, le conseil de l’Europe
s’est interrogé sur l’ingérence significative de l’exécutif suite à
l’utilisation en France de l’article 49.3.

Cette réforme, rejetée par toutes les organisations syndicales de salarié.es et
de jeunesse a conduit à un niveau de mobilisation jamais égalé, rarement atteint
y compris en Europe. Cela aurait dû amener le gouvernement à retirer son projet.
L’exécutif sort considérablement affaibli de ce conflit, méprisant la démocratie
sociale et les travailleurs, travailleuses et la jeunesse, encore aujourd’hui
opposés très largement à cette réforme. C’est grave et porteur d’interrogations
pour l’avenir quant à l’expression que prendra la colère sociale.

L’intersyndicale et les manifestant.es n’ont pas réussi à faire reculer le
gouvernement sur le passage de l’âge de la retraite de 62 à 64 ans, mais nous ne
tournons pas la page.

Cette réforme inutile, injuste et brutale maltraite les travailleurs,
travailleuses du privé comme du public et la jeunesse en leur imposant 2 ans de
travail supplémentaires. Or dans des entreprises qui ne veulent plus des
seniors, un des vrais enjeux aurait dû être et reste leur maintien dans l’emploi
auquel cette réforme n’apporte, au contraire, pas de réponse. Les organisations
syndicales avaient pourtant toutes fait des propositions qui ont été écartées
par le gouvernement.

L’expérience des 10 mois passés a démontré que l’unité des organisations
syndicales professionnelles et de jeunesses sur des revendications communes
permettait de construire le rapport de force.

Comme l’intersyndicale l’a fait sur le dossier des retraites en se concentrant
sur ce qui la rassemble, elle va travailler, dès maintenant, à dégager des
revendications communes sur chacun des sujets suivant : les salaires et les
pensions, les conditions de travail, la santé au travail, la démocratie sociale,
l’égalité femmes-hommes, l’environnement et la conditionnalité des aides
publiques aux entreprises. Sur ces thèmes, nous voulons obtenir des avancées
importantes, notamment lors des futures négociations.

La future négociation sur les retraites complémentaires Agirc Arrco prévue à
l’automne, tout comme celle de l’assurance chômage, seront des enjeux très
importants dans lesquelles nos organisations pèseront de tout leur poids.

Pour tous les travailleur.euses, les étudiant.es et les lycéen.nes que nous
représentons, qui nous ont fait confiance, pour toutes celles et ceux qui ont
manifesté, parfois pour la première fois et pour toutes celles et ceux qui ont
rejoint les rangs syndicaux pour participer à ce combat, nous adressons un
message collectif: nous continuerons à contester cette réforme des retraites et
à nous battre pour la justice sociale.

L’intersyndicale que nous avons construite depuis juillet 2022 est une force.
Elle a déjà démontré sa capacité à agir ensemble par ses revendications et par
la mobilisation quand cela s’est avéré nécessaire. Cette force saura se
mobiliser dans les mois qui viennent pour revendiquer le progrès social et pour
affronter les politiques de régression sociale au niveau national, y compris
dans le cadre d’une manifestation européenne. D’ici là, nous appelons partout
les salarié.es avec leurs organisations syndicales, à revendiquer, à négocier et
se mobiliser pour gagner des augmentations de salaire.

L’intersyndicale continuera de se réunir, dès la rentrée.

Paris, le 15 juin 2023

 * > CP Intersyndical 15 juin 2023 – VF

15 juin 2023 | rmoreira
 * UD38


CNR LOGEMENT : DES MESURES LOIN DE LA HAUTEUR DES ENJEUX

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Publié le 08/06/2023

Par CATHERINE PINCHAUT, SÉCRÉTAIRE NATIONALE DE LA CFDT

Lundi 5 juin, le ministre délégué chargé de la ville et du logement, Olivier
Klein, a restitué les travaux du CNR Logement menés depuis huit mois. Face au
constat partagé de crise sévère du logement, la CFDT estime que ces mesures ne
sont pas à la hauteur des enjeux. 

Lundi 5 juin, le ministre délégué chargé de la ville et du logement, Olivier
Klein, a restitué les travaux du CNR Logement menés depuis huit mois.

Face au constat partagé de crise sévère du logement, la CFDT estime que ces
mesures ne sont pas à la hauteur des enjeux. Il est plus que temps d’agir pour
que le logement ne soit plus la 1ère dépense du budget des ménages, qu’il ne
soit plus un frein à l’emploi, ni le 1er émetteur de Gaz à effet de Serre.

La CFDT demande au gouvernement de s’engager afin que le secteur HLM retrouve sa
pleine capacité de produire et de rénover l’existant, notamment en revoyant le
mécanisme de réduction de loyer de solidarité. Elle réclame un accès facilité à
la propriété et au locatif privé et s’interroge sur l’efficacité du prolongement
du prêt à taux zéro.

En revanche, la CFDT accueille favorablement la mesure portant sur
l’augmentation des plafonds pour le Bail réel solidaire (BRS) qui permettra à
plus de ménages d’accéder à ce dispositif de maîtrise des prix du foncier.

Concernant l‘élargissement de la garantie locative Visale aux travailleurs
saisonniers et indépendants, la CFDT soutient historiquement ce dispositif au
caractère ciblé et qui apporte, depuis sa création, toutes les preuves de son
efficacité pour ceux qui en ont le plus besoin.

Sur le plan environnemental, les mesures retenues de simplification de
MaPrim’Rénov ou encore celle du prêt avance rénovation ne permettent pas au
logement d’être aux avant-postes de la transition écologique juste.

Pour la CFDT, il faut investir massivement dans les filières du bâtiment et BTP,
où il est annoncé la création de plus de 200 000 emplois d’ici 2030 et faire du
dialogue social à tous les niveaux, la pierre angulaire des transformations à
venir.

La CFDT sera attentive à ce que les mesures sur cet enjeu phare soient à la
hauteur des besoins et des attentes.

 * > 20230608 SG PRESSE CP19 CNRLogement

14 juin 2023 | rmoreira
 * UD38


MÉTIERS DE LA PETITE ENFANCE : POUR LA GARANTIE D’UN SOCLE SOCIAL, LA CFDT
S’ENGAGE !

0
Publié le 07/06/2023
Par JOCELYNE CABANAL, SÉCRÉTAIRE NATIONALE DE LA CFDT JACQUES LAGER, SECRÉTAIRE
GÉNÉRAL DE LA FEDERATION CFDT INTERCO OLIVIER GUIVARCH, SECRÉTAIRE GÉNERAL DE LA
FÉDÉRATION CFDT DES SERVICES ÉVE RESCANIÈRES, SECRÉTAIRE GÉNÉRALE DE LA
FÉDÉRATION CFDT SANTÉ- SOCIAUX HELENE IBANEZ, SECRÉTAIRE GÉNÉRALE DE LA
FÉDÉRATION CFDT PSTE
 

En décembre 2022, le ministre des Solidarités avait lancé une mission IGAS afin
de poser les jalons d’un socle social commun dans le secteur de la petite
enfance. Il envisageait de conditionner son soutien financier au secteur à des
conditions de convergence des conventions collectives. La CFDT avait reconnu
cette démarche et avait dit chiche !

En décembre 2022, le ministre des Solidarités avait lancé une mission IGAS afin
de poser les jalons d’un socle social commun dans le secteur de la petite
enfance. Il envisageait de conditionner son soutien financier au secteur à des
conditions de convergence des conventions collectives.

La CFDT avait reconnu cette démarche et avait dit chiche !

Chiche pour un financement de mesures sur l’ensemble du secteur sous conditions
d’un cadrage pour garantir que les salariées soient bien les bénéficiaires !

Chiche pour un engagement des organisations employeurs pour faire un état des
lieux et assurer une couverture conventionnelle de qualité pour toutes les
salariées !

Chiche à la prise en compte des conditions de travail et l’amélioration de la
qualité de vie au travail et à la formation des salariées !

Après plus de 3 mois d’échanges, la CFDT a participé à la réalisation de cet
état des lieux. Ce que disait la CFDT depuis longtemps est enfin reconnu et
notamment, l’éclatement de ce secteur, comme la nécessité de faire converger les
droits des salariées afin de les faire progresser. Aujourd’hui, plus de 30 000
salariées ne sont toujours pas couvertes par une convention collective : c’est
une urgence !

Cet état des lieux a permis un accord des partenaires sociaux. Il sera présenté
aujourd’hui au ministre et précise que les organisations signataires s’engagent
à permettre l’application d’une convention collective à tous les salariés.

De même, on constate que les besoins de revalorisations salariales traversent
les différents modes d’accueil (collectif comme individuel), et les différents
statuts (privé comme public).

Les organisations signataires s’engagent à faire converger progressivement les
salaires vers ceux de la convention collective la plus favorable. La CFDT
soutient cette mesure qui doit conduire à faire évoluer les entrées et
progressions de grille de chacun des emplois.

Deux points seront discutés dans un deuxième temps et devront obtenir un soutien
de l’Etat :

La CFDT insiste pour que la reprise d’expérience fasse partie des garanties dans
le parcours des salariées en cas de changement de cadre d’exercice ou
d’employeur. De même, une mesure salariale d’urgence favorable au pouvoir
d’achat n’a pas pu être déterminée alors que c’est un point prioritaire pour
répondre au problème d’attractivité et lutter contre la pénurie actuelle.

Enfin, la formation de toutes les salariées, les conditions de travail et la
qualité de vie au travail seront aussi au menu des travaux prévus dans le cadre
d’un accord de méthode pour ces transformations.

Si cette première étape de négociations a surtout concerné le volet privé
(associatif comme lucratif), la CFDT insiste pour que les professionnelles du
secteur public ne soient pas oubliées, elle a d’ailleurs permis que le texte
intègre une phase de négociations les concernant.

Aujourd’hui les partenaires sociaux du secteur de la petite enfance ont fait «
le job », à l’Etat de prendre ses responsabilités pour une effectivité de cet
accord !

 * > 20230601 SG PRESSE CP18 MétiersPetiteEnfance

14 juin 2023 | rmoreira
 * UD38


SYNDICALISATION : UNE FORTE DYNAMIQUE D’ADHÉSIONS

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Publié le 05/06/2023

Comme chaque année, par souci de transparence, la CFDT a fait certifier ses
comptes et attester son nombre d’adhérents par les commissaires aux comptes.

Au 31 décembre 2022, la CFDT comptait 612 205 adhérents et adhérentes ce qui
représente une hausse de 1,32 % par rapport à 2021, soit 7 971 adhérents de plus
à quasi-parité, avec 51 % de femmes et 49 % d’hommes.

Comme chaque année, par souci de transparence, la CFDT a fait certifier ses
comptes et attester son nombre d’adhérents par les commissaires aux comptes.

Au 31 décembre 2022, la CFDT comptait 612 205 adhérents et adhérentes ce qui
représente une hausse de 1,32 % par rapport à 2021, soit 7 971 adhérents de plus
à quasi-parité, avec 51 % de femmes et 49 % d’hommes.

La CFDT se félicite de ce regain de nombre d’adhérents qui marque la vitalité du
syndicalisme et l’action des équipes CFDT partout en France pour accompagner et
défendre les intérêts des travailleurs et travailleuses.

Par ailleurs, la mobilisation massive et historique contre la réforme des
retraites a permis de poursuivre cette tendance de manière exceptionnelle. 43
116 travailleurs et travailleuses nous ont en effet rejoints depuis le début de
l’année 2023.

La CFDT va mener des campagnes de syndicalisation pour continuer sur cet élan.

 * > 20230601 SG PRESSE CP17 Chiffres Adhésion 2023

14 juin 2023 | rmoreira
 * UD38


COMMUNIQUÉ INTERSYNDICAL – LE GOUVERNEMENT DU QATAR NE MÉRITE PAS DE PRÉSIDER LA
CONFÉRENCE DE L’OIT

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Publié le 05/06/2023

Par Intersyndicale

La CFDT, la CGT, FO, la CFE-CGC, la CFTC et l’UNSA tiennent à exprimer leur
mécontentement face à la confirmation de la présidence de la conférence
internationale du travail par le Qatar qui ouvre aujourd’hui ses travaux.

Avec six conventions ratifiées sur 190, le Qatar figure parmi les derniers pays
du monde en termes de couverture par les normes internationales du travail,
notamment par les conventions fondamentales sur les libertés syndicales et le
droit à la négociation collective. Le Qatar n’a pas réellement renoncé à la
Kafala, ce système qui met les travailleurs à la merci de leurs employeurs avec
l’impossibilité de changer d’emploi, les enchainant à leur poste de travail.

Par ailleurs, l’Emirat du Golfe se moque des règles tripartites qui régissent le
fonctionnement de l’OIT : en lieu et place de représentants des travailleurs
issus de syndicats librement constitués, le Qatar envoie à Genève la direction
d’entreprises qataris pour siéger au sein du groupe des travailleurs !

Depuis plusieurs années, la Confédération Syndicale Internationale alerte sur le
danger de confier les rênes de la conférence à un Etat parmi les plus éloignés
d’une application pleine, entière et sincère des normes internationales du
travail. Dans son courrier au Directeur général du BIT, Luc Triangle, secrétaire
général de la CSI écrivait ainsi : « Nous sommes très préoccupés par la
proposition de présidence Qatari de la CIT en raison des rapports selon lesquels
la mise en œuvre des réformes du travail convenues avec l’OIT et ses mandants en
novembre 2017 n’a pas été suffisamment efficace, et nous sommes également
extrêmement préoccupés par les allégations selon lesquelles des tentatives ont
été faites pour influencer les décideurs de l’Union européenne d’une manière
tout à fait inappropriée ».

Lors de son récent congrès à Berlin, la CES a également adopté une résolution
dénonçant la perspective d’une présidence qatarie de la conférence, en raison de
l’incapacité du Qatar à observer et respecter sincèrement et pleinement les
normes internationales fondamentales du travail.

La CFDT, la CGT, FO, la CFE-CGC, la CFTC et l’UNSA s’offusquent de cette
présidence qatarie et demandent que de réelles exigences soient fixées à ce pays
pour qu’il respecte les normes et standards de l’OIT.

Genève, le 5 juin 2023

 * > 20230605 Communiqué Intersyndical sur le Qatar

14 juin 2023 | rmoreira
 * UD38


EMPLOI DES SAISONNIERS : UNE FEUILLE DE ROUTE SANS CONCERTATION ET PAS À LA
HAUTEUR DES ENJEUX

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Publié le 01/06/2023

Mercredi 31 mai, le ministère du Travail, du Plein-emploi et de l’Insertion et
les ministères délégués chargés du Tourisme et du Logement ont rendu publique
une feuille de route 2023-2025 pour améliorer l’emploi des travailleurs
saisonniers.

Cette feuille de route est censée offrir des réponses aux difficultés de
recrutement rencontrées notamment dans le secteur du tourisme. Ces difficultés
traduisent d’abord, pour la CFDT, des conditions d’emploi et de travail
dégradées dans certains secteurs que les salariés ont choisi de quitter. Ces
difficultés sont aussi des effets pervers de la réforme de l’assurance chômage
qui a réduit la protection des travailleurs précaires comme les saisonniers
contribuant à les décourager d’aller vers ce secteur.

La CFDT regrette le manque de concertation avec les organisations syndicales
proches de ces travailleurs, et le manque d’ambition de cette feuille de route
pour répondre aux difficultés structurelles. Résultats : les 15 propositions ne
sont clairement pas à la hauteur des enjeux !

Ainsi, face au déficit structurel de logement constaté, les offres de logement
recensées par la plateforme ou encore la mise à disposition de 7 000 logements
sur 3 ans sont très en-deçà des besoins. Pour la CFDT, il est indispensable de
mettre massivement à disposition une offre de logements adaptée, décente et à un
prix abordable tout au long de l’année. Le logement ne doit plus être un frein à
l’emploi.

De même, les mesures d’accompagnement et de formation proposées sont pour la
plupart déjà mises en œuvre, et de fait, loin de répondre aux difficultés
pérennes rencontrées.

Pour la CFDT, l’attractivité des métiers saisonniers passe d’abord par une
meilleure reconnaissance de ces travailleurs précaires. Rappelons également que
la première responsabilité des employeurs est celle d’appliquer les conventions
collectives.  

C’est pour cette raison que la CFDT revendique la création d’un socle social
minimum en contrepartie de l’extrême flexibilité des emplois. Ce socle doit
intégrer notamment :

 * la prime de précarité pour l’ensemble des contrats de courte durée, y compris
   les contrats saisonniers,
 * la généralisation de droits à renouvellement de contrat, avec garantie de
   réembauche d’une saison à l’autre, comme certaines branches ont déjà négocié.
 * l’accès à une même couverture sociale collective (complémentaire santé et
   prévoyance) sur un bassin d’emploi
 * Une plateforme de renseignement et d’accompagnement pour l’accès à leurs
   droits.

Pour la CFDT, renforcer les droits, améliorer les conditions de travail et les
salaires des saisonniers est un enjeu central.

La CFDT lancera sa campagne « saisonniers » le 1er juillet pour aller à leur
rencontre dans plus de 150 territoires les informer et les accompagner.

 * > 20230601 SG PRESSE CP16 Emploi Saisonnier

14 juin 2023 | rmoreira
 * UD38


RAPPORT PISANI-FERRY-MAHFOUZ : LA CFDT APPELLE À ENGAGER LE DIALOGUE POUR
PLANIFIER UNE TRANSITION ÉCOLOGIQUE JUSTE

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Publié le 01/06/2023

Par Fabien Guimbretière, secrétaire national de la CFDT

Le rapport sur les incidences économiques de l’action pour le climat, signé par
Jean Pisani-Ferry et Selma Mahfouz, a été remis à la Première ministre, chargée
de la planification écologique.

Le rapport sur les incidences économiques de l’action pour le climat, signé par
Jean Pisani-Ferry et Selma Mahfouz, a été remis à la Première ministre, chargée
de la planification écologique.

Ce rapport pointe le coût économique considérable de la transition pouratteindre
notre objectif de réduction de -55% de nos émissions d’ici 2030. Cela nous
impose defaire en dix ans ce que nous avons eu de la peine à faire en trente
ans ! La CFDT partage l’analyse que ce coût ne sera socialement accepté que si
l’effort est équitablement réparti. Cela exige, comme le soulignent à juste
titre les auteurs, de« délibérer sur les critères d’équité qui fondent l’action
publique ». 

Parce qu’une même mesure peut avoir des effets très différents selon les
conditions de sa mise en œuvre, la CFDT souhaite que toutes les pistes de
réflexion émises par le rapport Pisani-Ferry-Mahfouz soient explorées
sérieusement et débattues démocratiquement. Pour la CFDT la proposition d’un
prélèvement exceptionnel temporaire assis sur le patrimoine financier des
ménages les plus aisés doit être mise en œuvre.

Plus globalement, il est indispensable de prendre en compte l’hétérogénéité des
situations des ménages et des entreprises, comme des filières et des
territoires. Le dialogue social à tous les niveaux doit donc être la pierre
angulaire des transformations à venir afin de permettre leur appropriation
collective, de les mettre concrètement en œuvre, de capter les réalités et
d’adapter les mesures – à l’instar de ce qu’il s’est passé pendant la crise
sanitaire.

Ce rapport nous donne enfin l’opportunité de débattre démocratiquement des
options qui s’offrent à nous pour atteindre nos objectifs climatiques

La transition écologique juste ne se fera pas sans planification démocratique
avec l’ensemble des acteurs. Le dialogue social doit s’engager rapidement pour
planifier une transition écologique pleinement articulée aux impératifs de
justice sociale.

 * > 20230601 SG PRESSE CP15 Rapport Pisani Mahfouz

14 juin 2023 | rmoreira
 * UD38


LA RETRAITE À 64 ANS, C’EST NON, APPEL À MANIFESTER DE L’U.D. CFDT DE L’ISÈRE LE
MARDI 6 JUIN

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14ème Mobilisation contre la réforme des retraites

Les manifestations en Isère

Grenoble : 10 h – Alsace-Lorraine, arrivée Place de Verdun

Bourgoin: 10 h Place St Michel

Roussillon : 10 h au Lidl de Salaise

Vienne : 14 h, Gare routière

St Marcellin : 15 h – Champ de Mars

4 juin 2023 | rmoreira
 * UD38


COMMUNIQUÉ INTERSYNDICAL : 6 JUIN, GAGNONS LE RETRAIT DE LA RÉFORME ET OBTENONS
DES AVANCÉES SOCIALES !

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Publié le 30/05/2023

L’intersyndicale appelle les travailleuses et les travailleurs, jeunes et
retraité.es à faire du 6 juin une grande journée de grèves et de manifestations
sur l’ensemble du territoire pour gagner le retrait de la réforme des retraites
et des avancées sociales.

L’intersyndicale appelle les député.es à voter, le 8 juin prochain, la
proposition de loi transpartisane abrogeant la réforme des retraites pour
permettre enfin une sortie de crise. Dans le cas contraire, si encore une fois,
le gouvernement s’obstinait à passer en force, en utilisant des artifices
constitutionnels, la colère n’en serait que renforcée.

Cette réforme est brutale et injuste pour les travailleurs et les travailleuses
et la jeunesse qui ont tous et toutes bien compris qu’ils et elles devront
travailler plus longtemps sans que jamais le patronat, ni les employeurs publics
ne soient mis à contribution.

Le retrait de cette réforme est indispensable et permettrait d’avancer enfin sur
les préoccupations des travailleurs et travailleuses.

L’intersyndicale rappelle que le salaire relève du partage des richesses :
l’augmentation des salaires, des retraites et pensions, des minimas sociaux et
des bourses d’études est une priorité. Le SMIC doit demeurer un salaire
d’embauche et ne peut pas être une trappe à bas salaires maintenant les salariés
au SMIC toute leur carrière professionnelle.

L’Etat doit aussi montrer l’exemple en augmentant le point d’indice dans la
Fonction publique. Aucune branche professionnelle ne doit avoir des minima
inférieurs au Smic. Aucune pension pour une carrière complète ne doit être
en-dessous du Smic. L’égalité salariale Femme-Homme doit être une réalité
concrète sans délai.

Pour les seniors il y a nécessité à mettre en place de réels dispositifs de
reconversion, des retraites progressives. Pour la pénibilité et les risques
professionnels, la totalité des critères de pénibilité supprimés en 2017 doivent
être réintroduits pour permettre de vrais départs anticipés. Pour protéger la
santé des salarié.es, les commissions de santé sécurité et conditions de travail
doivent être obligatoires dans les entreprises de 50 salariés et plus, avec des
droits et des moyens renforcés.

Pour permettre une négociation collective de qualité dans le cadre d’une
démocratie sociale avérée et afin d’améliorer le droit d’expression syndicale,
l’intersyndicale demande d’améliorer et renforcer les moyens pour les
représentants du personnel en termes d’heures de mandats, de systématisation des
représentants de proximité, d’augmentation du nombre
d’administrateurs/administratrices ainsi que la fin de la limitation des trois
mandats successifs.

Pour gagner l’égalité Femme-Homme il faut notamment revoir en profondeur l’index
égalité salariale, revaloriser les métiers féminisés, majoritairement les moins
bien rémunérés, proscrire les temps partiels subis et instaurer un indicateur
pour suivre les déroulés de carrière. Ces propositions renforceraient d’ailleurs
l’équilibre financier du système de retraite par répartition. Les dispositions
de la convention 190 de l’OIT contre toutes les violences et le harcèlement au
travail, y compris les violences sexistes et sexuelles, doivent enfin être mises
en œuvre.

Pour l’environnement, des droits et prérogatives supplémentaires doivent être
donnés aux représentants du personnel afin d’agir pragmatiquement et
efficacement pour exercer leur mandat.

Ensemble les organisations syndicales professionnelles et de jeunesse rappellent
leur opposition à toute atteinte au principe de solidarité nationale avec la
réforme du RSA ainsi qu’à la dégressivité des allocations chômage qui conduisent
à stigmatiser les précaires ou privé.e.s d’emplois.

Ces propositions renforceraient l’équilibre financier du système de retraite par
répartition, préservant et renforçant notre système de protection sociale
collective.

Nous ne tournerons pas la page : ensemble, uni.es et déterminé.es pour gagner le
retrait de la réforme et pour le progrès social, construisons partout les grèves
et les manifestations le 6 juin !

Préparons la mobilisation du 6 juin et interpellons nos député.es pour le vote
du 8 juin en allant et partageant le site intersyndical :
https://jusquauretrait.fr

Paris le 30 mai 2023

 * > CP-intersyndical-du-30-Mai

31 mai 2023 | rmoreira
 * UD38


RENOUVELLEMENT DE L’ÉQUIPE DIRIGEANTE DE LA CES (CONFÉDÉRATION EUROPÉENNE DES
SYNDICATS) AU 15ÈME CONGRÈS

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Le 15e Congrès de la Confédération européenne des syndicats (CES) s’est tenu du
mardi 23 au vendredi 26 mai 2023 à Berlin, en Allemagne.

Environ 600 délégués syndicaux nationaux, dont les secrétaires généraux et/ou
les présidents de quelque 93 organisations syndicales nationales de 41 pays
européens, 10 fédérations syndicales sectorielles européennes et des invités
spéciaux d’Europe et d’ailleurs.

Les dirigeants syndicaux européens ont discuté pendant quatre jours des
revendications et des priorités des syndicats afin de garantir un accord
équitable pour les travailleurs. Ils ont échangé leurs points de vue sur le
renouveau syndical, l’avenir du travail, un nouveau modèle économique pour les
personnes et la planète, l’avenir de l’Europe et une CES plus forte.

Le Congrès a célébré également les 50 ans de la Confédération européenne des
syndicats : 50 ans de lutte pour les travailleurs.

 

Le congrès de la Confédération européenne des syndicats, dont le renouveau
syndical était un thème central, s’est conclu le 26 mai 2023 par l’élection
d’une nouvelle équipe dirigeante paritaire et la plus jeune de l’histoire de
l’organisation.

La syndicaliste irlandaise Esther Lynch, qui s’est impliquée pour la première
fois dans le mouvement ouvrier alors qu’elle travaillait dans une usine de
micropuces dans les années 1980, dirigera l’équipe au cours des quatre
prochaines années en tant que secrétaire générale.

L’avocate du travail Isabelle Schömann et le syndicaliste suédois Claes-Mikael
Stahl, qui a commencé sa vie professionnelle comme nettoyeur dans une usine, ont
été élus secrétaires généraux adjoints.

Le syndicaliste slovène Tea Jarc, 35 ans, et le syndicaliste belge Ludovic Voet,
36 ans, ont été élus secrétaires confédéraux aux côtés de l’Italien Giulio
Romani, qui est un négociateur expérimenté au nom des travailleurs du secteur
bancaire. Leurs biographies complètes sont disponibles ici.

Il fait suite à un congrès où plus de la moitié des délégués étaient des femmes,
et qui a réuni un nombre record de délégués de moins de 35 ans.

La nouvelle équipe est chargée de mettre en pratique le plan d’action et le
manifeste convenus au cours de quatre jours de débat à Berlin entre 1000
syndicalistes représentant plus de 45 millions de travailleurs.

Les priorités du mandat qui court jusqu’au prochain congrès en 2027 comprennent
:

Une interdiction du financement public pour les entreprises qui refusent de
reconnaître les syndicats ou de négocier collectivement

La régulation de l’Intelligence Artificielle au travail basée sur le principe
‘human in control’

Empêcher un retour à l’austérité et promouvoir de nouvelles règles économiques
de l’UE qui donnent la priorité aux personnes et à la planète

La mise en œuvre complète et rapide de la directive sur l’égalité de
rémunération

Veiller à ce qu’aucun travailleur ne soit laissé pour compte dans la transition
vers une économie verte et numérique

L’augmentation des effectifs syndicaux comme rempart contre la montée de
l’extrême droite

La secrétaire générale de la CES, Esther Lynch, a déclaré :

« À une époque où l’écart entre les riches et les travailleurs se creuse, le
renouveau syndical est crucial et je suis donc ravie d’avoir été élue à la tête
de la plus jeune équipe de la CES jamais élue.

«Je suis déterminée qu’au cours des quatre prochaines années, nous allons
réaliser un rééquilibrage tant attendu entre les patrons et les travailleurs en
augmentant le pouvoir des syndicats et en garantissant une législation
progressiste au niveau de l’UE.

« Pour ce faire, nous mènerons le combat contre l’extrême droite, qui n’a rien à
offrir aux travailleurs, lors des prochaines élections européennes et veillerons
à ce que les partis démocratiques offrent une véritable alternative.

« L’Europe a besoin de syndicats forts pour relever les défis auxquels nous
sommes confrontés – sociaux, environnementaux et technologiques – d’une manière
qui place à tout prix les travailleurs et la planète au-dessus des profits.

« La nouvelle équipe de la CES veillera à ce que la voix des travailleurs soit
entendue haut et fort au niveau européen. » 


Remarques : Le plan d’action de la CES et le manifeste de Berlin peuvent être
consultés ici (en anglais): https://www.etuc.org/en/congress

 

31 mai 2023 | rmoreira
 * UD38


PROPOSITIONS DE LA CFDT POUR RENOUER LE DIALOGUE ET RÉPONDRE AUX ATTENTES DES
TRAVAILLEURS ET TRAVAILLEUSES

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Publié le 16/05/2023



Il y a tout juste un an, en mai 2022, La CFDT présentait au gouvernement
nouvellement nommé un document de 75 pages de propositions destinées à répondre
aux attentes sociales des travailleurs et des citoyens en matière de pouvoir
d’achat, d’emploi, d’aspiration à un travail émancipateur, de justice sociale et
de répartition des richesses, de services publics, de pouvoir d’agir sur son
lieu de travail et dans la cité… (dont, au passage, des propositions pour « un
système de retraite plus juste et plus lisible »).

Nous insistions fortement, au sortir de la crise Covid et des changements
qu’elle a produits ou accélérés dans le rapport au travail, sur l’aspiration à
vivre dignement de son travail, à travailler mieux, à être respecté et reconnu
dans son travail, que l’on soit salarié d’une entreprise privée ou agent de la
fonction publique.
Le recul de l’âge de départ à la retraite et la façon dont le pouvoir exécutif a
procédé pour faire aboutir son projet de loi ont gravement dégradé la confiance
des travailleurs et des citoyens dans l’action de l’exécutif et au-delà dans le
fonctionnement de notre démocratie, dans la capacité pour chacune et chacun de
pouvoir vivre dignement de son travail, dans la possibilité de concilier justice
sociale et transition écologique.
La CFDT considère qu’il est urgent et impératif d’agir pour restaurer la
confiance en donnant la priorité aux sujets mis en exergue par le conflit sur
les retraites. Nous en dressons ici un inventaire synthétique que nous
détaillerons dans les prochains jours dans un document plus précis. Dans
l’élaboration de nos propositions, nous tenons compte des conclusions des
Assises du travail.
Nous plaçons au premier rang la nécessité de restaurer la confiance dans nos
valeurs et nos pratiques démocratiques. En commençant par revitaliser la
complémentarité entre la démocratie politique et la démocratie sociale. Pour
chacune des priorités que nous formulons, nous indiquons ce qui relève selon
nous de l’initiative des partenaires sociaux et ce qui relève de celle du
gouvernement dans le cadre de concertations avec les organisations syndicales et
patronales.
Comme nous l’écrivions déjà dans nos propositions en 2022, et conformément à
notre conception de la place du syndicalisme dans notre démocratie, la CFDT est
prête à s’engager pour travailler sur l’ensemble des sujets présentés dans le
document. Aujourd’hui, nous posons comme une exigence que nos propositions
soient considérées et prises en compte dans la réflexion collective pour
élaborer des réponses aux attentes des travailleuses et des travailleurs.

 * > Les propositions de la CFDT

24 mai 2023 | rmoreira
 * UD38


NÉGOCIATION BRANCHE ATMP : UN ACCORD AMBITIEUX AU SERVICE D’UNE MEILLEURE
PRÉVENTION ET RÉPARATION DES ACCIDENTS ET MALADIES DU TRAVAIL

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Publié le 17/05/2023

Par Catherine Pinchaut, secrétaire nationale de la CFDT

Après 10 mois de négociations, les partenaires sociaux engagés dans la
négociation sur la Branche Accidents du Travail – Maladies Professionnelles ont
abouti à un accord ambitieux sur la prévention, réparation et gouvernance.

La CFDT salue les avancées sociales prévues dans l’ANI : un consensus social
réaffirmé par une prévention ambitieuse, une réparation améliorée et une
gouvernance paritaire renforcée. Cet ANI renforce la protection des salariés par
une meilleure prévention et facilite leur accès à une réparation améliorée et
plus juste.

S’appuyant sur un diagnostic partagé à l’unanimité, les partenaires sociaux ont
eu pour objectif de faire de la prévention un marqueur fort de la branche ATMP.
Cet objectif se traduit par 100 millions d’euros supplémentaires chaque année
sur ce volet et une augmentation des moyens humains.

Une attention particulière sera portée sur la prévention de l’usure et la
désinsertion professionnelles ainsi que sur le maintien en emploi.

Sur le volet réparation, la volonté des partenaires sociaux est de s’engager à
une plus juste réparation des accidents du travail et des maladies
professionnelles, plus accessible pour les salariés concernés et moins
judiciarisée :

 * En baissant de 80% à 40% le taux d’accès à la prestation complémentaire pour
   tierce personne,
 * En améliorant les dispositifs médicaux visés par le 100% santé,
 * En baissant le taux d’incapacité permanente requis pour faire reconnaitre une
   maladie professionnelle non désignée dans un tableau.

A la demande de la CFDT, l’accord prévoit l’opportunité, sur la base d’un
diagnostic, d’intégrer l’extension de la prévoyance complémentaire dans la
réflexion à venir des partenaires sociaux.

Enfin, l’accord a pour objectif de permettre à ces derniers d’assumer pleinement
leurs missions et leurs responsabilités quant à la gestion de la Branche ATMP en
modifiant la gouvernance. En transformant la commission ATMP en conseil
d’administration strictement paritaire, ils renforcent leurs capacités
d’orientation, de suivi et de pilotage.

La CFDT sera particulièrement attentive à ce que le gouvernement transpose cet
accord sur le plan législatif et règlementaire pour les dispositions nécessitant
une modification des textes en vigueur.  Elle sera investie au sein du comité de
suivi de l’accord afin d’assurer les bilans réguliers et nécessaires à son bon
déploiement et à ses évolutions possibles.

Pour toutes ces raisons, le Bureau National de la CFDT, réuni ce jour, a voté à
l’unanimité la signature de cet Accord National Interprofessionnel.

 * > 20230517 SG PRESSE CP14 Négociation branche ATPM

24 mai 2023 | rmoreira
 * UD38


COMMUNIQUÉ INTERSYNDICAL : ENSEMBLE POUR OBTENIR LE RETRAIT ET LA JUSTICE
SOCIALE !

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Publié le 15/05/2023

Par CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, Solidaires, FSU, Unef, la Voix lycéenne,
FAGE, FIDL, MNL

A la veille de réunions bilatérales organisées par la Première ministre avec les
organisations syndicales, l’intersyndicale, unie et déterminée, réaffirme son
opposition à la réforme des retraites. L’intersyndicale, toujours massivement
soutenue par les travailleurs-euses, la jeunesse et une très large majorité de
la population, réaffirme son rejet de ce recul social et appelle le 6 juin, à
une journée de grèves et de manifestations sur l’ensemble du territoire.

L’intersyndicale soutient la proposition de loi supprimant l’âge légal et
l’allongement de la durée de cotisation. Le 8 juin, l’Assemblée nationale
pourra, pour la première fois, se prononcer par un vote portant sur la réforme
des retraites. L’intersyndicale appelle solennellement les député.es à la
responsabilité en votant favorablement ce texte. Ils respecteront ainsi la
volonté de la population massivement exprimée depuis janvier.

L’intersyndicale réaffirme que c’est une question de justice sociale. Cette
réforme des retraites est injuste et brutale tout comme l’est la dégressivité
des allocations chômage, la conditionnalité d’accès au RSA ou des bourses
étudiantes et toutes les mesures de régression sociale. A l’inverse,
l’intersyndicale porte la nécessaire augmentation des salaires, des retraites et
pensions, des minimas sociaux et des bourses d’études.

Nous continuerons à travailler ensemble pour plus de justice sociale.

Dans le cadre de la préparation de la grande journée de mobilisation,
l’intersyndicale se réunira de nouveau le mardi 30 mai.

Notre premier combat est le retrait de la réforme des retraites.

Toutes et tous mobilisé.es le 6 juin !

Paris, le 15 mai 2023

 * > 20230515 CP intersyndical Ensemble pour obtenir le retrait et la justice
   sociale

15 mai 2023 | rmoreira
 * UD38


DÉMISSION DU MAIRE DE SAINT-BRÉVIN : NE PAS LAISSER L’EXTRÊME DROITE DIFFUSER SA
HAINE

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Publié le 12/05/2023

Après Callac, Saint-Brévin. Les attaques perpétrées contre les élus de la
République par l’extrême droite sont d’une gravité rarement atteinte dans une
période récente : la CFDT les condamne sans réserve. Il n’y a pas de renoncement
possible face à ces intimidations et ce harcèlement. D’autant moins quand ces
actes trouvent un débouché dans les urnes depuis plusieurs années.   

Car ne nous trompons pas. À l’origine de ces délits, voire de ces crimes, la
même intolérance et le même rejet de l’étranger proférés par des groupuscules
d’extrême droite et relayés par des partis politiques. La démission du maire de
Saint-Brévin n’est pas un fait divers. C’est un acte fort, qui doit pousser à la
réaction de tous.

L’accueil des demandeurs d’asile n’est pas un supplément d’âme : c’est une
condition pour réussir l’intégration de femmes, d’hommes et d’enfants qui, pour
beaucoup, fuient la guerre et la misère. Nous devons apporter à cette détresse
le soutien que chacun de nous serait en droit d’attendre dans la même situation.
Rien ne doit venir entraver ce qui est, par ailleurs, une obligation
républicaine et il n’est pas acceptable que des élus soient livrés à eux-mêmes
lorsqu’ils installent des centres d’accueil ou d’hébergement dans leur commune.

La CFDT apporte son total soutien à Yannick Morez et réclame que tous les moyens
soient mis en œuvre pour éviter qu’une telle situation ne se reproduise.

 * > 20230512 SG PRESSE CP13 St Brévin

15 mai 2023 | rmoreira
 * UD38


COMMUNIQUÉ INTERSYNDICAL : TOUJOURS UNIS, NOMBREUX ET DÉTERMINÉS POUR LE RETRAIT
ET POUR LE PROGRÈS SOCIAL

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Publié le 02/05/2023

Par CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, Solidaires, FSU, Unef, la Voix lycéenne,
FAGE, FIDL, MNL

2,3 millions de jeunes, de salarié.es et de retraité.e.s ont défilé partout en
France, faisant de ce 1er mai 2023 un des plus importants de notre histoire
sociale. Une centaine de syndicalistes des 5 continents ont rejoint notre
manifestation parisienne en soutien à la mobilisation française. Parmi eux,
étaient présent.e.s Esther Lynch, secrétaire générale de la CES et Luc Triangle,
secrétaire général de la CSI. 

Cette 13ème journée unitaire contre la réforme des retraites démontre la
détermination des travailleurs et travailleuses à faire échec à cette réforme
des retraites. Depuis plus de 3 mois, des records sont battus tant par le nombre
de manifestant.e.s que par le nombre de grévistes dans le public comme dans le
privé.

Malgré cela l’exécutif a enchaîné les passages en force : refus de recevoir les
syndicats, utilisation du 49-3, promulgation immédiate malgré la censure
partielle du conseil constitutionnel… La décision du Président de la République
de maintenir sa réforme malgré l’opposition quasi unanime de la population crée
une défiance profonde. L’intersyndicale dénonce, une nouvelle fois,
solennellement, ces décisions autoritaires qui ajoutent à la crise sociale une
crise démocratique. L’intersyndicale a toujours refusé de céder à ces
provocations et s’est attachée à maintenir une mobilisation pacifique, festive
et populaire malgré des incidents parfois graves que nous déplorons.

Dans l’attente de la décision sur le RIP, l’intersyndicale se félicite de la
proposition de loi d’abrogation de la réforme des retraites qui sera à l’ordre
du jour le 8 juin prochain à l’Assemblée nationale. Cette proposition de loi
permettra pour la première fois à la représentation nationale de se prononcer
par un vote sur la réforme des retraites.

Nous appelons unitairement nos organisations à aller rencontrer les députés
partout pour les appeler à voter cette proposition de loi. Dans ce cadre,
l’intersyndicale appelle à multiplier les initiatives avec notamment une
nouvelle journée d’action commune, de grèves et de manifestions le 6 juin
prochain permettant à l’ensemble des salariés de se faire entendre des
parlementaires.

Depuis 6 mois, les organisations syndicales de salariés font de nombreuses
propositions, notamment en matière de financement, pour renforcer notre système
de retraite par répartition et le rendre plus juste.

Le gouvernement a annoncé l’ouverture d’un cycle de concertations sans que
l’objet ni le cadre ne soient précisément fixés. Les organisations syndicales de
salarié.e.s rappelleront leur refus de la réforme des retraites.

Elles travailleront à des propositions intersyndicales communes mettant à
contribution les employeurs, pour que les préoccupations des salarié.e.s soient
enfin prises en compte, en matière de salaires, de conditions de travail, de
santé au travail, de démocratie sociale, d’égalité F/H et d’environnement
notamment. La défiance est profonde et le dialogue ne pourra être rétabli que si
le gouvernement prouve sa volonté de prendre enfin en compte les propositions
des organisations syndicales.

Le 2 mai 2023

 * > 20230502 CP intersyndicale Réforme des retraites

2 mai 2023 | rmoreira
 * UD38


ACCORD NATIONAL INTERPROFESSIONNEL LA CFDT SIGNE POUR ACCÉLÉRER LA TRANSITION
ÉCOLOGIQUE JUSTE PAR LE DIALOGUE SOCIAL

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Le Bureau national de la CFDT a voté à l’unanimité la signature de l’Accord
National Interprofessionnel (ANI) relatif à la transition écologique et dialogue
social. Pour la CFDT, cet accord témoigne de la volonté des partenaires sociaux
signataires de relever les défis écologiques et sociaux qui s’imposent aux
entreprises. L’ANI comporte trois messages essentiels partagés par les
signataires :

– les entreprises jouent un rôle clé pour faire face aux enjeux d’une transition
écologique juste, qui conjugue les réponses à l’urgence écologique et justice
sociale ;

– la transition écologique est source d’incertitudes mais aussi d’opportunités,
en matière d’emplois, d’évolution des métiers et compétences comme
d’organisation et de conditions de travail ; 

– c’est par le dialogue social et dans l’anticipation, dans les entreprises, les
branches et les territoires, que peut se construire une transition écologique
juste, condition de son acceptabilité.

L’ANI identifie l’ensemble des leviers existants pour actionner la transition
écologique juste de manière opérationnelle à tous les échelons du dialogue
social. Ce travail des partenaires sociaux témoigne de l’utilité du dialogue
social au niveau national interprofessionnel. Cet ANI engage désormais
l’ensemble des signataires et leurs membres à traduire cette vision partagée
dans les actes pour accélérer la transition écologique juste.

20 avril 2023 | rmoreira
 * UD38


COMMUNIQUÉ INTERSYNDICAL – RETRAITES : CE N’EST PAS FINI !

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Publié le 14/04/2023

Par CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, Solidaires, FSU, Unef, la Voix lycéenne,
FAGE, FIDL, MNL

Trois mois durant, à l’occasion de douze journées interprofessionnelles de
grèves et de manifestations et d’une multitude d’actions locales et
sectorielles, des millions de travailleurs et de travailleuses, de jeunes et de
retraité-es se sont mobilisés pour exprimer le rejet de la réforme des retraites
portée par le gouvernement. Ce sont plus de 1,5 million de personnes qui se sont
à nouveau mobilisées hier malgré le début des congés scolaires : c’est un
nouveau signe de la crise sociale et démocratique que traverse notre pays.

Aujourd’hui, le Conseil Constitutionnel a censuré 6 articles de la loi. Le peu
d’ambitions qu’elle contenait sur l’emploi des seniors, le droit à
l’information, la pénibilité pour les contractuels de la fonction publique… ont
disparu du texte final. Alors qu’il était déjà injuste, le texte de loi
reportant l’âge légal de départ en retraite est dorénavant encore plus
déséquilibré.

Il a également rejeté le premier projet d’initiative parlementaire visant à
organiser un référendum d’initiative partagée (RIP).  L’intersyndicale appelle à
la validation du deuxième RIP, ce qui permettra de sortir de l’impasse par une
consultation démocratique.  Cet avis définitif sera rendu le 3 mai.  C’est une
situation inédite qui appelle d’autant plus à ne pas appliquer la loi.

L’intersyndicale prend acte de ces décisions. Il revient donc aujourd’hui au
Président de la République de prendre ses responsabilités. Devant le rejet
massif de cette réforme,  l’intersyndicale lui demande solennellement de ne pas
promulguer la loi, seul moyen de calmer la colère qui s’exprime dans le pays.
Elle demande au Parlement une nouvelle délibération comme le prévoit l’article
10 de la Constitution sur les bases d’une concertation centrée sur les questions
du travail.Ce serait un choix de sagesse et d’apaisement.

Les organisations syndicales ont pris note que pendant 3 mois le Président de la
République n’a pas jugé que l’état du pays nécessitait une rencontre pour
trouver les voies de sortie de crise. Elles n’entreront donc pas dans un agenda
politique qui nécessiterait un rendez-vous en urgence et dont l’ordre du jour ne
serait pas le retrait de la réforme. Attachées à un dialogue social de qualité,
elles décident d’ici le 1er mai de ne pas accepter de réunions avec l’exécutif.

L’intersyndicale soutient les actions et grèves engagées et les initiatives
intersyndicales de proximité qui seront décidées localement. L’intersyndicale
appelle l’ensemble des travailleuses et travailleurs, des jeunes et retraité-es
à faire du 1er mai 2023 une journée de mobilisation exceptionnelle et populaire
contre la réforme des retraites et pour la justice sociale. Une telle
mobilisation unitaire intersyndicale sur le travail et les retraites est
historique dans notre pays, elle démontre l’importance d’avoir des réponses à la
hauteur des enjeux sociaux et environnementaux.

L’intersyndicale se réunira à nouveau lundi 17 avril.

Paris, le 14 avril 2023.

> 20230414 COMMUNIQUÉ INTERSYNDICAL

14 avril 2023 | rmoreira
 * UD38


ACCUEIL DANS LES CRÈCHES ET PRÉVENTION DE LA MALTRAITANCE : AUJOURD’HUI, NOUS
SAVONS !

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Publié le 14/04/2023

Par Jocelyne Cabanal, secrétaire nationale de la CFDT, Jacques Lager, secrétaire
général de la fédération CFDT Interco, Olivier Guivarch, secrétaire général de
la fédération CFDT des Services et Eve Rescanières, secrétaire générale de la
fédération CFDT Santé-Sociaux

L’inspection générale des affaires sociales a publié mardi 11 avril 2023 un
rapport accablant sur la qualité et la prévention de la maltraitance dans les
crèches : Le système d’accueil collectif ne prend pas suffisamment en compte
l’intérêt supérieur de l’enfant et il ne garantit ni qualité de vie au travail,
ni qualité du travail des professionnelles de la petite enfance.

Les témoignages et verbatim sont parfois insupportables. Ils doivent nous
conduire collectivement à instruire les recommandations du rapport. Sont ainsi
interrogés les taux d’encadrement, le contenu des formations de tous les
professionnels (direction incluse), les conditions matérielles d’accueil et les
conditions de travail, les contrôles de qualité et de sécurité, le rôle de la
PMI.

 Depuis plusieurs années la CFDT revendique que le secteur de la petite enfance
soit structuré et professionnalisé : le secteur manque de moyen et les
professionnelles manquent de reconnaissance. La souffrance qui s’exprime est à
la hauteur de leur engagement professionnel !

Pour la CFDT, iI est urgent de lutter contre le manque de reconnaissance des
professionnelles du secteur. Les négociations en cours devront donner des
perspectives en termes de revalorisations salariales, de parcours professionnels
et de formation, de conditions d’exercice et de qualité de vie au travail, de
garanties collectives et individuelles que ce soit dans les établissements
privés ou publics.

La CFDT insiste sur la nécessité d’établir un véritable service public de la
petite enfance.

La convention d’objectifs et de gestion de la branche famille va être au cœur
des orientations et des choix pour atteindre les cibles de sécurité et de
qualité. La CFDT a déjà exprimé toutes ses attentes d’une politique d’envergure
qui permette de respecter les équilibres pour les familles, les professionnelles
et le développement des enfants, de définir clairement l’attribution des
compétences et les responsabilités et de développer les outils de contrôle
nécessaires pour garantir une transparence financière. Cela passera par un
investissement fort dans les moyens humains.

Nous devons également interroger la gouvernance générale du secteur de la petite
enfance et son financement, renforcer son respect de l’intérêt de tous,
notamment en définissant des services sociaux d’intérêt général.

Ce rapport vient mettre en lumière des situations, des faits qui ne devraient
pas exister. Tout doit être mis en place pour reconnaître et développer les
bonnes pratiques, progresser vers des critères de qualité à destination des
enfants et ne pas accepter l’inacceptable.

Aujourd’hui, nous savons.

> 20230414 SG PRESSE CP08 CRÈCHES

14 avril 2023 | rmoreira
 * UD38


LA RETRAITE À 64 ANS, C’EST NON, APPEL À MANIFESTER DE L’U.D. CFDT DE L’ISÈRE LE
13 AVRIL

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Jeudi 13 Avril 

12 ème Journée de manifestation nationale
Piquet de grève contre la répression des grévistes de La Poste et de tous.tes
les travailleuses.eurs: 6h
centre Lionel Terray 3 rue Alfred de Musset à Grenoble

Manifestations en Isère

Grenoble 14h Cours Jean Jaurès/Alsace Lorraine.

 Bourgoin Jallieu: 10h, place St Michel

Monestier de Clermont: 18h Pique nique partagé au Col de Fau

Vienne : 14h Ancienne gare routière, Champ de Mars

Vendredi 14 avril
Décision du Conseil Constitutionnel
Rassemblements devant les préfectures et sous préfectures
● Grenoble: 14h place de Verdun
● La Tour du Pin: 14h devant la sous préfecture

11 avril 2023 | rmoreira
 * UD38


COMMUNIQUÉ INTERSYNDICAL : TOUJOURS NOMBREUSES ET NOMBREUX, DÉTERMINÉ.E.S À
GAGNER LE RETRAIT

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Publié le 07/04/2023

Par CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, Solidaires, FSU, Unef, la Voix lycéenne,
FAGE, FIDL, MNL

L’intersyndicale, porteuse de revendications claires : pas de recul de l’âge de
départ, pas d’allongement de la durée de cotisations, a été reçue hier par la
Première ministre. La demande réitérée de retrait de la réforme s’est heurtée à
un refus net de l’exécutif.

Pour l’intersyndicale, il s’agit là d’un déni et d’un mépris total du rejet
massif porté par toutes nos organisations, par les travailleurs et travailleuses
et par l’opinion publique. Pourtant, cette opposition largement majoritaire
s’exprime dans le pays, depuis le 19 janvier, avec déjà 11 puissantes
mobilisations à l’appel de toutes les organisations syndicales et de jeunesse,
mais aussi au travers des actions et des grèves.

Aujourd’hui encore, ce sont près de 2 millions de travailleurs et travailleuses,
jeunes et retraité.e.s. qui se sont mobilisés dans le calme et la détermination
pour dénoncer cette réforme injustifiée, les régimes de retraite n’étant pas
« au bord de la faillite » comme le prétend le gouvernement.

Le contexte est inédit. Dans ce climat de fortes tensions que l’on peut
qualifier de grave crise démocratique et sociale, l’exécutif s’arc-boute et
porte seul la responsabilité d’une situation explosive dans l’ensemble du pays.

Cette réforme est perçue, à juste titre, comme brutale et injuste par les
travailleurs et travailleuses et la jeunesse qui ont tous et toutes bien compris
qu’ils et elles devront travailler plus longtemps sans que jamais le patronat,
ni les employeurs publics ne soient mis à contribution.

L’intersyndicale a soumis au Conseil constitutionnel, qui rendra sa décision le
14 avril, des argumentaires considérant que cette loi devrait être déclarée
contraire à la Constitution.

L’intersyndicale appelle à une journée de mobilisations et de grève le 13 avril
et soutient toutes les actions et initiatives intersyndicales de mobilisations,
y compris le 14 avril, pour gagner le retrait de cette réforme.

Elle se réunira à l’issue de la décision du Conseil constitutionnel.

Paris, le 6 avril 2023

 * > 20230406 Communiqué Intersyndical

7 avril 2023 | rmoreira
 * UD38


JEUDI 6 AVRIL 2023, 11E JOURNÉE DE MOBILISATION CONTRE LA RÉFORME DES RETRAITES
EN ISÈRE

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Grenoble : 14 h – Cours Jean-Jaurès / Tram Alsace-Lorraine – Retour Place de
Verdun
Bourgoin-Jallieu :  14 h 30 – Place St Michel
St Marcellin : 15 h – Champ de Mars, parcours habituel
St Quentin Fallavier : 8 h 30 – 12 h – Parking Relais CAPI, rue de Barcelone
Salaise sur Sanne: 10h parking Lidl
Vienne : rassemblement à 14 h, départ 14 h 30 – Gare Routière
Vizille: 10h Place du Château



4 avril 2023 | rmoreira
 * UD38


COMMUNIQUÉ INTERSYNDICAL : L’INTERSYNDICALE DÉTERMINÉE DONNE RENDEZ-VOUS LE 6
AVRIL

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Publié le 29/03/2023

Par CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, Solidaires, FSU, Unef, la Voix lycéenne,
FAGE, FIDL, MNL



À l’appel de l’intersyndicale ce sont plus de deux millions de travailleuses et
travailleurs, jeunes et retraités qui se sont mis en grève et ont manifesté. Le
monde du travail s’est une nouvelle fois mobilisé dans toute la France de façon
massive et déterminée, pour le retrait de la réforme des retraites. La jeunesse
a encore une fois été très présente dans les mobilisations.

Après deux mois d’un mouvement social exemplaire et inédit depuis 50 ans, très
largement soutenu par la population, et un parcours parlementaire chaotique,
l’absence de réponse de l’exécutif conduit à une situation de tensions dans le
pays qui nous inquiète très fortement.

En ne répondant pas à la demande de retrait, en usant du 49.3, l’exécutif a fait
le choix d’accentuer la crise démocratique et sociale. Pourtant, dès le début,
les organisations syndicales et de jeunesse avaient prévenu l’exécutif du risque
d’explosion sociale que pouvait provoquer cette reforme injuste, injustifiée et
brutale.

Le gouvernement a la responsabilité de garantir la sécurité et le respect du
droit de grève et de manifester. Alors que le calme a toujours caractérisé le
mouvement, l’intersyndicale déplore le nombre de blessés. 
Depuis des semaines, nos organisations ont fait preuve d’une grande
responsabilité. Aujourd’hui encore, nous demandons au gouvernement de prendre la
sienne.

L’intersyndicale soutient les mobilisations, manifestations, les actions
intersyndicales et grèves qui perdurent depuis janvier. Elle appelle les
millions de travailleurs et travailleuses, les jeunes et les retraité.es à
continuer de se mobiliser. 

Elle appelle à des rassemblements syndicaux de proximité définis localement et à
une nouvelle grande journée de grève et de manifestations le jeudi 6 avril
partout dans le pays. 

L’intersyndicale se réunira prochainement.

Le 28 mars 2023

 * > 20230328 Communiqué intersyndical

29 mars 2023 | rmoreira
 * UD38


MARDI 28 MARS 2023, 10E JOURNÉE DE MOBILISATION CONTRE LA RÉFORME DES RETRAITES
EN ISÈRE

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Grenoble : 14 h, rendez-vous au départ du défilé avenue Alsace-Lorraine et
arrivée du cortège prévue place de Verdun.
Vienne : 14 h rendez-vous à la gare routière.
Bourgoin-Jallieu : 10 h, rendez-vous place Saint-Michel.
Saint-Quentin-Fallavier : 13 h 30, rendez-vous sur le parking relais de la
communauté d’agglomération Porte de l’Isère.
Saint-Marcellin : 15 h, rendez-vous au Champ-de-Mars.
Monestier-de-Clermont : rendez-vous à 10 h au rond-point du col du Fau

27 mars 2023 | rmoreira
 * UD38


ASSURANCE CHÔMAGE : LA CFDT S’ENGAGE POUR LA REVALORISATION EXCEPTIONNELLE DES
ALLOCATIONS, ET CONTRE LA DERNIÈRE RÉFORME !

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Publié le 24/03/2023

Par Marylise Léon, secrétaire générale adjointe de la CFDT

Réunies en conseil d’administration de l’Unédic ce jour, les organisations
syndicales et patronales ont décidé d’une revalorisation exceptionnelle des
allocations chômage de 1,9%.

Alors que nous sommes dans une période d’inflation inédite, la situation est
difficile pour tous les travailleurs et travailleuses. Les demandeurs d’emploi
sont eux aussi impactés et la CFDT a revendiqué dès juillet 2022 la possibilité
d’une revalorisation exceptionnelle avant juillet 2023.

C’est chose faite ! En effet, cette « clause de revoyure » a fait l’objet de
discussion lors du Conseil d’Administration d’aujourd’hui. Elle permet ainsi de
compléter l’augmentation de 2,9% des allocations actée en juillet 2022. Cette
revalorisation exceptionnelle de 1,9% concernera aussi toutes celles et ceux qui
étaient indemnisée depuis moins de 6 mois en juillet 2022 pour bénéficier de la
dernière revalorisation.

Outre le contexte d’inflation, cette revalorisation exceptionnelle intervient
après deux réformes successives du gouvernement conduisant à une baisse très
forte des allocations.

La réforme de janvier 2023 a instauré un mécanisme dit de « contracyclicité ».
Celui-ci prévoit une variation de la durée d’indemnisation selon des indicateurs
de conjoncture. Tant que le taux de chômage est au-dessous de 9%, la durée
d’indemnisation est réduite de 25% pour l’ensemble des demandeurs d’emploi. Un
mécanisme qui ignore la diversité des taux de chômage selon les territoires et
les métiers, et qui est donc profondément injuste.

La CFDT a déposé ce vendredi 24 mars un recours auprès du Conseil d’Etat pour
obtenir l’annulation des dispositions du décret du 26 janvier 2023, mettant en
œuvre cette baisse de la durée d’indemnisation.

En complément, à l’occasion du recours contre le décret, une question
prioritaire de constitutionnalité va être déposée pour abroger la loi autorisant
la mise en œuvre du mécanisme de contracyclicité.

Si la CFDT partage l’objectif de plein emploi, ce n’est certainement pas en
diminuant les droits des chômeurs que cet objectif sera atteint.

 * > 20230324 SG PRESSE CP07 Assurance chomage (002)

25 mars 2023 | rmoreira
 * UD38


COMMUNIQUÉ INTERSYNDICAL : LA MOBILISATION SOCIALE S’ACCENTUE, C’EST L’HEURE DU
RETRAIT !

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Publié le 23/03/2023
Par CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, Solidaires, FSU, Unef, la Voix lycéenne,
FAGE, FIDL, MNL
 

A l’appel de l’ensemble des organisations syndicales et de jeunesse, la 9ème
journée de mobilisation contre la réforme de retraites a encore réuni plus de 3
millions de manifestants, ce qui en fait l’une des plus importantes depuis le
début du mouvement social. La jeunesse s’est aussi largement mobilisée

Massifs et déterminés, ces manifestations, ces actions intersyndicales, ces
grèves et ces débrayages sont une réponse aux contre-vérités exprimées par le
Président de la République et son entêtement incompréhensible.

L’intersyndicale réaffirme que contrairement aux propos du président de la
République, de nombreuses alternatives aux mesures d’âge ont été formulées.
Aucune n’a été sérieusement étudiée. La responsabilité de la situation explosive
n’incombe donc pas aux organisations syndicales mais bien au gouvernement.

Alors que l’exécutif cherche à tourner la page, ce mouvement social et syndical
pérenne et responsable, confirme la détermination du monde du travail et de la
jeunesse à obtenir le retrait de la réforme.

A l’issue d’un parcours parlementaire chaotique, au cours duquel le gouvernement
a utilisé tous les outils constitutionnels à sa disposition permettant de
limiter l’exercice démocratique, le texte de loi est à présent soumis au Conseil
Constitutionnel. Dans ce cadre, l’intersyndicale lui adressera prochainement des
contributions explicitant les raisons pour lesquelles cette loi doit être
entièrement censurée.

Face à l’absence de réponse de l’exécutif, Président de la République en tête,
les organisations syndicales et de jeunesse, ont demandé publiquement une
consultation citoyenne.

Les parlementaires se sont saisis de l’outil constitutionnel à leur disposition
et ont transmis un projet de Référendum d’Initiative Partagée au Conseil
constitutionnel. Les organisations syndicales et de jeunesses sont prêtes à y
prendre toute leur part dans le périmètre de leur représentation du monde du
travail et de la jeunesse.

Le puissant rejet social de ce projet est légitime et son expression doit se
poursuivre.

Revendiquant le retrait de la réforme des retraites, l’intersyndicale appelle
les millions de travailleurs et travailleuses, les jeunes et les retraités à
continuer de se mobiliser. Elle appelle à des rassemblements syndicaux de
proximité ce week-end et à une nouvelle grande journée de grève et de
manifestations mardi 28 mars partout dans le pays.

L’intersyndicale se réunira mardi 28 mars au soir.

Paris, le 23 mars 2023.

 * > 20230323 CP intersyndical La mobilisation sociale s’accentue c’est l’heure
   du retrait

23 mars 2023 | rmoreira
 * UD38


INTERVIEW DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE : 0 RÉPONSE !

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Communiqué de presse de la confédération CFDT, à la suite de l’intervention
d’Emmanuel Macron aux journaux de 13h du mercredi 22 mars 2023

Publié le 22/03/2023

Par La commission exécutive de la CFDT



Après 2 mois d’un mouvement social responsable et d’une importance inégalée
depuis 50 ans, la CFDT attendait une parole présidentielle empreinte d’écoute,
d’apaisement et d’ouverture. Malheureusement, celle-ci a une nouvelle fois été
la démonstration d’un entêtement incompréhensible à occulter ce qui se passe
dans la société tant sur la question des retraites que sur la question du
travail et alors que notre démocratie est ébranlée.

Concernant la réforme des retraites, la CFDT note qu’aucune inflexion n’a été
annoncée. C’est une nouvelle forme de mépris pour les 94% d’actifs qui
s’opposent à cette réforme dont ils ont parfaitement compris les objectifs et le
contenu. La CFDT appelle l’ensemble des travailleurs et travailleuses à se
mobiliser le jeudi 23 mars dans toute la France, de façon massive, déterminée et
calme pour continuer de revendiquer le retrait du projet de loi.

Différents chantiers ont été annoncés dont certains concernent directement le
champ des partenaires sociaux. Sur le partage de la valeur, au lieu d’imaginer
de nouveaux dispositifs, l’exécutif peut reprendre à son compte le contenu de
l’accord interprofessionnel négocié ces dernières semaines. Sur les conditions
de travail et la pénibilité, la CFDT a proposé pendant la concertation un
dispositif pour sa prise en charge complète… afin de réparer les inégalités
produites par l’arrêt du C3P (Compte personnel de prévention de la pénibilité),
lui-même décidé par l’actuelle majorité !

Le Président de la République a annoncé une nouvelle méthode – particulièrement
floue pour l’instant – tout en continuant à expliquer quelles étaient les bonnes
solutions qu’il avait d’ores et déjà décidées. Plus grave, l’attaque frontale
vis-à-vis de la principale organisation syndicale de notre pays est un non-sens.
La CFDT, sur les retraites comme sur l’ensemble des autres dossiers, exprime les
injustices vécues par les travailleurs et travailleuses, propose des solutions
concrètes et s’engage quand des améliorations sont possibles. Forte de sa
cohérence et de sa constance depuis de nombreuses années, elle agit pour le
progrès social. C’est cela la marque de la responsabilité.

La CFDT attend de vrais signes d’apaisement et d’écoute pour affronter les défis
incontournables qui sont devant nous, notamment la transition écologique. Notre
pays a besoin d’un projet à long terme. Notre démocratie n’a pas besoin de
petites phrases mais d’actes urgents pour renforcer la démocratie sociale et
pour prendre en compte les attentes de la société.

 * > 20230322 SG PRESSE CP06 Interview du PR

23 mars 2023 | rmoreira
 * UD38


MANIFESTATIONS EN ISÈRE CONTRE LA RÉFORME DES RETRAITES JEUDI 23 MARS

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Grenoble : 14 h – Cours Jean Jaurès – arrivée Verdun

Bourg d’Oisans – 10 h – THéatre de Verdure

St Marcellin – 15 h – Champ de Mars

St Quentin Fallavier – 9 h 30 – Départ parking relais CAPI (en face du péage de
St Quentin Fallavier

Vienne – 14 h –  Ancienne Gare Routière, Champ de Mars

Vizille – 10 h – place du Château

 

21 mars 2023 | rmoreira
 * UD38


DÉCLARATION DU BUREAU NATIONAL DE LA CFDT

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Publié le 17/03/2023

Par Le Bureau national de la CFDT

Le Bureau national de la CFDT s’est réuni le 16 mars 2023, jour où le
Gouvernement a décidé de déclencher le 49.3 pour faire adopter le projet de loi
sur la réforme des retraites, sans vote de l’Assemblée nationale. La CFDT
demande solennellement au Gouvernement de retirer son projet de réforme des
retraites.


Le Bureau national de la CFDT s’est réuni le 16 mars 2023, jour où le
Gouvernement a décidé de déclencher le 49.3 pour faire adopter le projet de loi
sur la réforme des retraites, sans vote de l’Assemblée nationale. Une telle
réforme mérite une autre ambition de la part de l’exécutif que celle d’utiliser
tous les artifices pour esquiver le débat de fond. Pour la CFDT, une réforme du
système des retraites ne peut être qu’une réforme porteuse de progrès social, de
plus d’égalité, de solidarité et de liberté de choix. La CFDT a toujours
revendiqué une transformation profonde de notre système de retraites pour le
rendre plus juste et plus lisible. Cette transformation doit partir des réalités
du travail et créer de nouveaux droits tout en assurant une pérennité financière
en partageant les efforts.
Réussir une telle réforme nécessite de prendre le temps de l’écoute et de la
concertation, pour rechercher un compromis social qui tienne compte de la
réalité des travailleurs et des travailleuses dans toute sa diversité et de
l’expression des citoyennes et citoyens.
C’est l’exact inverse de ce que le Gouvernement a fait depuis septembre 2022.
Certes, la CFDT a réussi à arracher une concertation dont le bilan est
insuffisant. Nous avons réussi à faire émerger des sujets importants : la
situation des femmes, le minimum de pension, les carrières longues, la
pénibilité ou encore l’emploi des seniors. Mais le principe du recul de l’âge
légal de départ, pilier de la réforme, n’a jamais pu être discuté.

Durant ces concertations, aucune des pistes alternatives de financement portées
par la CFDT n’a été sérieusement étudiée, aucune contribution n’a été demandée
aux employeurs. Seuls les travailleurs et travailleuses sont mis à contribution,
les plus gros efforts pesant sur les épaules de ceux et celles qui ont commencé
à travailler tôt, qui exercent des métiers pénibles, les mêmes que l’on
applaudissait pendant la crise Covid.
En inscrivant ce projet dans le cadre d’une loi de financement rectificative de
la Sécurité sociale, le Président de la République et son Gouvernement ont
affiché clairement leur unique objectif : faire des économies budgétaires.
Le Gouvernement a cherché un compromis politique à tout prix. Une stratégie qui
l’a poussé à ignorer, une fois de plus, la démocratie sociale. C’est pourquoi,
depuis deux mois et demi, la CFDT s’oppose à ce projet de réforme des retraites.
Cette opposition est résolue, argumentée, responsable. Elle s’exprime
dans un cadre unitaire intersyndical clair dans son mot d’ordre et dans ses
modalités d’actions.
Cette opposition est largement suivie par les travailleurs et travailleuses, et
par une large majorité des citoyennes et citoyens. Elle s’est exprimée au cours
de 8 journées de mobilisation, lors desquelles plus de 12 millions de
travailleurs et travailleuses ont protesté pacifiquement contre le projet
gouvernemental. C’est le plus important mouvement social que le pays ait connu
depuis 50 ans, réunissant – et c’est à noter- des travailleurs et des
travailleuses de toutes les professions et de tous les territoires.
La pétition intersyndicale a aussi recueilli plus d’un million de signatures.
Pour la CFDT, la légitimité démocratique ne se limite pas aux résultats des
élections et à la légitimité du vote. Elle se construit aussi à l’épreuve de
l’exercice du pouvoir, dans la capacité à comprendre l’état du pays, à tenir
compte de l’opinion et des corps intermédiaires.
L’absence de toute réponse de l’exécutif face à cette expression citoyenne,
vécue comme un mépris, a progressivement transformé la contestation en
ressentiment, voire en colère.
La surdité et l’entêtement de l’exécutif se sont poursuivis jusqu’à
l’utilisation du 49.3. C’est le choix du passage en force et l’aveu d’une
absence de majorité politique. Rejeté par l’opinion publique, combattu par le
plus fort mouvement social de ces dernières décennies, sans majorité à
l’Assemblée nationale, le report de l’âge légal à 64 ans ne peut plus être mis
en œuvre. Le Bureau national de la CFDT demande
solennellement au Gouvernement de retirer son projet de réforme des retraites.

La CFDT continuera d’agir et de se mobiliser pour faire en sorte que cette
réforme ne soit pas adoptée. Nous appelons donc tous les travailleurs et toutes
les travailleuses à participer à des rassemblements syndicaux sur leurs
territoires ce week-end, dans le respect des biens et des personnes, en toute
indépendance des partis politiques.
La CFDT appelle à une 9ème grande journée de mobilisation le 23 mars. Nous
soutenons par ailleurs l’initiative prise par des parlementaires de mettre en
œuvre un référendum d’initiative partagée.
Au-delà du sujet des retraites, le Bureau national de la CFDT lance un appel
solennel : nous courons un vrai risque démocratique qui peut faire le jeu des
extrêmes. Notre démocratie était déjà fragile, elle est maintenant ébranlée. La
CFDT appelle à l’apaisement et à une meilleure articulation entre démocratie
politique et démocratie sociale. L’exécutif, après avoir retiré sa réforme, doit
organiser une
conférence sociale sur le travail.
Enfin le Bureau national de la CFDT assure aux travailleurs et travailleuses qui
ont soutenu la mobilisation ces dernières semaines, que la CFDT continuera de
les défendre résolument. Nous ne cèderons jamais à la violence. Nous
continuerons de faire connaitre les réalités du travail. Nous continuerons de
donner de la voix aux « travailleurs et travailleuses de la deuxième ligne ».
Nous continuerons de nous engager pour construire du progrès social et améliorer
la situation de tous et toutes.

21 mars 2023 | rmoreira
 * UD38


COMMUNIQUÉ DE PRESSE INTERSYNDICAL : SOLIDARITÉ SYNDICALE INTERNATIONALE POUR LA
LIBÉRATION DE MAKSYM BUTKEVITCH.

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Publié le 17/03/2023

Par Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, UNSA et Solidaires

Vendredi 10 mars, des médias russes ont annoncé que trois prisonniers de guerre
ukrainiens, dont Maksym Butkevitch, ont été reconnus coupables de crimes de
guerre par la « cour suprême » de la « République populaire » de Louhansk ».
C’est une des premières affaires jugées en vertu de la législation russe dans
cette région ukrainienne annexée par la Russie. Les prévenus sont condamnés à 13
ans de prison pour Maksym, 18 ans pour Vladislav Chel, 8 ans et demi pour Viktor
Prokhozei. Ces condamnations en annoncent d’autres.

Depuis longtemps, Maksym Butkevytch est reconnu en Ukraine comme antifasciste,
défenseur des migrant-es, et des droits humains. Il a coordonné la campagne
européenne de défense des prisonniers de Crimée Oleg Sentsov et Alexandr
Koltchenko, libérés en 2019 des prisons russes. Il est aussi journaliste de
premier plan, dans la presse écrite et la radio. Il était agréé par le
Haut-Commissariat aux Réfugiés (HCR). Il a décidé de s’engager dans l’armée
ukrainienne, pour la défense du peuple et des civils, en mars 2022.

Prisonnier depuis juin 2022, la propagande russe l’a d’emblée présenté comme un
« nazi » et un « fasciste ». Ces mensonges et calomnies visaient à préparer un
procès de Moscou façon 1937. Maxime est accusé d’avoir tiré avec un
lance-roquette sur des civils à Severodonetzk le 4 juin dernier. Pourtant, selon
12 organisations ukrainiennes et bélarusses de défense des droits humains dont
la radio Hromadzke et le centre des droits humains Zmina, son unité n’a jamais
été déployée à Severodonetzk.

Cette accusation infâme vise à faire passer pour un « nazi » un grand défenseur
des droits humains en Ukraine comme en Russie. Comme l’indique Amnesty
International, la vraie atteinte au « droit de la guerre » est l’absence de tout
procès équitable envers les prisonniers de guerre. La condamnation à 13 ans dans
les caves du régime de Louhansk s’apparente à une condamnation à mort déguisée.

Les organisations syndicales françaises, CFDT, CGT, FSU, UNSA et Solidaires,
agissent ensemble depuis un an pour soutenir le peuple ukrainien face à
l’agression russe. C’est dans ce cadre qu’elles appellent à la solidarité
syndicale internationale pour la libération de Maksym Butkevitch.

> 20230317 CP INTERSYNDICAL LIBÉRATION DE MAKSYM BUTKEVITCH

21 mars 2023 | rmoreira
 * UD38


RÉFORME DES RETRAITES : POUR LE RETRAIT, ON CONTINUE

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Publié le 16/03/2023

La formidable mobilisation sociale organisée par l’ensemble des organisations
syndicales est engagée depuis le 19 janvier. Depuis deux mois, ce sont des
millions de travailleurs-euses, jeunes, retraité.es qui ont exprimé avec force
et dignité leur refus d’un recul de l’âge légal à 64 ans et d’un allongement des
trimestres de cotisation.

Ce mouvement social a fait la démonstration par les grèves dans tous les
secteurs professionnels toujours mobilisés et les manifestations dans les
grandes comme dans les petites localités du pays, que cette réforme des
retraites était brutale, injuste et injustifiée pour l’ensemble du monde du
travail.

Aujourd’hui, c’est ce mouvement social exemplaire qui démontre que le président
de la République et son gouvernement sont en échec devant l’Assemblée nationale.
Au lieu de retirer leur projet, ils décident de passer en force en ayant recours
au 49-3.

L’intersyndicale mesure avec gravité la responsabilité que porte l’exécutif dans
la crise sociale et politique qui découle de cette décision, véritable déni de
démocratie.

Forte du soutien de la grande majorité de la population, mobilisée depuis des
semaines, l’intersyndicale continue à exiger le retrait de cette réforme en
toute indépendance dans des actions calmes et déterminées. Elle décide de
poursuivre la mobilisation et appelle à des rassemblements syndicaux de
proximité ce week-end et à une nouvelle grande journée de grèves et
manifestations le jeudi 23 mars prochain.

Montreuil, le 16 mars 2023

 * > 20230316 Communiqué de l’intersyndicale le 16 mars 2023

16 mars 2023 | rmoreira
 * UD38


L’INTERSYNDICALE TOUJOURS DÉTERMINÉE À COMBATTRE CE PROJET DE LOI

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Publié le 15/03/2023

Depuis le 19 janvier, lors de huit journées de grève et de manifestations
appelées par l’intersyndicale, les salarié·es, jeunes, retraité·es, et plus
largement toute la population ont massivement exprimé leur rejet du projet de
réforme des retraites porté par le gouvernement. 

Ce mercredi, plus d’1,5 million de personnes ont manifesté.
Ce refus très majoritaire du report de l’âge de départ en retraite à 64 ans et
de l’allongement de la durée de cotisation est confirmé avec constance : 70% de
la population et 94% des actifs sont opposés à cette réforme.

Le gouvernement a usé de tous les artifices constitutionnels pour que les débats
parlementaires soient limités. Cette attitude relève du déni démocratique, au
mépris de l’expression très majoritaire de la population et de la démocratie
sociale, elle est aussi indigne que dangereuse.

Demain, jeudi 16 mars, les secrétaires généraux et présidents des organisations
syndicales tiendront une conférence de presse devant l’Assemblée nationale à
12h30.
L’intersyndicale appelle solennellement les parlementaires à voter contre le
projet de loi. Ce refus serait ainsi conforme à la volonté générale qui s’est
exprimée largement dans le débat public.

L’intersyndicale soutient et se félicite de la détermination des jeunes, des
travailleuses et travailleurs de tous les secteurs professionnels mobilisés et
les invite à poursuivre les actions demain 16 mars journée de l’examen de cette
réforme à l’Assemblée Nationale.
L’intersyndicale se réunira à nouveau à l’issue de l’examen du projet de loi.

Paris, le 15 mars 2023

 * > 20230315 CP Intersyndical 15 mars

15 mars 2023 | rmoreira
 * UD38


MERCREDI 15 MARS MANIFESTATIONS EN ISÈRE CONTRE LA RÉFORME DES RETRAITES

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Grenoble  – 10 h – Départ Jean Jaurès – Arrivée Place de Verdun
La Tour du Pin – 10 h – Rond-point de St Jean de Soudain
St Marcellin – 14 h – Champ de Mars
Vienne – 14h –  Parking du Champ de mars
Vizille – 10 h – Place du Château
Voiron – 14 h – Immeuble Quartz 40  rue Mainsieux

soyons nombreux et en orange !

13 mars 2023 | rmoreira
 * UD38


COMMUNIQUÉ DE PRESSE INTERSYNDICAL DU 11 MARS 2023

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Publié le 11/03/2023

A l’occasion de cette septième journée de mobilisation, ce sont à nouveau des
centaines de milliers de salarié-es, jeunes, retraité-es qui se sont mis en
grève et qui sont descendus dans la rue pour une nouvelle fois dire non au
départ à la retraite à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisation.

A l’occasion de cette septième journée de mobilisation, ce sont à nouveau des
centaines de milliers de salarié-es, jeunes, retraité-es qui se sont mis en
grève et qui sont descendus dans la rue pour une nouvelle fois dire non au
départ à la retraite à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisation.
L’intersyndicale unie dénonce le mépris dans lequel s’obstine Emmanuel Macron
qui refuse de la recevoir.
Parce que l’intersyndicale entend faire grandir le rapport de force en
complément des mobilisations en cours et continuer à démontrer que l’immense
majorité de la population reste déterminée à dire non à ce projet de loi, elle
demande solennellement au gouvernement d’organiser une consultation citoyenne à
ce sujet dans les plus brefs délais.

La pétition intersyndicale a recueilli plus d’un million de signataires, c’est
largement au-dessus du nombre de signataires nécessaire pour que le parlement
s’en saisisse.

L’intersyndicale soutient et encourage tous les secteurs professionnels à
poursuivre et amplifier le mouvement pour obtenir le retrait de ce projet de
loi.

D’ores et déjà elle appelle à une nouvelle journée de grèves et de
manifestations le mercredi 15 mars, jour de la commission mixte paritaire et
moment important du calendrier parlementaire.

Elle se réunira à nouveau le 15 mars au soir.

Paris, le 11 mars 2023

 * > 20230307 cp intersyndical 11 mars

12 mars 2023 | rmoreira
 * UD38


MANIFESTATIONS EN ISÈRE CONTRE LA RÉFORME DES RETRAITES, SAMEDI 11 MARS

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 * Bourgoin-Jallieu : 10h St Michel
 * Grenoble : 14h Place Victor Hugo
 * St Marcellin : 14h Champs de Mars
 * Vienne : 14h30 Gare routière

10 mars 2023 | rmoreira
 * UD38


COMMUNIQUÉ INTERSYNDICAL : REFORME DES RETRAITES : LE GOUVERNEMENT DOIT DÈS
MAINTENANT RETIRER SON PROJET !

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Publié le 08/03/2023

Par CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, Solidaires, FSU, Unef, la Voix lycéenne,
FAGE, FIDL, MNL

Depuis le 19 janvier, la population se mobilise massivement contre la réforme
des retraites. Les différentes journées à l’appel de toutes les organisations
syndicales et de jeunesse ont rassemblé des millions de travailleurs et
travailleuses, jeunes et retraité.e.s.

Le 16 février, face à l’absence de réponse du gouvernement et du président de la
République, l’intersyndicale a appelé à mettre la France à l’arrêt le 7 mars.
Elle est forte du soutien des 3/4 de la population et de 94% des actifs qui
refusent le recul de l’âge légal de départ à 64 ans et l’allongement de la durée
de cotisations.

Aujourd’hui encore, ce sont plus de 3 millions de travailleurs et travailleuses,
du public comme du privé, jeunes et retraité.e.s, qui se sont mobilisés, par la
grève et/ou la manifestation.

C’est une journée historique par l’ampleur de ces grèves et de ces
mobilisations. Des milliers d’écoles et de lieux d’études fermés, des
entreprises privées, des administrations, et des villes à l’arrêt. Plusieurs
centaines de manifestations et d’actions sur l’ensemble du territoire pour
demander le retrait du projet de loi retraites.

A ce jour, ces mobilisations énormes conduites par une intersyndicale unie n’ont
reçu aucune réponse de la part du gouvernement. Cela ne peut plus durer. Le
silence du président de la République constitue un grave problème démocratique
qui conduit immanquablement à une situation qui pourrait devenir explosive. En
responsabilité, l’intersyndicale adressera un courrier lui demandant à être
reçue en urgence pour qu’il retire sa réforme.

C’est forte de cette détermination exprimée aujourd’hui que l’intersyndicale
soutient et encourage tous les secteurs professionnels à poursuivre et amplifier
le mouvement.

L’intersyndicale appelle à se saisir du 8 mars pour pointer la détérioration
particulière de la situation des femmes avec ce projet de réforme.
L’intersyndicale soutient l’appel spécifique des organisations de jeunesse à se
mobiliser jeudi 9 mars et appelle à rejoindre les rassemblements et
manifestations, notamment à Paris, place de la République.

L’intersyndicale appelle à une nouvelle mobilisation interprofessionnelle ce
samedi 11 mars puis dès la semaine prochaine, à une journée de manifestations et
de grève, le jour de la commission mixte paritaire, moment important du
calendrier parlementaire. Elle appelle toute la population à continuer la
mobilisation et les actions, encore plus massivement pour dire non à cette
réforme injuste et brutale.

Paris, le 7 mars 2023

 * > 20230307 CP Intersyndical 7 mars

8 mars 2023 | rmoreira
 * UD38


ENSEMBLE, LE 7 MARS, METTONS LA FRANCE À L’ARRÊT ! MANIFESTATIONS-RASSEMBLEMENTS
EN ISÈRE

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Grenoble : 10h Alsace lorraine (arrivée anneaux de vitesse)
Bourgoin : 10h place St Michel
Vienne : 10h Champs de mars (gare Routière)
Bourg d’Oisans : 10h au théatre de Verdure
Vizille : 10h place du Château
Saint-Marcellin : 14h30 Champs de mars

3 mars 2023 | rmoreira
 * UD38


INTERNATIONAL : TUNISIE : LES ORGANISATIONS SYNDICALES ÉTRANGÈRES NE SONT PAS
LES BIENVENUES !

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Publié le 03/03/2023

Par la CFDT et la CGT,

Face aux dérives autoritaires du président Kais Saied, la contestation
s’amplifie chaque jour un peu plus en Tunisie.

Samedi 4 Mars, à l’appel de l’UGTT- Union générale tunisienne du travail, une
grande manifestation est organisée à Tunis pour dénoncer les arrestations
arbitraires et les entraves aux libertés syndicales que subissent les
syndicalistes tunisiens. Plusieurs délégations syndicales de différents pays,
s’apprêtaient à se rendre à leurs côtés afin de leur témoigner la solidarité
pleine et entière du mouvement syndical international.

Hier jeudi, un premier responsable syndical espagnol de l’UGT s’est vu refoulé à
l’aéroport dès son arrivée à Tunis. Aujourd’hui, les délégations de la CFDT et
de la CGT sont empêchées de se rendre à Tunis afin de manifester aux côtés de
nos camarades tunisiens et de leur apporter notre soutien et notre solidarité.

Cette interdiction vise à empêcher toute expression de solidarité internationale
avec l’UGTT et plus largement avec la société civile tunisienne. Elle s’inscrit
dans une longue liste de violations des droits humains en Tunisie ces derniers
mois qui ciblent des syndicalistes, des journalistes et plusieurs voix
dissonantes. Seule démocratie dans la région pendant plusieurs années, la
Tunisie est désormais un pays où les droits ne sont plus garantis selon l’Indice
des droits dans le monde de la Confédération syndicale internationale.

La CFDT et la CGT condamnent ces dérives et réaffirment leur solidarité avec
l’UGTT. Elles appellent les autorités tunisiennes au respect des droits
fondamentaux et les conventions de l’OIT protégeant les libertés syndicales, le
droit de grève et la négociation collective !

Vive la solidarité syndicale internationale !

 * > 20230303 CP commun CFDT CGT Tunisie

3 mars 2023 | rmoreira
 * UD38


COMMUNIQUÉ INTERSYNDICAL : NOUS EXIGEONS LE RETRAIT DU PROJET DE RÉFORME DES
RETRAITES QUI PÉNALISE PARTICULIÈREMENT LES FEMMES

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Publié le 27/02/2023
Par CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, Solidaires, FSU, Unef, la Voix lycéenne,
FAGE, FIDL, MNL
 

Malgré les nombreuses lois, les salaires des femmes sont toujours inférieurs de
25% en moyenne à ceux des hommes en 2023. Ceci en raison de temps partiels
subis, de la ségrégation professionnelle, du plafond de verre, des interruptions
de carrière et de politiques indemnitaires inégalitaires et au détriment de
réelles politiques d’augmentation des salaires.

Les discriminations et inégalités professionnelles subies par les femmes durant
toute leur carrière ne sont pas seulement reproduites au moment de la retraite
mais fortement amplifiées. L’index Egalité professionnelle n’a d’ailleurs rien
résolu pour les inégalités salariales dans le privé et ne résoudrait rien dans
le secteur public.

Les femmes perçoivent des pensions de droit direct inférieures de 40% à celles
des hommes, elles sont deux fois plus nombreuses à travailler jusqu’à 67 ans
(fin de la décote), et 40% d’entre elles partent en retraite avec une pension
incomplète.

Reporter l’âge de départ à la retraite à 64 ans, tout comme accélérer
l’allongement de la durée de cotisation ne fera qu’aggraver la situation
économique des femmes, comme le relève l’étude d’impact de la réforme.

Ce ne sont pas les mesurettes d’amortissement (carrière longues, minimum
retraite, Index seniors) qui compenseront ces régressions importantes pour
l’ensemble des femmes.

Par ailleurs, atteindre l’égalité salariale, et favoriser le taux d’emploi des
femmes sont des solutions pour renforcer l’équilibre financier du système par
répartition. Ces pistes sont également écartées par le gouvernement.

Les organisations syndicales interprofessionnelles et de jeunesse appellent les
travailleuses et travailleurs à se saisir du 8 mars, journée internationale de
lutte pour les droits des femmes, pour dénoncer partout l’injustice sociale
majeure de cette réforme des retraites envers les femmes.

 * > 20230227 Communique intersydical Reforme des retraites è 8 mars

28 février 2023 | rmoreira
 * UD38


NUCLÉAIRE : LA SÛRETÉ, UN ENJEU CLÉ POUR L’ACCEPTABILITÉ SOCIALE

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Publié le 27/02/2023
Par Fabien Guimbretière, secrétaire national de la CFDT, Dominique Bousquenaud,
secrétaire général de la fédération CFDT chimie et énergie et Stéphane
Destugues, secrétaire général de la Fédération CFDT métallurgie et mines

Face à l’urgence climatique, la CFDT revendique la nécessité d’investir dans la
sobriété et l’efficacité énergétique, ainsi que dans un mix énergétique
décarboné équilibré. A ce titre, le futur mix énergétique décarboné de la France
a besoin d’intégrer une part de nucléaire.

Pour la CFDT, la sûreté nucléaire est une des conditions incontournables de son
acceptabilité sociale. C’est pourquoi la sûreté nucléaire doit être placée au
plus haut niveau d’exigence. A rebours de cet impératif, une nouvelle
organisation de la sûreté nucléaire a été annoncée par voie de presse,
réorganisation qui aurait vocation à intégrer par amendement le projet de loi
dit « d’accélération du nucléaire », alors même que la stratégie française
énergie-climat qui doit être adoptée d’ici le 1er juillet 2024 est en cours
d’élaboration.

 Au-delà de l’incompréhension des salariés de l’Institut de radioprotection et
de sûreté nucléaire (IRSN), le projet annoncé sans aucune concertation et sans
aucun diagnostic préalable n’est pas de nature à maintenir la confiance de la
population dans l’énergie nucléaire.

Plusieurs décisions politiques récentes nécessitent plus que jamais une
expertise sans faille sur la sûreté nucléaire :

 * L’annonce de l’accélération des investissements dans le nouveau nucléaire
   (6+8 réacteurs EPR2) ;
 * L’entretien du parc existant de réacteurs vieillissant, avec l’éventuelle
   prolongation d’exploitation de certains d’entre eux ;
 * Le démantèlement prévu d’autres réacteurs.

Tout changement de l’organisation et de la structuration de la sûreté nucléaire
doit faire l’objet d’un véritable dialogue avec les parties prenantes. Il s’agit
d’apporter les garanties que les expertises et compétences exercées par les
salariés de l’IRSN ne seront pas fragilisées dans cette période cruciale.

La CFDT appelle à une véritable concertation avant d’envisager tout changement
de l’organisation de la sûreté nucléaire. Elle apporte son soutien aux salariés
de l’IRSN, qui seront mobilisés à proximité de l’Assemblée nationale, le mardi
28 février à 14h30.

 * > 20230227 SG PRESSE CP04 Nucleaire

28 février 2023 | rmoreira
 * UD38


POUR UNE PAIX JUSTE ET DURABLE ! SOLIDARITÉ AVEC LA RÉSISTANCE DES UKRAINIENNES
ET DES UKRAINIENS !

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Publié le 22/02/2023

Par CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, FSU, Unsa et Solidaires

Il y a un peu moins d’un an, le 24 février 2022, Vladimir Poutine déclenchait
une guerre d’invasion contre l’Ukraine, espérant une victoire éclair. C’était
compter sans la résistance d’un peuple ukrainien uni pour défendre ses droits et
sa souveraineté.

La guerre continue avec son lot de destructions, de morts et de malheurs. On
évoque des dizaines de milliers de pertes humaines militaires du côté ukrainien
comme du côté russe et malheureusement des dizaines de milliers de pertes
civiles. Près d’un millier d’enfants d’Ukraine ont perdu la vie et des dizaines
de milliers d’autres ont été emmenés de force vers la Russie. L’agitation du
risque nucléaire tant civil que militaire, des milliers de logements détruits,
les récoltes confisquées ou pourries sur pied, les infrastructures énergétiques
ciblées pour frapper jusqu’aux capacités de survie des populations civiles
ukrainiennes forçant plus de 12 millions de personnes à fuir leurs maisons, dont
une moitié a dû quitter le pays. Ce bilan provisoire est effroyable pour un an
de combats.

Pendant ce temps, en Russie et au Bélarus, la répression musèle les voix
pacifistes qui dénoncent la guerre et le totalitarisme de Poutine et de
Loukachenko. Le 26 décembre 2022, les leaders syndicaux du BKDP du Belarus ont
écopé de lourdes peines : 4 ans de prison ferme pour Aliaksandr Yarashuk, 2 ans
fermes pour Siarhei Antusevich et 1 an et demi fermes pour Iryna Bud-Husaim.

Enfin, les conséquences économiques de cette guerre se font sentir partout dans
le monde, alternativement menacé d’embrasement nucléaire, de catastrophe
environnementale, d’inflation galopante, notamment sur les prix de l’énergie, ou
de famine céréalière. En un an, la vie de centaines de millions de personnes a
ainsi été bouleversée par le choix tragique de Poutine de réinviter la guerre à
grande échelle sur le sol européen.

Face au drame vécu par les populations en Ukraine, les organisations syndicales
françaises CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, Solidaires et FSU se sont
mobilisées pour venir en aide aux ukrainiennes et ukrainiens en constituant une
intersyndicale dès le début du mois de mars 2022. Deux véhicules neufs ont été
remis en juillet aux organisations syndicales ukrainiennes, FPU et KVPU, qui les
utilisent pour distribuer l’aide humanitaire aux populations civiles. En
décembre, deux semi-remorques ont acheminé vers la frontière Ukrainienne 38
tonnes d’aide humanitaire (machines à laver industrielles, radiateurs,
générateurs, vivres, matériel de soin et d’hygiène, …), obtenue sous forme de
dons ou achetée grâce aux collectes organisées par les organisations syndicales
françaises. Les syndicats français soutiennent aussi les syndicats Ukrainiens
dans leur lutte contre les réformes anti-sociales parce que l’Ukraine de demain
doit être un exemple de démocratie fondée sur le respect des droits sociaux et
des libertés syndicales.

Cette solidarité avec l’Ukraine qui résiste doit continuer. Pour qu’une paix
juste et durable soit gagnée au plus vite, l’intersyndicale française de
solidarité avec l’Ukraine appelle à participer à la marche pour l’Ukraine qui
aura lieu le samedi 25 février 2023 au départ de République à 14h en direction
de Bastille.

Solidarité avec l’Ukraine qui résiste !

Mort à la guerre de Poutine ! Troupes russes hors d’Ukraine !

Paix en Ukraine – Libertés en Russie et au Belarus !

 * > CP intersyndicale Ukaine 22 fév 2023 déf

22 février 2023 | rmoreira
 * UD38


RETRAITES, ENSEMBLE, LE 7 MARS, METTONS LA FRANCE À L’ARRÊT !

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Publié le 22/02/2023
Par CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, Solidaires, FSU, Unef, la Voix lycéenne,
FAGE, FIDL, MNL
 

Les organisations syndicales et de jeunesse saluent la mobilisation de ces
millions de travailleurs.euses, jeunes, retraité.e.s qui, depuis le 19 janvier,
expriment leur opposition à cette réforme des retraites. Ils et elles sont
déterminé.e.s à empêcher le recul de l’âge légal à 64 ans et l’allongement du
nombre de trimestres, ce qui aurait pour effet de faire aussi baisser plus
rapidement leurs pensions.

Malgré la propagande du gouvernement qui ne convainc pas du bien-fondé de sa
réforme, l’écrasante majorité de la population comme 90% des salarié.e.s font
preuve de « bon sens »  et rejettent cette réforme brutale, inacceptable et
inutile.

En opposition à ce projet de réforme des retraites, l’unité des organisations
syndicales a construit un mouvement social solide, déterminé, ancré dans le
paysage social de tout le pays. Il révèle également l’inquiétude face à la
désertification des territoires, le manque de services publics, les incertitudes
en matière d’emploi, de salaires et de pouvoir d’achat.

En complément de ces manifestations, c’est plus d’un million de personnes qui
ont signé et diffusent la pétition en ligne proposée par les organisations
syndicales. Cette opposition à la réforme touche désormais toutes les strates de
la population.

Malgré cela, le gouvernement et le président de la République restent sourds et
dégradent la cohésion sociale du pays en refusant toujours de retirer ce projet
injuste.

C’est pourquoi, comme annoncé lors du précédent communiqué le 11 février,
l’intersyndicale réaffirme sa détermination pour mettre la France à l’arrêt le 7
mars prochain en appelant les travailleurs.euses à participer massivement aux
manifestations et à se déclarer en grève. 

Les organisations syndicales professionnelles et de jeunesse continuent leurs
actions d’information et de conviction pour élargir encore le mouvement social.
Le 7 mars doit être une véritable journée morte dans les entreprises, les
administrations, les services, les commerces, les écoles, les lieux d’études,
les transports…

Pour y parvenir, elles organisent partout régulièrement de nombreuses
initiatives publiques sur les lieux de vie et appellent la population à y
participer.

Elles interpellent localement les parlementaires sur la base du courrier commun
qui leur a été adressé, pour qu’ils votent contre cette réforme.

Elles se saisissent du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits
des femmes, pour rendre visibles les conséquences particulièrement graves de ce
projet pour elles.

Elles agissent avec les organisations de jeunesse qui militent sur leurs lieux
d’études pour élargir     encore le rejet de cette réforme des retraites
particulièrement injuste. Elles soutiennent aussi leur mobilisation du
9 mars pour améliorer notamment le système des bourses d’études.

Ensemble, dès le 7 mars, mettons un coup d’arrêt à ce projet de réforme des
retraites inacceptable.

 * > Communique unitaire du 21 février 2023

22 février 2023 | rmoreira
 * UD38


“NOUS ALLONS FRANCHIR UNE NOUVELLE ÉTAPE”

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Avant la cinquième journée de manifestations, la CFDT hausse le ton en exigeant
du gouvernement qu’il réponde à ce mouvement d’une ampleur inédite.
L’intersyndicale appelle d’ailleurs à mettre la France à l’arrêt le 7 mars – une
expression assumée par Laurent Berger, qui parle d’une nouvelle étape
de la mobilisation.

Par Jérôme Citron et Téo Mollet— Publié le 14/02/2023 à 14h00

© Stéphane Lagoutte/Challenges-RÉA

Déjà quatre mobilisations. Nous sommes à l’avant-veille de la cinquième, prévue
le 16 février. Que peut-on encore dire aux salariés ?

Il faut leur dire que l’histoire n’est pas écrite. C’est un combat difficile. On
le savait quand on s’est lancé. Une majorité de Français sont à présent
persuadés, comme nous le martelons depuis le début de la mobilisation, que le
report de l’âge légal à 64 ans est une mesure injuste qui frappe surtout les
travailleurs intermédiaires et modestes. Le risque, c’est que ces mêmes
personnes estiment que la réforme va passer quand même. Il faut les convaincre
de continuer à se battre, que rien n’est joué.

Les premières mobilisations ont été exceptionnelles. On ne pensait pas
forcément, au début du mouvement, avoir la capacité de mettre autant de salariés
dans les rues avec les problèmes de pouvoir d’achat que nous connaissons, avec
la fatigue perceptible de la société. Le 16 février, et surtout le 7 mars, nous
allons franchir une nouvelle étape. Les militants CFDT doivent poursuivre ce
travail de conviction auprès de leurs collègues. C’est leur investissement qui
explique que nous avons, pour l’instant, gagné la bataille de la rue comme celle
de l’opinion.

Le 16 février, les leaders syndicaux iront tous manifester à Albi. Pourquoi ce
choix ?

Outre qu’Albi [Tarn/Occitanie] se situe dans une région qui ne sera pas en
vacances dans la période, nous souhaitions braquer le projecteur sur l’un des
traits marquants de ce mouvement social : l’énorme participation dans les
petites et moyennes villes françaises. C’est un phénomène inédit. Il y a une
France du travail qui veut affirmer qu’elle existe, qu’il n’y a pas que les
métropoles qui comptent. C’est un phénomène que l’on avait déjà vu avec les
gilets jaunes. Il y a une demande de respect, de reconnaissance. C’est une
France qui a le sentiment d’être un peu abandonnée. On mesure dans ces
territoires le recul des services publics, les difficultés d’accès à la santé,
les problèmes de conditions de travail dans les petites entreprises…

> “Les gens ont le sentiment que les choses se passent sans eux, qu’ils ne sont
> pas écoutés. Les pouvoirs publics ne captent plus les réalités de travail pour
> ensuite construire les politiques sociales.”Laurent Berger, secrétaire général
> de la CFDT

Tu fais le lien entre les oubliés de la mondialisation et la mobilisation ?

Les gens ont le sentiment que les choses se passent sans eux, qu’ils ne sont pas
écoutés. Ce sont les oubliés du travail. Les pouvoirs publics ne captent plus
les réalités de travail pour ensuite construire les politiques sociales. La
dévalorisation des travailleurs, la baisse constante du coût du travail, la
recherche de productivité à tout prix revient en boomerang. Il n’y a pas qu’une
question de reconnaissance monétaire. Je qualifie ce conflit de
« post-pandémique » car je suis persuadé que les choses ont bougé dans le
rapport des Français au travail. À l’opposé, le gouvernement propose une réforme
comptable qui sent les années 1990-2000. Cela n’a pas de sens. Le gouvernement
doit répondre aux inquiétudes. Cette réforme n’est soutenue ni par l’opinion ni
par le monde du travail. Il faut que l’exécutif en tire les conséquences.

L’objectif de la mobilisation sera-t-il atteint si le gouvernement revient sur
l’âge de départ légal à la retraite ?

Franchement, si la Première ministre annonce qu’elle retire l’article 7 du
projet de loi qui acte les 64 ans, je crie victoire ! C’est le cœur de cette
réforme, qui a été pensée pour faire des économies le plus rapidement possible.
Sans cette mesure, c’est tout l’édifice qui tombe à l’eau. C’est pour cela que
l’on demande au gouvernement de repartir de zéro. Nous sommes prêts à nous
rasseoir à la table des discussions si les 64 ans sont enterrés. C’est la
décision la plus sage qui s’impose vu l’ampleur de la contestation.

L’intersyndicale a déclaré qu’il fallait mettre la France à l’arrêt le 7 mars.
L’expression fait beaucoup parler. Est-ce à dire que nous entrons dans un
nouveau temps de la mobilisation ?

Nous avons organisé ce mouvement avec un grand souci de responsabilité, en
gardant à l’esprit qu’il fallait gérer les manifestations dans la durée tout en
gagnant la bataille de l’opinion publique. D’où l’idée de ne pas aller trop
vite, dans un premier temps. Aujourd’hui, nous devons accélérer. Nous sommes en
train de passer à une nouvelle phase.

Cela dit, le gouvernement a encore le temps de répondre d’ici au 7 mars. Alors,
oui, nous sommes bien décidés à mettre la France à l’arrêt s’il continue de
faire la sourde oreille. Je revendique cette expression, qui ne signifie pas
forcément blocages et ennuis pour la population. C’est une journée où il y aura
des manifestations, mais aussi une journée où l’on va se poser, où les
commerçants vont pouvoir tirer leur rideau quelques heures en signe de
solidarité, où les salariés pourront imaginer des choses sur leurs lieux de
travail…

Le 7 mars peut être quelque chose de très festif et joyeux. Nous avons encore
plusieurs semaines pour nous y préparer. On va passer un cap.

Mais quand on passe un cap, on prend un risque…

Plus de 50 % de la population pense qu’il faut durcir le mouvement, ça valide
donc notre stratégie. Mais quand on demande qui est capable d’assumer une
semaine de grève, évidemment, il y a moins de monde. D’ailleurs, il n’y a pas
réellement de tension au sein de l’intersyndicale sur ce sujet. L’ensemble des
organisations, même les plus contestataires, restent prudentes. C’est pourquoi
il est impératif de réussir le 7 mars. Il faut que cela soit une immense journée
de mobilisation qui prenne de multiples formes. On peut même imaginer des
rassemblements d’une heure devant toutes les mairies de France afin d’envoyer un
signal sans équivoque au gouvernement. Il va falloir être innovants, ludiques,
dynamiques et, bien entendu, pacifiques. Il y aura des blocages et des
manifestations mais dans un grand souci de responsabilité, comme nous en avons
fait la démonstration jusqu’à présent.

Quid du 8 mars, journée internationale des droits des femmes ?

Je veux être clair : il n’y a pas d’appel de l’intersyndicale à la grève
reconductible entre le 7 et le 8 mars. Mais, bien entendu, la journée
internationale des droits des femmes du 8 mars nous offre l’opportunité de
mettre en exergue ce que la réforme des retraites implique pour les femmes. Soit
dit en passant, sur ce sujet aussi, le gouvernement s’est pris les pieds dans le
tapis. Il n’a pas fallu longtemps pour démontrer que les femmes seraient
particulièrement perdantes avec ce projet.

Le succès de cette mobilisation tient beaucoup à l’unité de l’intersyndicale. Là
aussi, nous sommes en train de passer un cap ?

> “[L’unité syndicale] est fondée à la fois sur un mot d’ordre commun – le refus
> de l’âge de départ à la retraite à 64 ans – et sur le fait d’accepter que nous
> ne sommes pas d’accord sur tout.”

Très certainement. En 2010, j’étais déjà dans le cœur du réacteur, il y avait
encore de la défiance entre les organisations. Aujourd’hui, il y a une grande
confiance, notamment avec les deux autres grandes centrales avec lesquelles nous
sommes souvent en désaccord : la CGT et FO. Cette unité est fondée à la fois sur
un mot d’ordre commun – le refus de l’âge de départ à la retraite à 64 ans – et
sur le fait d’accepter que nous ne sommes pas d’accord sur tout. Mais quand on
décide quelque chose en commun, on s’y tient.

Ce mouvement est aussi le premier dans lequel la CFDT tient son rôle de première
organisation syndicale. Et on le montre dans la rue. Les cortèges CFDT sont
immenses. Ils étonnent même les autres organisations syndicales, qui ne
pensaient pas que nous puissions nous mobiliser avec une telle ampleur. Nous
sommes dans un moment où le compromis n’est pas possible et où il faut jouer le
rapport de force. Nous l’assumons totalement. Cela fait partie des valeurs de la
CFDT, quoi qu’en disent ceux qui crient à la fin du réformisme. Nous ne serons
jamais une organisation purement contestataire, là n’est pas la question. Nos
militants savent très bien allier mobilisation et dialogue. Ils le font tous les
jours dans les branches professionnelles, les entreprises et les
administrations.

16 février 2023 | rmoreira
 * UD38


ACCORD NATIONAL INTERPROFESSIONNEL : LA CFDT SIGNE POUR UN MEILLEUR PARTAGE DE
LA VALEUR

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Publié le 15/02/2023

Par Luc Mathieu, secrétaire national de la CFDT

La Bureau national de la CFDT a décidé, mardi 14 février, de signer l’accord
national interprofessionnel sur le partage de la valeur au sein des entreprises.
Cet accord permet en effet plusieurs avancées pour les salariés, notamment ceux
des petites et moyennes entreprises.

Il oblige notamment les branches professionnelles à négocier un dispositif de
participation, avec la possibilité de déroger à la formule de calcul de la
réserve de participation. Il prévoit également que les entreprises de 11 à 50
salariés mettent en place un dispositif de partage de la valeur quand elles
réalisent un bénéfice net fiscal au moins égal à 1% du chiffre d’affaires
pendant trois années consécutives.

Les seuils de franchissement d’effectifs pour la mise en place de la
participation obligatoire seront assouplis. Pour une généralisation plus rapide
de la participation, les partenaires sociaux proposent également de supprimer la
règle reportant l’obligation de mise en place d’un dispositif de participation
en présence d’un accord d’intéressement.

Point important pour la CFDT, les branches professionnelles qui n’ont pas révisé
récemment leurs systèmes de classification devront le faire avant la fin de
l’année 2023 selon cet accord. Elles devront aussi travailler avec leurs
observatoires des métiers sur la mixité des métiers en examinant les
rémunérations non seulement par niveau de classification mais aussi par métiers
repères.

Enfin, dans un souhait de valoriser les dispositifs de responsabilité sociale
des entreprises, deux fonds d’épargne responsables prenant en compte des
critères extra-financiers, labellisés ISR, Greenfin, Finansol, CIES ou France
Relance, seront désormais proposés dans la liste de fonds mis à disposition des
salariés par les gestionnaires de fonds.

Pour la CFDT, cet accord normatif démontre l’utilité du dialogue social et
l’efficacité du paritarisme. La CFDT se félicite, qu’organisations syndicales et
patronales, aient réussi à s’entendre pour œuvrer à un meilleur partage de la
valeur avec les salariés des entreprises, notamment ceux des petites et moyennes
entreprises. C’est dans cet esprit que le bureau national du 14 février 2023 a
décidé d’approuver cet accord.

 * > 20230215 SG PRESSE CP03 ANI Partage de la valeur

15 février 2023 | rmoreira
 * UD38


RÉFORME DES RETRAITES : 64 ANS, C’EST NON ! MANIFESTATIONS EN ISÈRE, LE JEUDI 16
FÉVRIER

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Grenoble 10 h Gare alsace Lorraine arrivée Verdun

Vienne 14h30 Gare Routière

Bourgoin 10 h pont st Michel

Roussillon 9h30 place la république

Saint Marcellin : rassemblement à 17h30 au champ de mars et manifestation aux
flambeaux

14 février 2023 | rmoreira
 * UD38


COMMUNIQUÉ INTERSYNDICAL : L’INTERSYNDICALE EST PRÊTE À DURCIR LE MOUVEMENT

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Publié le 13/02/2023

Par CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, Solidaires, FSU, Unef, la Voix lycéenne,
FAGE, FIDL, MNL



Depuis le 19 janvier dernier, la population ne cesse de démontrer sa très forte
détermination à refuser le projet de réforme des retraites du gouvernement à
travers les grèves, les manifestations mais aussi la pétition en ligne qui a
atteint un million de signatures.

Au fil des semaines, les sondages démontrent également une hausse de ce rejet
massif puisque dorénavant, plus de 7 français sur 10 et 9 travailleurs et
travailleuses sur 10 se disent opposés au projet de réforme.

Ce mouvement social inédit par son ampleur est donc désormais ancré dans le
paysage social. Le gouvernement, comme les parlementaires, ne peuvent y rester
sourds.

Durant la poursuite des débats parlementaires, les organisations syndicales
professionnelles et de jeunesse vont poursuivre la mobilisation et l’amplifier.
Ainsi, elles appellent à une journée d’actions interprofessionnelles sur
l’ensemble du territoire le 16 février. A cette occasion, les secrétaires
généraux ou présidents des organisations syndicales manifesteront à ALBI pour
appuyer l’ancrage fort de ce mouvement partout sur le territoire, dans les
petites villes comme dans  les  plus grandes.

Par ailleurs, les parlementaires appelés à se prononcer sur ce projet de réforme
doivent entendre comme le gouvernement, le mécontentement de la population, et
rejeter massivement ce texte. Il en va de leur responsabilité. C’est dans ce
cadre que l’ensemble des secrétaires généraux et présidents écriront à chaque
parlementaire de l’arc républicain pour réaffirmer notre opposition et celle de
la population. Parallèlement, nous appellerons nos structures locales à
interpeler député-es et sénateurs-trices dans leurs circonscriptions.

Enfin, si malgré tout le gouvernement et les parlementaires restaient sourds à
la contestation populaire, l’intersyndicale appellerait les travailleurs et les
travailleuses, les jeunes et les retraité.e.s à durcir le mouvement en mettant
la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain. L’intersyndicale
se saisira du 8 mars, journée internationale de luttes pour les droits des
femmes pour mettre en évidence l’injustice sociale majeure de cette réforme
envers les femmes.

L’intersyndicale se réunira le 16 février au soir. D’ici là, elle appelle le
gouvernement à retirer son projet de loi et les parlementaires à prendre leurs
responsabilités face au rejet massif de la population face à ce projet injuste
et brutal.

 * > 20220211communiqué intersyndical

13 février 2023 | rmoreira
 * UD38


MANIFESTATIONS EN ISÈRE SAMEDI 11 FÉVRIER

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MANIFESTATIONS CONTRE LA REFORME DES RETRAITES


SAMEDI 11 FEVRIER

 * A Grenoble : au départ de la place Victor-Hugo à 14 h

 * A Saint-Marcellin : à 14 h sur le Champ-de-Mars.

 * A Vienne : à 14 h à la gare routière.

 * A la Tour du Pin : retraite aux flambeaux à 17h place Carnot

 

Prochaines Manifestations le jeudi 16 février

10 février 2023 | rmoreira
 * UD38


FAIRE DU 11 FÉVRIER UNE MOBILISATION POPULAIRE ET FESTIVE

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Yvan Ricordeau, secrétaire national© Cyril Entzmann

À propos de l’auteurYvan Ricordeau

secrétaire national de la CFDT

La journée de manifestations du 7 février a, sans surprise, confirmé le rejet
par les travailleurs du projet injuste de réforme des retraites. Mais face à un
gouvernement qui refuse toujours de prendre en considération cette énorme
mobilisation du monde du travail, il est nécessaire de maintenir et même
d’amplifier la pression alors que les jours de grève à répétition commencent à
peser sur les budgets des salariés.

C’est pour cela que la CFDT a, dès la semaine dernière, demandé et obtenu de
l’intersyndicale une nouvelle date d’action le samedi 11 février.

Alors que les débats en cours à l’Assemblée Nationale sont très tendus et pas
aussi constructifs que nous l’espérions, manifester un samedi doit permettre une
mobilisation plus large mais surtout populaire et festive !

Certains aimeraient nous voir « bordéliser le pays » afin de mieux pouvoir
décrédibiliser ce mouvement d’une ampleur inédite. C’est pourquoi ce samedi
doit, au contraire, être l’occasion pour toutes celles et tous ceux qui ne sont
pas présents d’habitude (ou qui ne peuvent pas se le permettre en semaine) de
venir exprimer pacifiquement leur opposition à la réforme voulue par le
gouvernement en descendant dans la rue avec leurs enfants et leurs amis !

8 février 2023 | rmoreira
 * UD38


LE MONDE OUVRIER GROSSIT LES CORTÈGES

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Avec près de 2 millions de manifestants, la troisième journée de mobilisation
nationale contre la réforme des retraites a montré une détermination sans faille
des actifs et des retraités. Avec, dans les rangs, de nombreux salariés
de l’industrie.

Par Anne-Sophie Balle et Emmanuelle Pirat— Publié le 08/02/2023 à 14h00

La métallurgie CFDT, en tête de cortège à Paris le mardi 7 février. Tout un
symbole.© DR

Dans les cortèges syndicaux, il est des images qui ont la force du symbole. Les
ouvriers de la métallurgie, en tête du cortège CFDT à Paris, en est assurément
un. De mémoire de syndicaliste, on n’avait pas vu cela depuis plus de trente
ans. « N’en déplaise aux politiques qui pensent que la réforme ne mobilise que
le cercle militant, les syndicats ont gagné leur pari », confie Stéphane
Destugues, secrétaire général de la CFDT-Métallurgie. Non loin des banderoles du
secteur public, de nombreux salariés du privé sont une nouvelle fois venus
grossir les rangs des manifestants. Le monde du travail, dans sa diversité et sa
profondeur, s’exprime. « Pour la première fois depuis plus de dix ans, on voit
des non-syndiqués qui sortent, débrayent, manifestent », poursuit-il. La
mobilisation du secteur privé a d’ailleurs été particulièrement forte dans les
villes ouvrières et celles qui sont touchées par des restructurations
industrielles.


PAS DE GRÈVES MASSIVES… POUR L’INSTANT

1. Après une année d’activité record en 2021, ArcelorMittal, en septembre 2022,
a réduit la production sur les sites de Dunkerque, Florange et Fos-sur-Mer et a
recouru au chômage partiel.

À Dunkerque (Nord) comme à Florange (Moselle), où le ralentissement de la
production des usines ArcelorMittal pèse sur l’activité de l’entreprise1 et des
sous-traitants, la mobilisation ne faiblit pas. « Chaque fois, la CFDT a affrété
deux bus pour emmener la centaine de salariés du site à Metz, salariés auxquels
se sont joints ceux d’Ascometal. Chaque fois, nous avons constitué le plus gros
cortège », se félicite Jean-Marc Vérin, délégué syndical de Florange, fier
d’emmener près de 150 salariés du site. Pour l’heure, la colère ne se traduit
pas par des mouvements de grève massifs. Les salariés d’Arcelor Florange le
savent : tenir dans la durée suppose d’en garder sous le coude. C’est la raison
pour laquelle « aucune organisation syndicale n’a pour l’instant appelé à une
action forte dans la boîte », poursuit le délégué syndical.

150 salariés d’Arcelor Florange ont fait le déplacement jusqu’à Metz (Moselle).©
DR

Cela n’empêche pas la CFDT de dénoncer la stratégie de l’entreprise, qui,
localement, « encourage les salariés à poser des jours de congés ou de chômage
partiel en lieu et place des jours de grève. Ça leur permet de dire que les
chiffres de la mobilisation baissent, or c’est faux. Il n’y a pas moins de
grévistes, il y a juste une modification de pointage », s’agace Laurent Hayez,
délégué syndical d’Arcelor Dunkerque.


“IL FALLAIT DE L’ORANGE PARTOUT !”

1. On y fabrique des systèmes d’étanchéité pour les constructeurs d’automobiles,
entre autres.

Pas de quoi entamer la détermination de certains. « On ne lâchera rien tant
qu’on n’aura pas fait plier le gouvernement », assure la section CFDT de LJF
Hutchinson (anciennement Le Joint Français) située à Gamaches (Somme). Après les
manifestations des 19 et 31 janvier, les 130 salariés du site1 sont toujours
aussi motivés à manifester leur opposition à la réforme des retraites. Ce 7
février, on les retrouvait donc « chauds bouillants » au sein du cortège
d’Abbeville.

Très motivés, les CFDT de LJF Hutchinson ! Dans les rues d’Abbeville (Somme), le
cortège a rassemblé une nouvelle fois plus de 2 500 manifestants.© DR

« Dans l’usine, ceux pour qui il était difficile de poser toute une journée et
faire grève ont choisi de débrayer deux heures. Ainsi, à chaque changement
d’équipe [celles du matin, de la journée ou de l’après-midi], on a des collègues
qui débrayent. Ça ralentit la production mais, financièrement, ça pénalise
moins », explique Daniel Delestre, « monteur, mouleur, régleur » de 58 ans qui a
déjà passé trente-trois années à Gamaches. À ses côtés, Valérie, 60 ans,
travaille en deux-huit comme conductrice de machines : « Quand je suis du matin,
je me lève à 3 h 30 pour embaucher à 4 h 57. La semaine suivante, j’embauche à
12 h 45 pour finir à 20 h 10. Les changements de rythme, cela dérègle
complètement l’horloge biologique ! »

Dans l’usine de Gamaches, où la moyenne d’âge des salariés est supérieure à 50
ans et où la pénibilité se conjugue à tous les étages (port de charges, gestes
répétitifs, bruit, cadences…), on suit tout aussi attentivement l’évolution du
projet de réforme que l’on scrute la mobilisation des salariés. « Tout le monde
n’est pas présent ce matin, car nous nous sommes répartis dans différentes
manifestations : Dieppe, Friville-Escarbotin, Le Tréport. Il fallait de l’orange
partout ! Et cet après-midi, on part manifester à Amiens… », lance Hervé Lordel,
le délégué syndical du site.

À Valenciennes (Nord), où se trouve une usine Stellantis, les ouvriers du
constructeur automobile débrayent massivement depuis le début du mouvement. Ce
7 février, au troisième round de la mobilisation, certains sont venus travailler
quelques heures, à l’aube. Mais lorsque Aurélien Martel, le délégué syndical
CFDT du site, a fait le tour des ateliers peu avant 9 heures, ils étaient une
cinquantaine de l’équipe du matin à rejoindre leurs collègues de l’après-midi
dans les rangs de la mobilisation, au départ de la place d’Armes, à 10 heures.


“CERTAINS SALARIÉS SONT À L’EURO PRÈS”

« Certains salariés nous ont dit qu’ils choisiraient la mobilisation du
samedi 11 pour des questions de pouvoir d’achat. » Il le sait. À 84 % du
salaire, la mobilisation pèse sur le portefeuille. « Entre le chômage partiel,
l’inflation et le coût de l’énergie, certains salariés sont à l’euro près ! » À
quelques mètres d’eux, une centaine de salariés d’Alstom Crespin (Nord) ont
également fait le déplacement. « C’est compliqué financièrement d’aligner les
jours de grève dans le mois, mais c’est hyper important de se mobiliser. On ne
peut pas lâcher maintenant », lâche dans le cortège le délégué syndical Pascal
Lussiez.

Avec lui, environ une centaine de salariés, dont certains manifestent pour la
première fois depuis longtemps. « Il y a des moments où il faut savoir faire
front », glisse l’un d’eux. Même si, dans le cortège, le rouge se mêle peu à
l’orange et au bleu des autres chasubles, l’unité syndicale tient bon. Les
ouvriers se disent déterminés, soudés autour du même mot d’ordre : le refus du
report de l’âge légal de départ à la retraite. « Deux ans, ça pique ! On ne peut
pas accepter ça, notre corps ne tiendra pas. »

8 février 2023 | rmoreira
 * UD38


COMMUNIQUÉ INTERSYNDICAL : LE GOUVERNEMENT ET LES PARLEMENTAIRES NE PEUVENT PAS
ÊTRE SOURDS À CETTE MOBILISATION PUISSANTE

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Publié le 08/02/2023



Avec près de 2 millions de manifestants, ce 7 février a confirmé, s’il était
encore nécessaire, la très forte détermination à refuser le projet de réforme
des retraites présenté par le gouvernement.

Depuis le 19 janvier, des millions de travailleurs et travailleuses, du public
comme du privé, jeunes et retraité.e.s, de plus en plus exaspérés de ne pas être
entendus par le Gouvernement, se sont mobilisé.e.s, par la grève et/ou ont
manifesté sur l’ensemble du territoire.

La population soutient plus que jamais la totalité des organisations syndicales
professionnelles et de jeunesse qui s’oppose au recul de l’âge légal de départ à
64 ans et à l’allongement de la durée de cotisations. Plus de 9 travailleurs sur
10 rejettent la réforme, plus des 2/3 de la population soutiennent les
mobilisations.
De nombreux experts se font entendre pour dénoncer l’injustice et la brutalité
de cette réforme. Ils pointent des éléments justificatifs insuffisants, peu
quantifiés voire erronés.

Une démocratie qui fonctionne se doit d’être à l’écoute de la position largement
majoritaire de la population qui s’oppose à cette réforme. Face à un
gouvernement toujours sourd, alors que l’examen du projet de loi a débuté hier à
l’Assemblée nationale, les parlementaires doivent prendre leurs responsabilités
en rejetant ce projet de loi.

L’intersyndicale appelle toute la population à manifester encore plus
massivement le samedi 11 février sur l’ensemble du territoire pour dire non à
cette réforme. D’ici là, elle invite à interpeller les députés et sénateurs et à
multiplier les actions, initiatives, réunions ou assemblées générales partout
sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y
compris par la grève.

L’exécutif portera l’entière responsabilité des suites de ce mouvement social
inédit par son ampleur et désormais ancré dans le paysage social. Le
gouvernement doit retirer son projet sans attendre la fin du processus
parlementaire.

L’intersyndicale annoncera le samedi 11 février les suites de cette
mobilisation.

COMMUNIQUÉ:

 * > Le gouvernement et les parlementaires ne peuvent pas être sourds à cette
   mobilisation puissante – CP 2023-02-07

8 février 2023 | rmoreira
 * UD38


RÉFORME DES RETRAITES : 64 ANS, C’EST NON ! MANIFESTATIONS EN ISÈRE

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Le gouvernement vient de l’annoncer, son projet de loi intègre un report de
l’âge légal de départ en retraite à 64 ans. Pour la CFDT 64 ans, c’est non ! RDV
les 7 et 11 février !


EN ISÈRE

Grenoble le 7 février 10h départ Gare arrivée Verdun
 
Bourgoin 7 février 10h place St Michel

Roussillon 7 février 10h PlateForme Chimique.

St Marcellin  7 février 17 h rassemblement

VIENNE à 14H à la gare routière, champ de mars.
Départ de la manif vers 14h30



Si, dès le début, la CFDT a participé à la concertation de cette réforme pour
pousser ses arguments et ses revendications, elle n’a jamais été dupe et a
toujours tenu sa position et affirmé son opposition à toute mesure de report de
l’âge légal de départ en retraite.

Pour la CFDT, cela a toujours été NON au report de l’âge légal de départ à la
retraite ! 

7 février 2023 | rmoreira
 * UD38


SÉISME : LA CFDT APPELLE À LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE AVEC LES VICTIMES DU
TREMBLEMENT DE TERRE EN TURQUIE ET EN SYRIE

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Publié le 06/02/2023
Par Béatrice Lestic, secrétaire nationale de la CFDT

Le puissant tremblement de terre de magnitude 7,4 qui a secoué ce matin la
Turquie et la Syrie, déjà terriblement meurtrie par la guerre, a causé plus de
2000 morts et des milliers de blessés. Ce bilan est malheureusement provisoire.

La CFDT exprime tout son soutien et présente ses sincères condoléances aux
nombreuses victimes ainsi qu’à leurs proches.

L’heure est à la solidarité. Les gouvernements européens doivent se mobiliser
afin de fournir l’assistance nécessaire pour surmonter les conséquences de la
catastrophe et apporter leur soutien aux Turcs et aux Syriens. La CFDT est déjà
mobilisée pour soutenir ses homologues syndicaux dans les initiatives
humanitaires qu’ils entreprendront.

 * > 20230206 SG PRESSE CP02 Seisme

7 février 2023 | rmoreira
 * UD38


COMMUNIQUÉ INTERSYNDICAL : FACE AU REJET MASSIF, LE GOUVERNEMENT DOIT RETIRER SA
RÉFORME.

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Publié le 01/02/2023
Par CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, Solidaires, FSU, Unef, la Voix lycéenne,
FAGE, FIDL, MNL

A l’appel de l’ensemble des organisations syndicales, ce 31 janvier a confirmé
la très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites
présentée par le gouvernement.

Plus de 2,5 millions travailleurs et travailleuses, du public comme du privé,
jeunes et retraité.e.s, se sont mobilisés, par la grève et/ou ont manifesté sur
l’ensemble du territoire. Cette mobilisation d’ampleur fait suite à celle du 19
janvier qui avait rassemblé près de 2 millions de personnes. La jeunesse s’est
particulièrement mobilisée aujourd’hui pour refuser la précarité grandissante
que promet le gouvernement.

La population soutient les revendications des organisations syndicales qui
s’opposent au recul de l’âge légal de départ à 64 ans et à l’allongement de la
durée de cotisations. 9 travailleurs sur 10 rejettent la réforme, 2/3 de la
population soutiennent les mobilisations.

Personne ne s’est laissé trompé par la propagande du gouvernement.

Les organisations syndicales dénoncent ainsi le mail du ministre de la
Transformation et de la Fonction publiques, envoyé tant à des agents publics
qu’à des salariés de droit privé, présentant une liste d’arguments en faveur de
la réforme des retraites.

Les organisations syndicales n’acceptent pas les propos tenus par la Première
ministre, ce dimanche, indiquant que, selon elle, « l’âge de départ à 64 ans
n’est plus négociable ». Pour les organisations syndicales le recul de l’âge de
départ n’a jamais été négociable ! Les propositions alternatives formulées par
elles sont toutes restées lettre morte !  Cela démontre le jusqu’au-boutisme du
gouvernement, sourd au rejet exprimé par la totalité des organisations
syndicales et l’immense majorité des citoyens.

Rien ne justifie une réforme aussi injuste et brutale. Le gouvernement doit
entendre le rejet massif de ce projet et le retirer.

L’intersyndicale appelle toute la population à se mobiliser par la grève et la
manifestation encore plus massivement le mardi 7 février puis le samedi 11
février pour dire non à cette réforme. Elle appelle, d’ici là, à multiplier les
actions, initiatives, réunions ou assemblées générales partout sur le
territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris
par la grève.

L’intersyndicale se réunira le mardi 7 février au soir.

Paris le 31 janvier 2023

 * > 20230201 Communiqué intersyndical Le gouvernement doit entendre et retirer
   sa réforme

2 février 2023 | rmoreira
 * UD38


MANIFESTATIONS DU 31 JANVIER EN ISÈRE, CONTRE LA RÉFORME DES RETRAITES

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Grenoble 10 h départ à la gare

Vienne 14 h Gare Routière Champs de Mars

Bourgoin 10 h place saint Michel

St Marcellin 15h Champs de Mars

Roussillon Manifestation à Salaise Parking du Lidl à 9h30

 

27 janvier 2023 | rmoreira
 * UD38


RÉFORME DES RETRAITES : 64 ANS, C’EST NON ! RDV LE 31 JANVIER

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Publié le 07/10/2022 (mis à jour le 23/01/2023)
 

Le gouvernement vient de l’annoncer, son projet de loi intègre un report de
l’âge légal de départ en retraite à 64 ans. Pour la CFDT 64 ans, c’est non !



Si, dès le début, la CFDT a participé à la concertation de cette réforme pour
pousser ses arguments et ses revendications, elle n’a jamais été dupe et a
toujours tenu sa position et affirmé son opposition à toute mesure de report de
l’âge légal de départ en retraite.


Pour la CFDT, cela a toujours été NON au report de l’âge légal de départ à la
retraite ! 

 


TROUVEZ LE POINT DE MOBILISATION LE PLUS PROCHE DE CHEZ VOUS !

Comme annoncé, la CFDT appelle donc à une mobilisation intersyndicale massive
pour faire barrage à cette décision unilatérale et injustifiée !


Pour dire haut et fort :  64 ans c’est non !
Rendez-vous le 31 janvier !



 


MOBILISONS-NOUS AUSSI EN LIGNE !



 

Le financement du système des retraites ne nécessite absolument pas une mesure
aussi brutale qui, en plus d’être injuste, va pénaliser les travailleurs les
plus modestes. Ce sont les salariés qui ont commencé à travailler tôt et/ou qui
ont souvent des carrières modestes qui vont payer le prix de cette réforme.
Pire, il n’y a pas de problème dramatique de financement de notre système de
retraites qui justifie une telle mesure.

 

25 janvier 2023 | rmoreira
 * UD38


COMMUNIQUÉ INTERSYNDICAL : UNE PUISSANTE MOBILISATION QUI OBLIGE AU RETRAIT

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Publié le 20/01/2023 Par CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, Solidaires, FSU,
Unef, la Voix lycéenne, FAGE, FIDL, MNL

Ce 19 janvier, partout sur le territoire, plus de deux millions de travailleuses
et travailleurs,
et de jeunes se sont mobilisé-es mis en grève et/ou ont manifesté, dans le
public comme
dans le privé, contre la réforme des retraites de ce gouvernement

Cette réforme est inacceptable et va à l’encontre des intérêts de la population.
Elle ne s’y trompe pas, puisque même avant d’être dans la rue plus de 600 000
personnes ont déjà signé la pétition intersyndicale. 

Les travailleuses et les travailleurs aspirent à partir à la retraite en bonne
santé, et avec un niveau de retraite qui permette de vivre dignement. Le message
est très clair : le gouvernement doit renoncer à la fois à l’âge de départ à la
retraite à 64 ans et à l’accélération de l’augmentation de la durée de
cotisation. D’autres solutions existent, elles ont malheureusement été balayées
d’un revers de main. 

L’ensemble des organisations syndicales réaffirme son opposition à la réforme et
sa détermination à avoir un système de retraite juste, financé aussi par un
autre partage des richesses.

Afin de renforcer et d’inscrire dans la durée cette première mobilisation
massive, les organisations syndicales appellent dès à présent à une journée de
grève et de manifestation interprofessionnelle. 

L’intersyndicale invite la population à signer massivement la pétition, et
appelle à multiplier les actions et initiatives partout sur le territoire, dans
les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris par la grève,
notamment autour du 23 janvier, jour de la présentation de la loi au conseil des
ministres.

Elles appellent les salarié-e-s et les jeunes à préparer des assemblées
générales pour discuter des poursuites de la mobilisation. 

Et alors que le gouvernement appelle les organisations syndicales à être
responsables et à ne pas bloquer le pays, nous réaffirmons qu’il est et sera le
seul responsable de cette situation puisque 9 travailleuses et travailleurs sur
10 rejettent cette réforme injuste et brutale. 

Nous sommes unis et déterminés à faire retirer ce projet de réforme des
retraites, c’est pourquoi l’intersyndicale appelle à une nouvelle journée de
grèves et de manifestations interprofessionnelles le 31 janvier.
L’intersyndicale se réunira le soir même. 



 * > Comuniqué intersyndicale nationale 19 janvier 2023

20 janvier 2023 | rmoreira
 * UD38


« LA SYNDICALISTE », LE FILM SORT EN SALLE DÈS LE 1ER MARS 2023

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AVANT-PREMIERE AVEC EQUIPE DE FILM
LA SYNDICALISTE de Jean-Paul Salomé en avant-première le mardi 17 janvier à 19h
au cinéma Pathé Grenoble Chavant en présence de l’équipe du film !

PAR CAROLINE MICHEL-AGUIRRE, FADETTE DROUARD

Avec Isabelle Huppert, Yvan Attal, Marina Foïs
 

LA SYNDICALISTE RACONTE L’HISTOIRE VRAIE DE MAUREEN KEARNEY, DÉLÉGUÉE CFDT CHEZ
AREVA, QUI, EN 2012, EST DEVENUE LANCEUSE D’ALERTE POUR DÉNONCER UN SECRET
D’ETAT QUI A SECOUÉ L’INDUSTRIE DU NUCLÉAIRE EN FRANCE. SEULE CONTRE TOUS, ELLE
S’EST BATTUE BEC ET ONGLES CONTRE LES MINISTRES ET LES INDUSTRIELS POUR FAIRE
ÉCLATER CE SCANDALE ET DÉFENDRE PLUS DE 50 000 EMPLOIS JUSQU’AU JOUR OÙ ELLE
S’EST FAIT VIOLEMMENT AGRESSER ET A VU SA VIE BASCULER…

16 janvier 2023 | rmoreira
 * UD38


LES MANIFESTATIONS CONTRE LA RÉFORME DES RETRAITES EN ISÈRE JEUDI 19 JANVIER
2023

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Les manifestations contre la réforme des Retraites en ISERE.

Grenoble  10 h partira de la gare en direction de la préfecture

Vienne: 9H30 sur le parking de la gare routière (champ de mars) pour un départ
vers 10H.  

Bourgoin: 10h Place St Michel  Rassemblement et Manifestation

St Marcellin : 10h Rassemblement au Champ de mars Rassemblement 

12 janvier 2023 | rmoreira
 * UD38


COMMUNIQUÉ DE PRESSE INTERSYNDICAL ISÈRE POUR FAIRE ÉCHEC AU PROJET DU
GOUVERNEMENT CONTRE NOS RETRAITES : TOUTES ET TOUS PRÊT-ES À LA MOBILISATION !

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Le 9 janvier 2023 à Grenoble

Communiqué intersyndical Isère
Le projet de contre–réforme de nos systèmes de retraite constitue une nouvelle
attaque qui met en danger le droit à la retraite à taux plein pour toutes et
tous, et en particulier pour les jeunes générations. Le gouvernement affirme, à
tort, que le recul de l’âge légal de la retraite est un impératif, alors que
même le COR conteste, et pour cela il invente une situation financière
catastrophique !

Au moment où le contexte social, environnemental et économique est
particulièrement difficile pour une partie croissante de la population, le
gouvernement, en s’entêtant, porte l’entière responsabilité d’un possible
conflit social majeur.

L’intersyndicale Isère (cgt, cfdt, fo, fsu, solidaires, cnt, ueg, unef, mnl)
affirme, à l’image de la très grande majorité de la population, sa ferme
opposition à tout recul de l’âge légal de départ en retraite, à toute
augmentation de la durée de cotisation, comme à toute baisse des pensions et à
toutes mesures menant à sacrifier la jeune génération, déjà précarisée.
Pour l’intersyndicale, des alternatives, y compris financières, existent pour
améliorer les fins de carrière et les montants des pensions tout en faisant
reculer les inégalités touchant particulièrement les femmes.

Le gouvernement Macron–Borne reste sourd et s’arc–boute sur son projet de recul
de l’âge légal. Nous réaffirmons donc notre détermination à construire ensemble
et nous tenons prêts à engager la mobilisation unitaire avec grèves et
manifestations aussitôt que l’intersyndicale nationale l’aura décidée.

Notre cap est clair : poursuivre sur les salaires… Gagner sur les retraites !
Nous avons su les faire reculer en 2019, et nous devons recommencer pour que
celles et ceux qui produisent la valeur puissent profiter de leur retraite.
L’intersyndicale Isère appelle d’ores et déjà l’ensemble des responsables
syndicaux, à tous les niveaux, à impulser des rencontres intersyndicales dans
leurs entreprises ou dans leurs services, afin de préparer la mobilisation qui
nous attend.
Empêcher le passage de cette nouvelle réforme destructrice, c’est notre priorité
à toutes et tous !

12 janvier 2023 | rmoreira
 * UD38


RÉFORME DES RETRAITES : 64 ANS, C’EST NON !

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Publié le 07/10/2022 (mis à jour le 10/01/2023)

Le gouvernement vient de l’annoncer, son projet de loi intègre un report de
l’âge légal de départ en retraite à 64 ans. Pour la CFDT 64 ans, c’est non !



Si, dès le début, la CFDT a participé à la concertation de cette réforme pour
pousser ses arguments et ses revendications, elle n’a jamais été dupe et a
toujours tenu sa position et affirmé son opposition à toute mesure de report de
l’âge légal de départ en retraite.

Pour la CFDT, cela a toujours été NON au report de l’âge légal de départ à la
retraite ! 

Comme annoncé, la CFDT appelle donc à une mobilisation intersyndicale massive
pour faire barrage à cette décision unilatérale et injustifiée !

Pour dire haut et fort :  64 ans c’est non !
Rendez-vous le 19 janvier !




Le financement du système des retraites ne nécessite absolument pas une mesure
aussi brutale qui, en plus d’être injuste, va pénaliser les travailleurs les
plus modestes. Ce sont les salariés qui ont commencé à travailler tôt et/ou qui
ont souvent des carrières modestes qui vont payer le prix de cette réforme.
Pire, il n’y a pas de problème dramatique de financement de notre système de
retraites qui justifie une telle mesure.

RETROUVEZ NOS TRACTS POUR COMPRENDRE LE POSITIONNEMENT DE LA CFDT

Lire le tract : « Les premières propositions de la CFDT sur la pénibilité et
l’emploi des séniors »

Lire le tract : « Les propositions de la CFDT pour un système plus solidaire »

 

Quand la CFDT dit NON, ça veut dire NON !

POUR ALLER PLUS LOIN

 * > Réforme des retraites – Tract « Les propositions de la CFDT pour un système
   plus solidaire »
 * > Réforme des retraites – Tract « Les premières propositions de la CFDT sur
   la pénibilité et l’emploi des séniors »
 * > Réforme des retraites – Tract « 65 ans, c’est non ! »

10 janvier 2023 | rmoreira
 * UD38


COMMUNIQUÉ INTERSYNDICAL – RETRAITES : PREMIÈRE JOURNÉE DE MOBILISATION LE 19
JANVIER

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Publié le 10/01/2023
Par CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, Solidaires, FSU

La Première Ministre a annoncé ce 10 janvier 2023 le report de l’âge légal de
départ à la retraite à 64 ans avec une accélération de l’augmentation de la
durée de cotisation. 

Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs et
travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à
travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au
reste de la population, et celles et ceux dont la pénibilité des métiers n’est
pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de celles et ceux n’étant déjà plus
en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.

 Le système de retraites par répartition n’est pas en danger, rien ne justifie
une réforme aussi brutale. Attachées à un meilleur partage des richesses, les
organisations syndicales n’ont eu de cesse pendant la concertation avec le
Gouvernement de proposer d’autres solutions de financement, à commencer par
l’amélioration de l’emploi des seniors. Jamais le gouvernement, arc-bouté sur
son projet, ne les a étudiées sérieusement. 

Suite à l’annonce de la réforme gouvernementale, toutes les organisations
syndicales se sont immédiatement réunies pour construire une réponse commune de
mobilisation interprofessionnelle. Celle-ci prendra la forme d’une première
journée de grèves et de manifestations le 19 janvier 2023.

Parce qu’elles représentent l’ensemble des travailleurs et des travailleuses,
demandeurs et demandeuses d’emploi, et retraité.es, c’est cette date syndicale
qui donne le départ d’une puissante mobilisation sur les retraites dans la
durée.

Elles décident d’ores et déjà de se réunir le 19 janvier au soir avec les
organisations de jeunesse pour prolonger le mouvement de mobilisation et
convenir d’autres initiatives.  

Les organisations syndicales appellent les salarié.es à se mobiliser fortement
dès cette première journée dans l’ensemble du territoire et à participer aux
différentes initiatives organisées en intersyndicale. 

 * > 20230110 Retraites

10 janvier 2023 | rmoreira
 * UD38


LA CFDT VOUS SOUHAITE UNE TRÈS BONNE ANNÉE 2023 !

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Publié le 01/01/2023

Plus que jamais combative et solidaire, la CFDT est aux côtés de tous les
travailleurs et travailleuses pour relever les défis qui nous attendent.
Meilleurs vœux à tous et toutes.



 


 * > Carte de vœux CFDT 2023

2 janvier 2023 | rmoreira
 * UD38


LE GOUVERNEMENT S’ACHARNE SUR LES DROITS DES DEMANDEURS D’EMPLOI

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Publié le 24/12/2022
Par Marylise Léon, secrétaire générale adjointe de la CFDT

À l’occasion de l’envoi du projet de décret en Conseil d’État relatif au régime
d’assurance chômage pour consultation des organisations syndicales et
patronales, la CFDT a découvert avec stupéfaction une nouvelle disposition
modifiant les règles d’indemnisation des demandeurs d’emploi.

Fin novembre le ministre du Travail avait présenté de nouvelles dispositions
permettant la modulation des règles d’indemnisation en fonction de la
conjoncture. Le gouvernement avait alors fait le choix de réduire de 25 % la
durée d’indemnisation pour tous les travailleurs et travailleuses en fin
d’indemnisation et nouvellement inscrits à Pôle emploi à compter du 1er février
2023. Le projet de décret prévoit en plus de cette disposition une baisse de
40 % de cette durée lorsque le taux de chômage aura atteint 6 % en moyenne au
niveau national.

La CFDT regrette et dénonce un nouvel arbitrage encore une fois en défaveur des
plus fragiles. Elle se battra pour que les précaires, les chômeurs de longue
durée et notamment seniors ne subissent pas cette nouvelle injustice.

La modulation de l’assurance chômage selon la conjoncture n’est pas une solution
pour atteindre le plein-emploi. Cette baisse drastique et inédite des droits des
demandeurs d’emploi n’améliorera en rien leur entrée sur le marché du travail et
ne fera qu’aggraver les difficultés rencontrées par ces personnes.

Pour la CFDT l’atteinte de l’objectif de plein-emploi passera par des solutions
intelligentes sur la qualité de l’emploi et de l’accompagnement des personnes
concernées, des solutions de proximité également pour répondre aux multiples
facteurs explicatifs du chômage.

Certainement pas en s’acharnant sur les seuls droits des demandeurs d’emploi,
reflet d’une vision stigmatisante, simpliste et archaïque du fonctionnement du
marché du travail.

 * > 20221224 SG PRESSE CP44 assurance chomage

24 décembre 2022 | rmoreira
 * UD38


UNE AUGMENTATION DU SMIC QUI NE CHANGERA PAS LA VIE DES SALARIÉS SOUMIS À DES
BAS SALAIRES

Commentaires fermés sur Une augmentation du Smic qui ne changera pas la vie des
salariés soumis à des bas salaires
Publié le 16/12/2022
Par Luc Mathieu, secrétaire national de la CFDT

La CFDT prend acte de l’annonce faite lors de la réunion plénière de la CNNCEFP
(Commission Nationale de la Négociation Collective, de l’Emploi et de la
Formation Professionnelle) du 15 décembre 2022 qui prévoit une augmentation
automatique du smic de 1,8 %. Mais la CFDT ne se satisfait pas de cette
revalorisation mécanique liée à l’inflation qui ne change pas la situation des
travailleuses et des travailleurs soumis à des bas salaires.

Le 1er janvier 2023, le Smic atteindra 1 709,28 euros brut pour 35 heures
hebdomadaires, soit une hausse de 24 euros net par mois.

Comme les années précédentes le groupe d’experts chargé de conseiller le
gouvernement, recommande de supprimer la revalorisation automatique du Smic.
Cette année, le groupe va plus loin en proposant d’indexer le Smic sur la
moyenne des évolutions des salaires minimaux d’un panel de branches
représentatives. La CFDT est en désaccord avec ces propositions. Calculer
l’augmentation du Smic sur les minima de certaines branches fournirait plutôt
une raison supplémentaire aux employeurs de freiner l’évolution des salaires de
la branche.

La CFDT est convaincue que la conditionnalité des aides est et reste un levier
plus fort pour amener les employeurs à négocier de réelles augmentations des
salaires minimum et éviter le basculement des minima de branches sous le Smic.
Avec cette revalorisation, au 1er janvier 2023 137 branches sur les 171 du
secteur général couvrant plus de 5 000 salariés seront en situation de
non-conformité au regard du Smic.  

Pour cette raison, la CFDT souhaite redonner du sens aux systèmes salariaux dans
les branches et dans les entreprises, en remettant à plat les systèmes de
classification qui tiennent compte des compétences mobilisées par les salariés.

Aussi, pour lutter contre l’inaction salariale, la CFDT propose que les
entreprises qui emploient des salariés dont le salaire est maintenu au niveau du
Smic depuis plus de deux ans perdent automatiquement les bénéfices des
exonérations les concernant.

La CFDT continuera de revendiquer la transformation du groupe d’experts sur le
SMIC en une commission « Bas salaires », pour aller au-delà de la seule question
du SMIC et au-delà du seul salaire en renforçant sa gouvernance par la
participation des partenaires sociaux.

Pour la CFDT, la question essentielle n’est pas tant le niveau du Smic que celle
d’une juste rémunération du travail fourni par les travailleuses et travailleurs
qui doit passer par un meilleur partage de la valeur.

 * > 20221216 SG PRESSE CP42 SMIC

17 décembre 2022 | rmoreira
 * UD38


LA CFDT STABILISE SON AUDIENCE DANS LA FONCTION PUBLIQUE ET RESTE PREMIÈRE
PUBLIC-PRIVÉ CONFONDUS

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Publié le 16/12/2022
Par Jocelyne Cabanal, secrétaire nationale CFDT

Les résultats des élections professionnelles dans les trois versants de la
fonction publique ont été rendus publics. Ils ne modifient pas le paysage
syndical français. La CFDT conforte sa place de première organisation syndicale
française, tous secteurs confondus, accentuant son avance sur la CGT.

Avec 18,5 % des suffrages recueillis au total dans la fonction publique, la CFDT
stabilise son audience. Elle recule malgré tout d’une place au classement des
organisations syndicales représentatives dans la fonction publique, légèrement
devancée par FO.

La CFDT remercie les agents qui ont voté pour elle ainsi que ses militants
mobilisés depuis des mois pour faire de ces élections une réussite malgré le
contexte difficile marqué par les crises successives et la forte inquiétude qui
pèse sur l’avenir. Dans ces conditions, les équipes CFDT lui ont permis de
progresser dans le secteur des finances, parmi les douaniers, aux ministères du
Travail et de l’Ecologie. Totalement investies, ses équipes ont placé la CFDT en
tête au centre de gestion du Finistère et au Centre hospitalier d’Auxerre. La
CFDT devient ainsi première organisation syndicale au Conseil régional
d’Occitanie, renforce sa première place dans le public en
Bourgogne-Franche-Comté, au ministère de la défense, à Orange ou à La poste…

Cette forte implication n’a malheureusement pas suffi à faire voter massivement
les agents et les contractuels. La CFDT regrette un taux de participation en
recul. Un mauvais signe, sans doute renforcé par les difficultés que certains
ont éprouvé devant la complexité des procédures de vote. Mais surtout un signal
inquiétant pour une démocratie qui, scrutin après scrutin, enregistre des taux
de participation en baisse.

Durant les quatre prochaines années, les élus CFDT seront présents auprès des
agents de la fonction publique et des contractuels pour faire vivre un
syndicalisme différent, un syndicalisme de dialogue, de construction et de
résultats. Un syndicalisme au service des travailleurs. 

 * > 20221216 SG PRESSE CP41 Fonction publique 2

16 décembre 2022 | rmoreira
 * UD38


COMPTE PERSONNEL DE FORMATION : RESTE À CHARGE POUR LES SALARIÉS, POUR LA CFDT
C’EST NON !

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Publié le 13/12/2022
Par Yvan Ricordeau, secrétaire national de la CFDT

Le gouvernement veut, par voie d’amendement au PLF 2023, instaurer un reste à
charge pour les salariés qui mobilisent leur Compte personnel de formation
(CPF).  Pour la CFDT, ce n’est pas acceptable tant sur le fond que sur la forme.

Les salariés qui mobiliseront leur CPF pour financer une action de formation, un
accompagnement pour une validation des acquis de l’expérience (VAE) ou un bilan
de compétences se verront appliquer une franchise. Cette mesure est contraire à
l’esprit de la loi 2018 et injuste. Elle viendra éloigner encore plus de la
formation les salariés aux plus petites rémunérations et qui sont souvent celles
et ceux qui y ont le moins accès.

Seules deux possibilités d’exonération du ticket modérateur sont prévues, les
deux nécessitent l’accord d’un tiers. Cela marque un renoncement clair à la
liberté d’utilisation du CPF qui était mise en avant jusqu’alors. Pour la CFDT,
c’est surtout une entaille à ce qu’est le CPF depuis qu’il a été construit par
les partenaires sociaux : un dispositif à la main du salarié pour construire son
parcours professionnel.

Sur la forme, la CFDT est en désaccord avec la méthode du gouvernement. Déposer
un amendement alors même que les partenaires sociaux viennent de remettre jeudi
dernier au ministre du Travail, du plein-emploi et de l’insertion et à la
ministre déléguée Carole Grandjean des propositions avec des pistes de
régulation du CPF est un mauvais signal envoyé avant le début des concertations
sur la formation professionnelle.

La CFDT souhaite des mesures de régulation du CPF justes et équitables qui
permettent de concilier équilibre financier et développement des compétences de
tous les travailleurs.  C’est dans le cadre de la concertation qu’elles doivent
se construire et pas de manière unilatérale par amendement gouvernemental.

 * > 20221213 SG PRESSE CP40 CPF

13 décembre 2022 | rmoreira
 * UD38


RETRAITES : LA CFDT PREND ACTE DU REPORT DE L’ANNONCE

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Publié le 12/12/2022
Par Yvan Ricordeau, secrétaire national de la CFDT

Le président de la République a annoncé, au lancement de la réunion du CNR, le
report de l’annonce de la réforme des retraites. La CFDT prend acte de cette
annonce. Elle a toujours affirmé que la concertation ne devait pas être empêchée
par un calendrier beaucoup trop contraint.

Ce report va permettre à la CFDT de continuer à porter ses revendications
prioritaires pour plus de justice sociale : un dispositif de carrières longues
amélioré, un compte pénibilité qui intègre les trois critères ergonomiques pour
donner droit à des départs anticipés, un véritable arsenal de dispositifs
permettant au dialogue social de vraiment tirer vers le haut l’emploi des
seniors, un engagement à améliorer le minimum de pension dans le temps…

La CFDT réitère son opposition à tout report de la borne d’âge de départ à la
retraite. La situation des régimes de retraites ne nécessite aucunement une
mesure aussi brutale qui pénaliserait d’abord les salariés les plus modestes.

 * > 20221212 SG PRESSE CP39 Retraites

12 décembre 2022 | rmoreira
 * UD38


DU 1ER AU 8 DÉCEMBRE, LES 5,6 MILLIONS D’AGENTS PUBLICS VONT ÉLIRE
LEURS REPRÉSENTANTS DANS LES DIFFÉRENTES INSTANCES DU DIALOGUE SOCIAL.

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30 novembre 2022 | rmoreira
 * UD38


LA MOBILISATION, C’EST MAINTENANT !

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Du 1er au 8 décembre, les 5,6 millions d’agents publics vont élire
leurs représentants dans les différentes instances du dialogue social.
Un rendez-vous que la CFDT attendait avec impatience. Avec l’ambition
d’améliorer le quotidien des agents et la qualité des services rendus
aux usagers.

Par Guillaume Lefèvre— Publié le 29/11/2022 à 14h03

 
© InfoCom CFDT

Et maintenant, place aux urnes… et au vote électronique ! Dès le 1er décembre,
les agents publics (fonctionnaires et contractuels) qui en ont la possibilité
pourront se prononcer en votant « électroniquement ». Les autres, celles et ceux
qui feront le déplacement jusqu’à leur bureau de vote, devront attendre le
8 décembre. Mais quel que soit le mode de scrutin choisi, l’enjeu va bien
au-delà de l’élection d’un représentant. Par leur vote, les agents publics
décideront de la tonalité qu’ils entendent donner au dialogue social dans les
établissements et les administrations.

 

« Les agents ont l’occasion de voter CFDT, un syndicat qui propose, s’engage et
obtient des avancées concrètes pour tous et toutes », résume Mylène Jacquot,
secrétaire générale de la CFDT-Fonctions publiques. On ne le dira jamais assez,
le syndicalisme CFDT ne se contente pas de formules incantatoires. Il est
tangible, il touche au quotidien des agents. « Dans les administrations, les
établissements ou les ministères, la CFDT est totalement mobilisée et n’a qu’une
boussole ces quatre dernières années : l’intérêt des agents ! »

 


DES RÉSULTATS CONCRETS

 

Dans la santé, « elle s’est investie dans l’accord du Ségur de la santé, a
obtenu une augmentation de salaire de 183 euros pour tous les agents de
l’hôpital – revalorisée chaque fois que le point d’indice augmente –, a décroché
la revalorisation des grilles de salaires de nombreux métiers : infirmières,
personnels de rééducation, personnels médico-techniques », énumère Karine
Bouchet, secrétaire nationale de la CFDT-Santé-Sociaux. Au sein des
collectivités, « la participation obligatoire à la protection sociale
complémentaire, à la mutuelle santé, c’est la CFDT ! L’augmentation des
rémunérations des médico-sociaux, des 183 euros pour la territoriale, c’est
aussi la CFDT ! Le passage en catégorie B ou A de certains agents, c’est encore
la CFDT ! », rappelle Marie Mennella, secrétaire nationale d’Interco-CFDT.

 

Dans l’enseignement supérieur et la recherche, la signature d’un protocole
social « carrières et rémunérations » aura permis d’orienter 650 millions
d’euros des crédits de la loi de programmation vers le pouvoir d’achat des
agents. « En 2026, pour les chercheurs et enseignants-chercheurs, ce sera
6 000 euros de plus par an ! », résume Christophe Bonnet, secrétaire national du
Sgen-CFDT.

 


TRANSFORMER L’ESSAI

 

Les quatre années à venir s’annoncent tout aussi chargées sur le champ
revendicatif, que ce soit en matière d’attractivité, de rémunération, de
conditions de travail ou d’évolution de carrière. « Les agents peuvent compter
sur notre détermination », clame Mylène Jacquot. Dès le mois de janvier devrait
d’ailleurs s’ouvrir le chantier des carrières et des rémunérations, alors que le
rapport annuel sur l’état de la fonction publique, publié le 8 novembre,
rappelle qu’un quart des agents publics sont à temps partiel et que les
contractuels représentent 21 % des agents publics (contre 17 % il y a dix ans).
Plus la CFDT obtiendra de voix, plus elle pourra peser dans les débats. « Notre
présence dans les comités sociaux déterminera notre capacité à pouvoir
participer aux négociations. » Bien entendu, avant cela, il faut attaquer la
dernière ligne droite. « Les quelques jours qui sont devant nous sont donc
cruciaux. Nous devons rester mobilisés jusqu’à la dernière minute du scrutin »,
résume Mylène Jacquot.

 

Plus globalement, « c’est toute la CFDT qui doit donner un dernier coup de
collier, lançait Laurent Berger devant les militants de la CFDT-Grand Est.
Multiplions les actions de visibilité, les tournées de services. Sortons des
locaux syndicaux pour aller proposer aux travailleurs de voter CFDT, et en
premier lieu aux adhérents ». Un message reçu cinq sur cinq à tous les niveaux
de l’organisation. À Metz, Strasbourg et Châlons-en-Champagne, la Fédération
Communication, Conseil, Culture (F3C-CFDT) et la Confédération sont allées
au-devant des agents de la direction régionale des affaires culturelles du Grand
Est (le 23 novembre). En Savoie, à Thonon-les-Bains (le 22 novembre) ou à Paris
(le même jour), les militants de la CFDT-Santé-Sociaux ont rencontré les agents
de la fonction publique hospitalière.

 


ÊTRE VISIBLE PARTOUT, AVANT, PENDANT ET APRÈS

 

La mobilisation CFDT, ce sont aussi des rassemblements dans les territoires
– par exemple en Normandie, où 140 militants du Sgen-CFDT se sont réunis le
10 novembre – ou la poursuite des tournées des établissements scolaires avec le
Sgen-Limousin et le Sgen-Alsace. L’Union régionale interprofessionnelle (URI)
Occitanie, l’Union départementale du Tarn et la CFDT-Fonctions publiques ont
rencontré plus de 500 agents des trois versants à Albi à la mi-novembre. La
F3C-CFDT a participé à une campagne SMS à destination des adhérents. « C’est
aussi une présence sur les réseaux sociaux », insiste Mylène Jacquot.

À propos de l’auteur

Guillaume Lefèvre
Journaliste

Pour récapituler, l’idée, c’est d’être visible partout, d’occuper tous les
terrains, d’être aux côtés des collègues avant, pendant et après le jour J.
Bref, cette dernière ligne droite ne tranche pas foncièrement avec le quotidien
des militants de la CFDT. « Adhérents du public, adhérents du privé, chacun à un
rôle à jouer, insiste Laurent Berger. Chacun connaît un agent public. Faites-le
voter CFDT. Chaque voix comptera. »

 


QUI SONT LES AGENTS PUBLICS ?

S’appuyant sur les chiffres de 2020, le Rapport annuel sur l’état de la fonction
publique (paru le 8 novembre dernier) dresse un portrait-robot de l’agent
public. Parmi les 5,66 millions d’agents, 2,52 millions travaillent pour la
fonction publique de l’État, 1,93 million pour la territoriale et 1,21 million
pour l’hospitalière ; 63 % des agents publics sont des femmes (elles sont 46 %
dans le privé). Quelque 3,8 millions des agents sont fonctionnaires (79 %) et
1,2 million (21 %) sont contractuels (670 000 relèvent d’un autre statut) ;
depuis 2011, leur nombre progresse dans les trois versants.

Les femmes sont plus souvent que les hommes à temps partiel (31 % contre 12 %).
Il y a 35 % de femmes en catégorie C dans la FPH, et 34 % dans la FPE sont à
temps partiel (contre 23 % et 12 % des hommes).

Les agents publics sont soumis aux horaires atypiques : environ 35 % d’entre eux
travaillent le samedi (28 %), le dimanche (29 %), le soir et la nuit (13 %).
L’écart salarial entre les femmes et les hommes est de 11,8 % (2 270 nets
mensuels en moyenne contre 2 573, soit 303 euros de différence), avec des
disparités selon le versant de la fonction publique concerné (2 344 euros contre
2 870 euros, soit 526 euros de différence dans la fonction publique
hospitalière).

29 novembre 2022 | rmoreira
 * UD38


NANOMATÉRIAUX : LA PROTECTION DE LA SANTÉ DES TRAVAILLEURS AFFAIBLIE PAR UNE
DÉCISION INCOMPRÉHENSIBLE

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Publié le 28/11/2022
Par Catherine Pinchaut, secrétaire nationale de la CFDT

La Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) vient de rendre un jugement
annulant la classification du dioxyde de titane (TiO2) comme cancérogène par
inhalation. 

Cette classification, obtenue en 2019 après des années de bras de fer entre les
autorités sanitaires et les fédérations industrielles, était contestée depuis
par des fabricants et utilisateurs de TiO₂ qui avaient déposé des recours. Le
TiO2 est un agent blanchissant et texturant utilisé dans de nombreux produits :
cosmétiques, peintures, plastiques, enrobés. Son utilisation comme additif
alimentaire est interdite depuis début 2022.

Nous déplorons cette défaite du droit à l’information pour les travailleurs qui
ne seront plus, désormais, alertés en cas de présence de particules micro- et
nanométriques dans les poudres de TiO₂. Aux yeux de la CFDT, cette décision
porte atteinte à la prévention des risques pour les travailleurs : sans
information sur la potentielle dangerosité du produit, ils ne seront pas en
mesure de se protéger.

La CJUE fait valoir un « manque de fiabilité du dossier sur lequel la
classification était fondée ». Une situation d’autant plus regrettable que les
industriels ont tout fait, pendant des années, pour ne pas fournir aux autorités
les données sur les formes nanométriques de leurs TiO2.

Que perdaient les industriels avec cette classification ? Bien moins que ce que
risquent les salariés pour leur santé. Cette décision difficilement
compréhensible va à l’encontre de nos actions visant à protéger la santé des
travailleurs, des citoyens mais aussi de l’environnement. La CFDT demande plus
d’éthique et de transparence dans l’usage des nanomatériaux et va demander au
gouvernement français ainsi qu’à ses partenaires européens d’intervenir dans ce
sens.



 * > 20221128 SG PRESSE CP36 Nanomatériaux

28 novembre 2022 | rmoreira
 * UD38


LA COUPE DU MONDE DE FOOTBALL DOIT HISSER VERS LE HAUT LES DROITS DE TOUTES ET
TOUS !

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Publié le 24/11/2022
Par La CFDT, CGT et UNSA,

Les organisations syndicales CFDT, CGT et UNSA, appellent à poursuivre la
mobilisation pour les droits des travailleur.ses au Qatar à l’occasion de la
coupe du monde de football. 

Que la coupe du monde organisée au Qatar soit un scandale, cela ne fait nul
doute aux yeux du plus grand nombre. L’ouverture de la compétition ne le dément
pas. C’est à ce titre qu’en lien avec les organisations syndicales
internationales, les organisations syndicales françaises se sont mobilisées dès
2009 pour dénoncer le choix qui avait été fait par la Fifa à l’époque. 

La préparation de cette coupe du monde a entraîné la mort de milliers de
travailleur.ses, en particulier des travailleurs migrants venus du Bangladesh,
du Népal et du Sri Lanka. Cette coupe du monde a employé des travailleurs au
mépris de toutes les règles élémentaires, dans des conditions de travail
inacceptables avec souvent une confiscation de leurs passeports et non-paiement
des salaires pour d’aucuns. 

Et pourtant, malgré toutes les alertes envoyées depuis 10 ans par les
représentant.es des travailleur.ses, cette coupe du monde a lieu dans ce pays.

Dans un contexte où il est demandé aux citoyen.nes partout dans le monde de la
sobriété énergétique, nous assistons à la climatisation de stades à ciel ouvert,
ou encore au déplacement des spectateurs en avion entre le lieu d’hébergement,
parfois situé dans des pays voisins et les stades. 

Cette coupe du monde est un scandale, autant que celle qui s’est déroulée en
Russie il y a 4 ans, les jeux olympiques à Pékin, de même que l’annonce de la
tenue des futurs jeux asiatiques d’hiver de 2029 en Arabie Saoudite. Ces
évènements sportifs planétaires sont de plus en plus sous le joug d’une
financiarisation qui génère des dégâts sociaux et environnementaux
considérables.   

La CFDT, la CGT et l’UNSA plaident pour que les grands événements sportifs
adoptent une charte sociale et environnementale et que ces standards soient
imposés dans les cahiers des charges. La France qui accueille la coupe du monde
de rugby et les Jeux olympiques d’été doit montrer l’exemple. 

Pour la CFDT, la CGT et l’UNSA, le sujet aujourd’hui n’est pas celui de savoir
s’il faut boycotter ou non la diffusion des matchs, mais bien de saisir cette
occasion pour mettre les projecteurs sur les abus du régime qatari et ses
violations des droits humains, sur les discriminations à l’encontre des femmes
et LGBT ainsi que faire respecter les droits des travailleurs.  

La CFDT, la CGT et l’UNSA se joignent ainsi à Amnesty International pour appeler
à « ramener la coupe à la raison » (lien de la pétition :
https://droits-humains.amnesty.fr/amnesty-international/petition/ ) et exiger
l’indemnisation des familles des victimes des chantiers de cette coupe du monde,
la protection des travailleurs migrants et le respect des droits humains des
prestataires de service intervenant tout au long de la compétition. 

Nous engageons chacun.e à signer cette pétition.

 * > 20221124 SG PRESSE Coupe du monde Qatar

25 novembre 2022 | rmoreira
 * UD38


OBJECTIF PLEIN EMPLOI : UNE INJUSTE NOUVELLE RÉDUCTION DES DROITS DES CHÔMEURS

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Publié le 21/11/2022
Par Marylise Léon, secrétaire générale adjointe de la CFDT

Après les annonces ce jour du ministre du Travail sur les nouvelles règles
d’assurance chômage, la CFDT regrette et dénonce des arbitrages à nouveau en
défaveur des plus fragiles.

La modulation de l’assurance chômage selon la conjoncture n’est pas une solution
pour atteindre le plein-emploi.

En effet, la CFDT ne partage pas le principe qu’une baisse des droits des
demandeurs d’emploi améliorera leur entrée sur le marché du travail. Les
difficultés de recrutement viennent d’abord d’un déficit de compétences liées
aux besoins des entreprises mais aussi des conditions de travail proposées.

Ce sont les sujets des bas salaires, des horaires décalés, des contrats courts,
de l’accès difficile au transport et au logement qui sont à l’origine des
difficultés de recrutement. Ne pas traiter concrètement ces sujets, c’est
refuser de travailler sur la qualité de l’emploi. Et surtout, c’est maintenir
les plus fragiles dans la précarité.

Le gouvernement choisit aujourd’hui de réduire de 25 % la durée d’indemnisation
pour tous les travailleurs et travailleuses en fin d’indemnisation et
nouvellement inscrits à Pôle emploi à compter du 1er février 2023. Lors de
l’entrée en vigueur de la précédente réforme en 2021, le gouvernement s’était
pourtant engagé à ne pas toucher au capital de droits. Ce sont près de 3 à
4 milliards d’euros d’économies qui seront réalisées sans qu’aucun effort ne
soit attendu des employeurs. Le nombre de contrats de moins d’un jour dépasse
pourtant largement le niveau d’avant crise sanitaire.

La CFDT pointe aussi l’incohérence de l’exécutif qui applique les mêmes règles
pour les demandeurs d’emploi en formation, alors que les difficultés de
recrutement sont largement imputables au manque de qualification.

Quelques jours après l’adoption de la loi Marché du travail, c’est une nouvelle
injustice qui frappe les travailleurs : la CFDT dénonce des mesures sous-tendues
par l’idée que le chômage est un choix.

 * > 20221121 SG PRESSE CP35 Assurance chomage

21 novembre 2022 | rmoreira
 * UD38


LE PPV38 SUR LE MARCHÉ DE VIENNE

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Le collectif isérois du Pacte du Pouvoir de Vivre tenait un stand, samedi 19
novembre 2022, sur le 2ème plus grand marché de France (6km de linéaire), à
Vienne (38) à proximité de la salle des fêtes, sous un ciel d’automne. Les sept
membres du collectif ont pu aborder plus d’une centaine de personnes à qui nous
avons remis le quatre pages du PPV et le flyer des activités du PPV38, afin de
leur présenter rapidement le Pacte que la plupart ne connaissaient pas du tout.
Certaines personnes avaient entendu, le matin même, l’interview de Christophe
Robert sur France Inter. Nous avons pu engager la discussion avec quelques
personnes qui ont accepté d’être recontactées. Quelques personnes âgées ont été
intéressées par notre démarche nous indiquant qu’elles en parleraient à leurs
enfants et petits enfants, car c’est vraiment important de se mobiliser pour que
les générations futures puissent aussi bien vivre face aux crises bien
menaçantes. Nous avons terminé notre marché au local du club Léo Lagrange (1000
adhérents, 7 salariés) autour du verre de l’amitié en compagnie de plusieurs
militants du club. Notre collectif PPV38 compte renouveler ce type d’événement
dans le cadre du tour d’Isère.





21 novembre 2022 | rmoreira
 * Actualités du PACTE 38


PROJET DE RÉFORME DE L’ASSURANCE-CHÔMAGE : UN COMPROMIS AU DÉTRIMENT DES SEULS
TRAVAILLEURS

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Publié le 10/11/2022
Par Marylise Léon, secrétaire générale adjointe de la CFDT

Les députés et les sénateurs réunis en commission mixte paritaire (CMP) le 9
novembre, ont trouvé un compromis pour adopter le projet de loi qui réforme de
nouveau l’assurance chômage.

À partir d’un texte qui avait pour objectif annoncé de prolonger les règles de
l’assurance chômage au-delà du 31 octobre 2022, la CFDT constate que le
compromis obtenu introduit de façon totalement déséquilibrée des dispositions au
détriment des travailleurs et de leurs droits.

Le texte instaure une présomption de démission pour les salariés qui abandonnent
leur poste, ce qui les exclut des droits à l’assurance chômage. Cette mesure
avait été introduite par les députés à l’Assemblée nationale alors qu’il
n’existe aucune étude ni chiffrage sur les abandons de poste en France. Le texte
va encore au-delà, en conservant deux amendements issus du Sénat : la
suppression des droits à l’assurance chômage pour les salariés qui refusent à
deux reprises un CDI à l’issue d’un CDD ou d’un contrat d’intérim sur le même
poste.

La CFDT dénonce ces dispositions qui sanctionnent injustement un salarié pour le
refus d’un futur contrat. Cela occulte totalement les raisons légitimes
(personnelles ou liées aux conditions de travail dans l’entreprise) que peut
avoir un salarié lorsqu’il refuse un CDI à l’issue d’un CDD ou d’une mission
d’intérim.

Là où les employeurs ont à leur disposition toute une palette de contrats de
travail à proposer – et la CFDT dénonce régulièrement les abus sur les CDD
proposés à répétition – les salariés, eux, n’ont droit à aucune prise en compte
de leur situation personnelle.

Maigre consolation, concernant le dispositif du bonus-malus, la CFDT se félicite
que le texte soit revenu à la version votée par l’Assemblée nationale : la
droite sénatoriale ne sera pas parvenue à complètement vider de sa substance un
dispositif déjà bien limité à l’heure actuelle.

Ce deux poids deux mesures est inacceptable pour la CFDT. Alors que le marché du
travail actuel instaure un nouveau rapport de force en faveur de certains
salariés, la CFDT attend des employeurs qu’ils travaillent sur la qualité des
offres d’emplois, plutôt que de faire peser sur les seuls travailleurs, souvent
précaires, des solutions injustes et inappropriées.

 * > 20221110 SG PRESSE CP33 Assurance chomage

11 novembre 2022 | rmoreira
 * UD38


COMMUNIQUÉ INTERSYNDICAL : DÉTERMINÉ.E.S POUR NOS RETRAITES

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Publié le 04/10/2022
Par CFDT, CGT, FO, CFE-CGC,CFTC, Unsa, Solidaires, FSU, Fage, Unef, La voix
lycéenne, Fidl, et MNL

L’intersyndicale, réunie le 3 octobre à Bagnolet, a pris acte de la volonté du
gouvernement d’ouvrir des consultations concernant notre système de retraite. Il
faut que le gouvernement précise ses intentions, ses éléments de diagnostics, la
méthode de concertation et ses objectifs.

Attachées au système par répartition, les organisations syndicales se disent
ouvertes pour mener des concertations qu’elles souhaitent loyales et
transparentes pour plus de justice sociale. Celles-ci doivent porter sur les
dispositifs de carrières longues, de pénibilité et d’usure au travail, de
transition emploi retraite et de fins de carrière, d’emploi des séniors, de
minimum retraite, de financement du régime et d’égalité femme/homme. Sur ces
questions, les organisations syndicales travailleront ensemble pour porter des
revendications communes. Les organisations syndicales réaffirment que l’ensemble
de ces sujets ne nécessitent pas de réforme paramétrique.

Les organisations syndicales réaffirment ainsi qu’elles sont, comme la majorité
de la population, fermement opposées à tout recul de l’âge légal de départ en
retraite et à une augmentation de la durée de cotisation. Pour l’intersyndicale,
des alternatives y compris financières existent et doivent faire l’objet de
discussions.

Dans ce contexte, nos organisations syndicales rappellent qu’un salarié sur 2
arrivant à l’âge de départ à la retraite n’est plus en activité (invalidité,
chômage, minima sociaux…). Ainsi, toutes mesures d’âge ne feraient que
précariser encore les actuels et futurs travailleurs et travailleuses. Cela ne
générerait par ailleurs, aucune économie pour notre système car conduirait à un
transfert financier vers l’assurance chômage et pour l’invalidité et les minima
sociaux, vers notre système de protection sociale.

Nos organisations appellent les actuels et futurs travailleurs et les
travailleuses à se réunir et débattre, et n’hésiteront pas à construire tous les
moyens d’action nécessaires si le gouvernement demeurait arcbouté sur son
projet.
Dans ce contexte d’incertitude pour les travailleurs et travailleuses,
l’intersyndicale a décidé de se réunir à nouveau courant octobre.

 * > Communiqué intersyndical du 4 octobre 2022

5 octobre 2022 | rmoreira
 * UD38


RÉFORME DES RETRAITES : LA CFDT RÉCLAME LOYAUTÉ ET TRANSPARENCE

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Publié le 29/09/2022
Par Yvan Ricordeau, secrétaire national de la CFDT

Selon la presse, l’exécutif aurait décidé de ne pas utiliser l’examen du budget
de la sécurité sociale ces prochaines semaines pour réformer les retraites et
d’ouvrir une période de concertation avec les partenaires sociaux jusqu’à la fin
de l’année. La CFDT prend acte d’une inflexion qu’elle réclamait.

Une concertation exige loyauté et transparence. Cela nécessite d’expliquer
clairement les enjeux, y compris financiers, avant de focaliser le débat sur les
remèdes. La CFDT exige donc que les objectifs de la réforme des retraites
envisagée par le gouvernement soient clairement affichés. S’agit-il de discuter
de l’équilibre du régime, de la correction des injustices du système actuel ou
de financer des politiques publiques indispensables comme la santé, l’éducation
ou la transition écologique ?

Sur tous ces points, la CFDT a des propositions à avancer et des revendications
à faire valoir. La CFDT reste attachée à une réforme globale du système pour
plus de justice sociale et pas à un catalogue de mesures. Elle réaffirme son
refus d’un report de l’âge légal de départ à 65 ans qui pénaliserait les
travailleurs dits de deuxième ligne qui ont contribué à soutenir le pays pendant
le Covid, les femmes et les salariés qui ont commencé à travailler tôt.

La CFDT s’engagera dans les discussions. Elle demande une véritable concertation
sur le minimum de pension, la pénibilité, les carrières longues, les fins de
carrière, l’emploi des seniors tant dans le privé que dans le public. Autant de
sujets qui nécessitent des décisions de l’exécutif et l’implication de tous les
acteurs et notamment du patronat. Cette ambition pose la question du calendrier.
Il ne s’agit pas d’aller vite mais de travailler sur les bonnes questions.

La CFDT participera à la réunion intersyndicale du 3 octobre afin de construire
des propositions communes sur les axes de concertation qui s’ouvrent et pour
contrer le report de l’âge légal à 65 ans.

 * > 20220929 SG PRESSE CP29 Réforme des retraites

5 octobre 2022 | rmoreira
 * UD38


PPV38 INFOLETTRE N°7 – SEPTEMBRE 2022

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Le Pacte du Pouvoir de Vivre de l’Isère (PPV38), après avoir rencontré Le 18
janvier 2022 le maire de Grenoble Éric Piolle et Nicolas KADA, Adjoint aux
affaires sociales et président du CCAS et le 28 janvier le président de Grenoble
Alpes Métropole (GAM), Christophe Ferrari, accompagné des Conseillers
Communautaires : Céline Deslattes, Laetitia Rabih, concernant la ZFE (zone
faibles émissions), une réunion de travail a eu lieu le 8 février en présence de
Pierre Verri, vice-président GAM et Cécile Cenatiempo, conseillère
métropolitaine chargée de la qualité de l’air.

Une quinzaine de membres de notre collectif PPPV38 ont participé le mardi 15
mars au meeting national à Vaulx en Velin. 

Le mercredi 16 mars, le Pacte du Pouvoir de Vivre Isère met la question du
logement au cœur de la campagne présidentielle en organisant une journée autour
du thème du logement,  avec la venue de Christophe Robert, Délégué général de la
Fondation Abbé Pierre et Porte-parole national du Pacte du Pouvoir de Vivre, et
Michel Dubromel, ex président de France Nature environnement.

Le vendredi 25 mars le PPV38 et la ligue de l’enseignement de l’Isère avons
organisé à la bourse du travail de Grenoble une rencontre avec Jean-Paul
Delahaye (Vice-président national de la ligue de l’enseignement) le thème :
comment l’école peut-elle considérer autrement les enfants pauvres et des
milieux populaires ? 

Le Pacte du Pouvoir de Vivre a appelé nationalement à voter contre l’extrême
droite lors du 2ème tour de l’élection présidentielle du 24 avril.

En avril le Pacte du Pouvoir de Vivre de l’Isère a rencontré les candidats aux
élections législatives d’EELV et du Parti socialiste. Au cours de ces rencontres
nous avons pu présenter le groupe local Isère et avons  échangé sur plusieurs
propositions du Pacte et de leur possible déclinaison sur leur territoire. Le
Pacte du Pouvoir de vivre de l’Isère souhaite travailler avec les élus afin de
construire un avenir plus respectueux de l’environnement en développant
davantage de justice sociale et de participation des citoyens aux décisions
collectives.

Nous avons participé au printemps à l’organisation des 2 marches sur le climat
en Grésivaudan à Crolles et Pontcharra

Fin juin le PPV38 a animé un atelier concernant la politique d’accueil des
migrants au Forum International du Bien Vivre sur le campus de Grenoble SMH.

Dans le cadre du tour de l’Isère du PPV38, nous serons sur le marché de Vienne
le samedi 22 octobre, c’est la section locale de Léo Lagrange qui invite tous
les partenaires viennois à partager autour d’un verre le plaidoyer du Pacte.

Nos projets pour l’automne, rencontrer les députés élus, suivre les dossiers
métropolitains (ZFE, logement…), continuer le tour de l’Isère afin de rencontrer
le public lors de marchés en Isère, mieux faire connaître le PPV dans nos
organisations locales et enfin approfondir notre plaidoyer local du PPV par
thématique.

Vos remarques et suggestions sont bienvenues, n’hésitez pas à nous en faire part
par retour mail : pactedupouvoirdevivre38@gmail.com

Infolettre n°7 septembre 2022

16 septembre 2022 | rmoreira
 * Actualités du PACTE 38


[REPLAY VIDÉO] HOMMAGE PUBLIC À FREDERIC SÈVE

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Publié le 26/07/2022 (mis à jour le 13/09/2022)

Le décès brutal du Secrétaire national Frédéric Sève, survenu ce lundi 25
juillet plonge toute la CFDT dans une immense tristesse. Nous perdons un
responsable national de grande qualité, un militant infatigable qui se sera
battu pour plus de justice sociale pour tous les travailleurs du public et du
privé, et un ami.



Professeur de sciences économiques et sociales, Frédéric s’est très vite engagé
au Sgen CFDT. Il est devenu Secrétaire général de la fédération en 2012 avant
d’intégrer la Commission exécutive de la Confédération en 2016. Responsable du
dossier des retraites, il n’a cessé ces dernières années de lutter avec
conviction et persévérance pour rendre le système plus juste. ll fut également
le grand artisan de l’alliance de la CFDT avec une soixantaine d’organisations
dans le Pacte du pouvoir de vivre. 

Sans jamais se départir d’un humour qu’il maniait avec délice, Frédéric a
contribué par ses combats, ses convictions et ses valeurs à porter très haut la
voix de la CFDT. Adhérents, militants, responsables régionaux, fédéraux,
nationaux, nous lui en sommes tous extrêmement reconnaissants. Nous pensons à sa
famille et à ses proches et garderons à jamais le souvenir du sourire qu’il
arborait en juin dernier à la tribune du congrès de Lyon, durant lequel il a
co-porté la résolution, lors de sa brillante réélection.





POUR ALLER PLUS LOIN

 *  
 * > Edito SH – Salut Fred, et merci

15 septembre 2022 | rmoreira
 * UD38


CE SONT LES 20 ANS DE LA VAE !

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[ LA SEMAINE DE LA VALIDATION DES ACQUIS DE L’EXPÉRIENCE COMMENCERA DÈS LUNDI 19
SEPTEMBRE ]

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La VAE fête cette année ses 20 ans d’existence ! À l’occasion de cette semaine
anniversaire, vous pourrez retrouver nos équipes lors de nombreux événements.
Profitez-en pour venir nous rencontrer et lancer votre projet de reconversion
professionnelle en validant votre expérience professionnelle et/ou  
extra-professionnelle. 

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[ Où retrouver nos équipes du 19 au 24 septembre ? ]

 

Lundi 19 septembre – Ouverture “Les 20 ans de la VAE” | Lyon 

 * Animation d’un atelier à l’Hôtel de région 

                                                    ———–

Mardi 20 septembre – Vingt Ans et maintenant !!! | Saint-Etienne 

 * Présentation et échange sur le dispositif VAE  
 * Accompagnement sur les démarches à suivre  

 

Mardi 20 septembre – La VAE parlons-en… une belle aventure | Bourg-lès-Valence

 * Stands et tables rondes – Informations témoignage et échanges avec tous les
   acteurs de la VAE 
    

Mardi 20 septembre – Webinar “Panorama sur les financements de la VAE” 

 * Une conférence à suivre en visioconférence

                                                    ———–

Mercredi 21 septembre – Café rencontre VAE : de l’envie au projet | Annecy

 * Information, conseil sur les démarches à suivre pour la VAE 

 

Mercredi 21 septembre – Kiosque VAE | Lyon 

 * Stand à l’Agence Lyon de Pôle Emploi
                                              ———–

Jeudi 22 septembre – Un café pour s’informer | Clermont-Ferrand

 * Témoignages d’entreprises et de salariés au CCI de formation
    

Vendredi 23 septembre – Les 20 ans de la VAE en Isère | Le Pont de Claix

 * Information sur la VAE, témoignage de candidat sur leur parcours de VAE et
   animation de table ronde  

 

Vendredi 23 septembre – Information collective des demandeurs d’emploi |
Villefranche sur Saône 

 * Information sur la VAE, témoignage de demandeurs d’emploi 

 

                                                    ———-

Samedi 24 septembre – Les 20 ans de la VAE dans l’Ain | Bourg en Bresse

 * Accueil et renseignements sur la VAE 

 

Samedi 24 septembre – Les 20 ans de la VAE : Comment se qualifier sans passer
par la formation ? | Aubenas

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En souhaitant vous rencontrer lors de ces événements, nous restons à votre
disposition pour faciliter vos démarches !

 

Cordialement,

 

Votre équipe Transitions Pro Auvergne-Rhône-Alpes

15 septembre 2022 | rmoreira
 * UD38


COMMUNIQUÉ INTERSYNDICAL : LA PRIORITÉ DE LA RENTRÉE SOCIALE N’EST PAS LA BAISSE
DES DROITS AU CHÔMAGE !

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Publié le 09/09/2022

Par CFDT, la CGT, FO, la CFE-CGC, la CFTC, l’Unsa, Solidaires, la FSU, l’Unef,
la Voix lycéenne, la Fage, la Fidl et la MNL.
 

En cette rentrée sociale, le pouvoir d’achat et l’augmentation des salaires, des
pensions, des retraites, minimas sociaux et bourses d’études demeurent un sujet
majeur pour nombre de travailleuses, travailleurs et jeunes. Comme nous le
déclarions le 12 juillet, la préservation du pouvoir d’achat nécessite toujours
un meilleur partage de la richesse.

Si cette question est prioritaire la question de l’emploi et de la formation
l’est tout autant.

A cette question, le gouvernement donne une réponse simpliste : une nouvelle
réforme de l’assurance chômage durcissant les règles d’indemnisation des
demandeurs d’emploi. Il sous-entend ainsi que le chômage est un choix.

Cibler les droits au chômage est totalement inefficace. Stigmatiser une nouvelle
fois les demandeurs d’emploi en diminuant leurs droits à indemnisation est
profondément injuste. Cela risque d’accentuer la précarité notamment de jeunes,
alors que seul le taux de chômage de ces derniers a augmenté de 1.3 point ce
trimestre.

Si, selon plusieurs études, les employeurs peinent aujourd’hui à recruter c’est
d’abord parce qu’ils ne trouvent pas les qualifications et les compétences
qu’ils recherchent. Nos organisations syndicales et de jeunesse rappellent que
ce sont aussi les conditions de travail ou d’emploi proposées qui posent
problème : salaires trop bas, horaires atypiques ou imprévisibles, mauvaises
conditions de travail, contrats très courts, difficultés liées aux modes de
transport… Enfin, nous rappelons que plus de la moitié des demandeurs d’emploi
ne sont pas indemnisés.

C’est tout l’enjeu du débat qu’il faut engager sur l’emploi et le travail, dont
une réforme de l’assurance chômage n’est qu’un élément, alors que depuis
quelques mois les difficultés de recrutement sont pointées dans de nombreux
secteurs d’activité.

Les réponses à ces problèmes sont multiples et nos organisations syndicales et
de jeunesse réaffirment leur opposition à la modification des règles
d’indemnisation des demandeurs d’emploi en fonction de la conjoncture (notamment
la contracyclicité). 

En termes d’emploi, plutôt que de se focaliser sur le durcissement des règles
d’indemnisation, la question de meilleures conditions de travail et de
l’accompagnement de la transformation des métiers pour répondre aux enjeux
environnementaux est aussi posée.

Alors que cet été a mis violemment en lumière les conséquences du changement
climatique, nos organisations réaffirment aujourd’hui la nécessité d’engager une
transition écologique socialement juste.

Chacune et chacun d’entre nous est concerné, et l’ensemble des organisations
représentant des travailleuses et travailleurs d’aujourd’hui comme de demain
doit y prendre toute sa place. Les impacts de cette transition écologique sont
multiples et concerneront à la fois les activités, les métiers, les emplois, les
qualifications et les compétences. Répondre à ce défi majeur, c’est anticiper
ses impacts et construire des réponses aux besoins des travailleuses et
travailleurs concernés dans le cadre de la formation initiale et continue,
investir dans la jeunesse et la formation initiale.

Cela nécessite donc des investissements à la hauteur des enjeux, notamment dans
l’enseignement supérieur et l’enseignement professionnel. Tous ces sujets
doivent relever du dialogue social dans les entreprises, les branches
professionnelles et au niveau interprofessionnel.

Nos organisations attendent des réponses à la hauteur. 

Nos organisations conviennent de se réunir à nouveau début octobre afin de
poursuivre leurs échanges.

 

Paris, le 9 septembre 2022

> 20220909 SG PRESSE communiqué intersyndical
14 septembre 2022 | rmoreira
 * UD38


UBER EATS : LES LIVREURS MIS DIRECTEMENT À LA PORTE

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Publié le 06/09/2022
Par Luc Mathieu, secrétaire national de la CFDT et Thomas Aonzo, Président
d’Union-Indépendants
 

C’est un scandale à bas bruit qui a pris sa source en plein cœur de l’été et
continue à se dérouler actuellement sans réaction du gouvernement : en quelques
semaines, la société Uber Eats a déconnecté plus de 3000 livreurs à vélo sans
préavis ni aucune explication préalable.  

Ainsi, du jour au lendemain, des travailleurs majoritairement précaires, qui ont
assuré la livraison de repas pour des millions de concitoyens pendant les
confinements successifs, ont été privés de leur activité principale. 

Depuis plusieurs années la CFDT et Union-Indépendants défendent et œuvrent pour
améliorer la situation des travailleurs livreurs à vélo qui exercent leur métier
dans un cadre si précaire qu’il ne leur offre aucune protection en cas
d’accident du travail et aucun moyen de contester les décisions de leur donneur
d’ordre. Pour les travailleurs sans papiers qui n’ont d’autre choix que de
travailler sous alias pour survivre, la CFDT et Union-Indépendants demandent un
réexamen de leur situation en considérant que l’activité exercée sous statut
indépendant, comme pour les salariés, doit conduire aux mêmes droits. 

Uber Eats jette ainsi violemment des milliers de personnes dans une extrême
précarité. La CFDT et Union-Indépendants le dénoncent et ne laisseront pas
faire : elles demandent des explications sur les motifs de cette décision
inacceptable et que le gouvernement fasse la lumière sur ces déconnexions
massives. La CFDT et Union-Indépendants exigent de l’Etat et de l’ARPE une
réunion d’urgence pour traiter de cette question.

 * > 20220906 SG PRESSE CP23 Uber Eats

14 septembre 2022 | rmoreira
 * UD38


LOI POUVOIR D’ACHAT : DES MESURES CONTRASTÉES

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Publié le 05/08/2022
Par Jocelyne Cabanal, secrétaire nationale de la CFDT
 

Le Parlement vient d’adopter le projet de loi « portant mesures d’urgence pour
la protection du pouvoir d’achat » et le projet de loi de finances
rectificative.

Ces deux textes devaient répondre à l’envolée de l’inflation, qui pèse sur de
nombreux Français, en particulier les plus fragiles. S’ils contiennent des
mesures attendues pour améliorer le pouvoir d’achat, la CFDT regrette des choix
qui ne stimulent pas assez les politiques salariales des entreprises et qui ne
prennent pas en compte l’évolution du travail.

La CFDT salue le relèvement des minimas sociaux, le plafonnement des hausses de
loyer et la mise en place d’une prime de rentrée pour les bénéficiaires de
minimas sociaux ou de la prime d’activité. Ce sont des mesures d’urgence qui
vont apporter rapidement du pouvoir d’achat aux Français. La réduction de 3 mois
à 45 jours pour l’ouverture de négociations salariales de branches lorsque les
minimas conventionnels sont inférieurs au SMIC est aussi une bonne nouvelle.
Mais la CFDT regrette que toute conditionnalité des aides publiques aux
entreprises ait été rejetée.

De plus, certaines mesures vont à l’inverse avoir des conséquences négatives
pour les travailleurs. Ainsi, pérenniser et tripler la « prime de pouvoir
d’achat » revient à inciter à substituer des primes à des augmentations
salariales, qui, elles, ouvrent des droits futurs aux travailleurs – en termes
d’assurance-chômage, de retraite, etc. Là où il aurait fallu être créatif, et
développer par exemple les dispositifs d’intéressement et de participation, le
Parlement sert de vieilles recettes avec la monétisation des RTT.

L’enjeu fondamental de la juste répartition de la richesse créée dans
l’entreprise est également absent de ces textes, tout comme la question de la
solidarité fiscale, avec le rejet de la contribution exceptionnelle des plus
hauts revenus.

A nouveau, la CFDT interroge ces choix, ainsi que celui de la diminution des
cotisations patronales et la défiscalisation des heures supplémentaires, qui
vont peser sur les ressources de l’Etat et nos capacités de financement de la
protection sociale.

La CFDT continuera de porter ses revendications, sur les rémunérations, la
fiscalité, le logement et l’énergie, pour répondre aux préoccupations des
travailleurs. La période que nous vivons et les défis, écologiques et sociaux,
auxquels nous faisons face, nous appellent à changer nos logiciels de pensée
pour passer enfin du pouvoir d’achat au pouvoir de vivre.

 * > 20220805 SG PRESSE CP22 Pouvoir d’achat

14 septembre 2022 | rmoreira
 * UD38


DISPARITION DE FRÉDÉRIC SÈVE : UN IMMENSE RESPONSABLE CFDT NOUS A QUITTÉS

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Publié le 26/07/2022
Par la Commission exécutive de la CFDT
 

Le décès brutal du Secrétaire national Frédéric Sève, survenu ce lundi 25
juillet plonge toute la CFDT dans une immense tristesse. Nous perdons un
responsable national de grande qualité, un militant infatigable qui se sera
battu pour plus de justice sociale pour tous les travailleurs du public et du
privé, et un ami.

Professeur de sciences économiques et sociales, Frédéric s’est très vite engagé
au Sgen CFDT. Il est devenu Secrétaire général de la fédération en 2012 avant
d’intégrer la Commission exécutive de la Confédération en 2016. Responsable du
dossier des retraites, il n’a cessé ces dernières années de lutter avec
conviction et persévérance pour rendre le système plus juste. ll fut également
le grand artisan de l’alliance de la CFDT avec une soixantaine d’organisations
dans le Pacte du pouvoir de vivre. 

Sans jamais se départir d’un humour qu’il maniait avec délice, Frédéric a
contribué par ses combats, ses convictions et ses valeurs à porter très haut la
voix de la CFDT. Adhérents, militants, responsables régionaux, fédéraux,
nationaux, nous lui en sommes tous extrêmement reconnaissants. Nous pensons à sa
famille et à ses proches et garderons à jamais le souvenir du sourire qu’il
arborait en juin dernier à la tribune du congrès de Lyon, durant lequel il a
co-porté la résolution, lors de sa brillante réélection.

 * > 20220726 SG PRESSE CP21 Frédéric Sève

14 septembre 2022 | rmoreira
 * UD38


COMMUNIQUÉ INTERSYNDICAL : LA PRÉSERVATION DU POUVOIR D’ACHAT NÉCESSITE UN
MEILLEUR PARTAGE DE LA RICHESSE

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Publié le 13/07/2022
Par La CFDT, CGT, FO, CFE-CGC,CFTC, Unsa, Solidaires, FSU, Unef, La voix
lycéenne, Fidl, Fage et MNL
 

A l’heure où les conflits sociaux se multiplient pour obtenir des
revalorisations salariales légitimes au moins à la hauteur du taux d’inflation,
la question du pouvoir d’achat est centrale pour les travailleurs et
travailleuses. 

Alors que les débats commencent à l’Assemblée nationale sur cet enjeu
prioritaire,  nos organisations respectives réaffirment ensemble que le sujet
relève également des politiques salariales dans les branches, les entreprises et
la Fonction publique. Parce qu’elles considèrent que le salaire relève du
partage des richesses, les organisations syndicales et de jeunesse sont unanimes
sur le fait que le sujet prioritaire doit être l’augmentation des salaires, des
retraites et pensions, des minimas sociaux et des bourses d’études. 

Une succession de mesures ponctuelles et majoritairement financées par l’Etat ne
peut constituer un ensemble suffisant pour répondre à l’urgence. Réduire les
inégalités, notamment entre les femmes et les hommes, exige avant tout des
mesures visant à une meilleure répartition des richesses au profit des salariés.
Le salaire doit demeurer la base d’un partage des richesses rééquilibré en
faveur des salariés. La prise en charge de mesures de pouvoir d’achat est aussi
de la responsabilité des employeurs privés comme publics.  

Les organisations syndicales et de jeunesse réaffirment que le SMIC doit
demeurer un salaire d’embauche et qu’il ne peut pas être une trappe à bas
salaires maintenant les salariés au SMIC toute leur carrière professionnelle. 
La conditionnalité des aides aux entreprises est aujourd’hui un impératif. Elle
doit permettre aux branches professionnelles et aux entreprises de mener des
politiques plus concrètes en matière sociale et environnementale, notamment par
le dialogue social. Le futur débat parlementaire doit permettre d’avancer
notamment sur cette conditionnalité des aides aux entreprises qui ne jouent pas
le jeu en matière salariale.

Les organisations syndicales et de jeunesse rappellent que ces exonérations et
allègements de cotisations mettent à mal notre système de protection sociale
collective. 

Nos organisations conviennent de se réunir à nouveau début septembre afin de
poursuivre leurs échanges.  

 * > 20220713 CP intersyndicale Pouvoir d’achat

18 juillet 2022 | rmoreira
 * UD38


ÉLECTIONS LÉGISLATIVES: LES URGENCES DES TRAVAILLEURS NE DOIVENT PAS SOUFFRIR DE
LA SITUATION POLITIQUE

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Le taux d’abstention record observé lors de ce deuxième tour des élections
législatives, notamment chez les jeunes, et le nombre inédit d’élus à
l’Assemblée Nationale issus des rangs du Rassemblement national illustrent ce
que la CFDT dénonce depuis des mois : la société est plus que jamais fracturée
et elle souffre d’une grande fatigue démocratique.

Les discours ambigus entre les deux tours sur l’extrême droite ont participé à
la montée en puissance d’une force qui défend des valeurs contraires à celles de
la République. Beaucoup d’incertitudes pèsent désormais sur la situation
politique. Il ne revient pas à la CFDT de les commenter, elle prend acte des
résultats. Mais les travailleurs et les travailleuses ne doivent pas en pâtir.

Au lendemain d’un congrès qui l’a confortée avec une approbation de sa
résolution générale à plus de 90%, la CFDT réaffirme qu’il est urgent d’agir
pour le pouvoir de vivre des travailleurs et des citoyens, d’accélérer les
décisions permettant de faire face au changement climatique dans la justice
sociale, d’améliorer les conditions de travail et d’emploi, de revitaliser la
vie démocratique, notamment en donnant plus de poids à la parole de la société
civile organisée et des corps intermédiaires.

Dans cette période incertaine, la CFDT prendra toute sa place de première
organisation syndicale pour défendre les intérêts des travailleurs et des
travailleuses et prendre sa part pour une société juste et apaisée.

20 juin 2022 | rmoreira
 * UD38


LA CFDT AU CÔTÉ DES TRAVAILLEURS SAISONNIERS

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Pour la 24e année consécutive, la CFDT lance une campagne en direction des
travailleurs saisonniers et des jeunes en jobs d’été : les jeunes et les
travailleurs précaires dont font partie les saisonniers ont été très impactés
par la crise sanitaire.
L’année dernière, la CFDT avait obtenu la possibilité pour ces travailleurs de
pouvoir bénéficier du dispositif d’activité partielle, mais bon nombre
d’employeurs n’avaient pas joué le jeu et n’avaient au final pas confirmé les
promesses d’embauche en contrats saisonniers.
Faute de sécurité, une forte proportion de travailleurs saisonniers s’est
orientée vers d’autres branches professionnelles. Le secteur de l’hôtellerie,
cafés, restauration a, par exemple, perdu 10 % de ses saisonniers.
Cette année, même si le contexte sanitaire est plus favorable à l’embauche de
saisonniers, les difficultés de recrutement se sont accentuées et les employeurs
ont beaucoup de mal à trouver la main d’œuvre dont ils auront besoin pour
accueillir les touristes cet été…


La CFDT ne relâche donc pas ses efforts cet été, comme le reste de l’année :
pour la 24 e année consécutive, les militants CFDT se mobilisent sur le terrain
de juin à octobre pour aller à la rencontre des saisonniers et des jeunes en
jobs d’été.
Objectif : les accompagner, leur expliquer leurs droits, en menant des actions
de proximité pour leur faire découvrir nos outils de campagne.
Inès Minin, secrétaire nationale CFDT, en charge de la politique à destination
des jeunes.

 
Cette année la CFDT a souhaité marquer le coup en démarrant cette campagne par
des actions solidaires et environnementales : elles auront toutes lieu aux mêmes
dates, les 4 et 5 juin 2022.

Tout l’été, nos structures seront présentes et visibles partout en France, dans
les lieux touristiques, sur les bords de plage, dans les exploitations
agricoles, devant les parcs d’attractions, etc., là où se concentrent les
travailleurs saisonniers.


UNE MAISON VIRTUELLE DES SAISONNIERS
La CFDT informe également les travailleurs saisonniers via sa « maison virtuelle
des saisonniers » : https://www.cfdt.fr/maisonsaisonniers.
Les saisonniers peuvent y retrouver les accords de branches et les informations
sur les droits qui les concernent, les liens vers des sites d’offres d’emploi
saisonniers, les contacts CFDT de leur région, les bons plans pour les
travailleurs saisonniers, les forums emploi jeunes
et saisonniers, nos offres de services à l’adhérent, etc…


Cette maison virtuelle des saisonniers permet à toutes celles et ceux qui n’ont
pas la possibilité de télécharger notre application « Ma saison » (GooglePlay et
App Store) via un smartphone d’avoir une seconde plateforme numérique
d’informations sur leurs droits.
Accessible sur internet depuis un ordinateur ou une tablette, sur le site
cfdt.fr

saisonnier-2205-dosssier presse-interactif-07

 
1 juin 2022 | rmoreira
 * UD38


FACE AU NOUVEAU GOUVERNEMENT, LA CFDT JOUE CARTES SUR TABLE

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© Eric Tschaen/RÉA

Extrait de l’hebdo n°3826

Les rencontres bilatérales se sont multipliées ces derniers jours. L’occasion
d’échanger sur la méthode de dialogue souhaitée par les partenaires sociaux et,
pour la CFDT, de présenter son cahier revendicatif reprenant l’ensemble
de ses propositions.

Par Anne-Sophie Balle— Publié le 31/05/2022 à 14h02

 

Pas le temps de traîner. À peine dévoilée la composition du nouveau
gouvernement, les principaux ministères ont enchaîné les rendez-vous. Les 23 et
24 mai, Matignon, Bercy et la rue de Grenelle ont tour à tour reçu les numéros
un des organisations syndicales et patronales1.

1. L’école et la santé ayant été érigés en chantiers prioritaires, le Sgen-CFDT
et la CFDT-Fonctions publiques ont échangé avec leur ministre de tutelle.

L’objectif est clair : effectuer une première prise de contact et suggérer que
la méthode verticale de l’exercice du pouvoir, tant décriée par les corps
intermédiaires, appartient désormais au passé. Avec les partenaires sociaux, la
Première ministre, Élisabeth Borne, a évoqué « les sujets de contexte, de
méthode et de calendrier pour permettre de fixer un cadre commun à notre
action », avant de réunir son gouvernement afin de « définir les feuilles de
route des différents ministres et partager la méthode gouvernementale ».

Le gouvernement le sait : la moindre étincelle risque d’embraser des foyers de
colère. Le contexte est tel que, quel que soit le sujet abordé, la méthode
choisie sera déterminante. D’autant que les dossiers chauds s’accumulent : aux
préoccupations sociales sur le pouvoir d’achat et l’emploi, qui appellent des
solutions rapides, s’ajoutent désormais des défis structurels relatifs au
travail, à la transition écologique ou à l’Europe – qui demandent une réponse
collective, insiste la CFDT. « Relever ces défis ensemble nécessite d’abord
d’innover sur la méthode afin que les décisions ne soient pas imposées d’en
haut », écrit-elle en préambule du copieux cahier revendicatif remis le 24 mai à
Olivier Dussopt, le nouveau ministre du Travail, du Plein-emploi et de
l’Insertion. « La CFDT appelle à une véritable logique de co-construction des
politiques publiques avec les acteurs concernés [et à] dépasser les crispations
et les intérêts particuliers pour offrir à chacun un projet collectif porteur de
progrès social. »

 


POUVOIR D’ACHAT, LE NERF DE LA GUERRE

En tout état de cause, le pouvoir d’achat fait figure d’urgence absolue, les
lois d’urgence ayant été inscrites en première page de l’agenda parlementaire
(lire l’encadré). Coincé entre la hausse de l’inflation et les conséquences de
la guerre en Ukraine, le gouvernement d’Élisabeth Borne sait que ses marges de
manœuvre sont étroites et accueille de fait positivement la proposition CFDT
d’un rendez-vous au sujet du pouvoir d’achat et du partage de la valeur,
rendez-vous qui devrait avoir lieu en amont de la présentation du projet de loi.

Mais la centrale de Laurent Berger va plus loin et demande des réponses
structurelles. « S’il est de la responsabilité première des employeurs de
rémunérer décemment le travail […] l’État dispose de leviers d’incitation, voire
de contrainte sur les entreprises et les branches », peut-on lire dans le
dossier transmis au ministre du Travail. Aussi souhaite-t-elle reconstruire une
dynamique de négociation structurelle, assortie d’une obligation de rendez-vous
salarial dans les trois mois suivant la revalorisation du Smic pour les branches
dont les minima sont inférieurs au salaire minimum et d’une suspension des
exonérations de cotisations sociales pour les branches se trouvant « en dehors
des clous ». Un juste partage de la valeur dans les entreprises sous-entend
également d’interdire le versement de dividendes en l’absence de participation
ou d’intéressement pour les salariés et de fixer, par la loi, un rapport maximal
de 1 à 20 entre les plus hautes et les plus basses rémunérations de l’entreprise
ou du groupe1.

1. Un rapport de 1 à 253 est actuellement enregistré pour les entreprises du CAC
40 (source Oxfam)…


TRAVAILLER TOUS, TRAVAILLER MIEUX

Bien que « rétrogradé » par les Français dans l’ordre des priorités, l’emploi
demeure un sujet tout aussi prégnant en ce début de quinquennat. Contrairement à
ce que suggérait, il y a quelques mois encore, le Président candidat, « notre
pays est encore loin du plein-emploi », assure la CFDT, tant les problématiques
structurelles du chômage n’ont pas disparu. Aussi, afin de mieux anticiper et
accompagner les mutations (qu’elles soient économiques, technologiques ou
écologiques), la CFDT préconise la création d’une « assurance transition
emploi » avec des droits universels attachés à la personne. « L’idée est
d’aboutir à un dispositif global capable de s’adapter aux besoins d’emploi et de
formation [en] articulant les dispositifs existants d’accompagnement [et] en
coordonnant les organismes qui les portent », assure Marylise Léon, secrétaire
générale adjointe de la CFDT. Les discussions portant sur la transformation de
Pôle emploi en un guichet unique d’accès à l’emploi baptisé France Travail (et
suggérant une fusion des différents acteurs) devraient d’ailleurs commencer
rapidement, même si aucun calendrier n’a pour l’heure filtré.

 


LE TEMPS, UNE NOUVELLE CONQUÊTE SOCIALE ?

 « Au-delà du coup d’arrêt brutal de la vie économique, la crise sanitaire est
venue questionner largement le sens du travail et son organisation, dont on voit
bien aujourd’hui qu’elle ne peut plus relever de la seule prérogative de
l’employeur », poursuit la centrale syndicale. Tirant les conclusions de la
crise Covid (et de la capacité des partenaires sociaux à construire des
solutions ensemble), la CFDT estime que le temps est venu de faire de
l’organisation du travail un sujet de négociation obligatoire – conformément à
l’ANI santé au travail de décembre 20201 – et de démocratiser davantage le
télétravail par la mise en place de tiers lieux ou d’un chèque bureau négocié
dans l’entreprise.

1. Il acte que les travailleurs doivent pouvoir être impliqués dans les
évolutions d’organisation qui touchent leur travail.
 

« Négocier l’organisation du travail, c’est aussi revoir la possibilité de gérer
son temps de travail pour le concilier avec ses autres temps de vie », poursuit
Marylise Léon. Dans cette optique, la CFDT propose un nouveau droit à la
maîtrise de son temps sous la forme d’un Cetu (compte épargne-temps universel).
« Inspiré des CET existants, le Cetu est accessible à tous, quel que soit son
statut, la taille de son entreprise, son secteur d’activité ou la nature de son
contrat de travail », précise le cahier revendicatif. Attaché lui aussi à la
personne, il est transférable d’un emploi à l’autre et devra être abondé par
l’employeur de cinq jours par an au minimum pour devenir ce nouveau droit à la
main du travailleur, ce qui doit lui permettre de retrouver la maîtrise de son
temps. Plus largement, les évolutions du travail sont telles qu’elles
nécessitent selon la CFDT d’y réfléchir collectivement en convoquant des Assises
du travail. Une première réponse pourrait être donnée au début juillet, avec
l’organisation d’une grande conférence sociale visant à définir une méthode de
travail et de dialogue. La Première ministre l’a confirmé. Mais la CFDT jugera
sur pièces.

 
 


UN PROJET DE LOI PRÉVU APRÈS LES LÉGISLATIVES

Le calendrier se précise. Selon la porte-parole du gouvernement, Olivia
Grégoire, le projet de loi sur le pouvoir d’achat sera présenté le 29 juin en
Conseil des ministres puis soumis au Parlement dans la foulée. « La Première
ministre et le président de la République, avec les ministres, vont s’exprimer
sur les contours, l’esprit, sur ce qu’il y aurait dans ce texte, avant très
certainement le second tour des élections législatives. Mais ce texte sera
présenté en Conseil des ministres quelques jours après les législatives et
arrivera ensuite au Parlement », a-t-elle déclaré. « C’est un projet de loi très
lourd, avec le chèque alimentaire, le bouclier tarifaire, le triplement de la
prime Macron, avec les dispositifs de participation, d’intéressement, de
dividende salarié. »

Côté salaires, la porte-parole du gouvernement a voulu souligner qu’il faut
continuer de discuter avec les entreprises, car « ce n’est pas l’État qui
augmente les salaires ». Mais l’exécutif pourrait être contraint, sous la
pression des syndicats et de la société civile, de pousser les branches
professionnelles à revaloriser leurs minima conventionnels. Depuis le 1er mai et
l’augmentation automatique du Smic liée à l’inflation, 147 branches ont au moins
un coefficient en dessous du salaire minimum.

Fabrice Dedieu

[retour au texte principal de l’article]

 

Les propositions de la CFDT au gouvernement Borne pdf

1 juin 2022 | rmoreira
 * UD38


« M. LE PRÉSIDENT, VOUS NE POURREZ PAS FAIRE SANS NOUS ! » – SIGNEZ LA CARTE
PÉTITION

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Publié le 29/04/2022
 

Au lendemain de l’élection présidentielle, la CFDT interpelle Emmanuel Macron
l’invitant à répondre à 15 revendications  sur le pouvoir d’achat, le travail,
l’emploi, les retraites, l’écologie et la santé. Vous aussi, interpellez le
président de la République en signant et envoyant la carte pétition ci-dessous
(par voie postale [sans affranchissement] ou par voie électronique) ! 



«  M. le président,
Notre société est en crise, elle sort fragilisée de ces dernières années: nous
avons besoin de réponses immédiates ! Montrez que vous savez être à l’écoute,
répondez aux 15 revendications de la CFDT ! »

– POUVOIR D’ACHAT –

• Revalorisation immédiate des grilles de salaire suite à l’augmentation du
SMIC, dans le privé et dans le public
• Aucun versement de dividendes aux actionnaires sans intéressement ou
participation pour les salariés
• Revalorisation des minima sociaux et des APL, pour compenser l’inflation

– TRAVAIL –

• Financement intégral des formations des personnes souhaitant se reconvertir
(en cas de travail pénible ou d’emploi menacé)
• Prise en compte de la pénibilité pour tous les travailleurs concernés
• Modification des ordonnances travail pour un dialogue social de qualité

– EMPLOI –

• Retour au niveau d’allocation chômage d’avant la réforme de 2021
• Accompagnement systématique des seniors pour préparer leur seconde partie de
carrière
• Refus de mesures punitives pour les bénéficiaires du RSA et un réel
accompagnement vers l’emploi

– RETRAITES –

• Pas de report de l’âge légal de la retraite
• Minimum de pension pour une carrière complète au niveau du SMIC net

– ÉCOLOGIE –

• Rénovation des 4,8 millions de logements mal isolés
• Doublement du chèque énergie

– SANTÉ –

• Mise en place d’un plan de lutte contre les déserts médicaux
• Investissements et recrutements dans les hôpitaux, Ehpad et tous les
établissements de santé

 

Ci-dessous, vous pouvez télécharger le flyer en version imprimante, et en
version imprimeur avec traits de coupe.

La carte pétition peut être envoyée au format PDF interactif à l’adresse
presidence@elysee.fr ou imprimée (choisir impression au format réel, sur les
bords courts). Une version imprimeur avec traits de coupe est également
disponible.

L’envoi d’un courrier de moins de 20 grammes à destination du président de la
République est gratuit, il n’est donc pas nécessaire d’affranchir votre carte
pétition. 

 *  
 * > CARTE-PETITION-INTERACTIVE
 * > CARTE-PETITION-VERSION-IMPRIMEUR-TRAITS-DE-COUPE
 * > FLYER-15-REVENDICATIONS-VERSION-WEB-IMPRIMANTE
 * > FLYER-15-REVENDICATIONS-VERSION-IMPRIMEUR-TRAITS-DE-COUPE

5 mai 2022 | rmoreira
 * UD38


LAURENT BERGER : « MONSIEUR LE PRÉSIDENT, VOUS NE POURREZ PAS RELEVER CES DÉFIS
TOUT SEUL »

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Le secrétaire général de la CFDT exhorte Emmanuel Macron à entendre les voix de
ceux qui ont voté pour lui sans le soutenir. Et lui demande de convoquer un
« grand rendez-vous social » pour associer le plus grand nombre à ses décisions.

Tribune publiée dans Le journal Le Monde le 26 avril 2022 à 12h42, mis à jour à
12h49 Temps de Lecture 5 min.

Dès l’annonce des résultats du premier tour, la CFDT a appelé à voter pour
Emmanuel Macron. Non par adhésion mais par raison. L’extrême droite n’a jamais
été et ne sera jamais une option pour nous.

La réélection du président lui donne la légitimité du pouvoir. Il la doit à ses
partisans. Et aussi à l’esprit de responsabilité de nombreux électeurs qui ne
partagent pas son programme mais rejettent par-dessus tout le Rassemblement
national et tout ce qu’il représente. Ils lui ont donné leurs votes mais pas
leurs voix. M. Macron doit maintenant les écouter.

Ces voix, ce sont celles d’une société fatiguée. Une société qui croit
malheureusement de moins en moins à la démocratie et à l’efficacité de l’action
publique. La défiance, l’absence de perspectives face aux défis posés par la
mondialisation et la nécessaire transition écologique, le sentiment d’abandon
d’une partie de la population ne peuvent pas rester sans réponse. Il faut de la
considération, de l’écoute, du respect. Le président doit prendre cette
situation en compte. Et il doit le faire maintenant !

Si nous avons une responsabilité collective pour trouver les réponses à ces
défis, il a la responsabilité d’apaiser, de réparer, de rassembler le pays.

Cela ne se fera pas sans un cap clair vers un nouveau modèle de développement
plaçant le progrès social, la justice, le respect de l’environnement et le
« vivre-ensemble » au cœur des solutions. Un cap clair qui refonde notre pacte
social, le rend plus adapté au XXIe siècle en répondant aux besoins de
protection et d’émancipation des travailleurs.

Construire ce nouvel équilibre entre performance économique, justice sociale et
transition écologique est la seule voie possible. En l’accompagnant d’une
revitalisation démocratique conjuguant démocratie représentative, démocratie
citoyenne et démocratie sociale, nous le pensons réalisable. Emmanuel Macron y
est-il prêt ?

Va-t-il se recroqueviller sur la certitude de quelques-uns, comme cela a trop
souvent été le cas ces cinq dernières années ? Ou va-t-il enfin ouvrir des
espaces de dialogue pour donner goût au pouvoir d’agir ensemble du national au
local ? Les attentes sociales et citoyennes sont trop fortes pour être traitées
avec mépris ou indifférence. Notre rôle, c’est de l’alerter aujourd’hui sur les
risques qu’entraînerait la reproduction des méthodes d’hier.


UNE SOCIÉTÉ JUSTE ET DURABLE

Il doit écouter ces voix. Les écouter réclamer de pouvoir vivre dignement de
leur travail en rééquilibrant une répartition de la richesse qui penche beaucoup
trop du côté du capital. Les écouter exiger un investissement massif dans une
transition écologique juste, qui prenne à bras-le-corps le futur de notre
planète sans laisser personne sur le bord de la route. Ecouter ces travailleurs
du privé et du public, essentiels à notre société et qui pourtant reçoivent des
salaires beaucoup trop faibles. Ecouter leur volonté d’exercer un métier qui
émancipe, qui préserve leur santé. Ecouter leur revendication pour plus de
pouvoirs dans les entreprises ou les administrations pour influencer les
décisions qui les concernent. Ecouter le souhait exprimé d’un système des
retraites plus juste sans nouveau report de l’âge légal de départ – solution
simpliste et inutile – qui pénaliserait les travailleurs les plus fragiles.
Ecouter l’appel des jeunes à pouvoir vivre dans une société qui leur donne les
moyens de leur émancipation et leur place dans nos choix collectifs. Ecouter le
cri silencieux des plus pauvres qui veulent être respectés, accompagnés et pas
stigmatisés… C’est ainsi que le président mettra en mouvement toutes les
énergies disponibles pour combattre ce qui mine notre société : le recul du
commun, l’accentuation des inégalités et l’absence de projection dans une
société juste et durable.

Lutter contre les inégalités, c’est repenser une fiscalité plus équitable dans
la répartition des efforts entre ménages riches et ménages modestes, entre
travail et capital. C’est renforcer des services publics qui ont montré toute
leur utilité et leur pertinence durant la crise sanitaire. Ils ont trop
longtemps été considérés comme des centres de coûts, selon une seule logique
comptable. Résultat, certains ont semblé découvrir ces derniers mois un service
de santé au bord de la saturation, un système éducatif sous-doté, un secteur du
travail social en pleine crise, une justice pénalisée par la faiblesse des
moyens mis en œuvre… Ce n’est pourtant pas faute d’avoir alerté sur ces
situations depuis de nombreuses années. Il en est de même pour la protection
sociale, trop souvent regardée à travers le prisme des « charges » qu’elle
ferait peser sur l’économie et qui s’est révélée si précieuse depuis mars 2020.
Sans ces deux piliers de notre solidarité, sans l’investissement des agents,
comment aurions-nous traversé cette période ?

Toutes ses propositions et revendications, la CFDT, premier syndicat de France,
les construit sur la base du vécu des 600 000 adhérents présents dans tous les
secteurs professionnels et sur tous les territoires. Elles sont en prise directe
avec leur quotidien, réfléchies, délibérées, décidées collectivement. Bien
d’autres émanent du collectif le Pacte du pouvoir de vivre et de la société
civile organisée.


GOUVERNANCE ARCHAÏQUE

Monsieur le président, vous ne pourrez pas relever ces défis tout seul.
Convoquez dès aujourd’hui une rencontre avec les partenaires sociaux et les
grandes associations. Appelez-la comme vous voulez (conférence, Grenelle,
convention…), mais lancez dès maintenant ce grand rendez-vous social pour
changer de méthode et associer le plus grand nombre à la coconstruction des
décisions.

Les travailleurs en ont assez des ordonnances, des lois et des décrets imposés
d’en haut. Combien de fois au cours du dernier quinquennat avons-nous dénoncé
une méthode qui consistait à attendre le « 20 heures » d’une chaîne de
télévision pour connaître le contenu d’une décision ? Cette gouvernance
verticale est archaïque. Elle ne répond en rien aux aspirations de citoyens qui
réclament plus d’association aux décisions qui les touchent en premier. Ils vous
l’ont suffisamment fait savoir au cours du dernier mandat. Ils l’ont également
exprimé par leurs votes.

Vous devez davantage écouter et entendre les acteurs prêts à sortir des postures
et à s’engager. Vous n’en êtes pas le seul responsable, mais notre système
démocratique a trop longtemps boité, se reposant sur le politique tout en
négligeant les corps intermédiaires, dont le dernier accord prouve leur capacité
à construire ensemble. Reconnaissez-les ! Il ne peut pas y avoir de démocratie
sans démocratie sociale.

La CFDT ne lâchera pas. Soyez en sûr : elle sera présente tout au long du
quinquennat qui s’ouvre pour porter les aspirations et les revendications des
travailleurs par la méthode qu’elle privilégie, le dialogue. Ne l’obligez pas,
monsieur le président, à les exprimer par tout autre moyen qu’un exercice bloqué
du pouvoir imposerait. Notre appel est ferme mais constructif : entendez-le !


Laurent Berger est secrétaire général de la Confédération française démocratique
du travail (CFDT).

26 avril 2022 | rmoreira
 * UD38


1ER MAI – JOURNÉE INTERNATIONALE DES TRAVAILLEURS ET TRAVAILLEUSES

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26 avril 2022 | rmoreira
 * UD38


ACCORD SUR LA MODERNISATION DU PARITARISME : LA CFDT S’ENGAGE POUR UNE
DÉMOCRATIE SOCIALE FORTE, RÉGULATRICE ET CRÉATRICE DE DROITS

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Publié le 21/04/2022
Par Marylise Léon, secrétaire générale adjointe de la CFDT
 

Le bureau national de la CFDT, à l’unanimité, a décidé de signer l’accord
national interprofessionnel sur la modernisation du paritarisme pour porter une
ambition politique forte : renforcer la place, le rôle et le fonctionnement de
la démocratie sociale.

Alors que la responsabilité des partenaires sociaux a été régulièrement renvoyée
ces dernières années aux lieux de travail, minorant leur place et leur rôle
d’acteurs de la société civile, la CFDT réaffirme en s’engageant dans cet accord
sa volonté d’une démocratie sociale forte, régulatrice, créatrice de droits
sociaux. Nombre de travailleurs et d’entreprises doivent dès aujourd’hui faire
face à des mutations majeures du monde du travail. Et pour répondre au mieux à
ces évolutions, les acteurs de la démocratie sociale se devaient de définir de
nouvelles règles de dialogue.

C’est ce que prévoit cet accord, en :

 * Instaurant un dialogue social en continu, par le biais d’un agenda économique
   et social paritaire,
 * Clarifiant et améliorant l’articulation des rôles respectifs des partenaires
   sociaux et des pouvoirs publics pour une meilleure application de la loi
   Larcher de 2007,
 * Faisant progresser la gestion des organismes paritaires en modifiant leurs
   règles de fonctionnement et de transparence.

Pleinement engagée depuis plusieurs mois dans cette négociation, la CFDT a
notamment obtenu que :

 * Le dialogue social interprofessionnel territorial, son utilité et ses
   modalités, soient enfin reconnus ;
 * La négociation sociale interprofessionnelle puisse proposer des
   expérimentations ou des innovations sociales ;
 * Les accords et les nouveaux droits qu’ils créent soient collectivement portés
   auprès du gouvernement et du parlement pour être repris le plus fidèlement
   possible dans la loi ;
 * Les organismes paritaires de gestion -chargés notamment des retraites
   complémentaires, de l’emploi, de l’assurance chômage ou encore du logement-
   aient pour priorité l’accès aux droits et la qualité du service rendu aux
   bénéficiaires.

Il est aujourd’hui de la responsabilité des organisations syndicales et
patronales de faire vivre cet accord. La CFDT y prendra toute sa part, dans
l’espace de dialogue social continu comme auprès du nouvel exécutif et du futur
Parlement, pour imaginer et mettre en œuvre les droits créés pour les
travailleurs.



 * > 20220421 SG PRESSE CP14 Paritarisme

22 avril 2022 | rmoreira
 * UD38


HAUSSE AUTOMATIQUE DU SMIC LE 1ER MAI : IL EST URGENT QUE LES EMPLOYEURS
PRENNENT LEURS RESPONSABILITÉS

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Publié le 19/04/2022
Par Luc Mathieu, secrétaire national de la CFDT
 

Le 1er mai 2022, le SMIC augmentera de 2,6 % soit un SMIC mensuel de 1 645,58
€ brut par mois. Cela concernera entre 2 et 2,2 millions de salariés en France.

Ce n’est pas un coup de pouce du gouvernement, mais bien une hausse automatique
due à un rebond de l’inflation. 

La conséquence est elle aussi automatique : un nombre massif de branches vont se
retrouver de facto en situation de non-conformité de leurs premiers niveaux de
grille, qui basculeront sous le niveau du SMIC.

Ce sera le cas le 1er mai pour 76 branches des 171 branches de plus de 5000
salariés du secteur général. Si on y ajoute celles qui étaient déjà sous le
SMIC, ce sont environ 144 branches qui seront en situation de non-conformité à
cette date.

Pour la CFDT, cette situation n’est plus tolérable. Il est urgent que les
branches et les employeurs mettent en place de réelles politiques salariales. La
CFDT observe que les augmentations des minima conventionnels se traduisent trop
souvent par une simple mise en conformité des grilles de salaires sans aucune
réflexion sur les déroulements de carrière. C’est ce qui s’est passé après les
hausses récentes du SMIC des 1er octobre et 1er janvier derniers. La CFDT
déplore également depuis plusieurs années un effet de compression de l’échelle
des salaires qui conduit à ce que, dans certaines branches, seules quelques
dizaines d’euros séparent les plus bas niveaux des plus hauts, privant un nombre
considérable de travailleurs de toute perspective d’évolution. 

La CFDT le dit désormais clairement : la gestion des minima de branche à la
petite semaine, ça suffit ! 

Elle exige que les employeurs redonnent du sens aux systèmes salariaux dans les
branches et dans les entreprises et proposent une juste rétribution du travail
ainsi qu’un meilleur partage de la valeur. Les employeurs doivent s’engager
pleinement dans des négociations salariales qui amènent à de réelles
augmentations de salaires pour redonner du pouvoir d’achat aux travailleurs.



 * > 20220419 SG PRESSE CP13 Smic

22 avril 2022 | rmoreira
 * UD38


COMMUNIQUÉ : LE PACTE DU POUVOIR DE VIVRE APPELLE À VOTER CONTRE
L’EXTRÊME-DROITE AU DEUXIÈME TOUR DE L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE.

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FACE AU DANGER DÉMOCRATIQUE

Le Pacte du pouvoir de vivre, qui rassemble 65 organisations qui comptent parmi
les plus importants acteurs de la société civile dans notre pays, a été initié
sur un socle de valeurs communes et la volonté de construire un nouveau modèle
de société plus juste socialement, plus respectueux de l’environnement et plus
démocratique.

Ces valeurs sont incompatibles avec la vision de la société portée par la
candidate du Rassemblement national.

Face au danger démocratique et aux conséquences irréversibles que représenterait
l’accession de l’extrême-droite au pouvoir, nous appelons à voter contre elle le
24 avril prochain. Ce vote ne pourra pas être considéré, ni implicitement ni
explicitement, comme un soutien à la politique menée par l’actuel président de
la République ni au programme du candidat.

Alors que le second tour de l’élection présidentielle propose deux visions très
différentes de la société, nous, organisations rassemblées dans le Pacte du
Pouvoir de Vivre, lançons un cri d’alarme pour défendre les valeurs qui nous
animent et qui constituent le socle des propositions que nous portons. Il nous
apparaît nécessaire de rappeler que les valeurs de solidarité, démocratie,
fraternité, liberté, égalité doivent guider nos choix de citoyens.

Certes, nous sommes à bien des égards critiques sur le bilan du quinquennat
d’Emmanuel Macron : les réponses du gouvernement à l’urgence climatique n’ont
jamais été à la hauteur de l’enjeu ; la faible ambition en matière de lutte
contre la pauvreté n’a fait qu’aggraver les inégalités ; le déficit de dialogue
avec la société civile a creusé la défiance démocratique… Aussi nous entendons
et comprenons le sentiment éprouvé par beaucoup, parmi les plus exclus, les
jeunes, les militants du climat, les syndicalistes… d’avoir été ignorés par le
pouvoir en place.
Pour autant, nous ne pouvons pas accepter une vision de notre pays faisant la
part belle à la préférence nationale, hostile par nature aux étrangers et aux
valeurs d’accueil et d’hospitalité.

 

> Lors du second tour de l’élection présidentielle, voter pour faire barrage à
> l’extrême droite n’est pas donner un blanc-seing à Emmanuel Macron.

Le Pacte du pouvoir de vivre

Le souci de respectabilité dont cherche à se parer le Rassemblement national ne
doit pas masquer son enracinement dans un projet d’exclusion de division et de
rejet de la différence. Pas davantage que ses promesses sociales ne doivent
occulter un programme d’accentuation des inégalités.

L’indifférence du Rassemblement national aux valeurs démocratiques, comme en
attestent ses amitiés avec Poutine, Trump, Bolsonaro, Orban, ne peut non plus
être sous-estimée… Enfin, jamais nous n’avons eu autant besoin d’une Europe
forte : le Rassemblement national veut à l’inverse la détricoter et l’affaiblir.

Lors du second tour de l’élection présidentielle, voter pour faire barrage à
l’extrême droite n’est pas donner un blanc-seing à Emmanuel Macron.
Ce second tour marquera par ailleurs le point de départ d’une autre échéance
démocratique importante, celle des législatives, pour laquelle le Pacte du
Pouvoir de Vivre appelle à se mobiliser activement pour que la future assemblée
fasse avancer les enjeux sociaux, écologiques et démocratiques dans notre pays.

Il sera de la responsabilité du nouveau président de la République mais aussi de
la future assemblée parlementaire de veiller à construire une société
bienveillante pour toutes et tous, de refuser la stigmatisation des plus
pauvres, de combattre prioritairement les inégalités, de lutter enfin contre le
changement climatique, d’engager la transition écologique, d’assurer à chacun
l’accès aux droits et à une santé de qualité, et de renforcer la vitalité
démocratique dans notre pays.

Ces défis exigent un pouvoir attentif aux jeunes, aux plus précaires, aux
chômeurs, à ceux qui sont les premières victimes des changements climatiques,
aux minorités, aux étrangers…

Ils imposent un renouveau des pratiques démocratiques et délibératives.

Nous, organisations rassemblées dans le Pacte du Pouvoir de Vivre, y veillerons
et y prendrons toute notre part.

13 avril 2022 | rmoreira
 * Actualités du PACTE 38


VOTER, UN DEVOIR ET UN POUVOIR

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On vote dimanche. Cette année, le printemps coïncide presque avec le retour aux
urnes. Si la CFDT se tient à juste distance de la compétition électorale – libre
de toute appartenance mais engagée dans les débats qui traversent la société –,
elle ne transige jamais sur deux choses : son opposition à l’extrême droite et
son soutien à la participation électorale. Aujourd’hui comme hier, la CFDT
appelle chacune et chacun à se rendre aux urnes ce dimanche 10 avril.

Aujourd’hui comme hier, mais peut-être plus que jamais. La guerre en Ukraine
donne réalité à ce que l’on se répète souvent : la démocratie est fragile, la
démocratie est menacée. L’agression de l’Ukraine et les crimes qui
l’accompagnent ont pour origine la volonté d’étouffer la démocratie dans ce
pays. Elle exprime le profond mépris des autocrates pour ce régime prétendument
« faible », « décadent », dont il serait facile de venir à bout. Notre
participation électorale prend donc aujourd’hui une signification
supplémentaire, à l’égard de ceux qui méprisent la démocratie comme de ceux qui,
aujourd’hui, se battent pour elle. De ce fait, plus que jamais, le droit de vote
prend la valeur d’un devoir.

Mais l’enjeu principal du vote de dimanche ne se limite pas à cela. Avant d’être
un devoir, le vote est un pouvoir accordé à toutes et tous. Pouvoir
infinitésimal au niveau individuel, mais force incontournable au niveau
collectif. Après des années de « chamboule-tout », ce n’est pas le moindre des
paradoxes de voir que l’offre électorale présente un nuancier, assurément
imparfait, mais assez complet des grands courants politiques de notre pays.
Au-delà de la seule compétition électorale, notre vote dressera le portrait de
« l’opinion publique », qui, d’une façon ou d’une autre, pèsera dans les
décisions et les débats à venir. C’est à cela que nous sommes appelés dimanche :
exprimer des préférences, des choix, des rejets aussi, mais s’exprimer de toute
façon, et participer ainsi à la construction d’une parole vraiment collective.

7 avril 2022 | rmoreira
 * UD38


LA RETRAITE À 65 ANS, UNE INJUSTICE

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Par Jérôme Citron— Publié le 22/03/2022 à 14h00

En affichant sa volonté de repousser l’âge légal de départ à la retraite à 65
ans, le candidat Macron fait peser les économies réalisées par cette mesure sur
les personnes qui ont commencé à travailler tôt. L’idée d’une grande réforme du
système en vue de le rendre plus juste semble totalement enterrée. Un gâchis.

Chat échaudé craint l’eau froide… En matière de retraite, le revirement
d’Emmanuel Macron, entre le temps où il était candidat à la présidentielle de
2017 et l’actuel candidat de 2022, est spectaculaire. Très ambitieux en 2017,
affichant sa volonté de transformer en profondeur le système (par la création
d’un système unique, la prise en compte de l’ensemble de la carrière, etc.), il
se contente aujourd’hui d’annoncer une réforme paramétrique à la fois classique
et injuste : le décalage de l’âge minimal de départ, qui passerait
progressivement de 62 à 65 ans.

Comme le dénonce la CFDT depuis des années, le report de l’âge minimal de départ
sans toucher à la durée de cotisation minimale ni à l’âge de départ sans décote
(aujourd’hui variant de 65 à 67 ans) revient à faire porter l’effort en matière
de retraite aux personnes qui ont commencé à travailler jeunes et qui avaient
donc la possibilité de faire valoir leurs droits à pension dès 62 ans. Rappelons
que la durée de cotisation minimale à partir de la génération née en 1973 est de
quarante-trois ans.

Cette réforme doit s’appliquer progressivement puisqu’il est prévu un décalage
de quatre mois par an. Ainsi, la génération née en 1969 serait la première à
redécouvrir la retraite à 65 ans comme âge de départ minimal. Il s’agit donc
d’une transition plutôt rapide (d’une durée d’environ une décennie) censée
offrir au système une économie de plusieurs milliards d’euros. Et dans le souci
de ne pas perdre de temps, le candidat Macron annonce une loi dès cet été.

 

> “Jusqu’à présent, les annonces sont très déséquilibrées. D’un côté, nous avons
> un report abrupt de l’âge de départ ; de l’autre, des promesses plutôt vagues
> de dispositifs d’accompagnement.”
> 
> Frédéric Sève, secrétaire national de la CFDT

 

Pour mieux faire passer la pilule, l’actuel président de la République promet
quand même plusieurs contreparties. Le minimum contributif (niveau minimal de
pension pour une carrière complète) serait fixé à 1 100 euros, le dispositif de
cumul emploi-retraite serait facilité (une mesure taillée pour les médecins et
les cadres supérieurs, qui pourraient ainsi acquérir de nouveaux droits à la
retraite même après avoir liquidé leurs droits originels), la possibilité de
retraite progressive serait favorisée, il existerait un nouveau dispositif
carrières longues, une concertation sur la pénibilité et l’invalidité aurait
lieu… « Jusqu’à présent, les annonces sont très déséquilibrées, remarque
Frédéric Sève, secrétaire national à la CFDT chargé du dossier des retraites.
D’un côté, nous avons un report abrupt de l’âge de départ ; de l’autre, des
promesses plutôt vagues de dispositifs d’accompagnement. »

L’objectif affiché d’une telle décision reste de faire des économies en
augmentant en moyenne la durée de cotisation des travailleurs. L’idée
sous-jacente (même si elle n’est pas strictement formalisée de la sorte) est de
décaler de trois ans tous les dispositifs – un peu à l’instar de ce qui s’était
passé lors du passage de 60 à 62 ans sous la présidence de Nicolas Sarkozy.
Reste que l’on peut se demander si les économies attendues seront au
rendez-vous.

 
À lire aussiLe report de l’âge de la retraite scruté à la loupe

Les travaux du Conseil d’orientation des retraites (COR) montrent que tout
report de l’âge de départ a un coût pour les finances publiques puisque les
travailleurs qui ne sont plus en activité vers la fin de leur carrière sont pris
en charge par d’autres organismes. Le décalage de l’âge de départ à la retraite
engendre incontestablement des coûts pour lesdits organismes. Le COR a
d’ailleurs montré qu’en travaillant davantage, les personnes accumulent plus de
droits mais ceux-ci ont également un coût pour le système. Décaler l’âge de
départ à la retraite permet sans conteste de faire des économies, mais pas
forcément au niveau des montants annoncés. L’intérêt financier de cette réforme
dépendra finalement beaucoup de l’évolution de l’état du marché du travail et du
taux d’activité des seniors.

 


UNE RÉFORME TRÈS PÉNALISANTE POUR NOMBRE DE TRAVAILLEURS

« Repousser l’âge légal de départ à la retraite, ça pénalise les travailleurs
aux carrières les plus hachées, ceux qui ont les métiers les plus pénibles.
C’est brutal parce que ces personnes ne sont pour la plupart plus en emploi au
moment où elles liquident leurs droits à la retraite », insiste Laurent Berger,
qui regrette que cette volonté de reculer l’âge de départ refasse surface (ce
projet figure également dans le programme de Valérie Pécresse) alors qu’il n’y a
pas de réelle nécessité économique.

Signe que le candidat Macron considère cette réforme comme une simple mesure
comptable, il laisse entendre qu’une véritable réforme des retraites devra être
lancée en parallèle afin d’aller vers un régime unique, mais sur ce sujet, il
compte se donner du temps et évoque même une possible clause du grand-père. Pour
résumer, il envisage une loi dès l’été qui ferait passer l’âge de départ de 62 à
65 ans et ainsi dégager des marges de manœuvre financière pour ensuite œuvrer à
la mise en place d’un nouveau régime concernant les générations qui arrivent sur
le marché du travail. Évidemment, il y a là de quoi s’attirer un peu plus
l’opposition de l’ensemble des organisations syndicales sur ce sujet toujours
aussi clivant.

26 mars 2022 | rmoreira
 * UD38


REPÈRE(S) ON NE DÉBAT PAS AVEC L’EXTRÊME DROITE : ON LA COMBAT !

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Publié le 22/03/2022
 

Nous, militantes et militants de la CFDT, première organisation syndicale
française, qui nous engageons au quotidien pour défendre les travailleurs, pour
l’émancipation de chacun et chacune, pour bâtir des solidarités toujours plus
fortes et une société toujours plus démocratique, nous réaffirmons que l’extrême
droite porte un discours et un projet qui sont absolument contraires à ce que
nous sommes et ce que nous faisons.

A lire sur le même sujet REPÈRE(S) Élection présidentielle une CFDT libre et
engagée dans le débat public

 

REPERES-220311-ExtremeDroite-Interactif
 
26 mars 2022 | rmoreira
 * UD38


LE PACTE DU POUVOIR DE VIVRE ISÈRE LE 16 MARS 2022 A ORGANISÉ À GRENOBLE, UNE
JOURNÉE AUTOUR DU POUVOIR DE VIVRE DANS UN LOGEMENT CONFORTABLE ÉCONOME EN
ÉNERGIE.

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Le matin a été présenté l’auto rénovation accompagnée dans le cadre de la
démarche de Territoire Zéro Chômeurs Longue Durée, sur la ville d’Echirolles
dans les quartiers de la Luire et de la Viscose, projet en partenariat avec les
compagnons bâtisseurs qui assurent l’encadrement technique, Ulisse et les
bailleurs sociaux qui financent partiellement ces chantiers : SDH et Alpes Isère
Habitat, cette initiative est portée par Soleéo, devenu une Entreprise à But
d’Emploi qui embauche les chômeurs de longue durée. Des chômeurs de ces
quartiers rénovent eux même leur logement en acquérant des compétences
professionnelles, sur ce territoire il y a plus de 600 chômeurs de longue durée
et un parc de logements habités par des personnes qui n’ont pas les moyens
d’améliorer leur logement. Le projet a pour objectif de résoudre ces deux
problèmes simultanément : Donner du travail aux personnes qui en sont privé et
les faire travailler pour l’amélioration des logements qui en ont besoin



L’après-midi à Sciences Po, un débat public était organisé avec Christophe
Robert, délégué Général de la Fondation Abbé Pierre, porte-parole national du
PPV, il a présenté le Pacte réunissant 66 organisations avec un plaidoyer de 90
propositions. Les 35 groupes locaux, dont PPV38, ancrés dans les territoires,
apprennent les uns des autres à porter les déclinaisons locales du Pacte. Puis
l’Observatoire de l’Hébergement et du Logement a présenté l’étude sur la
privation de domicile personnel en Isère sur 32000 demandes de logements social,
il y a 9250 personnes privées de domicile personnel. Christophe Robert a rappelé
que le logement est le premier poste de dépense et qu’il y a une flambée
considérable du coût du logement en particulier de l’énergie ce qui a un impact
sur la santé et sur la vie personnelle. Le logement est révélateur des
inégalités patrimoniales et des inégalités territoriales. Durant le quinquennat
15 milliards d’Euros ont été prélevés au détriment du logement social. Michel
Dubromel ancien président de France Nature Environnement a souligné que pour un
habitat sain et adapté à la vie de famille les dispositifs existent, mais il
manque les financements, on retrouve les mêmes dossiers que durant le Grenelle
de l’environnement (2007), cela n’a pas avancé. La réglementation
environnementale oblige à avoir le bâti renforcé qui inclut le confort pendant
l’été. Il faut des rénovations globales. Le Pacte insiste sur le renforcement de
la réglementation.

Ce débat a permis un échange de qualité avec un public averti.



21 mars 2022 | rmoreira
 * Actualités du PACTE 38
 * UD38


DÉBAT PUBLIC, MERCREDI 16 MARS À 14H, À SCIENCES PO GRENOBLE – PACTE DU POUVOIR
DE VIVRE DE L’ISÈRE

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Déroulement animé par Bernard Hofmann:
Accueil par Sciences PO Grenoble
Présentation du Pacte du Pouvoir de Vivre par Christophe Robert, porte parole
national du Pacte
Présentation de l’alliance du Pacte du Pouvoir de Vivre de l’Isère par Régis
Moreira
Présentation de l’étude du Mal logement sur Grenoble de l’Observatoire de
l’Hébergement et du Logement par Anissa Ghiouane
Lancement du débat public avec Michel Dubromel (ex Président FNE) et Christophe
Robert

Entrée libre –
Inscription au débat

Masque et pass sanitaire ne sont plus exigés

 

11 mars 2022 | rmoreira
 * Actualités du PACTE 38


MARCHE POUR LE CLIMAT : LA CFDT À L’ACTION POUR RÉDUIRE NOTRE DÉPENDANCE
ÉNERGÉTIQUE

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Publié le 11/03/2022
Par Philippe Portier, secrétaire national de la CFDT
 

Les 12 et 25 mars, de nouvelles mobilisations pour le climat sont programmées,
en France et en Europe. 

Ces mobilisations témoignent de l’engagement des citoyens, et notamment des
jeunes, à agir pour maintenir le réchauffement de la planète en dessous de 1,5°,
alors que le dernier rapport du GIEC alerte sur l’urgence à agir. Au même
moment, la guerre en Ukraine nous fait cruellement prendre conscience de notre
dépendance aux énergies fossiles et des risques qu’elle fait peser sur nos pays
et sur le pouvoir d’achat des ménages et des travailleurs.

Plus que jamais, nous devons accélérer la transition énergétique de notre
économie pour sortir de cette dépendance. Agir pour le climat et pour notre
souveraineté énergétique et alimentaire vont de pair. Des politiques publiques
ambitieuses de mobilité durable, de rénovation énergétique, de transition
agricole, soutenues par des moyens financiers à la hauteur, doivent transformer
en profondeur notre économie, nos modes de vie.

Les travailleurs et leurs représentants sont aussi en première ligne de ces
transformations. Face à la hausse des prix des carburants, nous devons accélérer
la négociation de plans de mobilité durable dans les entreprises soumises à
l’obligation (plus de 50 salariés sur un même site) et de plans
inter-entreprises et inter-administrations pour trouver des alternatives à la
voiture individuelle : co-voiturage, navettes interentreprises, incitation à
l’usage des transports collectifs, aménagement des horaires de travail, plan
vélos, etc. De tels accords, qui exigent un dialogue social de qualité, pourront
réduire le coût des trajets domicile-travail pour les travailleurs et pour
l’environnement, au plus près des réalités vécues par les travailleurs. C’est
aussi un moyen concret de diminuer notre consommation et d’alléger la hausse des
prix de l’énergie dans le budget des ménages.

Plus largement, la situation impose aux entreprises de construire des stratégies
de résilience face aux tensions d’approvisionnement. Les travailleurs et leurs
représentants doivent être associés à leur définition afin d’appréhender les
risques et les opportunités en termes d’activité, d’emplois, de formation, de
compétences, de conditions de travail, de préservation de la sécurité et de la
santé des travailleurs, de pouvoir d’achat, d’environnement…

Engagée depuis de nombreux mois à agir « Au travail pour le climat », en
complément de notre participation aux Marches pour le Climat des 12 et 25 mars,
la CFDT appelle ses représentants, dans les entreprises et les administrations,
à interpeller les employeurs et les directions pour qu’ils engagent sans tarder
des négociations dans ce sens, à travers un dialogue social constructif.

 * > 20220311 SG PRESSE CP9 Marche pour le climat

11 mars 2022 | rmoreira
 * UD38


UKRAINE : FAITES UN DON POUR SOUTENIR LA POPULATION UKRAINIENNE

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Publié le 04/03/2022
 

La CFDT invite ses adhérents à contribuer au fonds de soutien aux
Ukrainiennes et Ukrainiens lancé par la Confédération syndicale internationale
(CSI).



Depuis le 23 février et l’attaque de leur territoire par l’armée russe, la vie
des Ukrainiennes et Ukrainiens est bouleversée. Les deux organisations
syndicales affiliées à la CSI, la FPU (Fédération des syndicats ukrainiens) et
la KPVU (Confédération des syndicats libres d’Ukraine), les travailleurs et les
travailleuses, et leurs familles, ont besoin d’aide. « La population ukrainienne
est physiquement menacée, des familles fuient leur foyer pour trouver refuge
dans les pays voisins, tandis que d’autres se mettent à l’abri des bombes qui
tombent sur les grandes villes. La vie professionnelle est à l’arrêt… », alerte
la CSI. Fournitures médicales, articles d’hygiène, nourriture et eau… les
besoins de la population sont multiples. Face à l’urgence, le mouvement syndical
international agit. Afin de soutenir le peuple ukrainien, la CSI a lancé un
appel aux dons. Un appel auquel la CFDT a répondu. La CFDT invite ses
organisations et ses adhérents à participer à cette action.

Pour répondre à l’appel de la Confédération syndicale internationale :
https://petitions.ituc-csi.org/support-ukraine-fr

L’ensemble des fonds récoltés seront transmis par la CSI à la FPU et la KPVU
pour soutenir leur travail humanitaire en Ukraine.

11 mars 2022 | rmoreira
 * UD38


ADRESSE AUX CANDIDATS À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE 2022

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Publié le 04/03/2022
 

Comme elle le fait pour chaque élection présidentielle, la CFDT nourrit le débat
public autour de cette échéance cruciale pour notre démocratie en adressant à
tous les candidats, à l’exception des représentants de l’extrême-droite, une
Adresse aux candidats qui comprend 40 questions.



Ce questionnaire est centré sur les enjeux et priorités qui nous semblent
essentiels pour les travailleurs.
Les réponses des candidats seront consultables sur cette page.

Veuillez trouver en téléchargement les 40 questions ci-après.

 * > Les 40 questions de la CFDT aux candidats à l’élection présidentielle 2022

11 mars 2022 | rmoreira
 * UD38


LA CFDT RENCONTRE LES CANDIDATES ET LES CANDIDATS À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE

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Publié le 04/03/2022 (mis à jour le 09/03/2022)
 

La CFDT organise une audition des candidates et des candidats à l’élection
présidentielle le 10 mars. Ils seront six à se prêter à l’exercice : Anne
Hidalgo, Yannick Jadot, Emmanuel Macron représenté par Richard Ferrand, Jean-Luc
Mélenchon représenté par Eric Coquerel, Valérie Pécresse représentée par Damien
Abad, et Fabien Roussel.



Les candidates et les candidats sont invités à s’exprimer sur les 5 thèmes
suivants :   

 1. Le dialogue social, le rôle du syndicalisme et la conception du pouvoir 
 2. Le modèle social français, la couverture des risques et la solidarité 
 3. L’économie et la transition écologique 
 4. Le pouvoir d’achat, les conditions de travail et d’emploi 
 5. L’Europe, l’International et la régulation. 

Le déroulé de l’audition est le même pour chaque candidate et chaque candidat:
la séquence dure 26 minutes et les questions posées, préparées en amont, sont
identiques pour chacune et chacun d’entre eux. 

À ce jour, le déroulé de la matinée serait le suivant  : 

 * 8h30 – 09h00 :  Accueil des participants et introduction par Laurent Berger 
 * 9h00 – 12 :30 : audition des candidats dans l’ordre suivant : Anne Hidalgo,
   Fabien Roussel, Emmanuel Macron représenté par Richard Ferrand (président de
   l’Assemblée nationale), Yannick Jadot, Valérie Pécresse représentée par
   Damien Abad (président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale),
   Jean-Luc Mélenchon représenté par Eric Coquerel (député La France Insoumise).
 * 12h30-12h45 : Conclusion de la matinée. 

L’animation de la matinée sera assurée par Anne-Sophie Balle et Jérôme Citron,
journalistes à Syndicalisme Hebdo. 

Cette audition sera à suivre en direct sur cette page, et sur
facebook.com/la.cfdt, à partir de 8h30

 



 

 * > Programme de la matinée d’audition des candidates et candidats à l’élection
   présidentielle 2022

10 mars 2022 | rmoreira
 * UD38


UKRAINE: TOUT METTRE EN ŒUVRE POUR ARRÊTER LA GUERRE

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La CFDT condamne fermement l’attaque militaire menée par la Fédération de Russie
contre l’Ukraine. Cette attaque est une agression injustifiable. Les Ukrainiens
doivent pouvoir vivre en paix dans un état démocratique et souverain.

La Russie doit mettre fin à son agression militaire.

La CFDT exprime sa solidarité avec les Ukrainiens et le mouvement syndical
ukrainien qui, jusqu’à l’agression armée, ont plaidé pour une solution politique
et diplomatique afin d’éviter le conflit. Elle salue aussi le courage des
manifestants russes qui ont bravé l’interdiction des autorités et se sont
rassemblés pour dénoncer la guerre.

La CFDT réitère sa demande à la France et à l’Europe d’agir pour que les mesures
les plus sévères soient prises à l’encontre du régime russe. La CFDT demande
également aux gouvernements européens une solidarité sans faille avec les
Ukrainiens contraints de fuir la guerre en leur offrant l’asile.

La CFDT est mobilisée aux côtés de la société civile européenne pour la
promotion de la paix et pour une sortie du conflit armé avec une réponse
politique, diplomatique et négociée. Elle appelle à participer aux différentes
mobilisations pour la paix.

28 février 2022 | rmoreira
 * UD38


15 MARS MEETING NATIONAL DU PACTE DU POUVOIR DE VIVRE À VAULX EN VELIN

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Le meeting national du Pacte du pouvoir de Vivre du 15 Mars en présence,
notamment, de Laurent Berger. N’hésitez pas à  diffuser largement cette
information, à les relayer via vos réseaux et à y participer en vous rendant sur
le village associatif l’après-midi ou en assistant à la table ronde !

Pour le meeting du PPV l’inscription est obligatoire via un formulaire
(attentions places limitées !) – lien court : https://cutt.ly/8PYL4fQ et lien
long:
 https://www.helloasso.com/associations/pacte-du-pouvoir-de-vivre-69/evenements/ppv-meeting-national-15-mars-2022-de-18h00-a-20h00-metropole-de-lyon


le programme:
PPV 15 Mars 2022 Programme Vaulx en Velin




25 février 2022 | rmoreira
 * UD38


UKRAINE : DÉFENDRE LA PAIX

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Publié le 22/02/2022
Par Yvan Ricordeau, Secrétaire national
 

La reconnaissance par Vladimir Poutine, le 21 février, de l’indépendance des
deux régions séparatistes ukrainiennes a ruiné les efforts diplomatiques
conduits par les grandes démocraties depuis plusieurs semaines. Le respect du
droit international, de la démocratie et de la liberté n’ont pas résisté à
l’autoritarisme du leader russe et à sa manipulation de l’histoire.

L’Ukraine, après l’annexion de la Crimée, s’enfonce dans un conflit armé. Les
réactions internationales doivent être fortes et rapides afin d’éviter que la
guerre ne s’étende à l’ensemble du territoire du pays le plus grand d’Europe, et
pour que l’Ukraine retrouve son intégrité territoriale.

La CFDT demande à la France et à l’Europe d’agir pour que les mesures les plus
sévères soient prises au sein des institutions internationales, Union européenne
et ONU en tête.

Cette réaction incontournable ne sera pas suffisante. Il faut que l’Europe
prenne toute la mesure de la montée en puissance des régimes autoritaires et
construise une réponse politique pour les faire reculer.

La CFDT s’inscrira dans toutes les initiatives visant à soutenir la liberté et
l’intégrité de l’Ukraine. Elle se mobilisera avec la société civile française et
européenne pour soutenir la population ukrainienne et défendre ses droits
fondamentaux.

 * > 20220222 SG PRESSE CP7 Ukraine

25 février 2022 | rmoreira
 * UD38


RECONNAISSANCE DU TRAVAIL SOCIAL: LA CFDT SALUE UNE ÉTAPE ATTENDUE

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PUBLIÉ LE 18/02/2022 PAR JOCELYNE CABANAL, SECRÉTAIRE NATIONALE CFDT

Des mots forts du Gouvernement ont ouvert aujourd’hui la conférence des métiers
du social et médico-social. Pouvoir d’agir des personnes accompagnées et pouvoir
d’agir des professionnels du travail social sont enfin reconnus comme
intrinsèquement liés, tout comme qualité de l’accompagnement et qualité de vie
au travail. Cela, les professionnels de la CFDT le disent depuis longtemps.

La CFDT salue les mesures immédiates de revalorisation de 183€ pour les
travailleurs sociaux et l’élargissement de ces mesures à de nombreux personnels
soignants qui n’avaient pu encore en bénéficier. C’est la concrétisation des
promesses engagées avec le Ségur de la santé puis la mission Laforcade.
Elle salue la parole tenue et la hauteur des financements mobilisés par le
Premier ministre.

La CFDT porte aussi beaucoup d’espoir dans le comité des métiers qui doit
permettre d’avancer sur les transformations de fond dont le secteur a besoin.
Travailler sur l’attractivité des métiers, les classifications, la formation
initiale et continue, la qualité et les conditions de travail, les parcours
professionnels doit se faire désormais avec l’engagement des financeurs, des
employeurs publics comme privés.

La CFDT reconnaît les moyens garantis par l’état pour amorcer ces
transformations. Elles ne seront possibles qu’avec un dialogue social exigeant.

Les conclusions des missions Piveteau et Ferras-Vinquant tracent les lignes
d’une société inclusive qui se dote des moyens de garantir la citoyenneté à tous
ses membres. Les professionnels du travail social en sont les artisans. Face à
l’ampleur de la tâche, beaucoup reste à faire, mais la CFDT salue cette étape
très encourageante pour la reconnaissance et l’attractivité du travail social.

 * > 20220209 SG PRESSE CP6 Secteur social

25 février 2022 | rmoreira
 * UD38


LE 8 MARS, UNE MOBILISATION INDISPENSABLE POUR DES TRAVAILLEUSES ESSENTIELLES

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Elles supportent des conditions de travail difficiles, des horaires atypiques et
des rémunérations au rabais.

Après la marche des Essentiels du 3 février dernier, la mobilisation continue
afin d’obtenir une juste reconnaissance des travailleuses de ces secteurs et de
leurs métiers par les employeurs publics et privés.

Le 8 mars, journée internationale des droits des femmes, est l’occasion de
braquer les projecteurs sur les travailleuses essentielles.



25 février 2022 | rmoreira
 * UD38


ELECTIONS PRESIDENTIELLES : APPEL A INSCRIPTION SUR LES LISTES ELECTORALES AVANT
LE 2 MARS

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L’AFFICHE ELECTION-


FAITES ENTENDRE VOTRE VOIX !


LES ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES ET LÉGISLATIVES
APPROCHENT, N’OUBLIEZ PAS DE VOUS INSCRIRE SUR LES LISTES
ÉLECTORALES : VOUS AVEZ JUSQU’AU 2 MARS !

26 janvier 2022 | rmoreira
 * UD38


LES TEXTES DU 50E CONGRÈS CONFÉDÉRAL

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Publié le 25/10/2021 (mis à jour le 24/01/2022)
 

Retrouvez ici, au fil de leur édition, les textes liés au 50e Congrès confédéral
de la CFDT, à savoir le Règlement, les 548 propositions de la Consult’, le
Rapport d’activité, l’Avant-projet de Résolution, la Résolution, et en fin
l’Intégrale du Congrès.




TRAVAUX PRÉPARATOIRES : LES 548 PROPOSITIONS DE LA CONSULT’

Depuis janvier 2021, les travaux de préparation du prochain Congrès confédéral
sont lancés via « La Consult’ » : le processus participatif préalable à la
rédaction de l’avant-projet de résolution du Congrès de Lyon. Celle-ci a pris
fin le 18 juin dernier.

Pendant 4 mois, via la plateforme « Jeparticipe.cfdt.fr », plus de mille
adhérents et militants ont été acteurs de l’un des nombreux débats organisés par
nos structures (syndicats, fédérations, unions régionales, structures
territoriales, confédération).

À l’issue de ces quelque 150 heures de débats, marqués par le respect et
l’écoute de chacun des participants, 548 propositions sont venues nourrir la
rédaction de la Résolution du congrès de Lyon.

 >>> Téléchargez les 548 propositions de « La Consult’ ».

 


LE RÈGLEMENT DU CONGRÈS

Conformément à l’article 14 du règlement intérieur de la Confédération, le
règlement du Congrès est établi par le Bureau national en application des
dispositions des articles 15 à 25 du règlement intérieur de la Confédération.

>>> Téléchargez le Règlement du 50e Congrès confédéral.

 


ÉVOLUTION DE LA CNAS

Vous retrouverez ici tous les documents liés à l’évolution de la Cnas qui sera à
l’ordre du jour du Congrès Lyon 2022. À savoir le rapport d’activité de la Cnas,
l’avant-projet de résolution amendable de la Cnas qui vise notamment à
repréciser le contour de certaines prestations (actions de proximité) et à
apporter des précisions de prise en charge, etc.

La Cnas a été créée en janvier 1974. Cet outil de solidarité active n’a cessé
d’évoluer. Cette caisse reste un outil unique dans le paysage syndical français.

 


LE RAPPORT D’ACTIVITÉ ET L’AVANT-PROJET DE RÉSOLUTION SUR LA CNAS

Consulter ce document


En savoir plus sur les activités de la CNAS :

LA PRESTATION GRÈVE

L’ASSURANCE « VIE PROFESSIONNELLE »

L’ASSURANCE « VIE SYNDICALE »

LE SOUTIEN JURIDIQUE

L’AIDE AUX VICTIMES DE RÉPRESSION SYNDICALE

 


LE RAPPORT D’ACTIVITÉ DE LA CONFÉDÉRATION

Consulter ce document

 


L’AVANT-PROJET DE RÉSOLUTION DU CONGRÈS

Consulter ce document

 


LES PROPOSITIONS DE MODIFICATIONS STATUTAIRES

Consulter ce document

 


LA RÉSOLUTION GÉNÉRALE DU CONGRÈS

Contenu à suivre.

 


L’INTÉGRALE DU CONGRÈS

(suite…)

25 janvier 2022 | rmoreira
 * UD38


REPRÉSENTATION ET DIALOGUE SOCIAL DE PLATEFORMES : UN PAS EN AVANT, UN PAS EN
ARRIÈRE…

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Publié le 25/01/2022
Par Luc Mathieu, secrétaire national de la CFDT et Stéphane Chevet, président
d’Union
 

Le projet de loi portant sur le dialogue social de plateforme était en
discussion au Parlement depuis le mois de septembre. La Commission mixte
paritaire s’est mise d’accord le 5 janvier dernier sur un texte très en deçà des
attentes. Il sera débattu et voté demain, le 26 janvier, dans les deux
assemblées.

Malgré la ratification de l’ordonnance du 21 avril 2021 posant les premiers
jalons d’une représentation pour les travailleurs de plateforme et des avancées
comme la création d’un droit à expertise, dont la CFDT et UNION se réjouissent,
le volet du texte qui devait habiliter le Gouvernement à adopter des règles de
négociation, d’articulation et de validité des accords a été largement amputé.

Si les règles de négociation et de validité des accords au niveau du secteur
verront bien le jour dans la future ordonnance, plus aucune règle portant sur le
dialogue social au niveau des plateformes n’y figurera ! Le champ est ainsi
laissé libre aux plateformes, à travers l’adoption de chartes unilatérales, dans
tous les domaines où il n’y aura pas eu d’accord sectoriel.

Pourtant le Rapport Mettling préconisait bien la mise en place d’un dialogue
social aux deux niveaux : celui du secteur et celui des plateformes. Un chapitre
avait même été créé au sein du Code du travail. Il restera vide…

De plus, la CFDT revendiquait l’information et la consultation des représentants
des travailleurs sur certains sujets au niveau sectoriel. Or, le texte ne
prévoit qu’une information des travailleurs sur les accords.

Pour la CFDT et UNION, la représentation nationale n’est pas à la hauteur des
enjeux et ne permet pas de construire le dialogue social que les travailleurs de
plateforme indépendants appellent de leurs vœux, en particulier pour négocier
une juste rémunération.

 

[1] Projet de loi ratifiant l’ordonnance n° 2021-484 du 21 avril 2021 relative
aux modalités de représentation des travailleurs indépendants recourant pour
leur activité aux plateformes et aux conditions d’exercice de cette
représentation et portant habilitation du Gouvernement à compléter par
ordonnance les règles organisant le dialogue social avec les plateformes.

[2] Son adoption est prévue dans les neuf mois après le vote de la loi.

 * > 20220125 SG PRESSE CP67 Dialogue social plateforme

25 janvier 2022 | rmoreira
 * UD38


ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE : LA LOI RIXAIN, UNE AVANCÉE NOTABLE POUR LES FEMMES

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Par Béatrice Lestic, secrétaire nationale de la CFDT
 

La CFDT salue l’adoption définitive du projet de loi visant à accélérer
l’égalité économique et professionnelle porté par la députée Marie-Pierre
Rixain.

Cette Loi contient des avancées notables :

• La garantie de l’indépendance financière et bancaire des femmes,
• La lutte contre les stéréotypes dans l’orientation des étudiantes et des
étudiants
• L’obligation faite aux entreprises de publier les résultats de chacun des
indicateurs de leur Index égalité.
• L’instauration de quotas de femmes parmi les cadres dirigeants et les
instances dirigeantes des entreprises pour briser le plafond de verre.
La CFDT regrette cependant l’abandon de l’article prévoyant la remise par le
gouvernement d’un rapport qui « précise l’échelle de rémunération moyenne des
différents emplois regroupés par catégorie socioprofessionnelle et répartis par
sexe, analyse les éventuels écarts entre professions occupées majoritairement
par des femmes ou des hommes et formule des recommandations pour y remédier ».

Pour la CFDT, la publication d’un tel rapport, aurait permis de mesurer enfin
les phénomènes de ségrégation professionnelle et de « plancher collant » que
subissent de nombreuses femmes au bas de l’échelle des rémunérations. Il aurait
été de nature à faire enfin avancer l’application du principe de salaire égal
pour un travail de valeur égale.
La CFDT poursuivra son engagement pour une réelle égalité professionnelle dans
les entreprises.

 * > 20211215 SG PRESSE CP65 Loi Rixain

25 janvier 2022 | rmoreira
 * UD38


RECONNAISSANCE DU COVID 19 EN MALADIE PROFESSIONNELLE : LES ENGAGEMENTS N’ONT
PAS ÉTÉ TENUS

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Publié le 13/01/2022
Par Catherine Pinchaut et Jocelyne Cabanal, secrétaires nationales CFDT, Ève
Rescanières, secrétaire générale CFDT Santé-Sociaux, Hélène Ibanez, secrétaire
générale CFDT PSTE, Olivier Guivarch, secrétaire général CFDT Services, Jacques
Lager, secrétaire général CFDT Interco
 

Le 30 décembre dernier, le Conseil d’État a débouté les fédérations
Santé-Sociaux, PSTE, Services, Interco CFDT de leur recours en annulation du
décret du 14 septembre 2020 relatif à la reconnaissance en maladies
professionnelles du Covid 19.

Cette action, soutenue par la Confédération CFDT, devait permettre de revenir
sur le fond du décret pour obtenir une reconnaissance « automatique » en maladie
professionnelle pour les personnels soignants et « facilitée » pour tous les
autres travailleurs et travailleuses exposés dans le cadre de leur activité
professionnelle au plus fort de la crise sanitaire. Ces travailleurs et
travailleuses avaient dû assurer la continuité de services et les missions
essentielles au fonctionnement du pays, sans moyens de protection adéquats à
l’époque.

Ces engagements de reconnaissance avaient été pris à plusieurs reprises par le
gouvernement. Pour la CFDT il s’agissait d’une mesure de justice sociale et de
reconnaissance collective indispensable à l’égard de ces travailleurs et
travailleuses étant donné les risques pris.
Limiter la reconnaissance aux seules affections ayant nécessité une assistance
ventilatoire et uniquement pour les soignants et assimilés ne constitue en rien
les signes de la considération attendue.

La décision du Conseil d’État est un revers ultime à leur encontre à l’heure où
les personnels hospitaliers se confrontent, épuisés par deux années de crise
sanitaire, à une cinquième vague, et où un effort est à nouveau demandé aux
autres travailleurs, notamment ceux de la seconde ligne.

La CFDT invite les agents et salariés à ne pas renoncer au droit à une
reconnaissance en maladie professionnelle lorsqu’ils ont été exposés et
atteints. La CFDT continuera à les accompagner pour faire valoir leurs droits
malgré la complexité des dispositifs. Elle est convaincue que les connaissances
qui s’accumulent sur les séquelles potentielles du Covid 19, notamment du Covid
long, imposeront de rouvrir ce dossier.

 * > 20220113 SG PRESSE CP66 maladie professionnelle

25 janvier 2022 | rmoreira
 * UD38


PARLONS ENGAGEMENT : LA GRANDE ENQUÊTE SUR L’ENGAGEMENT OUVERTE À TOUS

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Parce que l’engagement évolue et prend de nouvelles formes, la CFDT a souhaité
vous donner la parole pour mieux appréhender votre rapport à l’engagement, vos
aspirations, vos craintes, … Parlons Engagement est une enquête ouverte à tous
et à toutes, quel que soit votre degré d’engagement associatif, politique,
syndical, citoyen. 



Cette enquête se déroule en trois temps :
– un grand questionnaire en ligne : il couvre tous les principaux aspects de
l’engagement : de l’associatif au syndicalisme en passant par le militantisme.
Son objectif est de mesurer la perception du syndicalisme et de l’engagement
militant.
– un portrait documentaire constitué des témoignages de personnes d’horizons
divers partageant leur histoire et rapport à l’engagement.
– une page de résultats enrichie en temps réel par les chiffres recueillis via
le questionnaire en ligne.

 

PARLONS ENGAGEMENT s’inscrit dans la suite de PARLONS TRAVAIL et PARLONS
RETRAITES, les deux grandes enquêtes de la CFDT sur le travail et la retraite,
en 2016 et 2018, et ayant réuni respectivement plus de 200 000 et 120 000
répondants.

Les résultats de l’enquête seront restitués au grand public lors du congrès
confédéral de la CFDT qui se déroulera du 13 au 17 juin 2022.

 

Vous souhaitez participer ? C’est ici que ça se passe !



(Image cliquable)

 

 

Découvrez pourquoi adhérer à la CFDT, et adhérez directement en ligne !

14 janvier 2022 | rmoreira
 * UD38


BONNE ANNÉE 2022 !

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LA CFDT ISERE VOUS SOUHAITE UNE TRÈS BONNE ANNÉE 2022 !


AGISSONS ENSEMBLE POUR CONSTRUIRE UNE SOCIÉTÉ DURABLE, FRATERNELLE, SOLIDAIRE ET
JUSTE !

 

14 janvier 2022 | rmoreira
 * UD38


CFDT RETRAITÉS À VOIRON: UN CENTAINE DE PARTICIPANTS ONT PARLÉ LOGEMENT ET
VIEILLISSEMENT

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article du Dauphiné libéré: 25102021095823-0001

25 octobre 2021 | rmoreira
 * UD38


LA CFDT ÉTAIT PRÉSENTE SUR LE MARCHÉ DE VIENNE CE SAMEDI 16 OCTOBRE

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La CFDT était présente sur le marché de VIENNE ce samedi 16 octobre.
Une quinzaine de militants(es) se sont succédé et ont pu échanger avec les
passants, répondre à leurs questions, leur distribuer des informations et
prendre des contacts. Des échanges autour de l’actualité économique et sociale
et des situations personnelles particulièrement dégradées. 
La CFDT a informé de son désaccord sur l’accord injuste mis en place pour
l’assurance chômage. Le recours déposé par la CFDT devant le Conseil d’Etat le 8
octobre a pour but de faire annuler le nouveau décret publié le 30 septembre, et
obtenir en référé sa suspension.
La CFDT a pu parler de l’actualité nationale, des craintes, voire de la colère,
des personnes autour de l’augmentation du coût de la vie (produits de
consommation, le carburant, l’électricité,…….. ) alors que les salaires et les
pensions stagnent. 
Les joutes verbales des politiques à plus de 6 mois des présidentielles énervent
beaucoup les gens qui n’ont plus confiance en la politique.
 
Une présence sur le marché qui sera renouvelée régulièrement. 
 
La CFDT rappelle ses permanences qui se tiennent tous les lundis à la maison des
syndicats (2, chemin des aqueducs à Vienne) de 15h à 19h. Des rendez vous
peuvent se prendre par téléphone: 06 61 75 65 32
25 octobre 2021 | rmoreira
 * UD38


« L’ADHÉSION C’EST SERVICES COMPRIS ! »

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7 octobre 2021 | rmoreira
 * UD38


RÉPONSES À EMPORTER 2021 : DU 28 AU 30 SEPTEMBRE, LA CFDT RÉPOND À TOUTES VOS
QUESTIONS SUR LE TERRAIN

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Les 28, 29 et 30 septembre, la CFDT déploie sur toute la France des points
éphémères pour aller à la rencontre des travailleurs et travailleuses pour
répondre à toutes leurs questions.



Pour la seconde année consécutive, la CFDT organise sa grande opération de
rentrée Réponses à emporter : nos militants seront au plus proche des
travailleurs, dans des lieux éphémères dans les zones d’activités, à proximité
des entreprises ou des administrations ou encore dans les centre-ville. 

Les thématiques ne manquent pas : Formation – Reconversion – Licenciement –
Télétravail – Apprentissage – Auto-entreprenariat -Conditions de travail… c’est
l’occasion de venir à notre rencontre pour trouver toutes les réponses à vos
questions !

 

Découvrez tous nos points de rencontre sur la carte ci-dessous : (carte en cours
de construction) 







Voir en plein écran

Á la rentrée venez expérimenter notre syndicalisme de proximité, solidaire,
accessible et engagé !

– Vous avez travaillé dans des conditions inhabituelles depuis plus d’un an ?
(télétravail, protocoles sanitaires, contact avec du public, …)
Qu’est-ce que cela va changer pour vous ? La CFDT répond à vos interrogations
sur l’impact de cette période dans l’organisation et la reconnaissance de votre
travail.

Vous êtes demandeur d’emploi ou risquez de perdre votre emploi ? La CFDT répond
à vos questions et vous aide à faire valoir vos droits.

Vous êtes jeune en apprentissage, en emploi ou en recherche d’emploi ? La CFDT
vous accompagnons dans vos démarches.

Vous souhaitez évoluer professionnellement, changer de métier ou vous former
pour retrouver un travail ? La CFDT vous guide dans les dispositifs de
formation.

Vous êtes travailleur indépendant, auto-entrepreneur, à temps plein ou en
complément d’un emploi salarié ? Union, dont la CFDT est membre fondateur, est
la plateforme faite pour vous !

 



Sur votre trajet de travail, à côté de chez vous, à la pause déjeuner ou à la
pause café, venez poser vos questions !
Tous nos militants se mobilisent pour vous répondre. Ils sont à votre écoute,
pour vous aider et vous accompagner et vous mettre en relation si besoin avec
nos réseaux de mandatés ou partenaires pour répondre à vos questions. 

Ce sera également une opportunité pour les travailleurs de découvrir l’adhésion
découverte à la CFDT qui vous permettra de tester tous nos services .

Dans quelques semaines, vous pourrez trouver le lieu de rencontre
#RéponsesàEmporter le plus proche de chez vous grâce à la carte interactive de
l’opération.

 

Redécouvrez  quelques moments de l’opération
Réponses à Emporter Édition 2020 !



               





24 septembre 2021 | rmoreira
 * UD38


UL CFDT DE VILLEFONTAINE SE PENCHE SUR LE PROBLÈME DES MOBILITÉS

0

Article du Dauphiné Libéré du jeudi 23 septembre 2021

cfdt ni 23092021

24 septembre 2021 | rmoreira
 * UD38


AG UNION LOCALE DE VIENNE DU 23 SEPTEMBRE

0

Jeudi 23 septembre 2021, nous étions 24 militant(e)s à l’AG de l’UL de Vienne.

Malgré un contexte sanitaire encore fragile et beaucoup d’incertitudes sur
l’évolution dans les mois à venir, vous avez répondu présent(e) à notre
invitation et nous vous en remercions.

L’UL de Vienne tenait à maintenir son assemblée générale annuelle, pas seulement
sur la forme mais aussi sur le fond. Nos vies personnelles et professionnelles
étant chamboulées depuis presque 2 ans, nous souhaitions d’autant plus vous
retrouver autour d’un moment d’échange, de débat et de convivialité.

Quelques photos illustrent ces propos et notre volonté de faire de cette AG une
réussite. Cette dernière tient à votre implication et à votre dynamisme, nous
pouvons nous féliciter d’un collectif solide qui fait notre force.

Nous donnons rendez-vous aux membres du Conseil UL pour le prochain Conseil le
14 octobre, et à tou(te)s les militant(e)s le samedi 16 octobre matin sur le
marché de Vienne !







 

24 septembre 2021 | rmoreira
 * UD38


LES RETRAITÉS(ES) CFDT DU PAYS VIENNOIS ÉTAIENT EN ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 21
SEPTEMBRE À ESTRABLIN.

0
Les retraités(es) CFDT du pays viennois ont tenu leur Assemblée Générale à
Estrablin le 21 septembre. L’occasion de se retrouver après plus d’un an et demi
de Covid qui leur a empêché de se réunir en présentiel. 
 
Il ont renouvelé leur Bureau et échangé sur les sujets d’actualité qui les
concerne et qui leur tient à cœur: mise en place de la 5ème branche de Sécurité
Sociale qui concerne la loi grand âge et l’autonomie, la réforme inacceptable de
l’assurance chômage, la remise sur la table de la réforme sur les retraites, peu
probable avant les présidentielles,…..
 
Une journée pleine de camaraderie et de convivialité. Les retraités(es) CFDT en
ordre de marche pour soutenir les revendications de la CFDT et épauler l’Union
locale de Vienne.

 

24 septembre 2021 | rmoreira
 * UD38


SALAIRE MINIMUM : LES TRAVAILLEURS DE DEUXIÈME LIGNE MÉRITENT MIEUX QU’UNE
HAUSSE DE 2,2% DU SMIC

0

Le 1er octobre, le Smic augmentera de 34 euros brut par mois. Une augmentation
automatique, inscrite dans le code du travail, liée à une inflation supérieure à
2%.   La CFDT prend acte de l’annonce qui interviendra après la réunion du
groupe des experts au ministère du Travail. Mais elle ne peut se satisfaire
d’une revalorisation qui ne change pas la situation des travailleurs de deuxième
ligne. Les employeurs, à travers les négociations de branches, ont les cartes en
main pour reconnaître à leur juste valeur les missions des salariés qui ont
évité que le pays ne s’écroule durant la crise sanitaire. La CFDT constate
amèrement que certains d’entre eux ne jouent pas le jeu.   Le gouvernement n’est
pas impuissant. Il peut intervenir pour éviter les propositions indécentes des
employeurs en conditionnant le versement des aides publiques à un dialogue
social de qualité. En tant qu’acteur économique, il peut aussi, comme les
collectivités territoriales, changer les modalités de la commande publique en
cessant de tirer les prix vers le bas.   Les travailleurs de deuxième ligne
méritent mieux qu’une hausse de 2,2% du Smic.

TÉLÉCHARGER LE PDF

16 septembre 2021 | rmoreira
 * UD38


PERTE D’AUTONOMIE, IMMENSE DÉCEPTION DEVANT L’ABANDON DE LA LOI GRAND ÂGE

0
Par Jocelyne Cabanal, Secrétaire nationale de la CFDT et Dominique Fabre,
Secrétaire générale de l’UCR CFDT
 

Les constats sont là. Le vieillissement de la population et l’état sinistré du
secteur du médico-social appellent à une réforme de grande ampleur pour
permettre à nos anciens de vieillir dans la dignité. La crise sanitaire a encore
souligné combien les conditions de travail des professionnels sont inadmissibles
dans l’exercice de leur métier de soin ou d’accompagnement, avec un salaire et
des perspectives de carrières sans rapport avec leur utilité et leur engagement.
La CFDT le dénonce depuis longtemps et nombre de rapports, comme le rapport
Libault, l’ont prouvé et détaillé.

Les réponses et les propositions sont là et elles sont partagées. Nous savons
que le financement doit être pensé solidairement et nationalement pour que
cessent les inégalités indécentes devant le risque de perte d’autonomie. Nous
savons également que ce sont de profondes restructurations dont le secteur a
besoin, en travaillant sur l’attractivité des métiers, la reconnaissance des
professionnels, les taux d’encadrement et le recrutement… Les rapports El
Khomri, Vachey, dessinent des cadres pour le réaliser.

Si le Ségur de la santé et la mission Laforcade ont été des avancées majeures et
inédites pour les professionnels, leur portée se heurte à la structure actuelle
du financement ou de l’organisation des services qu’il faut profondément faire
évoluer.

Aussi, c’est avec une déception immense que la CFDT apprend que la perspective
d’une loi grand âge et autonomie à la hauteur de ces attentes est de nouveau
repoussée.

C’est un rendez-vous manqué avec la solidarité et la dignité.

 * > 20210910 SG PRESSE CP45 Perte d’autonomie

11 septembre 2021 | rmoreira
 * UD38


LA SITUATION SANITAIRE AUX ANTILLES NÉCESSITE DES RÉPONSES SOCIALES ADAPTÉES

0

Face à la détérioration de la situation sanitaire en Martinique et Guadeloupe et
l’annonce des mesures de confinement, nécessaires pour enrayer cette épidémie la
CFDT appelle à la solidarité nationale et à la mobilisation de tous.

Pour la CFDT, la priorité est la mobilisation des moyens humains et matériels
nécessaires pour la prise en charge des patients et l’accompagnement des
familles. Nous tenons par ailleurs, à saluer l’engagement des personnels
soignants face à cette tension.

Avec les mesures annoncées les économies locales vont être à nouveau mises à mal
notamment le secteur du tourisme. La CFDT demande aussi la mise en place de tous
les dispositifs de soutien et d’accompagnement pour les entreprises et leurs
salariés (Chômage partiel, aides financières, télétravail…) avec le maintien
dans l’emploi comme priorité.

La CFDT réaffirme que les réponses à cette crise devront être adaptées aux
réalités locales en lien avec les acteurs. Ces réponses devront être organisées
dans le cadre du dialogue social dans les entreprises et administrations et
aussi au niveau territorial. Les partenaires sociaux devront être associés avec
les préfets pour proposer et suivre les solutions les mieux adaptées à la crise.

Pour la CFDT, la vaccination est un rempart pour faire face à la pandémie, il
faut donc sensibiliser les populations. Nous demandons la mobilisation des
services santé au travail pour l’accompagnement à la vaccination des salariés.

La CFDT en Martinique et en Guadeloupe est aux côtés des travailleuses et des
travailleurs face à cette situation de crise.

 

24 août 2021 | rmoreira
 * UD38


SOLIDARITÉ AVEC LE PEUPLE AFGHAN.

0

La CFDT exprime sa profonde inquiétude et son effroi face à la prise de pouvoir
des Talibans en Afghanistan.

Elle s’inquiète tout particulièrement quant au sort réservé aux libertés
individuelles et aux droits des femmes. Nul doute malheureusement que ce sont
elles qui vont subir de façon terrible ce retour en arrière.

Les pays occidentaux ne peuvent laisser derrière eux leurs ressortissants et
notamment les agents publics engagés depuis des années, mais également toutes
les afghanes et afghans qui ont travaillés avec eux.

En outre la CFDT appelle l’ensemble des démocraties, l’Europe en tête, à faire
preuve de solidarité et d’accueil pour ceux et celles qui fuiront l’horreur des
talibans.

24 août 2021 | rmoreira
 * UD38


LA CFDT EST LA 1ÈRE ORGANISATION SYNDICALE DANS LE PRIVÉ EN RÉGION
AUVERGNE-RHÔNE-ALPES

0

La mesure d’audience de la représentativité en Auvergne-Rhône-Alpes place la
CFDT à la 1ère place des organisations syndicales dans le secteur privé. C’est
historique !

Cela témoigne de la pertinence du syndicalisme de transformation social porté
par la CFDT, et prouve son utilité. Dès le début de l’épidémie de COVID-19, et
durant toute la période particulièrement difficile que les travailleurs et
travailleuses ont vécue, la CFDT a été à leur côté pour leur apporter soutien,
conseil et aide, au travers des actions menées par les délégué·e·s dans les
entreprises et les administrations, ou par les propositions qu’elle a émise dans
le débat public.

Au-delà de cette période particulière, cette 1ère place est le résultat du
travail que réalisent chaque jour, dans les entreprises et les administrations,
le militantes et militants de la CFDT Auvergne-Rhône-Alpes, pour faire vivre un
dialogue social exigeant, défendre les travailleurs et travailleuses et obtenir
de nouveaux droits.

Cette confiance que les travailleurs et travailleuses nous témoigne nous oblige.
Plus que jamais la CFDT Auvergne-Rhône-Alpes se tient à leur côté, partout sur
le territoire régional, au plus près de leurs réalités, pour faire émerger des
idées et des propositions qui améliorent leur quotidien, rééquilibrer le rapport
de force et ainsi faire mieux entendre leur voix.

Rejoignez le 1er syndicat de France, rejoignez la CFDT

12 juillet 2021 | rmoreira
 * UD38


LE CHÔMAGE N’EST PAS UN CHOIX

0

La CFDT a édité un livret intitulé  « Le chômage n’est pas un choix – Le livre
noir d’une réforme injuste » qui donne la parole à plusieurs personnes victimes
du chômage et de la précarité à un moment où la gestion de l’assurance chômage
n’est vue par l’État que sous un angle purement budgétaire qui occulte tout le
reste. L’inquiétude est grande face aux effets de la réforme de l’assurance
chômage, notamment chez ceux qui alternent des périodes travaillées et chômées.



Au sommaire de ce livret :

TÉMOIGNAGES “ Le chômage et la précarité : ce n’est pas un choix de ma part ”

CHIFFRES Qui sont les chômeurs indemnisés ?

INTERVIEW “ Les chômeurs sont des personnes comme vous et moi ”

HISTORIQUE DE LA RÉFORME Voyage au bout de l’absurde

DE L’AUTRE CÔTÉ De l’autre côté du guichet, les agents ont les nerfs à vif

Ce livret est disponible en trois formats (PDF interactif, PDF imprimeur version
classique et livret).

TÉLÉCHARGEMENT DE FICHIERS
 *  
 * > CFDT-LivretNoir-ASSCHOMAGE-Juillet-Interactif
 * > CFDT-LivretNoir-ASSCHOMAGE-Juillet-HD
 * > CFDT-LivretNoir-ASSCHOMAGE-Juillet-5xA4-Buro

8 juillet 2021 | rmoreira
 * UD38


LE CONSEIL D’ÉTAT SUSPEND LA RÉFORME DE L’ASSURANCE CHÔMAGE

0

 



 
© Sébastien Calvet/RÉA
 

Dans son jugement du 22 juin, la haute juridiction administrative suspend les
nouvelles règles de l’assurance chômage qui devaient entrer en application au
1er juillet. La bataille engagée depuis près de deux ans par plusieurs syndicats
(CFDT, CGT, FO, CGE-CGC, Unsa) signe ici une première victoire. Cette suspension
« sonne comme un désaveu pour une réforme mal calibrée », a réagi la CFDT, sept
mois après que la précédente version de la réforme ait été retoquée par le même
Conseil d’Etat.

Dans son jugement, la juge des référés a notamment considéré que « la situation
économique [était] trop incertaine pour une application immédiate de la réforme
», sans pour autant remettre en cause le principe de la réforme. Ce point fait
l’objet du jugement au fond sur lequel le Conseil d’État doit désormais
plancher. La décision, elle, ne pourrait intervenir que dans les prochains mois.

22 juin 2021 | rmoreira
 * UD38


LA CFDT ÉTAIT PRÉSENTE SUR LE MARCHÉ DE VIENNE CE SAMEDI 12 JUIN

0

Une quinzaine de militants(es) se sont succédé et ont pu échanger avec les
passants, répondre à leurs questions, leur distribuer des informations et
prendre des contacts. Des échanges autour de l’actualité économique et sociale
liée à l’épidémie. 
 
La CFDT a distribué des tracts informant sur le renforcement de sa 1ère place
dans le privé faisant suite aux élections TPE récentes et dans les autres
entreprises du privé. Elle a rappelé son désaccord sur la réforme de l’assurance
chômage imposée par le gouvernement. Un recours devant le Conseil d’Etat a été
déposé le 21 mai afin de suspendre les mesures injustes de cette décision pour
les chômeurs, pour qu’elles n’entrent pas en vigueur le 1er juillet.
 
Une présence sur le marché qui sera renouvelée régulièrement. 
 
La CFDT rappelle ses permanences qui se tiennent jusqu’au 12 juillet tous les
lundis à la maison des syndicats (2, chemin des aqueducs à Vienne) de 14h à 17h.
Des rendez vous peuvent se prendre par téléphone: 06 61 75 65 32
15 juin 2021 | rmoreira
 * UD38


INFOLETTRE PPV38 N°5 – JUIN 2021: LE COMPTE RENDU DES AUDITIONS DES CANDIDATS
AUX ÉLECTIONS DÉPARTEMENTALES

0

Le Collectif du Pacte du Pouvoir de Vivre Isère (PPV38) a organisé 3 webinaires
afin de rencontrer et interpeller les candidats représentant 3 des listes
candidates aux élections départementales. Nous avons saisi cette opportunité de
faire connaitre nos propositions aux candidats et de nous inscrire dans un
dialogue constructif sur deux thèmes particulièrement importants relevant des
compétences du Département : l’action sociale et l’éducation, traversées par la
transition écologique et la démocratie

Liste « Aller l’Isère – La République en Marche » MERCREDI 2 JUIN À 9H30 avec
Sylviane COLUSSI et Cendra MOTIN

Webinaire 1 – LREM : https://1drv.ms/v/s!AtYXhwO_-XW1pgCXm63uxOHvXfhA?e=u6EIX9

Liste de la gauche et des écologistes « Printemps isérois » VENDREDI 4 JUIN à
18H avec Amandine GERMAIN, Bernard MICHON et Benjamin TROCME

Webinaire 2 – Le Printemps Isérois :
https://1drv.ms/v/s!AtYXhwO_-XW1pXx65LeEkIh22J-c?e=9jIL4P

Liste « Pour l’Isère – Les Républicains » MARDI 8 JUIN à 10H avec Sandrine
MARTIN-GRAND et Martine KOHLY

Webinaire 3 – LR : https://1drv.ms/v/s!AtYXhwO_-XW1pgGN_MCw5Me9q5jt?e=7CLvLe

Nota pour lire les vidéos : les liens (en bleu) permettent de télécharger les
enregistrements vidéos des trois rencontres avec les candidats à l’élection
départementale Chacun des fichiers est au format MP4 et peut être lu par les
lecteurs vidéos des ordinateurs. Afin de lire le fichier: copier le lien dans
barre de recherche google, puis télécharger attendre 2 minutes avant de pouvoir
visionner la rencontre.

LES QUESTIONNEMENTS ET PROPOSITIONS DU PACTE DU POUVOIR DE VIVRE:

Action Sociale,

 A la suite de la crise sanitaire qui malgré les aides de l’Etat a creusé les
inégalités et vu croitre le nombre de personnes et familles en grandes
précarité,

Comment garantir à chacun un revenu juste, un revenu de base pour les jeunes,
soutenir les expérimentations de territoire zéro chômeur ? Comment permettre
l’accès au droit des personnes précaires, répondre à leur besoin
d’accompagnement social pour l’accès au RSA et au logement ? Quel soutien
pensent-ils apporter aux accueils de jour ? Sécuriser le financement de ces
associations. Les personnes précaires seront-elles associées à l’élaboration ?
l’évaluation des politiques publiques qui les concernent seraient-ils d’accord
pour organiser une conférence territoriale de la transformation écologique et
sociale à l’échelon départemental éventuellement avec l’Etat la Région et la
Métropole…

Education :    

Quel projet pour la petite enfance, la politique de prévention des difficultés
éducatives pour éviter les placements, le soutien aux familles, la protection
des jeunes mineurs, les jeunes majeurs ? Pour une politique éducative ouverte
sur la culture et l’expression des jeunes, les collèges lieux d’accueil pour
l’expression artistique ? Les foyers socio-éducatifs comme lieux de démocratie
et citoyenneté ? quel liens Département, éducation nationale, associations
d’éducation populaire ? des séjours nature ? la valorisation des métiers de
l’agriculture et de l’agro-alimentaire ? Dans les cantines : renforcement du bio
? circuits courts ?…

Nous avons posé ces questions aux 3  listes .

Voici ce que nous retenons de leurs propos, leurs lignes forces à chacune.

2 JUIN 2021, LREM AVEC CENDRA MOTIN, DÉPUTÉE,6ÈME CIRCONSCRIPTION  ET SYLVIANE
COLUSSI ADJOINTE MAIRIE CHIRENS CIRCONSCRIPTION GRAND LEMPS (MAJORITÉ
PRÉSIDENTIELLE)

Organise son programme autour de 5 grandes thématiques : relance sociale,
écologie du quotidien, attractivité, dynamisme des territoires et gouvernance.

–Pas de revenu universel mais une Garantie jeune s’adressant à tous les jeunes
inscrits à la mission locale jusqu’à 30 ans.IL s’agit à partir de leurs besoins,
d’identifier leur situation (logement, santé…) et de les accompagner vers le
travail. La valeur travail est au cœur de leur action. Il faut soutenir les
structures d’insertion par l’activité économique et pas seulement Territoire
Zéro Chômeur Longue Durée par des emplois à caractère non marchand. Pour cela la
Puissance Publique doit intervenir et générer, favoriser, par le biais des
clauses d’insertion de marchés publics par l’emploi, d’apprentissage.

–Un guichet unique avec un référent et logique d’aller vers pour l’accès aux
droits. L’objectif est qu’il y ait un guichet départemental trans-services dans
chaque Maisons France Services  à terme une par canton)et un service itinérant
pour les communes isolées.I faut un diagnostic sur les besoins de la personne
pour lui proposer un parcours d’aide adaptée. Pour cela déploiement des agents
des services centraux du département de Grenoble. Importance aussi de la
formation des accompagnants sociaux à des dispositifs parfois complexes et
travail étroit en lien avec les associations.

Il faut reprendre, améliorer le Plan Pauvreté, le déployer plus massivement
(aide à l’enfance, à l’alimentation). Proposition de cantine à 1€ dans les
quartiers prioritaires en milieu urbain et rural

-Logement à bas loyer : La loi SRU doit être prolongée et concernant
l’hébergement d’urgence, nul ne doit être mis dehors sans solution de logement.
Accompagner la rénovation  thermique des logements sociaux par des politiques
sociales.

–Accueils de jour : il faut veiller à une sécurisation des associations
gestionnaires par financement mixte, appel à projet, mais aussi financement du
fonctionnement pour porter les politiques publiques du département, conclure des
contrats d’objectifs et de moyens pluriannuels

-Evaluation des politiques publiques est nécessaire à tous les niveaux avec les
groupes d’opposition mais aussi avec les acteurs et les bénéficiaires sur le
terrain

–Renforcer l’aide sociale à l’enfance. Les inégalités naissent dès les 1000
premiers jours de l’enfant : renforcement de la PMI, de l’action du suivi des
enfants et aide à la parentalité. Aide alimentaire, programme malin pour les 0 à
3 ans.Soutien aux relais d’assistantes maternelles et aux AVIP, crèches qui
accueillent les personnes en parcours d’insertion professionnelle.

–Collèges : présence d’éducateurs, projet de plate-forme numérique iséroise
sécurisée. Politique de prévention du harcèlement scolaire, violence
intra-familiale. Développement de vrais lieux de culture pour lutter contre
l’échec scolaire (MJC, Centres sociaux, théâtres). Ouvrir davantage les
collèges, en particulier dans les zones prioritaires, aux associations
culturelles et sportives. Accompagner l’éducation Nationale en matière
d’éducation à la Citoyenneté. Création d’un conseil citoyen départemental des
jeunes pour correspondre à leur demande, à leurs besoins.

–Mineurs non accompagnés : les vérifications doivent être exceptionnelles et
demandées par le juge. Le mineur ne doit pas être hébergé en structure
hôtelière. Il doit être pris en charge psychologiquement et sans sorties sèches
de l’ASE (Aide sociale à l’enfance) à 18ans mais proposition d’appartements
partagés pour les accompagner dans leur prise d’autonomie. Etre à la rue est
intolérable.

 

 4 JUIN 2021, UNION DE GAUCHE « PRINTEMPS ISÉROIS » AVEC AMANDINE GERMAIN (PS),
BERNARD MICHON (PS) ET BENJAMIN TROCME(EELV), CONSEILLERS SORTANTS

Organise son programme autour de la transition sociale, écologique,
démocratique, l’égalité de tous devant les politiques publiques, le sport, la
culture

 Revenu : Pas de revenu universel mais un Revenu Solidarité Jeune à l’image de
ce qui s’est expérimenté au niveau du « Grand Lyon ». Il s’agit de proposer à
des jeunes de 18-24 ans qui n’ont ni ressources, ni aide familiale, une
allocation de 300 à 400€ sans contrepartie avec un accompagnement social vers
l’autonomie dans un processus qui peut s’arrêter et reprendre. C’est une
co-construction avec les jeunes. A mettre en place avec les acteurs auprès de la
jeunesse pour janvier 2022. Soutien à Territoire Zéro Chômeur

    -Le Printemps des Solidarités une concertation serait lancée à l’automne
avec tous les acteurs institutionnels, les travailleurs sociaux du département,
les associations et des citoyens y compris les plus précaires. L’objectif :
retisser du lien entre tous, trouver des solutions pour traverser la crise et,
en particulier, faire face à la pauvreté et à la précarité. S’appuyer aussi sur
l’université, en particulier sur les chercheurs qui travaillent sur le
non-recours aux droits (Odenore) et créer un Service Recherche Innovation
sociale pour réfléchir à des solutions anticipatrices

   -Accès aux droits : aller vers les publics les plus fragiles. Souhait de
remettre en place un accompagnement social référent par redéploiement d’agents
du département qui actuellement luttent contre la fraude au RSA qui est une
mission de la CAF.

-Travail sur des lieux parents-enfants type Dolto, des Maisons d’adolescents
hors les murs avec mise en réseau des intercommunalités, des services
associatifs et des services du département. Aide économique et sociale aux
familles monoparentales. Développement de crèches et soutien de leurs projets
pédagogiques

Collèges : Bon de 100€ dès la rentrée 2021 pour s’inscrire à des activités
culturelles et sportives. Faire entrer les éducateurs dans les collèges et
ouvrir sur les quartiers. Ouvrir l’accès à la montagne avec des séjours nature
pour une vision de transition des activités de montagne. Equipement numérique et
accompagnement par l’éducation à l’utilisation des réseaux sociaux. Mise en
place d’ambassadeurs anti-harcèlement, travail éducatif sur l’égalité fille
garçon. Tarif plus progressifs dans les cantines et viser le bio et le local

-Mineurs non accompagnés : beaucoup d’improvisation de leur accueil en Isère.
Cette question ne doit plus être liée à la politique migratoire. Le travailler
avec la préfecture sous l‘angle de la Protection de l’enfance. Le revenu
solidarité jeune pourrait les concerner, favoriser de contrats jeunes, et les
conduire à l’autonomie

  –Logement : Bilan nécessaire du Fond de solidarité pour le logement.IL faut
relancer la construction du logement compétence du département et créer
davantage de logement à loyers accessibles et voir quel partenariat à avoir avec
les EPFL. Beaucoup de dispositifs de la compétence du département n’ont pas été
politiquement soutenus. Le budget de La rénovation thermique des bâtiments n’a
pas bougé depuis 5ou 6ans.Projet d’un grand plan de la transition écologique à
minima de 100millions, de tripler les investissements

-Accueil de jour : Souhait d’établir une relation de confiance avec les
associations et sécuriser leur financement à minima par des conventions
triennales et revenir éventuellement sur des subventions de fonctionnement.
Mieux estimer les besoins des accueils de jour et établir une bonne coordination
entre les différents partenaires

–Participation des personnes  à l’évaluation des politiques les concernant est à
construire lors du Printemps des solidarités .On pourrait imaginer 
co-construire des projets sociaux et environnementaux  dans les territoires,
inventer qq chose de participatif avec les élus, les associations.

 

8 JUIN2021, LR « POUR L’ISÈRE » SANDRINE MARTIN-GRAND VICE PDTE À L’ACTION
SOCIALE ET MARTINE KHOHLY VICE PDTE À LA JEUNESSE (MAJORITÉ  SORTANTE)

   -Revenu : pas de revenu universel mais une garantie jeune pour les moins de
25 ans qui permet d’accompagner les jeunes en rupture sociale, familiale, sans
emploi. L’accent est mis sur l’emploi et l’autonomie par le travail. Tout a été
mis sur l’emploi ou le retour à l’emploi dans le  programme départemental
d’insertion du département. Pour le prochain mandat, le projet est d’accentuer
aller vers par des liens directs entre les missions locales et les associations
de prévention spécialisées qui ont des contacts avec les jeunes sur le terrain
et avec l’éducation nationale dans le cadre du décrochage scolaire. Projet en
cours de financement de Territoire Zéro chômeur sur la ville d’Echirolles et sur
le Trièves

–Accès aux droits : Pas de guichet unique mais Création pendant la crise
sanitaire d’un numéro vert Allo Familles Isère élargi aux jeunes et au étudiants
auquel répondent des professionnels. Nécessaire coordination et formation des
différents acteurs pour organiser de l’aller vers, pour orienter vers le bon
interlocuteur. Maisons France Service doivent être complétée par des Unités
mobiles, en projet un bus dans le nord Isère

– EN 2018 Etats Généraux de la Protection de l’Enfance réunissant agents d’aide
sociale à l’enfance, la justice, l ’ensemble du tissu associatif qui a abouti à
un nouveau schéma de protection de l’enfance 2020 -2024 qui fait ressortir en
particulier la nécessité de mettre en place une prévention du placement et des
actions de parentalité mais aussi une prévention spécialisée et travailler en
lien avec l’éducation nationale. Des aides au fonctionnement des crèches et aux
AVIP. Formation de personnels pour l’accueil des enfants en situation de
handicap.

–Collèges : Chaque année, rencontre avec les principaux des 114 collèges du
département avec le président du département et l’inspectrice d’académie sur
bâtiment et plan pédagogique. Pass Isérois collégien Citoyen (PICC) avec
accompagnement financier d’actions sur proposition des enseignants (culture
environnement sport, devoir de mémoire, citoyenneté). Pour la prochaine
mandature : Appel à projet d’1Millions d’euros pour les associations d’éducation
populaire pour donner des perspectives aux jeunes après la crise sanitaire.
Possibilité d’accompagner la création de foyers éducatifs par le financement du
PICC. Volonté d’augmenter les PACK rentrée restauration-loisirs-transport (pour
un achat de 8€avantages de 56€) et augmenter la prise en charge pour un club
sportif ou une association culturelle. Raccordement à la fibre d’ici la fin de
l’année. Territoires tests dans le Grésivaudan : mise en place avec la
communauté de communes d’une plate-forme pour mettre les jeunes de 3ème en lien
avec l’ensemble du tissu économique pour trouver des stages et se rapprocher du
monde professionnel. Projet vélo pour éducation à la pratique du vélo et
ateliers réparation. Dans le cadre du nouveau PICC il y a une proposition de
projets portés uniquement par les jeunes

-Mineurs isolés : Souhait de freiner le rythme d’accueil de mineurs. Formation
des agents en charge de l’évaluation de minorité.

-logement : Choix d’une aide à l’investissement aux bailleurs pour faire
diminuer le montant des charges pour les locataires. Garantie d’emprunt pour le
bailleur dans le cadre des PLAI. Un Petit guide des aides possibles toutes
collectivités et dispositifs confondus a été élaboré.

–Un Observatoire de la Protection de l’enfance permet d’avoir une expertise de
terrain des acteurs et des usagers, possibilité de le faire dans le domaine des
politiques publiques. Une conférence territoriale environnementale est une
intéressante suggestion

 

14 juin 2021 | rmoreira
 * Actualités du PACTE 38


PROPOSITIONS DES PARTENAIRES DU PPV38 POUR LES RÉGIONALES ET DÉPARTEMENTALES

0

Les partenaires membres du Pacte du Pouvoir de Vivre de l’Isère publient leurs
propositions spécifiques à l’occasion des élections territoriales. . 

Les 21 propositions de France Nature Environnement, Auvergne Rhône alpes, Pour
une Région et des Départements en transition écologique et climatique

Plaidoyer_politique_FNE_AURA_21propositions2021_Mandats2021_2027_dif-1

 

Les 10 propositions nationales d’ATD Quart Monde, DONNONS-NOUS LES MOYENS D’AGIR
ENSEMBLE SUR LES TERRITOIRES !

2021_ElectionsTerritoriales_Les-propositions-d-ATD-Quart-Monde

 

Les 7 propositions nationales de Sauvons l’Europe, NOTRE TERRITOIRE 100 %
EUROPÉEN

sauvons-l-europe_UE-des-territoires_2021_OK

3 juin 2021 | rmoreira
 * Actualités du PACTE 38


ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES DANS LE PRIVÉ : LA CFDT CONSOLIDE SA PLACE DE NUMÉRO
UN

0

À l’issue de la compilation de quatre ans de résultats électoraux dans toutes
les entreprises, la CFDT confirme sa place de première organisation syndicale de
France avec 26,77 % des suffrages (+0,38 point).

Les salariés du privé ont, une nouvelle fois, fait le choix d’un syndicalisme
utile, qui répond à leurs préoccupations. Par leur vote, ils ont exprimé leur
confiance en un ou une collègue qui les représente, dans une organisation qui
agit quotidiennement pour améliorer leur vie au travail.

Ce résultat est le fruit de l’engagement, à leurs côtés, de dizaines de milliers
de militantes et militants CFDT. Il nous confère une grande responsabilité.

Dans une période bousculée par les crises économiques et sanitaires, chahutée
par des tentations extrémistes, la CFDT reste un repère, fidèle à ses valeurs de
solidarité, d’émancipation et de justice sociale. Elle inscrit son engagement
dans une histoire qui fait de la confrontation démocratique la pierre angulaire
de son action. C’est pourquoi la baisse de participation aux élections nous
interroge. Pour la CFDT, elle n’est pas sans lien avec les ordonnances de 2017
qui ont supprimé les représentants de proximité.

Les travailleuses et travailleurs ont plus que jamais besoin d’une organisation
syndicale qui puise dans leurs réalités les conditions de l’amélioration de leur
quotidien ; d’une organisation syndicale puissante, présente sur tous les
territoires et dans tous les secteurs professionnels, qui rééquilibre le rapport
de force pour mieux faire entendre leur voix ; d’une organisation syndicale
innovante qui leur permet d’affronter les défis d’un monde en mutation.

Parce que le monde du travail a besoin d’un syndicalisme fort et efficace, nous
appelons les salariés à rejoindre le premier syndicat de France.

26 mai 2021 | rmoreira
 * UD38


LA CFDT COMPTE 610 144 ADHÉRENTES ET ADHÉRENTS

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Comme chaque année, par souci de transparence financière, la CFDT a fait
certifier ses comptes et attester son nombre d’adhérents par les commissaires
aux comptes.

La CFDT compte 610 144 d’adhérentes et adhérents à quasi-parité, avec 51 % de
femmes et 49 % d’hommes.

2020 a été fortement perturbée par les périodes de confinement et les mesures de
distanciation sociale, avec pour conséquence une légère baisse du nombre de
nouvelles adhésions.

Tout au long de la crise sanitaire, les équipes CFDT sont restées mobilisées
dans les entreprises et les administrations pour être à l’écoute et accompagner
les travailleurs. La fidélité de nos adhérents témoigne de cet engagement.

« Fier.es d’être à la CFDT », tous les adhérents et militants appellent les
travailleurs à rejoindre notre organisation.

26 mai 2021 | rmoreira
 * UD38


PACTE DU POUVOIR DE VIVRE ISÈRE: AUDITION DES CANDIDATES ET CANDIDATS AUX
ÉLECTIONS DEPARTEMENTALES EN VISIOCONFÉRENCE

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Liste « Aller l’Isère – La République en Marche » MERCREDI 2 JUIN À 9H30 avec
Sylviane COLUSSI et Cendra MOTIN

Liste de la gauche et des écologistes « Printemps isérois » VENDREDI 4 JUIN à
18H avec Amandine GERMAIN, Bernard MICHON et Benjamin TROCME

Liste « Pour l’Isère – Les Républicains » MARDI 8 JUIN à 10H avec Sandrine
MARTIN-GRAND et Martine KOHLY

Le Pacte du Pouvoir de Vivre en Isère a convié les représentants de ces listes
de candidates et candidats aux élections départementales à des auditions en
visioconférence animée par un journaliste Christian DEVILLE.

Ces auditions sont organisées en deux parties : la première portera sur les
compétences du département concernant l’action sociale et la deuxième concernant
l’éducation- jeunesse, les questions de la transition écologique et de la
démocratie seront traitées de façon transversales.

Vous êtes invités à nous rejoindre et à participer à ces webinaires en posant
vos questions aux candidats via un tchat. Inscrivez-vous par le formulaire
ci-après : Inscription et vous recevrez les liens de connexions 48h avant les
webinaires.

Le Pacte du Pouvoir de Vivre, ce sont 64 organisations nationales (associations,
fédérations, fondations, mutuelles, syndicats…) qui œuvrent au quotidien pour la
prise en compte de l’urgence écologique et sociale avec la participation de
chacun et chacune dans un cadre démocratique.

Plus d’informations ici Pacte du Pouvoir de Vivre 

En Auvergne Rhône-Alpes, des groupes locaux du Pacte du Pouvoir de Vivre
agissent déjà en Isère, dans le Rhône et la Métropole de Lyon, dans la Loire et
en Haute-Loire ainsi qu’à l’échelle régionale.

En Isère, le collectif du Pacte du Pouvoir de Vivre a vu le jour fin 2019 et
réunit une alliance de 14 organisations signataires de ce pacte : CFDT, CFTC,
ATD Quart Monde, Territoires Zéro Chômeur de Longue Durée, La CIMADE, Les
Francas, Léo Lagrange, La Ligue de l’enseignement, Le Pacte civique, la
Fédération des Acteurs de la Solidarité, InterAsso Grenoble Alpes, France Nature
Environnement, Fondation Abbé Pierre, Coordination des accueils de jours. 

Plus d’informations Pacte du Pouvoir de Vivre Isère : Actualités du Pacte 38

Soyez des nôtres les 2, 4 et 8 juin !

CONTACT ISERE : pactedupouvoirdevivre38@gmail.com

21 mai 2021 | rmoreira
 * Actualités du PACTE 38
 * UD38


HOMMAGE À AUDREY ADAM, TRAVAILLEUSE SOCIALE AU DÉPARTEMENT DE L’AUBE – LE SOCIAL
EN DEUIL

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Communiqué de la Fédération INTERCO CFDT du 17 mai 2021

Virey-sous-Bar, nous avons laissé passer volontairement le temps de la première
émotion.

Mercredi 12 mai 2021, une assistante sociale s’est fait tuer dans le département
de l’Aube. Cela s’est produit lors de la visite mensuelle qu’elle effectuait
dans le cadre d’un accompagnement social. Nous lui rendons hommage. Nous pensons
à sa famille et à l’ensemble de ses collègues de travail. Cette tragédie, ayant
emporté la mère de deux jeunes enfants, aurait-elle pu être évitée ?

Force est de constater, là comme ailleurs, un ensauvagement sociétal touchant
diverses tranches de la population quelle que soit la territorialité.Cela
renvoie d’une part aux difficultés dans lesquelles les invisibles, celles et
ceux qui œuvrent dans la discrétion au bénéfice de la population, sont occultés
du paysage des politiques. Dans de trop nombreux départements, les appuis, les
soutiens, l’étayage sont en voie de déshérence. Tout le secteur du travail
social territorial est négligé dans l’exercice des tâches qui lui sont confiées.

D’autre part, l’attractivité des métiers œuvrant dans le champ est si faible que
les personnels en exercice doivent pallier aux manques criants et faire face à
diverses surcharges de travail. Ajoutons que la crise sanitaire dans laquelle
nous nous trouvons ne facilite pas les choses. Il est urgent devant ce drame,
lequel n’est hélas pas aussi isolé qu’on voudrait le croire, que les élus tout
comme les cadres en responsabilité accordent, au-delà des fausses promesses et
des discours creux, une véritable attention aux agents qui sont au front.

La CFDT appuiera les différents employés territoriaux relevant du travail
social, quel que soit leur statut, dans les diverses démarches constructives
qu’ils pourront engager envers la collectivité territoriale.

Par ailleurs, la CFDT continue de se positionner comme partenaire auprès des
collectivités pour conduire une réflexion permettant aux acteurs du travail
social de jouer pleinement leur rôle pour préserver le vivre ensemble

La fédération Interco regroupe l’ensemble des organisations syndicales CFDT de
la fonction publique territoriale, des services publics concédés, des offices
publics de l’habitat, des ministères de l’Intérieur, de la Justice, des
Solidarités et de la Santé, de l’Europe et des Affaires étrangères. Elle fédère
108 syndicats totalisant 72 000 adhérents.

20 mai 2021 | rmoreira
 * UD38


SOMMET SOCIAL DE PORTO: UN TOURNANT DANS LA CONSTRUCTION D’UNE EUROPE PLUS
SOCIALE ET SOLIDAIRE

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La déclaration commune des partenaires sociaux et dirigeants des institutions
européennes à l’issue du sommet social de Porto a été soutenue par les chefs
d’État et de gouvernement. Une étape importante dans le tournant social amorcé
par l’Union européenne. 

Par Marie-Nadine Eltchaninoff— Publié le 11/05/2021 à 14h00

 
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et Charles
Michel, président du Conseil européen, lors du sommet social de l’Union le 7 mai
à Porto.© Pignatelli-REA

Le sommet social du 7 mai a été une réussite selon la CFDT qui voit dans la
déclaration unanime publiée à son issue une réelle avancée. « La déclaration du
sommet social est signée, saluait Laurent Berger sur Twitter le 7 mai. Nous
poursuivrons notre combat en Europe pour la concrétiser dans la vie de chaque
travailleuse et travailleur. » Les partenaires sociaux et dirigeants européens
se sont accordés sur une liste d’objectifs : la mise en œuvre du socle européen
des droits sociaux acté à Göteborg en 2017, le maintien des mesures d’urgence
aussi longtemps que nécessaire, une reprise inclusive, durable, juste et riche
en emplois, un salaire équitable pour tous, l’égalité salariale femmes-hommes,
la lutte contre la pauvreté. 


PRISE EN COMPTE DU SOMMET SOCIAL PAR LES CHEFS D’ÉTAT

Autre étape très attendue par la CFDT, au lendemain du sommet social, les chefs
d’État et de gouvernement réunis en présentiel pour la plupart, en visio pour
Angela Merkel et le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, prenaient acte de
la déclaration issue des travaux de la veille. « Le fait que les partenaires
sociaux européens, les dirigeants des institutions européennes, des
représentants de la société civile, et les chefs d’Etat et de gouvernement
discutent ensemble sur ces questions sociales est un événement unique, propre à
la démocratie sociale européenne », souligne Maher Tekaya, secrétaire confédéral
en charge des questions européennes.


UN TOURNANT SYMBOLIQUE SALUÉ PAR LA CES

Ce rendez-vous de Porto marque un changement de paradigme qui est en train de
s’opérer pas à pas au sein de l’Union européenne. La CES a salué le « tournant
symbolique » acté lors de ce sommet. Loin des politiques d’austérité mises en
place après la crise de 2008 dont les effets ont été destructeurs pour les
populations, « le plan d’action de la commission européenne pour la mise en
oeuvre du socle européen des droits sociaux place l’humain au centre de ses
orientations, et fixer pour cela des indicateurs de bien-être social, » souligne
Maher Tekaya, le PIB ne doit plus être le seul indicateur qui permet d’évaluer
les politiques menées.

 

> “L’avancée sur les salaires minimum, l’égalité femmes-hommes, les droits
> individuels de formation, les droits des travailleurs de plates-formes sont
> autant de sujets que nous (…) avons inclus dans le processus de travail
> économique et social de l’Union européenne.”
> 
> Emmanuel Macron, président de la République

 

Comme l’a déclaré Emmanuel Macron à l’issue du sommet social, soulignant une
évolution de la gouvernance économique européenne,     « l’avancée sur les
salaires minimum, l’égalité femmes-hommes, les droits individuels de formation,
les droits des travailleurs de plates-formes sont autant de sujets que nous
n’avons pas seulement mis sur la table mais inclus dans le processus de travail
économique et social de l’Union européenne ». Des engagements qui revêtent une
importance particulière dans la perspective de la présidence française de
l’Union européenne à partir du 1er janvier 2022. 

19 mai 2021 | rmoreira
 * UD38


CH LUCIEN HUSSEL À VIENNE MOBILISÉ

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Les techniciens de laboratoire, diététiciens et préparateurs en pharmacie
hospitalière réclament une revalorisation de leurs métiers.  Photo Le DL /C.Le.
 
Article de Clémence Léna du Dauphiné Libéré du 19 mai 2021 édition de Vienne.

Techniciens de laboratoire, préparateurs en pharmacie hospitalière,
diététiciens. Des métiers mal connus. Et mal reconnus. Leur autre point commun :
ils sont « les oubliés du Ségur de la santé », dénonce Patrick Rolli, délégué
CFDT.

 

Ce mardi 18 mai, un appel à la grève nationale a été très bien suivi partout en
France. Devant le centre hospitalier Lucien-Hussel, les professionnels ont
distribué des tracts et manifesté leur mécontentement : «On nous le promet
depuis des années des revalorisations et on n’a toujours rien, explique une
technicienne de laboratoire en colère. Notre travail est indispensable au
fonctionnement de l’hôpital, le service fonctionne sept jours sur sept,
24 heures/24, on doit rendre les analyses rapidement, avec des risques
biologiques. Le tout pour un salaire de 1300-1400 euros net lorsqu’on débute. »


« ON EST EN SOUS-SOL, SANS FENÊTRE ET CLIMATISATION »

Les préparateurs en pharmacie hospitalière ont manifesté eux aussi. « Nous
assurons les reconstitutions de chimiothérapie, la traçabilité et de très
nombreuses tâches, avec des conditions de travail qui ne sont pas bonnes : on
est en sous-sol sans fenêtre et climatisation. »

Quant aux diététiciens, ils doivent gérer « une partie de l’activité de la
cuisine de l’hôpital mais pas seulement : on est les seuls professionnels à
s’occuper de nutrition sur l’établissement et on n’a même pas de bureau pour les
consultations. »

Tous ces professionnels de santé se sentent oubliés et réclament un passage de
leurs métiers en catégorie Active avec une revalorisation de leurs diplômes et
de leurs salaires. « On ne veut plus être oubliés. »

19 mai 2021 | rmoreira
 * UD38


LES SALARIÉS FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19 : UN AN APRÈS, QUEL ÉTAT D’ESPRIT ET
QUELLES ASPIRATIONS ?

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Il y a un an, la CFDT lançait une enquête auprès des salariés français, en
partenariat avec l’institut de sondage Kantar Public. Notre objectif : mieux
appréhender le vécu des travailleurs, leurs interrogations, leurs inquiétudes et
leurs aspirations face à la crise sanitaire.



Alors que cette crise perdure, se doublant d’une crise sociale et économique, la
CFDT reste mobilisée et à l’écoute des travailleurs pour les accompagner. Elle a
décidé de lancer une nouvelle enquête, mi-avril, pour mesurer les évolutions du
vécu et des aspirations des salariés, un an après le premier confinement.

> Découvrez la restitution de cette enquête qui expose les grands enseignements
de l’enquête et les revendications CFDT pour répondre à cette situation de crise
et aux aspirations des salariés. 

> Téléchargez le rapport d’étude complet CFDT – Kantar Public « Les salariés
français face à l’épidémie – 2e vague ». Avril 2021

6 mai 2021 | rmoreira
 * UD38


PROJET DE LOI CLIMAT ET RÉSILIENCE: LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE AMBITIEUSE ET JUSTE
NE PEUT PLUS ATTENDRE !

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PROJET DE LOI CLIMAT ET RÉSILIENCE

La transition écologique ambitieuse et juste ne peut plus attendre !

 L’Assemblée nationale vote, ce 4 mai, le projet de loi devant retranscrire les
propositions d’ordre législatif de la Convention citoyenne pour le climat (CCC).

La CFDT constate que le compte n’y est toujours pas à l’issue du vote des
députés.

Pour autant, ce projet de loi Climat et résilience a le mérite d’articuler
différentes dimensions de la transition écologique entre elles. La CFDT se
félicite en particulier que les attributions du comité social et économique
intègrent les conséquences environnementales de l’activité de l’entreprise.
C’est une demande ancienne de la CFDT qui aboutit ainsi, même si
l’opérationnalité de la mesure reste à construire. En l’état, le projet de loi
ne donne pas aux représentants syndicaux les moyens de se saisir réellement de
cet enjeu

En matière de rénovation énergétique des logements, les ambitions
gouvernementales doivent être renforcées si la France veut espérer atteindre les
objectifs climatiques qu’elle s’est fixés. Sur le plan social, la CFDT déplore
en particulier qu’il faille attendre 2028 pour en finir avec la mise en location
des passoires thermiques !

De nombreuses autres mesures, pourtant indispensables à la transition écologique
juste, sont renvoyées à de futurs rapports. Or, il n’est plus temps d’attendre !
Si le contexte de crise sanitaire, économique et sociale accroît la tentation de
réduire les ambitions écologiques, l’urgence du changement climatique impose de
prendre dès à présent le tournant de la transition écologique juste.

A l’heure où les principales puissances mondiales reprennent le chemin de
l’Accord de Paris, la France a l’opportunité de faire la preuve qu’elle sait
être à la hauteur de ses engagements. C’est pourquoi la CFDT appelle les
sénateurs à consolider ce projet de loi pour en faire le point de départ d’une
transition écologique juste et ambitieuse.

6 mai 2021 | rmoreira
 * UD38


LA « MUTU » EN DANGER. LA CFDT MOBILISÉE

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La Mutualité lieu emblématique de l’agglomération Grenobloise vit une période
difficile.. Propriété d’AESIO et la mutualité française de l’Isère, les
bâtiments du Groupement Hospitalier Mutualiste ont été vendus au Groupe AVEC
(Ex-Doctegestio) en même temps que l’activité.

Le GHM passe du mouvement Mutualiste vers la course à la rentabilité. Les
conséquences sont multiples, tout d’abord pour les patients ils devront mettre
un peu plus la main à la poche.   En effet le GHM avait une pratique, les
dépassements étaient pris en charge par la clinique au travers de la SCI (un
tiers de ses praticiens exerçant en libéral pratique les dépassements
d’Honoraire). Elles sont évaluées à 3,6 millions d’euros en 2019 prirent en
charge par l’établissement. La vente remet sur la table ce reste à charge qui
 ne sera pas porté par le Groupe AVEC.

Cette vente aura pour la CFDT une autre conséquence une forte pression de
rentabilité . Les salariés de la Mutualité ne doivent pas souffrir de ce
changement de propriétaire. La CFDT est très inquiète de ce mouvement
capitalistique qui aura des conséquences envers les salariés.

L’offre de soin sur l’Isère et plus particulièrement l’agglomération doit être
pilotée par l’ARS avec une coordination du CHUGA pour les urgences.

La vente du GHM nécessite la vigilance de chacun dans cette période où les
salariés subissent  de plein fouet la crise sanitaire. La CFDT avait alerté  les
différents niveaux de l’organisation sur cette problématique et ce dès 2017.
Aujourd’hui elle craint que les salariés ne soient la valeur d’ajustement
financière de cette opération. La CFDT sera disponible pour répondre et
accompagner les salariés du GHM et des entreprises intervenant au GHM.

La CFDT sera vigilante  sur les dérives possibles et elle alertera autant que de
besoins.

27 avril 2021 | rmoreira
 * UD38


RAPPROCHEMENT ACTIS GRENOBLE HABITAT, LA CFDT CONTRE LA FUSION ANNONCÉE.

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Les politiques Grenoblois ont décidé dès 2019 d’engager la fusion des deux
entités en créant une SEM (société d’économie Mixte).

Les salariés, les représentants CFDT, en tête ont dit non à cette opération. Le
comité social économique (CSE) a voté contre. Les militants CFDT ont tenu bon et
ont refusé de céder à la pression de la direction.

Tout au long du processus la CFDT dans son ensemble a œuvré contre ce projet aux
conséquences fortes sur l’emploi et la qualité de service que les agents des
deux entreprises mènent au quotidien auprès des locataires.

La CFDT par la voie de son représentant au conseil d’administration a toujours
mis en garde et voté contre la dégradation de ce service public.

Aujourd’hui ACTIS s’oriente vers la création d’une société anonyme de
coordination(SAC). La CFDT n’est pas dupe cette manœuvre qui est une phase
intermédiaire et ne fait que retarder la mise en place d’une SEM à plus ou moins
longue échéance.

Pour autant l’ensemble de la CFDT union départementale en lien avec les élus
CFDT demande au partenaire qui sera choisi et à la direction d’ACTIS d’acter les
revendications CFDT : maintien d’ACTIS et de ses valeurs humanistes comme OPH au
service des locataires, défense des intérêts des salariés, amélioration des
conditions de travail. La place des acteurs en particulier la CFDT garantira
dans cette nouvelle structure ces objectifs.

 LA CFDT dit oui à un rapprochement sous la forme juridique d’une SAC, non à une
SEM.

27 avril 2021 | rmoreira
 * UD38


1ER MAI, LA CFDT AUX CÔTÉS DES TRAVAILLEURS !

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#1ERMAICFDT.

Publié le 26/04/2021

Le 1er mai approche et il se tiendra, cette année encore, dans un contexte
sanitaire tout à fait particulier, à l’instar du notre 1er mai 2020. Du fait de
notre impossibilité de nous rassembler, nous nous retrouverons virtuellement.
Plus d’un an déjà que collectifs et organisations du travail, équipes militantes
et plus largement l’ensemble de la société ont été bouleversé par la crise
sanitaire mondiale que nous traversons. Dès le début, la CFDT, ses militantes et
militants ont fait de l’accompagnement des salariés, agents des fonctions
publiques, indépendants, … leur priorité. C’est ce que nous avons souhaité
mettre à l’honneur pour ce 1er mai : le travail des équipes aux côtés des
travailleurs, de tous les travailleurs pour les aider à traverser cette crise.

Nous nous retrouverons pour un temps d’échanges en direct, qui se tiendra en
présence de Laurent Berger, de Marylise Léon et de militants, le samedi 1er mai,
à 10h30, sur la page FB de la confédération (facebook.com/la.CFDT) et le site
cfdt.fr

Ce temps de direct sera l’occasion de présenter, avec les éclairages de Marylise
Léon, les résultats de l’enquête de la CFDT commandée auprès de l’institut de
sondage Kantar et de mettre en lumière le vécu des travailleurs et travailleuses
dans la période ainsi que leurs aspirations pour la sortie de crise, un an
après. Cette présentation sera ponctuée de témoignages d’équipes, sur ce
qu’elles ont mis en place pour accompagner leurs collègues, les protéger, les
aider…

Un temps d’échanges avec Laurent Berger sur la période et les priorités de
changement viendra conclure ce live.

Durant ce direct, vous pourrez poser vos questions, réagir aux échanges, vous
exprimer en commentaires : ceux-ci seront transmis à nos invités par nos
animateurs.

En complément de ce dispositif, vous pourrez vous exprimer, tout au long de
cette journée sur votre souhait de changement pour le monde du travail (ex :
pérennisation du télétravail, meilleur répartition de la richesse créée,
meilleure reconnaissance des emplois et des compétences,…). Le principe est
simple : écrire votre souhait sur une pancarte, vous prendre en photo et la
publier sur les réseaux sociaux avec le hashtag

#1erMaiCFDT.

26 avril 2021 | rmoreira
 * UD38


ÉLECTIONS TPE : LA CFDT CONFIRME SA DEUXIÈME PLACE

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Du 26 mars au 6 avril près de 5 millions de salariés des très petites
entreprises et des particuliers employeurs étaient appelés à voter pour les
organisations syndicales qui les représenteront pendant les quatre prochaines
années.

Ils ont placé la CFDT en deuxième position de leurs suffrages. Avec 16,46 % des
voix, elle augmente légèrement son score précédent de 0,97 point.

Nous prenons ce résultat comme un encouragement à poursuivre dans la voie du
syndicalisme que nous portons : un syndicalisme à l’écoute des travailleurs et
proche de leurs préoccupations.

Mais il doit nous interroger collectivement. Déjà peu élevée en 2017, la
participation aux élections s’est encore dégradée cette année. Cette
désaffection repose en partie sur les conditions exceptionnelles d’organisation
du scrutin liées aux Covid. Mais elle est surtout le reflet du manque de
visibilité de l’impact de la représentation syndicale sur le quotidien des
travailleurs. La CFDT en est pourtant convaincue : l’amélioration des conditions
des salariés des très petites entreprises et du particulier employeur et la
conquête de nouveaux droits passera par un dialogue social renforcé. Celui-ci
doit trouver sa traduction dans des instances plus proches de leurs réalités de
travail.     

TÉLÉCHARGEMENT DE FICHIERS

 * > 20210416 SG PRESSE CP17 Elections TPE

26 avril 2021 | rmoreira
 * UD38


ÉLECTIONS TPE: AUCUNE VOIX NE DOIT MANQUER !

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En ce 1er jour des élections dans les Très Petites Entreprises et pour les
salarié·e·s du particulier employeur, l’URI Auvergne-Rhône-Alpes est fière de
partager son film de campagne et d’appel au vote ! Aucune voix ne doit manquer !
Retrouvez également tout ce que vous devez savoir sur ces élections sur le site
de la CFDT Auvergne-Rhône-Alpes
https://auvergne-rhone-alpes.cfdt.fr/…/auvergne-rhone…
#electionstpe2021 #electionsTPE #VotreVoixNotreAction
 
Le film à voir sur facebook:
https://www.facebook.com/cfdtauvergnerhonealpes/videos/503465121031607
22 mars 2021 | rmoreira
 * UD38


LES MILITANTS DE VIENNE SE MOBILISENT POUR LES ÉLECTIONS TPE

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Les militants(es) CFDT étaient présents(es) sur le marché de VIENNE rue Ponsard
ce samedi 2O mars.
Une quinzaine de militants(es) se sont succédé et ont pu échanger avec les
passants, répondre à leurs questions, leur distribuer des informations et
prendre des contacts.
 
Des questions sur cette épidémie et les contraintes qu’elle génère, les gens
vivent de moins en moins bien ce manque de lien social qui les ronge, d’autant
plus qu’ils ne voient toujours pas le bout du tunnel avec les vaccinations qui
fonctionnent mal.
Des échanges autour de l’actualité économique et sociale, beaucoup de craintes
sur l’avenir vis-à-vis de l’emploi.
 
La CFDT a rappelé l’importance de voter dans les élections TPE (Très Petites
Entreprises, moins de 11 salariés) qui débutent et auront lieu du 22 mars au 6
avril. 
La CFDT a rappelé son désaccord sur la réforme de l’assurance chômage imposée
par le gouvernement. Dans le contexte à venir qui va être très difficile pour
l’emploi, le gouvernement s’apprête à mettre en œuvre une réforme de l’assurance
chômage dont les conséquences pèseront lourdement sur le quotidien des femmes et
des hommes qui perdent leur emploi.
 
Une présence sur le marché qui sera renouvelée régulièrement. 
 
La CFDT rappelle ses permanences qui se tiennent tous les lundis à la maison des
syndicats (2, chemin des aqueducs à Vienne) de 14h à 17h. Des rendez vous
peuvent se prendre par téléphone: 06 61 75 65 32
 
 
22 mars 2021 | rmoreira
 * UD38


VOTEZ CFDT DU 22 MARS AU 6 AVRIL, ÉLECTIONS TPE . LA CFDT EST À VOS CÔTÉS !

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Découvrez vos droits et l’intérêt d’élire ceux qui vous représenteront !

Vous travaillez dans une entreprise de moins 11 salariés ?
Vous êtes secrétaire médicale, boulangère / boulanger / pâtissière / pâtissier,
vendeuse ou vendeur, coiffeuse ou coiffeur, serveuse ou serveur, mécanicien,
mécanicienne, préparateur ou préparatrice en pharmacie, monitrice ou moniteur en
auto-école, ouvrier ou salarié du bâtiment, comptable dans une étude, etc.

Vous travaillez pour un particulier ? 
Vous êtes assistante maternelle, assistant ou assistante de vie, garde d’enfants
à domicile, jardinier ou jardinière, enseignant ou enseignante à domicile, femme
de ménage, assistant ménager etc.

ALORS vous êtes salarié d’une très petite entreprise (TPE) ou salarié du
particulier employeur !

Du 22 mars au 6 avril, vous pourrez voter pour être représenté et obtenir de
nouveaux droits !
__



Vous vous sentez parfois seul par rapport aux salariés des grandes entreprises ?
Pourtant vous êtes près de 4,5 millions à travailler dans une très petite
entreprise !
Parce que très petite entreprise ne doit pas rimer avec petits droits, la CFDT
revendique que vous ayez accès aux mêmes droits que les salariés des grandes
entreprises. 

 

Deux liens essentiels :  Pourquoi voter aux élections TPE ?  et Comment voter
aux élections TPE ?



Vous voulez en savoir plus sur les revendications CFDT propres à votre
profession ?

› Vous êtes assistante maternelle ? 

Vous pouvez également lire le témoignage d’Isabelle, 49 ans, assistante
maternelle à Nantes, qui nous explique pourquoi elle a adhéré à la CFDT.

› Vous êtes salarié chez un particulier (assistant ou assistante de vie,
assistant ou assistante ménager, jardinier ou jardinière…) ? 

› Vous êtes salarié dans un commerce de détail, un commerces bio ou chez un
caviste ?

› Vous êtes salarié dans un hôtel, un café ou un restaurant ?

Découvrez aussi le témoignage de Claire, salariée d’un petit restaurant-self,
qui s’est syndiquée pendant la crise et a été accompagnée par la CFDT, victime
de harcèlement moral de la part de son employeur.

› Vous êtes salarié dans le bâtiment et les travaux publics ?

› Vous êtes salarié dans un cabinet comptable ou dans une étude ?

› Vous êtes salarié dans une boulangerie ou une pâtisserie artisanale ? 

› Vous êtes secrétaire dans un cabinet médical ? 

› Vous êtes salarié dans une salon de coiffure ?

Retrouvez le témoignage de Vénéxia, 20 ans, en apprentissage dans un salon de
coiffure à Rennes, en Bretagne, passionnée par son métier et ravie d’avoir
adhéré à la CFDT et de pouvoir compter sur les informations que partagent avec
elle les militants.

› Vous êtes salarié dans une pharmacie (préparateur ou pharmacien adjoint) ? 

› Vous êtes salarié dans un garage ou une auto-école ?

 



› Vous êtes apprenti ? Vous pouvez aussi voter. Retrouvez tous vos droits et les
dispositifs qui vous  concernent dans notre Guide des apprentis et de
l’alternance.

12 mars 2021 | rmoreira
 * UD38


ASSURANCE CHÔMAGE: UNE RÉFORME AMÉNAGÉE QUI DEMEURE INJUSTE POUR LES DEMANDEURS
D’EMPLOI

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La ministre du travail a annoncé ce matin les ajustements de la réforme de
l’assurance chômage que le gouvernement porte depuis juillet 2019.

La CFDT demeure en profond désaccord avec sa philosophie et ses objectifs
premiers : inciter les demandeurs d’emploi – notamment les plus précaires – à
reprendre un emploi en baissant fortement leurs allocations et faire des
économies budgétaires.  

Les conditions d’ouverture d’un droit à l’assurance chômage (6 mois) et la
dégressivité de 30% des allocations pour les hauts salaires continuent d’être
suspendues, le temps d’un retour à une conjoncture du marché du travail plus
favorable. Pour la CFDT, le maintien des conditions d’entrée dans le régime à 4
mois est indispensable pour permettre à un maximum de personnes d’être
sécurisées.

En revanche, la réforme du calcul de l’allocation (salaire journalier de
référence) entrera bien en vigueur le 1er juillet 2021 avec l’introduction d’un
plancher pour en atténuer les effets. D’après les premiers chiffrages, 290 000
demandeurs d’emploi auraient une moindre baisse de leur allocation. Mais le
nombre de perdants de la réforme demeure colossal : 830 000 au minimum. Certains
demandeurs d’emploi, notamment ceux qui connaissent le plus de précarité dans
leur emploi, verront ainsi leur allocation baisser de 250 € par mois (de 900 €
aujourd’hui à 650 €).

Cette réforme reste donc pour la CFDT injuste, inadaptée au contexte et
déséquilibrée.

Pour les plus précaires, c’est la double peine : non protégés par l’activité
partielle en 2020, ce sont les premiers qui subissent la baisse de l’activité
économique et ont moins de possibilités de retrouver du travail.

Dans le contexte actuel, en pleine crise sanitaire ce sont près de 3 à 4
milliards d’économies budgétaires qui se feront sur le seul dos des demandeurs
d’emploi.

Pour la CFDT, cette réforme demeure déséquilibrée. Les chômeurs vont voir leur
allocation baisser immédiatement et les entreprises de seulement six secteurs se
verront appliquer un éventuel malus mi-2022.

Ces premiers chiffres illustrent une réforme en trompe-l’œil. Même « aménagée »
elle aura des conséquences désastreuses pour les plus précaires. Une étude
d’impacts actualisée et très approfondie de cette réforme est indispensable. La
CFDT mobilisera l’Unédic pour cette étude permettant d’alimenter le débat public
sur cette réforme.

La CFDT conteste cette réforme injuste et déséquilibrée et n’aura de cesse dans
les mois à venir de dénoncer les conséquences concrètes de cette réforme sur le
parcours et les conditions de vie de ces travailleurs, trop souvent invisibles.
La CFDT le redit, le chômage n’est pas un choix, et en période de crise qui plus
est, notre responsabilité collective, c’est de protéger tous ceux qui perdent
leur emploi.

 

2 mars 2021 | rmoreira
 * UD38


VOUS TRAVAILLEZ DANS UNE TRÈS PETITE ENTREPRISE OU POUR UN PARTICULIER ? LA CFDT
EST À VOS CÔTÉS !

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Publié le 01/02/2021
 

Découvrez vos droits et l’intérêt d’élire ceux qui vous représenteront !

Vous travaillez dans une entreprise de moins 11 salariés ?
Vous êtes secrétaire médicale, boulangère / boulanger / pâtissière / pâtissier,
vendeuse ou vendeur, coiffeuse ou coiffeur, serveuse ou serveur, mécanicien,
mécanicienne, préparateur ou préparatrice en pharmacie, monitrice ou moniteur en
auto-école, ouvrier ou salarié du bâtiment, comptable dans une étude, etc.

Vous travaillez pour un particulier ? 
Vous êtes assistante maternelle, assistant ou assistante de vie, garde d’enfants
à domicile, jardinier ou jardinière, enseignant ou enseignante à domicile, femme
de ménage, assistant ménager etc.

ALORS vous êtes salarié d’une très petite entreprise (TPE) ou salarié du
particulier employeur !

Du 22 mars au 6 avril, vous pourrez voter pour être représenté et obtenir de
nouveaux droits !
__



__

> >> Dernière minute <<< 
> Les élections sont prolongées de 2 jours, du 22 mars au 6 avril !

(suite…)

15 février 2021 | rmoreira
 * UD38


10 FÉVRIER, CGT, CFDT, CGE-CCG, FO D’EDF SE MOBILISENT CONTRE LE PROJET HERCULE

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Communique´ de presse_Mobilisation du 10 février 2021

LE 10 FEVRIER 2021 des 7h30, LES ORGANISATIONS SYNDICALES CGT, CFDT, CFE-CGC et
FO SE MOBILISERONT POUR DENONCER UNE NOUVELLE FOIS la situation INADMISSIBLE et
inconfortable du groupe EDF.
ELLES S’INSTALLERONT pour l’occasion AUX PORTES DE GRENOBLE, A LA CENTRALE
HYDROELECTRIQUE DE SAINT-EGREVE POUR FAIRE CONNAITRE LE PROJET HERCULE ET SES
CONSEQUENCES AUX CITOYENS DE LA METROPOLE GRENOBLOISE.
UNE CONFERENCE DE PRESSE SERA DONNEE A 11H DEVANT LE PORTAIL DE LA CENTRALE.

LE CSE-C D’EDF S.A. LANCE UNE VASTE CAMPAGNE D’INFORMATION CITOYENNE

Mercredi 27 janvier, le Comité social et économique central (CSE-C) du groupe
EDF SA a lancé une campagne de communication de grande ampleur contre le plan
« Hercule », projet porté par le PDG, Jean-Bernard Lévy, avec le soutien du
Gouvernement. L’électricité est-elle un bien public ou un produit marchand comme
un autre ? Au travers de cette campagne, les salariés d’EDF invitent les
Français à se poser la question…

Les représentants du personnel ont ainsi lancé une pétition et un site Internet
dédié, www.energie-publique.fr, qui dénonce « le démantèlement d’EDF » et « la
destruction d’un de nos derniers biens communs ». Après plusieurs journées de
grève bien suivies au niveau interne, notre volonté est d’élargir la
mobilisation contre « Hercule » et d’en faire une cause citoyenne.


HERCULE, C’EST QUOI ?

Le projet Hercule consiste à réorganiser complètement le groupe, à l’issue de
tractations en cours avec la Commission européenne. Paris et Bruxelles négocient
une réforme de la rémunération du nucléaire français, encadrée par un dispositif
particulier. Pour obtenir des conditions plus favorables au groupe
d’électricité, la France met dans la balance ce projet de réforme de
l’entreprise publique. Il consiste à regrouper toutes les activités nucléaires
dans un « EDF Bleu », 100 % public. Et à créer un « EDF Vert », ouvert à des
capitaux privés, qui rassemblerait le réseau de distribution, Enedis, les
énergies renouvelables et la fourniture d’électricité. Une troisième structure,
« EDF Azur », regrouperait les activités hydrauliques. Toutefois, les
discussions autour de ce mécano financier sans précédent en Europe n’ont pas
encore abouti à Bruxelles, et nous dénonçons aujourd’hui un processus qui
pourrait ouvrir la voie à « la privatisation » du groupe public. Il suffit
d’observer le cours de l’action en bourse pour s’apercevoir des frémissements
clairement observés à l’annonce d’une possible résolution avec la Commission
Européenne.


UN FRONT POLITICO-SYNDICAL SE MET EN PLACE

L’ensemble des salariés du Groupe EDF sont appelés par l’ensemble des syndicats
réunis en intersyndicale à faire grève et à rejoindre les près de 40% de
grévistes le 10 février prochain, journée symbolique – le jour même de
l’audition de Jean-Bernard Lévy au Sénat sur le sujet Hercule.

D’autres initiatives de ce type pourraient continuer à voir le jour tant que le
recul de ce projet néfaste pour le géant européen n’est pas officiellement
annoncé. Fin janvier par exemple, à l’Assemblée nationale, plusieurs députés ont
rencontré des représentants syndicaux, à l’initiative du député PCF Sébastien
Jumel (Seine-Maritime).

« Il y a, parmi nous, des visions divergentes sur l’avenir de la politique
énergétique, mais on partage tous l’idée que la décision et les choix
appartiennent à la démocratie. Il faut reprendre la main et ne pas la laisser à
celle, invisible, du marché », déclare l’ex-ministre de l’écologie Delphine
Batho (Génération écologie). Les parlementaires ont posé les jalons de plusieurs
initiatives communes dans les semaines à venir. Le PS a notamment suggéré de
déposer un projet de référendum d’initiative populaire si le projet venait à
voir le jour.


HERCULE, DES CONSÉQUENCES DÉSASTREUSES POUR LA FRANCE ET LES FRANÇAIS

Ce projet :

– remet en cause le principe de la péréquation tarifaire qui permet un prix
identique pour tous les consommateurs, touchant potentiellement les plus
précaires,

– n’est qu’une opération financière à destination des banques d’affaires et des
fonds de pension,

– va affaiblir la sécurité du réseau électrique et augmenter les risques de
délestage lors des pics de consommation,

– est un danger pour les concessions hydrauliques et aura des conséquences sur
la gestion de l’eau des territoires,

– conduira à la vente du patrimoine construit pour et par les français,

– aura des conséquences sur l’emploi et les compétences sur tout le territoire,
par la réduction des effectifs dans l’ensemble des filières nécessaires à la
construction, à la production, aux réseaux de transport et de distribution et à
la fourniture de l’électricité.

A tout moment le service public de l’électricité français, avec des salariés
engagés et reconnus par les citoyens, assure sa mission essentielle à la vie de
la nation, que ce soit lors de cette crise sanitaire comme lors d’évènements
climatiques majeurs comme dans les Vallées de la Roya et de la Vésubie tout
récemment. Nous avons besoin d’un système électrique solide pour affronter le
combat climatique qui s’annonce. Nous avons besoin d’un groupe EDF fort,
consolidé et conforté dans ses missions.

Pour marquer leur opposition au projet, tous les citoyens, consommateurs et
salariés sont appelés à signer la pétition en ligne : www.energie-publique.fr

 

 

8 février 2021 | rmoreira
 * Chimie Energie


DRAME DE VALENCE : LA CFDT PSTE SOUS LE CHOC

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C’est avec effroi et une profonde tristesse que la Fédération CFDT PSTE a appris
le décès d’une collègue de Pôle emploi ce jour même à Valence, abattue dans
l’exercice de ses fonctions. Une seconde personne a également été tuée, il
s’agit de la DRH d’une entreprise voisine.

La Fédération CFDT PSTE tient d’abord à témoigner son soutien aux familles des
victimes, à leurs proches et à l’ensemble de leurs collègues.

Ce drame, qui touche une salariée d’un secteur de notre Fédération, nous affecte
profondément. Entre sidération et désarroi, il est difficile de trouver les mots
justes pour exprimer notre émotion.

Une enquête sera menée, mais d’ores et déjà, la gravité de cet événement mérite
que nous interpelions sans délai l’employeur Pôle emploi pour connaitre toutes
les circonstances de ce drame terrible.

Face à cette tragédie d’une violence inouïe, la Fédération CFDT PSTE est
légitimement inquiète. Pour répondre aux craintes des salariés de Pôle emploi,
des actes forts devront être posés.

Même si cet acte effroyable est exceptionnel, il montre aussi les difficultés
que rencontrent les salariés de Pôle emploi dans l’exercice de leur activité
professionnelle au quotidien, en particulier dans l’accueil du public.

C’est également à ces femmes et ces hommes qui œuvrent chaque jour, dans des
conditions souvent difficiles, pour accompagner les demandeurs d’emploi et
préserver la cohésion sociale de notre pays que la CFDT PSTE souhaite
s’adresser.

Comme nous, nos collègues sont aujourd’hui bouleversés et terrifiés par ce
drame. La Fédération CFDT PSTE, les membres du Bureau Fédéral, les militantes et
les militants du secteur emploi leur expriment tout leur soutien.

La CFDT PSTE sera à leur côté pour faire face, trouver les moyens pour que
chacune et chacun puisse continuer à exercer sa mission sereinement et faire en
sorte qu’une telle atrocité ne se reproduise plus.

Communiqué du Bureau fédéral Protection Sociale Travail Emploi (PSTE) – 28
janvier 2021

2 février 2021 | rmoreira
 * UD38


ET VOUS ? QUE FAITES-VOUS LE 19 JANVIER ?

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Et vous ? Que faites-vous le 19 janvier ?

 



Les électriciens et gaziers disent NON aux démantèlement de leurs entreprises

OUI au Service Public de l’Énergie !

 Dans la vie, il y a ceux qui montent dans le train, et il y a ceux qui
regardent le train passer avec regret…

Le 19 janvier, montez dans le train aux côtés de vos organisations syndicales et
soyez acteurs de votre avenir !

Deux rassemblements sont ainsi programmés pour permettre au plus grand nombre de
s’exprimer :

 * à la Centrale hydroélectrique de Villeurbanne Cusset à 9h30
 * à la Centrale hydroélectrique de Saint Egrève à partir de 7h30
 * à Enedis Chambéry à partir de 7h entrée principale avec café et viennoiseries

pour faire entendre leur refus des projets de démantèlement des Industries
Electriques et Gazières et porter haut et fort le Service Public de l’Energie.

Les Organisations Syndicales ne sont plus seules à s’insurger contre ce non-sens
industriel !

Quand l’ex-PDG d’ELF dénonce lui aussi la catastrophe annoncée du projet
Hercule…

La Cfdt partage avec vous cette lecture afin de motiver celles et ceux qui
douteraient encore de la dangerosité du projet Hercule pour notre entreprise
mais aussi pour nos emplois…

Notre mobilisation lors de l’appel à la grève du 19 janvier devra être massive
pour exprimer clairement à nos dirigeants notre ferme opposition au destin
sinistre qui se dessine pour EDF.

Nous devons nous mobiliser pour nous, employés, qui défendons le service public
de l’électricité, mais surtout pour nos familles, nos amis, en mémoire de nos
anciens, pour la France…

Bonne lecture et rendez-vous le 19 janvier à nos côtés !

Soyez nombreux !


EDF: EN ROUTE VERS LA CATASTROPHE (PAR LOÏC LE FLOC PRINGENT EX PATRON D’ELF ….)

La production et la fourniture d’électricité sont des vecteurs essentiels du
monde dans lequel nous vivons. Les pays qui ne connaissent pas une électricité
abondante et bon marché sont à la traîne sur tous les plans, éducation,
industrie, culture, économie… et l’avenir semble accélérer l’utilisation de
l’énergie sous cette forme dans la plupart des activités humaines. À cet égard,
la reconstruction de la France après la dernière guerre avec le programme du
Conseil national de la résistance (CNR) avait une bonne vision en mettant en
place EDF. Elle concentrait les compétences et les financements pour assurer un
service universel de l’électricité avec le droit pour tout citoyen de recevoir
l’énergie électrique quelle que soit sa localisation sur le territoire et au
même prix que tous les autres. Hauts fonctionnaires, dirigeants, ingénieurs,
techniciens ont donc bâti au cours des dizaines d’années qui ont suivi une
entreprise performante qui a servi d’exemple à la plupart des pays.

Une électricité abondante et bon marché

Sous l’impulsion du général de Gaulle, le programme d’indépendance nationale
s’est structuré, d’abord avec la bombe atomique, puis l’utilisation civile de la
physique nucléaire avec des centrales électriques qui ont fini par assurer 75%
de la consommation électrique nationale avec la possibilité d’exporter aux pays
voisins une énergie abondante et bon marché. C’est un des grands succès de la
France qui à la fin du siècle dernier était, avec ses 58 réacteurs nucléaires,
au sommet de la compétitivité pour l’ensemble de ses installations électriques
avec, en plus du nucléaire, une excellence dans l’hydroélectricité et dans les
centrales thermiques, charbon, fioul, gaz.

Les plus vertueux en terme d’émissions de gaz à effet de serre

EDF était ainsi une des premières sociétés mondiales avec un potentiel technique
exceptionnel et des experts connus et reconnus dans tous les pays, on nous
enviait partout d’avoir construit un outil remarquable. L’idée avait été de
disposer d’un service public centralisé gérant l’ensemble de la filière et il
n’y avait pas, à l’époque, de considérations sur le climat. Mais lorsque le
débat sur le réchauffement climatique et les gaz à effet de serre est apparu,
notre appareil électrique faisait de nouveau des jaloux puisque les centrales
nucléaires n’émettent pas de CO2. Nous étions ainsi, avec le nucléaire et
l’hydraulique, les plus vertueux en termes d’émissions!

Et pourtant, tout au long des vingt dernières années, nous avons déconstruit EDF
et nous sommes désormais au bord de la catastrophe : les plus anciens ont pris
leur retraite et sont dégoûtés, les plus jeunes se demandent vers où va leur
entreprise qui se démantèle de jour en jour sous la pression des règlements
européens et des idiots utiles nationaux, administrations, écologistes ,et
politiciens fâchés depuis longtemps avec la science et l’industrie.

Un outil détruit par vingt ans de lâchetés et de compromissions

Dès le départ des travaux de la Commission européenne, on a commencé à
s’interroger sur la concurrence et ces services publics à la française
irritaient la technocratie ambiante bercée par la théorie libérale. Si les
administrations françaises n’ont pas résisté à la pression des Allemands et des
Britanniques, c’est que EDF apparaissait pour beaucoup un État dans l’État et
que ces coups de boutoir supranationaux permettaient de piquer un peu le
mammouth arrogant. On a donc laissé faire ceux qui voulaient faire de
l’électricité un produit comme un autre avec un marché et de la concurrence, il
fallait arriver à séparer les activités de production de celles de transport et
de distribution. Au bout de plus de vingt ans de combats contre EDF, on a donc
ainsi permis la constitution de trois entités «indépendantes», EDF, RTE
(transport, réseaux) et Enedis (distribution) avec une concurrence dans le
métier de production en confiant des centrales hydrauliques ou thermiques à
d’autres acteurs qu’EDF.

Mais de lâchetés en compromissions, on est allé encore plus loin, la production
nucléaire étant centralisée et maintenue comme telle pour des raisons de
sécurité et de sûreté, on a contraint EDF à vendre une partie de sa production
à ses concurrents à un prix d’ami pour permettre à ceux-ci de lui faire
concurrence! Idée technocratique exceptionnelle, comme la concurrence ne va pas
de soi, on la bâtit sur un affaiblissement du producteur… propriété de l’État.
C’est le scandale de l’Arenh (Accès régulé à l’électricité nucléaire
historique): plutôt que de faire profiter le client et le contribuable des
efforts réalisés par sa société nationale, on permet à des sociétés qui n’ont
jamais investi dans ces centrales d’en tirer bénéfice au nom de Sainte
Concurrence et de Sainte Commission européenne! Hypocrisie aussi de
l’administration française, bien décidée à affaiblir la puissance d’EDF.

Une stratégie de renouvelables coûteuse, sans base industrielle nationale et
sans impact sur les émissions de CO2

Mais comme si cela ne suffisait pas l’écologie politique s’est mise en marche.
Elle a été bâtie en France à partir d’un noyau antinucléaire et n’a pris qu’avec
un biais idéologique le problème de l’environnement. Elle s’est engouffrée dans
les énergies «propres», «nouvelles», «vertes» avec un enthousiasme inégalable,
et après avoir fragilisé le secteur nucléaire –arrêt de Super Phénix en 1997 par
la gauche plurielle– elle s’en est prise aux énergies fossiles et aux centrales
à charbon françaises qui fonctionnaient seulement quelques heures dans l’année.

Le Grenelle de l’Environnement en 2007 a lancé les énergies nouvelles en France
en prétextant de notre «retard». Il n’y avait aucune nécessité à accélérer un
programme qui coûtait cher, sans support industriel national, et qui mettait en
difficultés le fonctionnement de réseaux stabilisés par une base nucléaire à la
gestion facile. Cette orientation a coûté très cher comme la Cour des comptes ne
cesse de le dire et le client-contribuable a déjà vu sa note d’électricité
bondir de 25% malgré un apport très faible de ces énergies. Les centrales
solaires et éoliennes sont prioritaires, elles sont intermittentes puisque
dépendantes du vent et du soleil, elles entravent ainsi la gestion stabilisante
des centrales nucléaires et fragilisent le réseau dans son ensemble. La
poursuite engagée de ce programme de construction est mortelle pour le pays qui
va voir sa note d’électricité encore bondir, mais aussi pour EDF qui voit ses
liquidités fondre à vue d’œil et qui se déleste d’actifs qui lui fournissaient
des rentrées indispensables.

Les dirigeants du pays veulent-ils la mort d’EDF?

Cerise sur le gâteau, la fermeture de la centrale de Fessenheim décidée par le
candidat à l’élection présidentielle en 2012 pour des raisons électorales et
finalement obtenue en 2020. Décision absurde ou scandaleuse privant EDF d’un
outil amorti et performant au moment où les difficultés s’amoncellent. On
annonce aussi la fermeture d’autres unités et on oublie de décider la mise en
œuvre d’un nouveau programme. Si on souhaite la mort d’EDF, il vaut mieux le
dire, mais elle est en route car une entreprise, ce n’est pas seulement des
machines qui produisent, des outils, c’est d’abord un personnel à la fois
compétent et motivé qui a envie de servir, d’être utile à la collectivité de
fournir en l’occurrence une électricité abondante et bon marché aux Français.
Toute la grande maison sait désormais que ce souci n’est plus partagé par les
dirigeants du pays, que le bien commun représenté par EDF est ou va être
dilapidé pour des raisons idéologiques et d’autres encore moins convenables.

Le démantèlement progressif, les fermetures annoncées, les programmes
d’éoliennes en mer imaginées sur tout le littoral –plus d’une centaine– vont
dans le même sens, celui de la satisfaction d’une concurrence effrénée au
détriment du client contribuable et de son environnement. Car ce que l’on fait
au nom de l’écologie, c’est l’inverse des intentions verbalisées, on oublie les
paysages, on n’a que faire de la faune et de la flore, on se fiche de la
biodiversité, on pleure sur les coraux à Tahiti et on oublie nos merveilles en
eau froide, nos cathédrales des mers! On a ainsi sacrifié une de nos plus belles
entreprises aux appétits des uns et des autres, mais surtout on a aidé nos
concurrents à nous affaiblir. Cela sera définitif si le programme Hercule
soutenu par les banquiers et la Commission européenne voit le jour : un
nucléaire 100 % étatique indépendant de tout le reste des sociétés électriques !

Pour défendre le bien commun –la République–, il faut un sursaut, une réflexion,
une détermination. Avant d’aller plus loin dans les investissements, en
particulier les éoliennes en mer, il faut se mettre d’accord sur l’objectif :
fournir une énergie électrique abondante et bon marché, et non chère et
intermittente. Ensuite, il est nécessaire de redonner une définition du service
public universel. Enfin il y a un corps social industriel, technique et
scientifique qui va poursuivre sa tâche dans les trois entités, EDF, RTE,
Enedis. Il faut resserrer les liens et non les distendre, car c’est ainsi que
pourra être poursuivie la politique d’excellence des derniers soixante-dix ans
qui avait mis l’électricité française au premier rang international.

Par Loïk Le Floch-Prigent

https://www.printfriendly.com/p/g/VU8VU3

 

18 janvier 2021 | rmoreira
 * UD38


LES ÉLECTRICIENS ET GAZIERS DISENT NON AU DÉMANTÈLEMENT DE LEURS ENTREPRISES OUI
AU SERVICE PUBLIC DE L’ENERGIE !

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Communiqué de presse des organisations syndicales des Industries électriques et
gazières CGT, CFDT, FO, CFE-CGC 
 
Les électriciens et gaziers disent NON au démantèlement de leurs entreprises OUI
au Service Public de l’Energie !


MOBILISATION LE 19 JANVIER 2021

St Martin le Vinoux, le 15 janvier 2021
Depuis plusieurs semaines, les fédérations syndicales représentatives dans les
Industries Electriques et Gazières, sont mobilisées avec les salariés pour
affirmer leur détermination à s’opposer aux projets nocifs de désintégration des
entreprises historiques EDF et ENGIE.
 
EDF et Engie doivent rester les acteurs essentiels à la Transition Energétique
et au Service Public de la Nation. En cette période de crise pandémique, les
services publics démontrent chaque jour leur efficacité et leur nécessité,
notamment dans les domaines de la santé, de la solidarité (chômage partiel), de
l’éducation et de l’énergie. Les agents de l’énergie, malgré les conditions
sanitaires et les évènements climatiques, restent mobilisés pour assurer la
continuité de fourniture d’électricité et de gaz partout sur le territoire. Ils
ne laisseront pas leurs missions de service public et l’avenir de leurs métiers
et de leurs entreprises dans les mains de la Finance. Malgré de nombreuses
sollicitations des élus et des organisations syndicales, le gouvernement
s’entête dans son mutisme, quel mépris !
 
Les Directions quant à elles, cadrées par le gouvernement, avancent bille en
tête et cafouillent dans leurs arguments, évoquant une fois les missions de
service public, une autre fois les pseudos difficultés financières des groupes.
La solution n’est certainement pas dans la découpe des entreprises !
 
Depuis 2004, les électriciens et gaziers se mobilisent contre la libéralisation
du secteur énergétique français néfaste pour l’intérêt des usagers et de la
Nation. Depuis plus 10 ans, EDF est contrainte, par la loi NOM E, de vendre 25%
de sa production nucléaire en dessous du coût de revient aux opérateurs privés.
Cette situation qui met à mal EDF justifierait, soi-disant, aujourd’hui son
éclatement.
 
Engie, quant à elle, est devenue une entreprise affaiblie et totalement OPEable
suite à la vente récente de Suez et celle future de ses activités de services.
Tout opère donc pour finir de casser le service public de l’électricité et du
gaz en France.Afin de ne pas laisser les outils de la Nation devenir les outils
des grands financiers, les organisations syndicales, s’engagent dans une
nouvelle journée d’action le 19 janvier 2021.

Nous appelons donc l’ensemble des salariés actifs et retraités des Industries
électriques et gazières de Lyon et ses environs, à se rassembler en grève à la
Centrale hydroélectrique de Villeurbanne Cusset à 9h30et à la centrale
hydroélectrique de Saint-Egrève le 19 janvier à partir de 7h30pour faire
entendre leur refus des projets de démantèlement des Industries Electriques et
Gazières et porter haut et fort le Service Public de l’Energie.

18 janvier 2021 | rmoreira
 * UD38


SÉGUR DE LA SANTÉ : DES PERSONNELS ÉPUISÉS CHERCHENT RECONNAISSANCE DURABLE

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Publié le 13/01/2021
Par Guillaume Lefèvre
 

• Six mois après la signature de l’accord, la mise en œuvre du Ségur de la santé
reste très incomplète.
• Le 12 janvier, une mobilisation nationale réunissait personnels soignants et
accompagnants à l’appel des fédérations CFDT Interco et Santé-Sociaux.
• Plus largement, la CFDT revendique une politique nationale du handicap, de
l’accueil de la petite enfance, de la protection de l’enfance, de l’accueil
d’urgence et de l’aide à domicile.



« Une chose est sûre : nous ne terminerons pas cette année 2020 comme nous
l’avons commencée. La donne a changé pour les soignants, se félicitait le
ministre de la Santé, Olivier Véran, lors du premier comité de suivi de l’accord
du Ségur de la santé, le 18 décembre. Les engagements, tenus un à un, sont
autant d’ambitions qui donnent du sens et de la reconnaissance à celles et ceux
qu’un pays tout entier a applaudis. » Une assertion gouvernementale et une
pointe d’optimisme très loin de faire l’unanimité et de convaincre les
personnels. Pour de nombreux agents et salariés du soin et de l’accompagnement,
c’est même tout le contraire. Voilà pourquoi cette année débute de la même
manière que s’est achevée la précédente : par une mobilisation nationale dans
les territoires et les établissements sociaux et les services médico-sociaux, du
public comme du privé. « Osons sortir. Montrons que nous existons. Ensemble,
gagnons cette reconnaissance ! », affirment, déterminés, les militants CFDT. Il
y a urgence. Il en va de la qualité et de la pérennité du système de soins et
d’accompagnement français.

Quelques avancées, mais…

Certes, certaines des avancées obtenues par la CFDT dans l’accord se sont
concrétisées ces six derniers mois : revalorisation salariale de 183 euros
mensuels pour près de deux millions de personnels de la fonction publique
hospitalière et des Ehpad et anticipation du versement, augmentation de
500 millions d’euros de l’enveloppe destinée aux investissements courants des
services de soins… D’autres travaux sont en cours ou à venir (sur le
remplacement des postes non pourvus et les nouvelles embauches, les grilles de
rémunération des infirmiers ou des aides-soignantes notamment). Mais elles ne
concernent pas l’ensemble des personnels. Tant s’en faut. « Le chemin est encore
long pour que soit reconnue la valeur de tous les métiers du soin », insiste Ève
Rescanières, secrétaire générale de la CFDT-Santé-Sociaux. « Nous regrettons de
constater que les avancées restent difficilement transposables dans les autres
secteurs, déplore de son côté Catherine Blanc-Vandesteene, secrétaire nationale
de la Fédération CFDT Interco. Cela conduit les agents à douter de la réelle
volonté du gouvernement de réparer cette injustice. »

Colère et incompréhension

Les salariés et agents du social, du médico-social, du maintien à domicile et du
lucratif attendent toujours la reconnaissance de leur engagement auprès des
usagers, souvent en situation de dépendance ou de précarité : les personnes
âgées, les personnes dont la qualité de vie est altérée par un handicap, les
enfants en danger ou encore les personnes en situation d’exclusion… En première
ligne depuis neuf mois, épuisés, ils suivent avec angoisse l’évolution de la
situation sanitaire. Le mal-être, la fatigue et le découragement de ces
professionnels – qui contribuent activement par leur travail à la cohésion
sociale de notre pays – sont profonds. Leur colère et leur incompréhension
grandissent. « Halte à l’inacceptable ! Le Ségur de la santé doit montrer toute
son utilité et s’appliquer dans tous les secteurs et à tous les personnels des
collectivités et des établissements sociaux et médico-sociaux, qu’ils soient
territoriaux ou hospitaliers », s’agacent les deux fédérations cédétistes.
« Nous demandons que s’ouvre sans plus attendre le calendrier des négociations
dans le social et le médico-social. Il n’est pas “entendable” que des agents qui
exercent des fonctions similaires à celles du secteur sanitaire soient bafoués,
ajoute de son côté Catherine Blanc-Vandesteene. S’il s’agit de rémunération et
d’une juste reconnaissance de leur utilité sociale, il est aussi question de
lutter contre la précarité de nombreux emplois, d’améliorer leurs conditions
quotidiennes de travail, de sécuriser leurs parcours professionnels. »

“Le manque d’attractivité devient une maladie mortelle”

En conséquence, les Santé-Sociaux et Interco appellent les employeurs publics et
privés à prendre leurs responsabilités et dénoncent une certaine hypocrisie des
acteurs. Comme lorsque l’État, après avoir qualifié de « visionnaire »
l’augmentation moyenne de 15 % des salaires obtenue dans la branche de l’aide à
domicile, refuse in fine d’accorder les financements pour des raisons
d’arbitrages budgétaires. Inacceptable et humiliant pour les salariés de la
branche. « 2021, c’est l’année du vaccin. Administrons une dose au gouvernement
pour prévenir le manque d’attractivité, qui devient une maladie mortelle »,
rappelle la CFDT. Un avis partagé par Stéphane Postollec, secrétaire général du
Syndicat Santé-Sociaux du Finistère, et les 120 militants finistériens qui ont
fait le déplacement jusqu’à Paris pour manifester devant le ministère de la
Santé, après avoir rencontré ces dernières semaines les députés et sénateurs
bretons. Alors que résonne un chant militant écrit et enregistré par Stéphane,
il en reprend les paroles : « L’accord Ségur, nous, on l’a bossé, contrairement
à d’autres qui veulent le torpiller. Ce n’est que le début de ce qu’on veut
gagner. Et nous, et nous, on est là. Prêts à s’engager sur tous les combats,
nous ne lâcherons pas. Dialogue social, nous, on y croit. »

glefevre@cfdt.fr 

photo DR

14 janvier 2021 | rmoreira
 * UD38


SUSPENSION DES JOURS DE CARENCE DANS LE PRIVÉ : UNE VICTOIRE POUR LA SANTÉ
PUBLIQUE ET LES TRAVAILLEURS

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Publié le 11/01/2021
Par Catherine Pinchaut, secrétaire nationale de la CFDT
 

A l‘issue du conseil des ministres du 16 décembre, le gouvernement avait annoncé
la suspension des jours de carences dans le privé, une revendication de longue
date de la CFDT.

Le décret permettant cette mise en œuvre effective vient d’être publié.
Après l’annonce le 8 décembre dernier de la suppression du jour de carence des
fonctionnaires, cette généralisation va permettre une égalité de traitement
entre public et privé.

La CFDT se réjouit de voir que cette mesure de protection indispensable entre en
vigueur.  

En effet, les jours de carences, dans le privé comme dans le public, n’ont
jamais permis de traiter la question des absences au travail, ni d’agir sur les
causes de celle-ci. En revanche leur application pénalisait financièrement les
travailleurs et les poussait parfois à se rendre au travail, même malades, voire
contagieux.

Cette suspension est une mesure de justice et de bon sens, particulièrement dans
le contexte de la pandémie de CoVid-19. Dans cette période de crise sanitaire,
la santé des travailleurs reste la priorité de la CFDT.

11 janvier 2021 | rmoreira
 * UD38


2021, L’ANNÉE CHARNIÈRE

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Publié le 07/01/2021

• Plans sociaux, faillites, perte de productivité… : l’année s’annonce
particulièrement difficile sur le front de l’emploi.
• Quelque 35 000 suppressions de postes ont été recensées depuis septembre. Et
certains secteurs sont toujours à l’arrêt.



Après les deux vagues épidémiques de 2020, la troisième vague sera-t-elle
économique ? La question est sur toutes les lèvres en ce début d’année, et les
chiffres ne sont guère rassurants. À la fin de 2020, la Dares dénombrait
657 plans de sauvegarde de l’emploi (PSE) déclenchés depuis mars représentant
67 605 emplois, soit plus du double par rapport à 2019. Les destructions
d’emplois s’accélèrent depuis septembre – 35 000 recensées ces trois derniers
mois – et touchent principalement l’industrie manufacturière, le commerce et
l’hébergement-restauration. Un sombre tableau, y compris pour le gouvernement,
qui avait voulu voir dans le rebond du troisième trimestre un signe de reprise
encourageant : après 687 100 emplois détruits lors du premier confinement, la
reprise de l’activité avait en effet permis d’en recréer 401 100, indique
l’Insee dans une note de conjoncture parue au début décembre.

L’agroalimentaire, un secteur diversement touché

Dans l’agriculture ainsi que l’agroalimentaire, les filières ne s’en tirent pas
toutes de la même façon. Il y a celles qui payent au prix fort – voire très
fortement – les mesures du second confinement et les restrictions de la fin de
l’année 2020, en particulier celles touchant à la restauration traditionnelle,
et « tout ce qui concerne les produits festifs », note Fabien Guimbretière,
secrétaire général de la Fédération générale de l’Agroalimentaire (FGA). La
filière volailles, dont presque un tiers du chiffre d’affaires annuel se fait
pendant les derniers mois de l’année (vente de dindes, de canards, etc.)
pourrait ainsi se voir très impactée par la crise sanitaire. D’autres telles la
confiserie et la pâtisserie industrielle connaissent des situations difficiles,
« même si certaines étaient déjà en difficulté avant la crise sanitaire »,
nuance Fabien. La viticulture est également très touchée, mais de manière
hétérogène.

Mais « le second confinement, commencé fin octobre, a produit un nouveau choc
sur l’activité d’environ 10 % », rappelle l’Observatoire français des
conjonctures économiques (OFCE). Plus faible qu’au printemps, cette nouvelle
baisse a en réalité un impact beaucoup plus important pour les secteurs déjà en
difficulté comme le tourisme ou l’hôtellerie-restauration, et qui se retrouvent
durablement fragilisés, faisant planer la menace de faillites en série dans les
prochains mois. « Or une baisse d’activité marquée par un grand nombre de
faillites a beaucoup plus d’impact sur l’emploi », prévient Éric Heyer,
économiste à l’OFCE.

Chômage partiel, oui mais jusqu’à quand ?

Si les défaillances d’entreprises n’ont pas encore explosé, c’est parce qu’elles
sont, pour une large part, toujours sous perfusion. « L’État comme les
partenaires sociaux ont joué leur rôle dans la période en inventant de nouveaux
dispositifs (APLD, transitions collectives) et en faisant dès le début de la
crise le choix du maintien de l’emploi pour ne pas répéter les erreurs de 2008,
note Marylise Léon, secrétaire générale adjointe. Mais les projections
interrogent inévitablement le caractère durable du dispositif d’activité
partielle et rendent stratégiques les négociations d’entreprises concernant
l’APLD, les RCC et autres APC. » Certains craignent déjà d’avoir créé une bombe
à retardement. La question est en fait de savoir quelle stratégie adopteront les
entreprises dans les prochaines semaines, avec la baisse attendue des taux de
prise en charge.

En novembre, 2,9 millions de salariés ont été, au moins temporairement, en
chômage partiel, soit 16 % des salariés du privé. Le secteur de
l’hôtellerie-restauration reste le plus touché (43 % des salariés) et continuera
à bénéficier, comme tous les secteurs dits protégés, d’une prise en charge à
100 % (et 84 % à 100 % du net pour les salariés). La baisse des taux de prise en
charge, initialement prévue au 1er novembre, a été repoussée au début de cette
année, sans date butoir précise. « Nous ne lâcherons pas d’un coup des secteurs
protégés depuis neuf mois !, assurait récemment la ministre du Travail lors
d’une rencontre organisée par l’Ajis*. Au début de l’année prochaine, et s’il
n’y a pas de troisième vague, nous allons nous efforcer de réserver le
dispositif [pris en charge à 100 %] aux secteurs les plus affectés. Il faudra le
faire finement : certains, comme la restauration, devraient pouvoir reprendre
assez vite ; d’autres, comme l’événementiel, auront besoin de plus de temps. »
Pour ces établissements et leurs salariés, comme pour les secteurs moins
visibles mais durement impactés par la crise (agriculture, banques, bâtiment),
l’année 2021 s’annonce particulièrement complexe.

* Association des journalistes de l’information sociale.

aballe@cfdt.fr et epirat@cfdt.fr 

photo © XavierPopy_Réa

8 janvier 2021 | rmoreira
 * UD38


TRANSITIONS COLLECTIVES : UN LEVIER UTILE POUR LES SALARIÉS DANS CHAQUE
TERRITOIRE, UNE CFDT TOTALEMENT MOBILISÉE

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Publié le 07/01/2021

La concertation organisée par le ministère du Travail sur le dispositif
Transitions professionnelles collectives « TRANSCO » s’est achevée hier soir
dans un climat de co-construction que la CFDT salue.

Le nouveau dispositif sera lancé la semaine prochaine et commencera à être
opérationnel à la fin du mois. Ce dispositif de transitions professionnelles est
une réelle innovation sociale. Il constitue une réponse nécessaire pour les
salariés et utile aux entreprises dans le contexte de crise sanitaire,
économique et sociale que connaît notre pays depuis presque un an maintenant.
Au-delà, il doit permettre de mieux sécuriser les salariés dans le cadre des
mutations écologiques et numériques qui modifient le monde du travail.

Alors que beaucoup de filières connaissent ou vont connaître des
restructurations avec des risques importants de chômage, le dispositif de
transitions collectives permet de penser la reconversion des salariés dont
l’emploi est menacé en amont des restructurations des entreprises. L’objectif
est d’organiser, dans chaque bassin d’emploi, les passerelles entre les
entreprises en difficultés et les secteurs et entreprises qui ont des besoins en
recrutements. Ce dispositif permettra de financer des formations longues pour
les salariés afin qu’ils puissent commencer une nouvelle activité
professionnelle. Et durant ce parcours, les salariés conservent toutes leurs
garanties contractuelles jusqu’à la fin du processus de reconversion.

La CFDT avait revendiqué dès juillet dernier, lors du lancement du Plan de
Relance, la nécessité de disposer d’un outil pour organiser, en amont des PSE,
les transitions professionnelles de manière collective. Nous avions appelé à la
constitution souple et opérationnelle de plateformes territoriales multi-acteurs
pour en faciliter la mise en œuvre. Avec plus de 100 projets structurés sur un
temps très court, l’appel à manifestation d’intérêt lancé en fin d’année
dernière pour amorcer cette dynamique est un succès. Il témoigne de l’utilité
indéniable de Transco comme de la mobilisation concrète qu’il suscite. La CFDT
est pleinement impliquée dans cette dynamique d’acteurs, soit elle-même, soit à
travers les associations paritaires Transitions Pro.

Maintenant, la réussite de Transco repose sur un dialogue social de qualité dans
les entreprises et dans les territoires. Nous avons collectivement l’obligation
de réussir afin d’éviter aux salariés dont l’emploi est menacé de basculer dans
le chômage. Les militants CFDT sont déjà mobilisés et seront partout au
rendez-vous de ce défi collectif.

 * > 20210107 SG PRESSE CP01 Transitions collectives

8 janvier 2021 | rmoreira
 * UD38


L’ÉQUIPE CFDT ISÈRE VOUS SOUHAITE D’EXCELLENTES FÊTES DE FIN D’ANNÉE !

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23 décembre 2020 | rmoreira
 * UD38


LA CFDT SIGNE L’ACCORD SANTÉ AU TRAVAIL

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Publié le 10/12/2020
Par Claire Nillus
 

[Mise à jour du 17 décembre 2020] Le Bureau national de la CFDT a décidé de
signer l’accord du 9 décembre sur la santé au travail.

Après le télétravail le 26 novembre dernier, les partenaires sociaux ont trouvé
une issue positive sur la santé au travail avec un projet d’accord national
interprofessionnel qui introduit des avancées sur la prévention des risques et
le suivi des salariés exposés.



L’interminable négociation, initiée il y a plus de deux ans suite à la remise du
rapport Lecocq-Dupuis-Forest fin août 2018 qui préconisait une réorganisation
complète des acteurs de la santé au travail, s’est enfin achevée ce 10 décembre
sur un projet d’accord. En pleine crise sanitaire, le patronat a cherché par
tous moyens à se dégager de ses responsabilités. Mais les deux dernières séances
de négociation ont permis de faire inscrire dans le texte de réelles avancées en
matière de prévention des risques et de suivi post-exposition.

Ainsi, il instaure un suivi médical renforcé des salariés exposés à des risques
chimiques : un salarié exposé à des agents cancérogènes dans son entreprise
sortait du système de suivi dont il bénéficiait dès qu’il quittait l’entreprise
pour aller travailler ailleurs. Désormais, il sera suivi tout au long de sa vie
pour avoir été exposé, un temps donné, à des substances toxiques.
L’accord crée un suivi nouveau pour les intérimaires et les salariés des
sous-traitants des grandes entreprises par une collaboration entre les services
de santé interentreprises et les services de santé autonomes de ces employeurs
au même titre que le reste du personnel, ce qui n’était pas le cas jusqu’ici.

Coordination des acteurs

La proposition de la CFDT de constituer une « cellule travail » capable de
coordonner tous les acteurs de la prévention sur un même territoire pour agir
ensemble va se concrétiser. Les entreprises seront mieux accompagnées et
conseillées pour mettre en place des actions de prévention de façon coordonnée
et facilitée. Il a fallu bataillé ferme pour sanctuariser la formation des élus
à la CSSCT. Au final, le dispositif en sort même amélioré puisque les
organisations syndicales ont obtenu que tous les membres élus au CSE, et non
plus seulement les élus de la CSSCT, puissent bénéficier d’une formation de cinq
jours, qu’ils soient titulaires ou suppléants, lors du premier mandat. Cette
formation est renouvelée en cas de réélection, afin que les militants en
responsabilité soient formés régulièrement (et a minima tous les quatre ans).

A propos des SSTI, il y a aussi du progrès : en effet, la commission de contrôle
chargée d’alerter le conseil d’administration en cas de dysfonctionnement pourra
dorénavant alerter directement le CROCT (comité régional d’orientation des
conditions de travail). Un poste de vice- président est réservé au sein du CA à
un représentant des organisations de salariés, tout comme le poste de trésorier.

Parmi d’autres points très positifs de l’accord : l’introduction des risques
psycho-sociaux liés à l’organisation du travail (indépendamment de
considérations sur la vie personnelle du salarié) est à souligner. Bien que les
études sur ce sujet soient déjà anciennes, « plus de dix ans », précise
Catherine Pinchaut, cheffe de la délégation CFDT, et maintes fois relayées dans
les travaux de l’INRS notamment, le patronat avait toujours refusé de l’inscrire
noir sur blanc comme un risque potentiel au travail.

Un accord validé par le Bureau national

« Cela fait longtemps que l’on attend de pouvoir avancer et prévenir notamment
la désinsertion professionnelle due à l’absence de prévention primaire efficace.
Maintenant, nous allons suivre le travail des députés et leur proposition de loi
santé travail, une prochaine étape, et nous serons auprès de nos équipes
militantes pour les aider à mettre en œuvre l’accord au mieux sur le terrain »,
conclut Catherine Pinchaut, qui n’a pas caché son soulagement ce matin en
conférence de presse quant à l’issue positive de ce dossier. Avec FO et la
CFE-CGC, la délégation CFDT a donné un avis favorable à cet accord qui  a été
validé par le Bureau national le 17 décembre. La CFTC se prononcera la semaine
prochaine et la CGT désapprouve. Les protagonistes ont jusqu’au 8 janvier 2021
pour signer le texte.

cnillus@cfdt.fr

 * > ANI du 9 décembre 2020 sur la santé au travail

19 décembre 2020 | rmoreira
 * UD38


L’URGENCE CLIMATIQUE ET SOCIALE IMPOSE AMBITION, FINANCEMENT ET MÉTHODOLOGIE :
LES PARLEMENTAIRES DOIVENT AMÉLIORER SIGNIFICATIVEMENT ET AVEC AMBITION LE TEXTE
SUR LA RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE DES LOGEMENTS !

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Publié le 16/12/2020 Par CFDT, Fondation Abbé Pierre, Fondation Nicolas Hulot,
France Nature Environnement, Réseau Action Climat, Secours catholique – Caritas
France, Uniopss

Le Président de la République a finalement rejeté la proposition de la
Convention Citoyenne pour le Climat d’instaurer une obligation de rénovation
énergétique globale des logements pour tous les propriétaires, associée à des
aides accrues pour les plus modestes. Les parlementaires portent désormais
l’entière responsabilité de réintégrer pleinement la proposition des 150, afin
que la loi Climat témoigne d’une réelle ambition climatique et sociale.

Le diagnostic était pourtant bon : “La rénovation énergétique est un sujet sur
lequel on peut gagner ou perdre la bataille climatique”, a déclaré Emmanuel
Macron le 14 décembre devant la Convention citoyenne pour le climat. Hélas, les
arbitrages annoncés ensuite par le Président ne sont pas à la hauteur des
réponses à apporter dans un secteur qui cumule les retards : 11% au-dessus de
ses budgets carbone, seulement 70 000 rénovations performantes réalisées chaque
année et 12 millions de précaires énergétiques. 

 * Parmi les propositions de la Convention Citoyenne, le Président de la
   République retient l’interdiction progressive de mise en location des
   passoires thermiques. Mais cette disposition n’est pas nouvelle : elle était
   déjà partiellement présente dans la loi Énergie-Climat de 2019, qui n’avait
   toutefois pas précisé les sanctions en cas de mise en location de passoires
   en 2028. Pour mémoire, lorsqu’il était candidat, Emmanuel Macron avait
   annoncé cette interdiction pour 2025. En outre, le gouvernement limite ses
   propositions de contrainte aux seules passoires énergétiques, alors que nos
   engagements climatiques nécessitent la rénovation progressive au niveau BBC
   de l’ensemble du parc de logements d’ici à 2050.
 * Le Président s’est engagé à pérenniser les montants du plan “France Relance”
   sur la rénovation énergétique au-delà de 2022. C’est une bonne nouvelle, même
   si les montants (1 milliard de plus par an pour Ma Prime Rénov’ en 2021 et
   2022) ne permettent pas l’instauration d’une obligation de rénovation
   performante et le rattrapage du retard du secteur sur la baisse des émissions
   de gaz à effet de serre. Pour ne laisser personne sans solution, les besoins
   en aides publiques sont quatre fois plus importants que l’existant (source
   I4CE). Rappelons également que la rénovation énergétique des logements est un
   levier majeur de la relance de notre économie au service de sa transformation
   écologique et sociale et un gisement de 100 000 nouveaux emplois non
   délocalisables d’ici à 2030.
 * En 2017, Emmanuel Macron s’était engagé à ce que l’Etat fasse l’avance de
   travaux pour les ménages précaires et se rembourse au moment des mutations ;
   le Président vient d’enterrer cette promesse, pourtant porteuse de justice
   sociale.
 * Le Président a demandé l’élaboration en trois mois d’une offre de tiers
   financement des travaux, y compris de source privée. Les 60 organisations du
   Pacte du pouvoir de vivre rappellent aussi l’importance des financements
   publics pour financer les travaux des ménages modestes et très modestes (sous
   forme de subventions, sans reste à charge) et des classes moyennes (sous
   forme des subventions et prêts garantis).

La responsabilité incombe désormais aux parlementaires de réintégrer pleinement
la proposition d’obligation de travaux de rénovation globale dans la loi, pour
espérer enfin gagner la bataille climatique et la lutte contre la précarité
énergétique.

Contacts presse :

Florence Bardin – Fondation Nicolas Hulot –  06 77 05 06 17 

Dominique Primault – CFDT – 

Manon Laudy – France Nature Environnement – 06 07 69 27 10

Sandrine Verdelhan – Secours Catholique – Caritas France – 06 61 54 10 69

Anne Lambert de Cursay – Fondation Abbé Pierre – 06 23 25 93 79

 * > 20201216 SG8PRESSE CPCommun RenoLog

16 décembre 2020 | rmoreira
 * Actualités du PACTE 38
 * UD38


SUSPENSION DU JOUR DE CARENCE DANS LA FONCTION PUBLIQUE : UNE AVANCÉE À
GÉNÉRALISER

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Publié le 08/12/2020
Par Catherine Pinchaut, secrétaire nationale de la CFDT et Mylène Jacquot,
secrétaire générale de la CFDT fonction publique
 

La CFDT acte positivement la suspension pour les agents de l’application du jour
de carence pour les arrêts maladie directement liés à l’épidémie de Covid, au
travers d’un amendement intégré au projet de loi de finances pour 2021 dont
l’examen vient de s’achever au Sénat.

Engagée dans cette bataille revendicative concernant l’ensemble des travailleurs
du secteur privé et de la fonction publique, la CFDT est soulagée d’avoir enfin
été entendue, même si elle regrette que cette mesure n’intervienne qu’au 1er
janvier 2021, trois mois après le retour de l’état d’urgence sanitaire.

Par ailleurs, la CFDT rappelle qu’elle a toujours considéré que les jours de
carence ne permettaient pas de traiter des absences au travail ou de leurs
causes, ni de construire des solutions durables pour l’amélioration des
conditions de travail et de vie au travail.

La CFDT réaffirme donc sa revendication d’une suppression définitive des jours
de carence du public et privé, qui nuisent à la santé publique, pénalisent les
malades ou personnes fragiles sans rien régler de la question des absences au
travail.

8 décembre 2020 | rmoreira
 * UD38


ACCOMPAGNEMENT DES JEUNES ET DES PRÉCAIRES : DES MESURES ATTENDUES

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Publié le 26/11/2020
Par Inès Minin, secrétaire nationale de la CFDT
 

Depuis le début de la crise, la CFDT réclame des mesures de soutien aux
travailleurs les plus précaires et particulièrement pour les jeunes. Même si
elles ne répondent pas à sa demande d’ouvrir le RSA aux moins de 25 ans, la CFDT
se félicite des annonces formulées par le Premier ministre ce jeudi matin qui
prévoient de renforcer le soutien financier aux jeunes, de mieux accompagner les
travailleurs saisonniers et tous ceux qui enchaînent les contrats courts, de
soutenir les étudiants qui se retrouvent encore plus en difficulté dans ce
second confinement.

La CFDT note avec satisfaction la mise en œuvre d’un accompagnement spécifique
pour les jeunes dans la recherche de leur premier emploi. Cette mesure répond à
une revendication forte de la CFDT pour un droit à un accompagnement renforcé,
adapté et personnalisé de tous les jeunes de 16 à 30 ans qui comprend
accompagnement, allocation et emploi.

C’est tout l’enjeu du doublement du nombre de bénéficiaires de la garantie jeune
à partir de 2021 qui permettra aux missions locales d’accueillir environ 200 000
jeunes dans le cadre de ce dispositif.

La CFDT salue le fait que 300000 travailleurs précaires dont 70000 jeunes
percevront une aide financière de 900 € pendant quatre mois. Ce soutien
financier répond en partie à une situation d’urgence pour ceux qui subissent de
plein fouet la forte flexibilité de certains secteurs et qui, du fait de la
crise sanitaire, voient une grande partie de leur activité professionnelle
totalement à l’arrêt.

La CFDT s’est fortement engagée pour que ces premiers pas soient accomplis et
elle s’investira pleinement dans la mobilisation pour leur réussite et leur
effectivité.

27 novembre 2020 | rmoreira
 * UD38


LA CHARTE INTERNE CFDT DE PRÉVENTION DES VIOLENCES SEXISTES ET SEXUELLES

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Le 15 octobre dernier, Laurent Berger a signé, pour la Confédération, la Charte
interne de prévention des violences sexistes et sexuelles. Répondant à cet
appel, la CFDT Auvergne-Rhône-Alpes a validé le texte en Bureau Régional le 8
octobre 2020.

Il n’y a pas de raison de penser que la CFDT est exempte de tous comportements
ou agissements sexistes. Il est alors plus que nécessaire de lutter durablement
contre ces violences.

La Charte rappelle les valeurs et l’engagement de la CFDT pour les droits des
femmes. Elle invite à une prévention accrue, et à la mise en place de protocoles
de recueil des paroles. Il s’agira d’écouter et protéger les victimes, et de
sanctionner les auteurs s’ils sont membres de la CFDT.

Nous vous invitons à signer cette Charte à votre tour. C’est d’une voix unanime
que nous réussirons à lutter efficacement contre ces violences qui ne peuvent
plus être ignorées.

Lutter contre les violences de genre, c’est aussi nous sensibiliser aux
stéréotypes et préjugés qui nous construisent, point de départ de potentiels
comportements sexistes. C’est pour cette raison que l’Enquête Flash VSST, lancée
le 25 novembre 2019, est reconduite jusqu’en novembre 2021. Montrer que ces
violences existent, en parler, et nous y confronter est un bon début pour
enrayer ces mécanismes de discriminations qui perdurent.

La CFDT est acteur majeur de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles
au travail. Ainsi, si vous souhaitez développer l’Enquête Flash VSST, nous vous
invitons à vous rapprocher de Sonia Paccaud
(spaccaud@auvergne-rhone-alpes.cfdt.fr), référente URI, et également votre
interlocutrice si vous êtes victime ou témoin de violences sexistes et sexuelles
de la part d’un militant ou d’une militante CFDT.

Aujourd’hui plus particulièrement est la journée internationale pour
l’élimination des violences à l’égard des femmes. Une campagne de communication
a été réfléchie pour être diffusée sur les différents réseaux sociaux. Cette
journée est essentielle pour rappeler et dénoncer les violences, souvent
invisibilisées, auxquelles les femmes sont confrontées dans leur vie
professionnelle et personnelle.

Vous trouverez pour information, la Charte interne de prévention aux violences
sexistes et sexuelles cfdt-2010-charte_vss-cfdt-lb-bd-1



   

Pierrick Aillard
Secrétaire Général


Sonia PACCAUD

Secrétaire régionale en charge des Luttes contre les exclusions, les
discriminations- l’égalité femme/homme

27 novembre 2020 | rmoreira
 * UD38


ASSURANCE CHÔMAGE DÉCLARATION DE MARYLISE LÉON, SECRÉTAIRE GÉNÉRALE ADJOINTE DE
LA CFDT

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Le gouvernement doit plus que jamais renoncer à sa réforme.
 
Depuis juin 2019, la CFDT n’a de cesse d’alerter sur les effets dévastateurs de
la réforme de l’assurance chômage sur les demandeurs d’emploi les plus
précaires. Le Conseil d’Etat, par sa décision rendue aujourd’hui d’annuler
l’article du décret relatif aux modalités de calcul du salaire journalier de
référence (SJR), nous conforte dans notre combat.
 
Le Conseil d’Etat considère que le calcul du SJR porte atteinte au principe
d’égalité dès lors que, pour un même nombre d’heures de travail, il peut varier
du simple au quadruple.
 
À aucun moment, malgré nos multiples mises en garde, le gouvernement n’a mesuré
l’impact réel de ses décisions sur la situation des personnes. À vouloir à tout
prix mener une réforme budgétaire en diminuant les droits des demandeurs
d’emploi, il est prêt à créer de nouvelles injustices.
 
Injustices produites par un nouveau calcul du salaire journalier de référence
qui pénalise les salariés qui n’ont d’autres choix que de cumuler les petits
contrats ; injustices engendrées par le durcissement des conditions d’accès au
régime d’assurance chômage ; injustices générées par le recul du seuil de
rechargement des droits.
 
Injuste dans sa conception, cette réforme est aujourd’hui en partie annulée. À
un moment où la priorité devrait être de protéger les salariés les plus exposés
aux terribles conséquences de la crise sanitaire sur le marché de l’emploi, elle
porte en elle les germes de nouvelles fractures.
 
La CFDT renouvelle sa demande au gouvernement d’abandonner cette réforme.
26 novembre 2020 | rmoreira
 * UD38


TÉLÉTRAVAIL : LA CFDT SIGNE L’ACCORD NATIONAL INTERPROFESSIONNEL

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Publié le 26/11/2020
Par Catherine Pinchaut, secrétaire nationale de la CFDT
 

Quinze ans après l’Accord national interprofessionnel de 2005, l’accord proposé
à signature le jeudi 26 novembre au terme de la négociation entre partenaires
sociaux sur le télétravail permet de définir un cadre modernisé pour les
entreprises, les salariés et les représentants du personnel.

Ce texte a une signification particulière dans un contexte exceptionnel. Depuis
le 16 mars 2020, les salariés sont soumis à une injonction au télétravail,
exercé parfois dans des conditions difficiles, sans négociation préalable.
L’accord conclu par les organisations syndicales et le patronat indique
clairement la nécessité, dans ces circonstances, d’anticiper le recours au
télétravail en concertation avec les représentants du personnel, d’informer les
salariés sur les conditions de sa mise en place, de prévenir les risques
d’isolement.

Mais ce texte offre également des repères pour l’application du télétravail en
période normale d’activité. Pour la CFDT, il s’agissait notamment d’impliquer
les représentants du personnel et le Comité social et économique de chaque
entreprise dans la définition de l’éligibilité des postes en tenant compte des
activités pouvant être pratiquées en télétravail pour éviter toute décision
arbitraire des employeurs. Il s’agissait aussi de réclamer la motivation du
refus de télétravail par l’employeur ou de garantir la réversibilité du choix du
salarié.  Ces principes fondamentaux pour protéger la transparence des décisions
sont inscrits dans l’accord soumis à validation. Ils s’accompagnent d’autres
éléments permettant une mise en œuvre qui doit tenir compte des réalités de
chaque entreprise. Car c’est bien dans chacune d’entre elles que se jouera, sur
la base de ces préconisations, la qualité des conditions de mise en place du
télétravail. Même si la CFDT aurait préféré un accord normatif, les avancées
obtenues grâce à notre abnégation et à nos propositions permettent d’offrir un
cadre plus clair au télétravail.

C’est pourquoi la CFDT, réunie ce jour en Bureau National, a décidé de signer
cet accord, convaincue qu’il offre une base indispensable au dialogue social
opéré dans les entreprises. Seul ce dialogue social de qualité permettra à
chaque salarié de télétravailler dans de meilleures conditions.

26 novembre 2020 | rmoreira
 * UD38


SE MOBILISER, ENCORE ET TOUJOURS, FACE AUX VIOLENCES CONTRE LES FEMMES

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Publié le 24/11/2020
Par Marie-Nadine Eltchaninoff
 

La crise sanitaire ne doit pas faire oublier la lutte contre les violences
conjugales. Cette année, pas de manifestation le 25 novembre, mais une
mobilisation de l’ensemble de la CFDT sur les réseaux sociaux et un appel à la
vigilance rendue plus nécessaire encore par le confinement.



Ce n’est malheureusement pas une surprise, les violences familiales sont de
nouveau en hausse depuis le reconfinement. Le 17 novembre, le ministère de
l’intérieur notait une augmentation de 15% des appels de victimes en seulement
deux semaines. Ces violences avaient été multipliées par cinq pendant la durée
du premier confinement.

Cohabitation forcée, hausse des addictions, fatigue psychologique, tout concourt
à créer un climat délétère et propice à l’explosion de violences, qu’elles
soient physiques, sexuelles ou psychologiques. Seule une mobilisation de toute
la société permettra de mieux lutter contre ce fléau et d’inciter les pouvoirs
publics à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les femmes. Cette
année, la marche qui précède habituellement le 25 novembre, journée
internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, n’a pas pu
avoir lieu en raison des contraintes sanitaires.

Aussi la CFDT appelle les militants à relayer massivement la campagne de
communication Respecté.e.s sous le hashtag #violencesfaitesauxfemmes lancée
cette semaine sur les réseaux sociaux. « Il nous revient à chacun,
individuellement, dans notre entourage familial, amical, syndical ou
professionnel, d’être attentif et vigilant,» indique Béatrice Lestic, secrétaire
nationale responsable de l’égalité femmes hommes. Des pleurs, des bruits de
lutte, des cris, des comportements inhabituels dans le voisinage sont autant de
signaux qui doivent alerter.

Les témoins et les victimes de violences disposent de plusieurs modalités de
signalement. A commencer par le 3919, numéro d’appel anonyme et gratuit, et le
114, qui permet d’appeler à l’aide par SMS quand il est difficile de passer un
appel vocal. Le service a traité jusqu’à 150 dossiers par jour pendant le
premier confinement. Le 119 est de son côté spécialisé dans l’accueil
téléphonique des enfants qui subissent des mauvais traitements.

Les femmes exposées aux violences ou qui redoutent de l’être peuvent également
échanger via la plate-forme arrêtonslesviolences.gouv.fr.

Spécifique à la CFDT, le service Réponses à la carte (0969391939) permet
également aux adhérentes de se confier et d’obtenir toutes les informations
utiles. Les victimes de violences peuvent aussi trouver de l’aide dans les
pharmacies, dans lesquelles un dispositif d’accueil a été déployé dès le premier
confinement. Les personnes qui se sentent menacées n’ont pas besoin
d’attestation dérogatoire pour sortir de chez elles et chercher du secours. En
cas de danger il est recommandé d’appeler le 17.

mneltchaninoff@cfdt.fr

26 novembre 2020 | rmoreira
 * UD38


LOI SUR LA SÉCURITÉ GLOBALE : LE DROIT À L’INFORMATION NE SUPPORTE AUCUNE
AMBIGUÏTÉ

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Publié le 19/11/2020
Par Frédéric Sève, secrétaire national de la CFDT

Dans une société où les tensions sont palpables, où la défiance envers les
autorités est manifeste, la proposition de loi de Sécurité globale, et
particulièrement son article 24, crée une nouvelle fracture. Fracture entre des
forces de l’ordre, qui doivent être défendues dans l’exercice de leurs missions
face aux menaces croissantes dont elles sont l’objet, et des journalistes qui
doivent être protégés sans ambiguïté dans leur liberté d’informer.

Cet article de loi a été rédigé comme une réponse symbolique, sans aucune
concertation avec les principaux acteurs impactés. Le gouvernement et les
parlementaires se sont défaussés de leur rôle de bâtir les compromis possibles
pour répondre à ces deux attentes. Mais cette dérobade politique ne fait
qu’hystériser le débat. Il ne faut pas prendre le moindre risque avec la
préservation des droits fondamentaux comme la liberté de la presse. Un risque
souligné par la défenseure des droits début novembre.

La CFDT appelle le gouvernement et les parlementaires à retirer l’article 24, à
revoir rapidement leur copie et à assumer leur responsabilité. 

19 novembre 2020 | rmoreira
 * UD38


LA CFDT AUJOURD’HUI, UN PETIT RAPPEL…

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La CFDT est le premier syndicat français en nombre d’adhérents : 621 274, des
femmes (50,2%), des hommes (49,8%), qui travaillent dans tous les secteurs
professionnels, dans le public et dans toutes les régions de France.

La CFDT n’est ni de gauche ni de droite, elle est du côté des salariés.

La CFDT est un syndicat laïc qui respecte toutes les croyances religieuses ou
philosophiques tant qu’elles ne conduisent pas à la haine, au racisme, à
l’exclusion.

La CFDT sait que le monde change, qu’il faut en permanence mettre à jour les
revendications pour faire face aux évolutions du marché du travail, à la
précarité.

19 novembre 2020 | rmoreira
 * UD38


ENFIN UNE CONCERTATION SUR LES TRAVAILLEURS DE LA “DEUXIÈME LIGNE”

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Publié le 09/11/2020
Par Anne-Sophie Balle
 

Les travailleurs de la « deuxième ligne » (dont les métiers ont permis d’assurer
la continuité de l’activité économique et sociale pendant la crise sanitaire)
sont au cœur de la concertation sur les formes particulières d’emploi lancée le
6 novembre par la ministre du Travail avec les partenaires sociaux.



« L’ambition des travaux n’est pas d’aller sur des primes one shot », prévient
d’emblée la rue de Grenelle, qui souhaite « regarder ce qui structurellement et
depuis longtemps pénalise certains emplois », citant « les minima salariaux, les
conditions de travail, l’accès à la formation et les parcours de carrière ». Une
approche globalement partagée, la CFDT précisant vouloir « travailler sur les
conditions de valorisation pérennes, qui se mènent sur le moyen et le long
terme ».

D’ici à la fin 2020, une mission – confiée par la ministre à l’économiste
Christine Erhel et à Sophie Moreau-Follenfant (DRH chez RTE) – permettra
d’identifier, avec les partenaires sociaux, les critères permettant de
distinguer ces travailleurs de la deuxième ligne et d’en donner une définition
objective ; et en déduire ainsi les métiers et professions concernés. Ensuite,
la concertation devra « objectiver les conditions de travail » pour voir sur
quels sujets il y a lieu de travailler à une reconnaissance. Une approche
multidimensionnelle, prenant en compte les types de contrats de travail, la
question des transitions professionnelles mais aussi le modèle économique de
chaque secteur, est envisagée. « Les pratiques d’externalisation et les
politiques d’appel d’offres favorisant les moins-disants devront être
questionnés », insiste la secrétaire nationale Catherine Pinchaut.

La branche, le bon échelon ?

Enfin, des travaux seront lancés avec les branches au premier trimestre 2021. Un
niveau pertinent et adapté, estime le ministère, quand certains s’interrogent
ouvertement. « En théorie, la branche est l’échelon adéquat pour parler
classifications, compétences ou encore conditions de travail. Mais le fait est
que la plupart des branches concernées ne sont pas celles où il y a un fort
dialogue social. Elles doivent donc négocier sur la base d’un cadre et d’un
timing contraints », poursuit la CFDT.

Pour l’heure, le gouvernement n’envisage pas d’obligation de négocier, partant
du principe que cela ne sera pas nécessaire. Mais en cas de blocage, la question
d’une reprise en main par l’interprofessionnel pourrait rapidement se poser.

aballe@cfdt.fr

10 novembre 2020 | rmoreira
 * UD38


FERMETURE DE LA BOURSE DU TRAVAIL DE GRENOBLE

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A la suite des mesures annoncées par le président de la République Emmanuel
Macron ce mercredi soir répondant à une situation sanitaire qui s’est aggravée
ces derniers jours, la bourse du travail de Grenoble et la tour CFDT seront
fermées dès vendredi 30 octobre jusqu’à nouvel ordre.

29 octobre 2020 | rmoreira
 * UD38


« ATTENTAT TERRORISTE À NICE : RESTONS UNIS FACE À L’HORREUR ».

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L’horreur de l’islamisme radical a une nouvelle fois frappé. La CFDT toute
entière dénonce avec fermeté un acte qui met en danger notre démocratie. Elle
exprime sa solidarité et son soutien aux victimes, à leurs proches et à la
communauté catholique, clairement visée.

Nous devons tous, quelles que soient nos croyances et nos convictions, nous unir
pour rejeter avec force ce poison qui mine notre société. Plus que jamais, dans
un contexte sanitaire qui nous isole, la CFDT appelle à rester unis et à
affirmer sans ambiguïté la défense des valeurs qui fondent notre république : la
liberté, l’égalité, la fraternité

29 octobre 2020 | rmoreira
 * UD38


COVID-19: LA PROTECTION SANITAIRE EST UNE NÉCESSITÉ, LA PROTECTION SOCIALE UNE
EXIGENCE

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Les mesures annoncées par le président de la République Emmanuel Macron ce
mercredi soir répondent à une situation sanitaire qui s’est aggravée ces
derniers jours. Le nombre de cas confirmés de personnes malades du Covid
augmente de façon exponentielle entraînant un risque fort de saturation des
services de réanimation. La CFDT prend acte de ces décisions. La gravité de la
situation nécessite la responsabilité de chacun et le respect des mesures
annoncées. Tout doit être mis en œuvre pour freiner l’épidémie et permettre aux
équipes soignantes d’accomplir leurs missions.

Les leçons du printemps doivent être retenues. Le dialogue social doit guider la
mise en œuvre concrète des dernières mesures de protection sanitaire pour
garantir leur efficacité et éviter toutes conséquences injustes pour les
travailleurs du public et du privé.

La CFDT exige que les CSE et les instances de dialogue social dans les fonctions
publiques soient réunies au plus vite pour que la poursuite du travail en
présentiel ou en télétravail se fasse dans le respect des travailleurs.

Depuis huit mois, nous traversons une période totalement inédite. Les
travailleurs n’en sont nullement responsables. Ils ne doivent pas en être les
premières victimes. Les dispositifs destinés à protéger les emplois et les
revenus et à sauver les compétences d’une crise économique dont l’échéance est
incertaine, doivent être tous reconduits sans exception. Le télétravail doit
être généralisé partout où c’est possible. Il est de la responsabilité de tous
de créer les conditions optimales de sa mise en œuvre.

La solidarité envers les plus fragiles, souvent les plus exposés, doit également
commander l’action du gouvernement et des collectivités territoriales.

Les travailleurs de seconde ligne indispensables à la vie quotidienne de
l’ensemble de la population, ne peuvent plus vivre de promesses. La
reconnaissance de leurs fonctions et la revalorisation de leurs métiers sont
urgentes. La mission évoquée lundi lors de la conférence sociale organisée à
Matignon doit aboutir au plus vite sur la base des propositions que la CFDT a
formulées depuis le début de la crise.


Les personnes les plus précaires, celles qui ont basculé ou sont sur le point de
basculer dans la pauvreté, doivent être davantage aidées et accompagnées. Le
versement de primes ponctuelles, aussi important soit-il, n’est pas suffisant.
La CFDT réitère sa demande d’augmentation des minima sociaux et d’ouverture du
RSA aux moins de 25 ans.

La CFDT demande que l’écoute et la concertation soient redoublées à tous les
niveaux – national, territorial, dans les branches —. Discuter, échanger, se
confronter n’a jamais freiné l’action. Dans la société fracturée que nous
connaissons, où l’unité est plus que jamais menacée, il s’agit d’un enjeu
démocratique. Cette responsabilité incombe à tous les acteurs, politiques,
économiques et sociaux.

La CFDT appelle au respect des mesures pour stopper la dégradation sanitaire.
Elle s’engagera résolument, dans le même temps, pour que leurs conséquences
économiques et sociales soient combattues dans un esprit de justice et avec
détermination.

29 octobre 2020 | rmoreira
 * UD38


UN BILAN D’ÉTAPE ALORS QUE LA CRISE SANITAIRE S’AGGRAVE

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Publié le 27/10/2020
Par Jérôme Citron
 

La deuxième conférence du dialogue social s’est tenue lundi 26 octobre à
Matignon.
Un nouveau dispositif de « transition professionnelle collective » est lancé.
La réforme de l’assurance chômage est repoussée de trois mois.



C’est dans un climat lourd que la deuxième conférence du dialogue social s’est
déroulée lundi 26 octobre au matin à Matignon. La dégradation de la situation
sanitaire fait en effet peser de grandes incertitudes quant à l’avenir. Le
Premier ministre a d’ailleurs commencé cette réunion réunissant l’ensemble des
organisations syndicales et patronales par dresser un bilan de la situation,
avant de rentrer dans le vif du sujet. Trois mois après la première conférence
de dialogue social du 17 juillet, l’objectif de cette rencontre était de faire
un premier bilan des mesures décidées par le gouvernement cet été et examiner
les points positifs, les points de vigilance et les améliorations possibles.

Les mesures pour les jeunes

Le premier constat largement partagé par les partenaires sociaux est que les
mesure en faveur des jeunes semblent porter leurs fruits. Les indicateurs sont
en effet encourageants. Le nombre d’embauches est en hausse par rapport à 2019 à
la même époque pour les moins de 26 ans et reste stable chez les moins de 30
ans. Le marché du travail est incontestablement plus dynamique pour cette
catégorie de salariés par rapport au reste de la population.

Les chiffres de l’apprentissage sont également très positifs. Alors que la crise
laissait craindre un effondrement des entrées en formation, il n’en est rien.
310 000 contrats ont été signés, soit un rythme similaire à 2019 qui était une
année record. Des secteurs professionnels comme l’agriculture,
l’agro-alimentaire ou le bâtiment sont particulièrement dynamiques et pallient
d’autres secteurs touchés par la crise.

Seul bémol dans ce satisfecit général, l’accompagnement des jeunes décrocheurs.
Les entrées dans le dispositif « garantie jeune » accusent un retard par rapport
aux objectifs fixés. Une des raisons avancées serait que les règles sanitaires
rendent plus difficile l’organisation des sessions en nécessitant notamment de
diminuer la taille des groupes.

L’activité partielle de longue durée

Le deuxième constat jugé positif est la montée en puissance des accords sur
l’activité partielle de longue durée (APLD). Selon le gouvernement, 3600
entreprises (200 000 salariés concernés) et 5 branches professionnelles ont
négocié cette mesure nouvelle. Et 20 autres branches seraient en cours de
négociation. Contre toute attente, trois quarts des accords signés concernent
des entreprises de moins de 50 salariés. La CFDT qui reconnait que cette
dynamique est un bon signe pour le dialogue social, regrette toutefois que le
volet formation des accords soit en deçà des attentes. « Alors que l’Etat peut
prendre en charge une grande partie des frais pédagogique, les formations
proposées aux salariés en activité partielle ne sont pas à la hauteur, insiste
le secrétaire national de la CFDT Yvan Ricordeau. C’est un axe d’amélioration
certain. Les entreprises doivent proposer des formations qui permettent une
réelle montée en compétence afin de préparer l’avenir. »

La transition professionnelle collective

Outre le premier bilan des mesures, cette deuxième conférence du dialogue social
a également été l’occasion de lancer un nouveau dispositif pour organiser les
transitions professionnelles collectives. Une idée portée par la CFDT et plus
généralement par l’ensemble des partenaires sociaux depuis plusieurs semaines et
qui a obtenu un arbitrage favorable de la part de l’Etat lors de cette
rencontre. Concrètement, le gouvernement a débloqué 500 millions d’euros via le
FNE (Fonds national de l’emploi) pour prendre en charge en totalité (pour les
entreprises de moins de 300 salariés) ou pour partie (les entreprises de plus de
300 salariés) les salaires et les frais pédagogiques des salariés qui
entreraient dans un dispositif de reconversion collectif. L’idée est
d’accompagner via des plateformes territoriales (gérées par les partenaires
sociaux) les entreprises dont une partie des métiers seraient vouées à
disparaitre. Les salariés (qui conserveraient leur contrat de travail) seraient
alors formés à un nouveau métier jugé attractif dans leur bassin d’emploi (d’où
la gestion territorialisée) afin d’évoluer au sein ou en dehors de leur
entreprise. « Ce dispositif collectif doit venir en complément du CPF de
transition professionnelle qui est un droit individuel à la reconversion »,
résume Yvan Ricordeau. Les derniers ajustements seront décidés ces prochaines
semaines pour un lancement du dispositif en début d’année 2021. Pour la CFDT,
c’est un vrai motif de satisfaction d’avoir été entendu sur ce point essentiel
si l’on veut obtenir des résultats en matière de reconversion professionnelle à
grande échelle. 

L’assurance chômage

Le dernier point marquant de cette conférence de dialogue social aura été
l’annonce par le Premier ministre d’un nouveau report de trois mois de la mise
en œuvre de la réforme de l’assurance chômage, soit au 1er avril 2021.
Officiellement, il s’agit de donner du temps aux partenaires sociaux pour se
mettre d’accord sur de nouveaux ajustements. Dans les faits, il semble bien que
le gouvernement se soit rangé à l’avis général qu’il n’est pas souhaitable
aujourd’hui de durcir les conditions d’accès à l’assurance chômage, ni de
diminuer le montant des allocations. « Cette réforme, petit à petit, on est en
train de faire la démonstration qu’elle n’est pas du tout adaptée à la période »
a résumé Laurent Berger à sa sortie de Matignon. « Ce point d’étape a été utile,
même s’il faut rester prudent sur les premières analyses au vu de la situation
sanitaire et économique qui reste extrêmement fragile », conclut Yvan Ricordeau.

jcitron@cfdt.fr

28 octobre 2020 | rmoreira
 * UD38


EMPLOI DES JEUNES – GÉNÉRATION COVID

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Publié le 22/10/2020
Par Anne-Sophie Balle ; Marie-Nadine Eltchaninoff ; Emmanuelle Pirat
 

Une nouvelle génération arrive  sur un marché du travail bouleversé.  La
soutenir et l’accompagner sera une priorité.

 


PLAN DE SAUVETAGE DE LA GÉNÉRATION COVID

En temps de crise, les jeunes sont les premiers touchés. Le plan de relance a
confirmé la série de mesures annoncées fin juillet pour booster l’emploi des
jeunes. Permettront-elles d’amortir le choc ?

Une fin de cursus en pointillé, des stages en télétravail, des jobs annulés…
Après un été en demi-teinte, plus de 700 000 jeunes font leur entrée sur le
marché du travail dans un contexte de crise d’une ampleur inégalée. L’Insee
table sur 11 % de baisse du PIB, du jamais vu. [LIRE LA SUITE]

 

 


“CE PLAN A SES LIMITES”

Stéphane Carcillo, chef de la division emploi et revenus a l’OCDE (Organisation
de coopération et de développement économiques).

Quelle appréciation portez-vous sur le plan gouvernemental « un jeune,
une solution » présenté cet été ?

Il représente indéniablement un ensemble de mesures très complet et d’une
ampleur sans précédent. On sait que la jeunesse est très hétérogène, avec des
difficultés d’insertion très variables et, de ce point de vue, il propose des
solutions à ces situations différenciées. Pour autant, même si les moyens sont
là, importants, il convient d’en souligner plusieurs limites. [LIRE LA SUITE]

 


L’INSERTION PÉRILLEUSE DANS LA FILIÈRE PRO

Le moment charnière entre la fin des études et l’entrée en emploi est toujours
délicat. Il l’est d’autant plus pour les élèves de lycée professionnel, nombreux
à avoir décroché en fin d’année scolaire.

Les jeunes de la filière professionnelle sont censés pouvoir entrer dans la vie
active dès leur CAP ou leur bac pro en poche. Mais que leur réserve cette
rentrée hors norme ? La crise sanitaire a provoqué le décrochage de 20 % des
élèves de lycée pro, contre 4 % toutes filières confondues, selon le ministère
de l’Éducation nationale. [LIRE LA SUITE]

 


TÉMOIGNAGES

“Il faut s’adapter sans se renier”
Pour Louis, la crise sanitaire a stoppé brutalement une insertion
professionnelle qui semblait aller de soi. [LIRE LA SUITE]

Sauvé in extremis !
Yahya Rezai, 25 ans, réfugié afghan, a réussi à décrocher un stage quand le
confinement est imposé… [LIRE LA SUITE] 

 

 

Ne pas renoncer à ses rêves
Quand l’annonce du confinement est tombée, Clément et Helen, tous deux 25 ans et
fraîchement diplômés de Centrale Marseille (école d’ingénieurs), travaillaient
d’arrache-pied à leur projet de création d’entreprise : l’ouverture d’une
enseigne  de restauration rapide proposant des empanadas (spécialité  qu’ils
découvrent à l’occasion d’un semestre académique passé  au Chili pendant leurs
études). [LIRE LA SUITE]

 

 

Retour aux études
À 23 ans, Maëlle pensait avoir « tout fait comme il fallait ». Après son bac,
quatre ans d’études sans prendre une seule année de retard et plusieurs mois de
recherche, elle était parvenue à signer une promesse de CDI en février dans une
boîte de communication digitale. Puis la crise sanitaire est arrivée. « Pendant
plus d’un mois, je n’ai eu aucune nouvelle de mes employeurs […]. [LIRE LA
SUITE]

 


SERVICE CIVIQUE, UN SAS POUR MIEUX REBONDIR

Face à l’incertitude, de nombreux jeunes choisissent de se tourner vers le
service civique, le temps d’y voir un peu plus clair dans leur parcours scolaire
ou leur insertion professionnelle. Une parenthèse dont ils attendent beaucoup, à
l’image de Sarah et Candice, qui viennent de commencer leur nouvelle mission.

À tout juste 18 ans, un bac STMG (sciences et technologies du management et de
la gestion) validé en pleine crise de Covid, Sarah Charrier vient de commencer
une mission de six mois en service civique auprès de l’association La Cravate
solidaire. [LIRE LA SUITE]

 

28 octobre 2020 | rmoreira
 * UD38


RASSEMBLEMENTS EN HOMMAGE À SAMUEL PATY, POUR LA LIBERTÉ ET CONTRE LA TERREUR

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VENDREDI 16 OCTOBRE À CONFLANS-SAINTE-HONORINE, SAMUEL PATY A ÉTÉ ASSASSINÉ
DEVANT LE COLLÈGE OÙ IL ENSEIGNAIT L’HISTOIRE ET LA GÉOGRAPHIE.

Le communiqué du Sgen-CFDT Versailles publié le 16 octobre 2020:

Nous avons appris avec effroi l’horrible assassinat d’un enseignant du collège
du Bois d’Aulne de Conflans Sainte Honorine (Yvelines).
Face à cette folie criminelle, c’est la piste terroriste qui est privilégiée.
Nous apportons notre soutien plein et entier aux proches de notre collègue et à
l’ensemble de la communauté éducative de l’établissement et de la commune.
C’est toute notre profession qui est endeuillée et sous le choc, mais combative.
Plus que jamais, l’école est et doit rester un lieu de construction de l’esprit
critique et d’apprentissage des libertés, contre toutes les barbaries.

 

Appel du SGEN – CFDT Acadèmie de Grenoble:

Nous sommes, probablement comme chacune et chacun d’entre vous, saisis par
l’effroi de l’horrible assassinat de notre collègue, Samuel Paty, victime d’un
attentat perpétré au nom d’une conception dévoyée de l’Islam. Il était depuis
plusieurs jours la cible d’une vindicte publique.
Pourquoi cette vindicte ? Parce qu’il avait montré des caricatures de Mahomet
dans l’une de ses classes où il étudiait avec ses élèves la liberté
d’expression. Comme tout enseignant, il cherchait ainsi à préparer des jeunes à
l’exercice de l’esprit critique, condition essentielle à une pleine citoyenneté.

Plus que jamais, l’école est, et doit rester un lieu de construction de l’esprit
critique et d’apprentissage des libertés, contre toutes les barbaries.

Face à cette horreur, nous appelons celles et ceux qui le souhaitent à se
rassembler :

Grenoble, place de Verdun, dimanche à 15h00

Valence, devant la fontaine monumentale, dimanche à 15h00

Le Sgen-CFDT Académie de Grenoble apporte son soutien plein et entier aux
proches de notre collègue et à la communauté éducative de l’établissement et de
la commune.

 

Appel de SOS Racisme, la FSU, le Sgen-CFDT, l’Unsa-Education, le SNALC, la FCPE,
« La FIDL – le syndicat lycéen », la FAGE, l’UEJF et « Dessinez Créez Liberté »:

Victime d’un attentat perpétré au nom d’une conception dévoyée de l’Islam, il
était depuis plusieurs jours la cible d’une vindicte publique.
Pourquoi cette vindicte ? Parce qu’il avait montré des caricatures de Mahomet
dans l’une de ses classes où il étudiait avec ses élèves la liberté
d’expression. Comme tout enseignant, il cherchait ainsi à préparer des jeunes à
l’exercice de l’esprit critique, condition essentielle à une pleine citoyenneté.

> Face à cette horreur, nous appelons les citoyennes et les citoyens à se
> rassembler
> ce dimanche 18 octobre à 15h
> sur la place de la République à Paris.
> Au-delà de ce rassemblement, nous appelons nos représentations locales à
> organiser des initiatives dans les jours qui viennent.

Nous nous rassemblerons pour dire des choses simples et importantes.

Que nous pensons à Samuel Paty ainsi qu’à ses proches endeuillés.

Que les enseignants doivent être soutenus dans l’exercice de leur métier.

Que nous sommes attachés à la liberté d’expression et que nous refusons les
logiques extrémistes et obscurantistes.

Que nous sommes attachés à la laïcité, qui garantit la liberté de conscience.

Que ça n’est pas par la haine que nous répondrons à la haine qui a coûté la vie
à Samuel Paty mais par la promotion de la liberté, de l’égalité et de la
fraternité.

 

21 octobre 2020 | rmoreira
 * UD38


LES CINQ SYNDICATS REPRÉSENTATIFS ÉCRIVENT AU PREMIER MINISTRE

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Publié le 15/10/2020

Une fois n’est pas coutume : à quelques jours de la seconde conférence sociale à
Matignon, les cinq organisations syndicales représentatives ont voulu adresser à
l’exécutif un signal fort.

« Dans une telle période d’incertitude et d’inquiétude tant pour la santé que
pour l’emploi, il nous paraît essentiel que le dialogue social se traduise par
une écoute et une réponse effective de la part des pouvoirs publics et le
respect de l’autonomie de la négociation collective », écrivent Laurent Berger
(CFDT), Philippe Martinez (CGT), Yves Veyrier (FO), Cyril Chabanier (CFTC) et
François Hommeril (CFE-CGC). En paraphant un courrier commun portant leurs
exigences partgées, ils espèrent peser sur les décisions à venir. À commencer
par le rôle des IRP, fortement mobilisées depuis le début de la crise sanitaire
« malgré des conditions d’exercice dégradées [par] l’affaiblissement des moyens
de représentation collective des salariés dû aux effets des ordonnances de
2017 ». En ce sens, ils demandent une « réunion rapide sur l’évaluation des
ordonnances travail afin de rétablir les droits de représentation collective des
salariés à la hauteur des enjeux actuels » – demande déjà formulée par la CFDT
lors de la présentation du bilan annuel de la négociation collective quelques
jours plus tôt.

Des contreparties aux aides

Vient ensuite l’exigence d’« engagements en contrepartie et contrôlés quant à
leur mise en œuvre effective à court, moyen et long terme, et ce, alors que des
dispositifs d’aides publiques massives sont mis en œuvre pour soutenir
l’activité ». L’expérience du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi
(CICE) mis en place en 2013 témoigne d’ailleurs d’une telle exigence, tant au
regard du bilan macroéconomique (de 100 000 à 160 000 emplois entre 2013 et 2016
selon France Stratégie) que dans le domaine social, la « révolution culturelle
du patronat » n’ayant pas eu lieu. Enfin, les signataires demandent une
« réunion d’urgence consacrée à la reconnaissance effective du rôle des salariés
de la deuxième ligne », tant en matière de salaire et de conditions de travail
que de déroulement de carrière. Le sujet s’était invité à la première conférence
sociale, en juillet. Mais l’état des lieux prévu en octobre en vue de
l’ouverture de négociations dans les branches professionnelles n’a pour
l’instant pas commencé. Les organisations syndicales ne lâcheront pas le
morceau !

aballe@cfdt.fr

 * > 20201014 Courrier au Premier ministre des 5 organisation syndicales

16 octobre 2020 | rmoreira
 * UD38


SÉCURITÉ SOCIALE : UN PROJET DE LOI QUI RÉVÈLE L’AMPLEUR DE LA CRISE

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Publié le 07/10/2020
Par Jérôme Citron

• Le gouvernement a présenté fin septembre son projet de loi de finances de la
Sécurité sociale (PLFSS).
• Il prévoit un déficit de 23,9  milliards en 2021. Le déficit estimé pour
l’année 2020 est quant à lui de 46,1 milliards.   
• Ces niveaux encore jamais atteints vont nécessiter une profonde transformation
du système dans les années à venir.



Présenter un projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS) dans la
période s’apparente à un exercice de haute voltige. Alors que la reprise de
l’épidémie est dans toutes les têtes avec des conséquences inconnues sur le plan
sanitaire et économique, le gouvernement est quand même obligé d’en passer par
là : à la fois pour rectifier les prévisions pour l’année 2020 et pour établir
un budget pour l’année 2021. Les montants annoncés pourront être réévalués à la
hausse ou à la baisse dans les prochains mois, mais ils révèlent déjà l’ampleur
de la crise.

Un déficit de 46 milliards

Alors que les prévisions pour 2020 annonçaient une Sécurité sociale en déficit
de 5 milliards, la crise de la Covid a provoqué une baisse des recettes de
29 milliards et une hausse des dépenses de 12 milliards. Le déficit devrait donc
tourner autour de 46 milliards à la fin de l’année : du jamais-vu. Et pour les
trois prochaines années, celui-ci devrait encore être supérieur à 20 milliards.
Pour mettre toutes les chances de son côté pour relancer l’économie, le
gouvernement a fait le choix de ne pas prévoir de nouvelles ressources,
privilégiant ainsi l’endettement pour financer le système. Pour ce faire, la
durée de vie de la Cades (Caisse d’amortissement de la dette sociale) a été
prolongée jusqu’en 2033 alors qu’elle devait initialement cesser toute activité
en 2024, où l’ensemble des déficits de la Sécu aurait dû être amorti. « Pour la
CFDT, le coût de la crise pour notre système de sécurité sociale aurait dû être
pris en charge par le budget de l’État, explique Philippe Le Clézio du service
Protection sociale confédéral. Le gouvernement s’y est malheureusement refusé.
En décidant de prolonger la durée de vie de la Cades de neuf ans, il prive le
système de potentielles nouvelles ressources pendant de très longues années, ce
qui n’est pas sans poser de questions pour l’avenir. »

Le Ségur de la santé

Le système de protection sociale devra en effet être profondément remanié pour
faire face aux nouveaux enjeux. Après des années de restrictions, l’heure est à
l’investissement. Les premières mesures programmées dès 2021 ont d’ailleurs
recueilli l’aval de la CFDT. Il s’agit tout d’abord des décisions issues de
l’accord du Ségur de la santé signé le 13 juillet dernier. En mars 2021,
l’ensemble des personnels des établissements de santé et des Ehpad verront leur
salaire net augmenter de 93 euros par mois après avoir bénéficié d’une première
augmentation de 90 euros nets par mois en septembre (80 euros pour les salariés
du privé lucratif). Une revalorisation salariale amplement méritée et attendue
depuis des années, même si elle oublie encore de trop nombreux travailleurs du
médico-social. À cela s’ajoute un plan massif d’investissements pour l’hôpital
et les établissements médico-sociaux qui commencera à se mettre en place dès
2021.

La cinquième branche et le congé paternité

Ce PLFSS pour 2021 est également marqué par la création d’une cinquième branche
de la Sécurité sociale chargée de l’autonomie. Une décision là aussi saluée par
la CFDT – qui revendiquait depuis des années la couverture de ce nouveau risque,
même si les montants alloués à cette branche sont encore loin des besoins. Cette
première étape devra se concrétiser dans le « Laroque de l’autonomie » qui va
débuter dans les prochaines semaines.

L’allongement du congé paternité est également une mesure plébiscitée par
l’ensemble des organisations syndicales. À compter du 1er juillet 2021, la
Sécurité sociale indemnisera jusqu’à 25 jours le conjoint au lieu de onze jours
jusqu’à présent (32 jours pour les naissances multiples) auxquels il faut
ajouter les trois jours financés obligatoirement par l’employeur. Et pour
encourager la prise de ces congés, les sept premiers jours immédiatement après
la naissance de l’enfant seront obligatoires. Le coût de cette mesure est évalué
à 520 millions en année pleine.

Un avis favorable

Si la CFDT désapprouve l’utilisation de la Cades pour financer les dépenses
exceptionnelles dues à la crise sanitaire, elle reconnaît toutefois que ce PLFSS
acte des dispositions politiques et financières majeures (Ségur, cinquième
branche, congé paternité). Elle s’exprimera donc favorablement sur ce texte dans
les différentes caisses de Sécurité sociale. « Ce projet de budget est un texte
de crise, souligne la secrétaire nationale Jocelyne Cabanal. Il est nécessaire,
mais il faudra aller plus loin dans les prochains mois pour se projeter dans le
long terme. Nous devons créer de nouveaux outils afin de piloter le système de
manière moins comptable, notamment à l’hôpital. Il faut que nous parvenions à
passer d’une politique de santé, basée sur le respect de budgets prédéfinis, à
une politique de santé qui se fixe des objectifs et met des moyens financiers en
face pour les atteindre. »

De son côté, le gouvernement reconnaît d’ailleurs que le système devra évoluer,
ne serait-ce que parce que les déficits annoncés pour les trois prochaines
années (plus de 20 milliards par an) nécessitent de réfléchir à de nouvelles
ressources. Un chantier va donc s’ouvrir. La CFDT compte bien peser afin que le
financement de la Sécurité sociale reste fortement mutualisé en respectant
l’adage « chacun cotise selon ses moyens et reçoivent selon ses besoins ». D’ici
là, l’examen du texte à l’Assemblée nationale doit débuter le 20 octobre pour
une adoption définitive avant la fin de l’année.

jcitron@cfdt.fr

photo : Réa

14 octobre 2020 | rmoreira
 * UD38


75 ANS DE SOLIDARITÉ : LA CONTRIBUTION INCOMPARABLE DE LA SÉCURITÉ SOCIALE AUX
FONDEMENTS DE NOTRE SOCIÉTÉ

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Publié le 07/10/2020
Par Jocelyne CABANAL, secrétaire nationale
 

Depuis sa création, la Sécurité Sociale a fait la preuve de la capacité que nous
avons collectivement à affronter les risques les plus grands, dès lors que nous
pensons, mutualisation, solidarité.

Aujourd’hui, encore, il faut souligner l’engagement extraordinaire des
différentes branches de la sécurité sociale au cours de la crise que nous avons
traversée. Sans protection sociale, sans revenus de remplacement, sans services
pour accueillir les enfants, sans maintien des pensions, plus rien ne tourne
dans notre vie, dans notre société, dans notre économie. Saluons donc, en cet
anniversaire, le haut niveau de protection sociale que nous construisons
ensemble, et que nous nous devons de financer à la hauteur des enjeux.

C’est l’occasion de rappeler notre attachement au principe fondamental d’une
séparation  du budget de l’État et de la sécurité sociale et la nécessité de
consentir aux contributions qui la financent selon des principes transparents :
un financement de type CSG pour les risques universels comme la santé, la perte
d’autonomie ; des cotisations pour les risques contributifs, comme le chômage ou
la vieillesse … Soyons fiers de bâtir  et faire évoluer ensemble cette ambition
collective d’un haut niveau de protection sociale.

De grands défis sont devant nous : une meilleure protection des travailleurs
occupant de nouvelles formes d’emploi, et notamment les indépendants, la lutte
contre la précarité et pauvreté, l’universalisation ou au contraire la
personnalisation de certains droits, une meilleure prise en charge de la
prévention ou de l’accompagnement… : encore une fois, réinventons  la sécurité
sociale en fonction de nos besoins, pour faire face à l’allongement du
vieillissement, au renforcement des risques sanitaires et environnementaux, et
ajustons-nous aux transformations de notre société.

75 ans, pour la CFDT, ce n’est pas se figer dans le passé, c’est saluer le début
de cette grande histoire dans laquelle la CFDT s’est toujours engagée, et à
laquelle la CFDT compte bien contribuer. 

8 octobre 2020 | rmoreira
 * UD38


#RÉPONSESÀEMPORTER : UN GRAND RENDEZ-VOUS AVEC LES TRAVAILLEURS

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Publié le 02/09/2020
Par Emmanuelle Pirat
 

• Du 22 au 24 septembre, la CFDT organise son opération de rentrée à travers des
centaines de points contact sur tout le territoire.
• Objectifs : rapprocher le syndicalisme des travailleurs et donner envie de
rejoindre la CFDT.
• Une adhésion découverte de trois mois sera proposée aux travailleurs pour
découvrir librement les services de la CFDT.

En Isère, Bourse du travail de Grenoble, 32 avenue de l’Europe de 9h à 18h



Le moteur du camping-car de l’Union départementale des Bouches-du-Rhône (UD 13)
a à peine eu le temps de refroidir, revenu de son action saisonniers du mois
d’août, qu’il est prêt à repartir. Cette fois pour trois journées d’itinérance
dans le cadre de la grande mobilisation de rentrée des 22, 23 et 24 septembre
sur tout le territoire. « Après un lancement à Avignon le 18, nous allons
traverser tous les départements de la région, entre Nice, le 22, et les
Alpes-de-Haute-Provence, le 24. Nous avons ciblé des zones d’activité, des zones
commerciales où nous allons nous arrêter », résume Cyril Jouan, responsable de
l’UD 13, qui détaille fièrement l’aménagement du camping-car en bureau
itinérant. « À l’occasion d’une rencontre avec un salarié, si nous avons besoin
de créer un dossier juridique, tout est là : imprimante, wifi, etc. » En
complément de cette opération itinérante, la région mobilisera ses unions
départementales et locales afin d’organiser des accueils plus classiques, à
l’instar des permanences au sein des locaux CFDT. En Paca comme partout sur le
territoire, les équipes se préparent donc activement en vue des trois journées
qui doivent donner une forte visibilité à la CFDT, en des centaines de points
contact. L’objectif initial des 500 points contact est d’ailleurs en passe
d’être atteint.

La CFDT innovante et solidaire

« Pendant le confinement, les structures CFDT ont su s’adapter, innover pour
rester en proximité et solidaires de tous les travailleurs. C’est cette
dynamique que nous voulons poursuivre au début d’une rentrée à l’actualité
économique et sociale compliquée », explique Béatrice Lestic, secrétaire
nationale, qui conduit l’opération avec Marylise Léon, secrétaire générale
adjointe. « Nous souhaitons mettre en lumière, de manière encore plus concentrée
pendant ces trois jours, la capacité de la CFDT à accueillir les travailleurs, à
écouter leurs inquiétudes et à répondre à leurs questions, à un moment où ils en
ont plus que jamais besoin », précise Marylise. D’où le nom de l’opération,
#RéponsesàEmporter. « Effectivement, les salariés ont davantage besoin de
réponses concrètes à leurs inquiétudes, liées à l’avenir de leur emploi, leurs
conditions de travail, etc., et pas qu’on leur demande de descendre faire les
clowns dans la rue », abonde Cyril Jouan.

Les profils et formats des points contact s’annoncent très divers. Certaines
régions ont fait le choix d’inciter les travailleurs à venir dans leurs locaux
(permanences d’UD, d’UL, de syndicat…), de manière qu’ils les identifient et
puissent y revenir si besoin. D’autres encouragent les permanences itinérantes
pour aller à la rencontre des salariés mais aussi des publics généralement
éloignés du syndicalisme – jeunes, étudiants, demandeurs d’emploi, travailleurs
indépendants, salariés de TPE, etc. Sous de multiples formes : stands, barnums,
boutiques éphémères, pique-niques, afterworks, caravanes, camions… Ainsi, le
département de Loire-Atlantique a décidé de créer un point contact aux Machines
de l’île, à Nantes (espace très touristique et très prisé des Nantais) mais
aussi de donner un rendez-vous « café juridique » dans un bar de la ville, où se
tiennent déjà régulièrement ces soirées, un jeudi par mois. À Angers, une
animation de rue est prévue autour du Pacte du pouvoir de vivre, dans l’idée
d’« engager le dialogue avec les passants », indique Nicolas Bellanger, chargé
du dossier du développement à l’Union régionale des Pays de la Loire. Ces
actions seront l’occasion de mettre en lumière des services spécifiques :
présentation de la plateforme Union destinée aux travailleurs indépendants,
offre de services aux salariés des TPE, des demandeurs d’emploi ; ou encore
valorisation des ressources de l’ARC dans le Grand Est, par exemple.

“Adhésion découverte”

Ces journées auront aussi une visée développement, en montrant aux travailleurs
l’intérêt et l’importance d’adhérer. « Car nous ne sommes pas un service public,
nous sommes une organisation syndicale. Nous appelons donc les gens à nous
rejoindre », rappelle Béatrice. Pour surmonter les traditionnels freins et
réticences à l’adhésion, il sera proposé une « adhésion découverte » visant à
faire découvrir librement les services de la CFDT jusqu’en décembre 2020, date
du premier prélèvement de cotisation (sauf si l’adhésion a été résiliée avant).
Bien entendu, ces journées se dérouleront dans le strict respect des normes de
sécurité sanitaire, « avec masques et gants jetables lorsque seront distribués
les fiches ou les tracts », confirme David Morel, secrétaire général de l’UD 35,
rassuré d’avoir constaté cet été, lors de l’action saisonniers, qu’« il n’y a
pas eu de réflexion désobligeante sur la tenue de notre action alors que le
virus est toujours actif ». Certes, « ce sera peut-être un peu moins festif avec
les maques et les gestes barrières, note Cyril Jouan. Mais c’est une
mobilisation nécessaire ! ». Les militants qui vont se retrouver, retrouver le
plaisir de vivre leur engagement, après les mois si particuliers que nous avons
vécus, ne vont pas de dire le contraire !

3 septembre 2020 | rmoreira
 * UD38


BEYROUTH : LA CFDT APPELLE À LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE

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Publié le 05/08/2020
Par Yvan Ricordeau, secrétaire national de la CFDT
 

Hier en fin d’après-midi deux explosions d’une rare violence ont secoué la
capitale Libanaise

Cette catastrophe a déjà fait une centaine de mort et plus de 4000 blessés, le
bilan risque hélas de s’alourdir fortement. La CFDT exprime toute sa solidarité
avec les libanais et les libanaises touchés par ce terrible désastre. Ses
pensées vont aux familles et proches des victimes.

Ces explosions touchent un pays déjà atteint par une crise économique sans
précédent. Il est absolument nécessaire que la solidarité pour le Liban s’exerce
à plein.

La CFDT appelle à ce que la mobilisation internationale, y compris celle de la
France et de l’Europe, soit à la hauteur de la catastrophe qui frappe
aujourd’hui ce pays.

5 août 2020 | rmoreira
 * UD38


EGALITÉ PROFESSIONNELLE : UN ACCORD MONDIAL NOVATEUR CHEZ ORANGE

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Publié le 03/08/2020
Par Marie-Nadine Eltchaninoff
 

Pour la première fois, un accord mondial relatif à l’égalité professionnelle
contient une série d’engagements qui s’appliquent également aux sous-traitants.
À la clé, de nouveaux droits et une présence syndicale renforcée.

Égalité salariale et de carrière, mixité, lutte contre les violences sexistes et
sexuelles, conciliation des temps, sans oublier – c’est une première dans un
accord mondial ! – la prise en compte des violences conjugales : l’accord
égalité professionnelle signé en juillet dernier chez Orange par trois
organisations (CFDT, CGT et FO) ne fait l’impasse sur aucun des leviers
susceptibles d’amorcer un réel changement. Il contient une série d’engagements
applicables dans tous les pays où l’entreprise est implantée : en France,
Espagne, Belgique, Europe centrale et orientale (Pologne, Roumanie, Slovaquie)
et dans de nombreux pays africains (Côte d’Ivoire, Mali, Maroc, Sénégal) ou du
Moyen-Orient (Égypte, Jordanie), régions du monde où le groupe a connu un fort
développement ces dernières années.

Cet accord s’inscrit dans la continuité d’un dialogue social international dont
les premiers jalons furent la signature d’un accord sur les droits fondamentaux
en 2006 puis celle d’un accord sur la santé et la sécurité en 2014. « Nous
étions en avance en abordant ce sujet de la parité ; depuis, la démarche s’est
généralisée dans d’autres multinationales, note Isabel Lejeune-To, déléguée
syndicale d’Orange et secrétaire adjointe du comité de groupe monde. Il me
semble que les grands groupes commencent à réfléchir à ces inégalités que les
gens ne supportent plus. Ils veulent être exemplaires car ils sont confrontés à
un enjeu d’attractivité, notamment auprès des cadres et des jeunes à haut
potentiel, dont les aspirations ont évolué. Le contexte était favorable au
lancement de la négociation. »

Des organisations syndicales regroupées et coordonnées

La discussion n’en a pas moins été serrée. Sur le périmètre des sujets à
couvrir, d’abord. « L’idée de la direction était de traiter l’égalité
professionnelle au sens strict, explique Nadia Zak Calvet, déléguée syndicale
centrale adjointe. Nous avons réussi à élargir le cadre et à intégrer les sujets
de la conciliation vie privée et vie professionnelle, du droit à la déconnexion
et de la prévention et du traitement des violences, y compris des violences
conjugales. » Exigence sur la méthode, ensuite. La construction du texte comme
sa mise en œuvre reposent sur « une démarche participative de tous les
acteurs », précise l’accord. La discussion a en effet embarqué toutes les
organisations syndicales (OS) présentes dans les entités concernées et affiliées
à la fédération syndicale internationale UNI Global Union. Ces OS se sont
regroupées, formant l’Alliance syndicale mondiale UNI-Orange. Aux toutes
premières réunions de visu – nécessaires pour faire connaissance et analyser
l’état des lieux chiffré pays par pays, que la direction a mis à la disposition
des négociateurs – ont succédé les conférences téléphoniques et les
consultations auprès des salariés.

Une transparence nécessaire
L’état des lieux des écarts de rémunération établi dans chaque entité sera suivi
d’un plan d’action, doté d’« un budget dédié de correction des écarts salariaux
constatés ». Les congés maternité ou parentaux ne devront pas avoir d’impact sur
les évolutions de salaire, fixe ou variable. Les comités locaux ad hoc
contrôleront les progrès accomplis chaque année.

La mixité des métiers
Accueil des jeunes filles dans l’entreprise par une femme ingénieure ou
technicienne, actions d’initiation au codage pour les plus jeunes en milieu
scolaire, en veillant à l’équilibre entre les filles et les garçons, partenariat
avec les établissements en vue d’ouvrir davantage l’accès des jeunes filles aux
métiers du numérique… Ces initiatives ponctuelles recensées dans l’accord
devront être plus largement développées.

Une communication à tous les niveaux
Le groupe s’engage à mettre à la disposition des entités des outils de
sensibilisation à l’égalité. Un « visa égalité professionnelle » digital, qui
traite des enjeux, des stéréotypes et du sexisme ainsi qu’un module sur le
harcèlement sont déjà accessibles en e-learning. Plus de 6 000 salariés dans le
groupe ont été formés à la prévention des violences sexistes et sexuelles.

Pendant les six mois de la phase préparatoire, les syndicalistes des différentes
régions se sont exprimés, reflétant la diversité des besoins selon les
situations locales. Chacun peut ainsi se reconnaître dans l’accord final. Le
volet conciliation des temps, par exemple, crée un droit à la déconnexion qui
répondait à une attente des syndicats africains. « Chez nous, les salariés n’ont
plus de vie privée ! Avec la généralisation du smartphone, les managers les
sollicitent par mail ou SMS à tout moment, et comme les salariés sont moins
protégés qu’en Europe, les patrons n’hésitent pas à brandir la menace de la
suppression d’emploi », indique William Ange Coker, président de l’Alliance et
membre du syndicat Synapostel de Côte d’Ivoire. La possibilité d’aménager ses
horaires fait aussi partie des avancées qui changent la vie au quotidien. « Au
départ, le sujet de l’égalité professionnelle n’est pas perçu par tous comme une
priorité, précise William Ange, mais le fait de prendre en considération les
demandes des uns et des autres nous a permis de créer du consensus autour de cet
enjeu. »

Selon le contexte culturel et l’environnement législatif, certaines entités sont
plus avancées que d’autres sur la question des droits des femmes. Mais la
philosophie de l’accord n’est pas d’imposer un modèle unique, de façon
verticale. « Cela aurait été contre-productif, juge Isabel. Nous avons préféré
être pragmatiques. L’accord fixe des objectifs et les filiales décident ensuite
de la façon dont elles vont les atteindre. » Le rattrapage des écarts salariaux,
qui doit être achevé d’ici à 2025, en est un bon exemple. « Pour mesurer ces
écarts et vérifier chaque année les progrès accomplis, le groupe dispose d’un
référentiel statistique, outil similaire à l’index égalité professionnelle* que
nous connaissons en France. Il n’est pas encore utilisé partout mais l’accord va
obliger les filiales à se pencher sur la question des salaires, et cet outil
leur facilitera la tâche. » Cette implication au niveau local des responsables
RH et des représentants des salariés constitue une garantie. « Chaque entité
doit réaliser un diagnostic partagé et définir un plan d’action, résume Nadia.
Nous avons construit avec ce texte un véritable levier du dialogue social, et
même de développement syndical. »

Un accord qui fait progresser la syndicalisation

William Ange le vérifie chaque jour sur le terrain. « Nous nous servons de
l’accord pour faire de la syndicalisation, indique-t-il. Nous avons pu imposer
la présence d’organisations syndicales dans des filiales d’Orange au Mali, au
Maroc ou en Tunisie. Nous avons même réussi à nous implanter chez des
sous-traitants d’Orange appartenant au groupe Huawei, connu pour être
réfractaire à toute tentative de syndicalisation de ses salariés. »

Des comités locaux paritaires dédiés à l’égalité professionnelle doivent se
réunir une fois par an afin de faire le point sur la concrétisation des
objectifs. La méthode a déjà fait ses preuves au moment de l’application de
l’accord santé et sécurité, permettant de réels progrès dans les implantations
en Afrique notamment. « Le reporting se fait en présence des organisations
syndicales, qui sont à même de confirmer ou d’infirmer les informations
apportées par la direction des ressources humaines », constate William Ange.

Un taux de féminisation en CDI qui s’accroît chez Orange

L’accord crée un cadre de négociation tout aussi intéressant pour l’entreprise
en France. Les marges de progression existent, même dans un grand groupe comme
Orange, qui affichait en 2019 une note de 94 points sur 100 selon l’index
d’égalité professionnelle. « Nous n’aurions pas signé l’accord si nous n’avions
pas obtenu d’avancées concrètes aussi pour les salariés en France ! », souligne
Isabel. En matière de mixité, par exemple. L’objectif de 35 % de femmes dans les
instances dirigeantes du groupe est fixé à l’horizon 2025, il est de 33,3 %
actuellement. Le taux de féminisation global en CDI devra progresser,
particulièrement dans les métiers techniques, où les femmes restent
minoritaires. « Les métiers de haute technologie, qui sont les mieux rémunérés,
n’emploient que 18 % de femmes, c’est inquiétant ! », insiste Nadia. Plusieurs
leviers d’action sont envisagés : l’obligation d’inclure au moins une
candidature féminine dans la phase finale de recrutement, des opérations de
sensibilisation aux métiers techniques auprès des jeunes filles dans les
établissements scolaires, du mentorat, etc. « L’entreprise mène déjà des actions
dans ce sens mais, avec ce nouvel accord, les organisations syndicales seront
davantage parties prenantes », approuve Nadia.

Il est un autre champ d’action syndical encore peu pris en compte, en France
comme ailleurs : celui des violences sexistes et sexuelles, sur le lieu de
travail mais également au sein du couple. En cas de harcèlement ou de violence,
notamment liés au genre, les managers et les services des ressources humaines
« ont la responsabilité de ne laisser aucun signalement sans suite concrète et
de garantir qu’une action sera menée dans un délai de deux mois au maximum »,
spécifie l’accord. Une salariée victime de ce type de violences pourrait
bénéficier d’horaires aménagés, d’un changement de son lieu de travail, d’une
aide au relogement d’urgence ou d’une aide économique d’urgence. Ces
dispositions se réfèrent à la convention pour l’élimination des violences et du
harcèlement sur le lieu de travail et dans le couple, adoptée par l’Organisation
internationale du travail en juin 2019.

mneltchaninoff@cfdt.fr 

* L’index égalité professionnelle permet de comparer la situation des femmes et
des hommes au sein d’une même entreprise depuis le 1er septembre 2019.

Repères

 * Opérateur historique en France, Orange est l’un des leaders mondiaux du
   secteur des services de télécommunications aux entreprises.
 * Le groupe, implanté dans 29 pays, emploie 149 000 salariés dont 89 000 en
   France.
 * Première organisation de l’entreprise depuis 2014, la CFDT a obtenu 24,64 %
   des voix aux élections de novembre 2017, devant la CGT (17,19 %) et FO
   (13,9 %).

3 août 2020 | rmoreira
 * UD38


PLAN DE RELANCE : L’EUROPE AU RENDEZ-VOUS

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Publié le 21/07/2020
Par Yvan Ricordeau, secrétaire national de la CFDT

Au terme d’un Conseil européen marathon, les chefs d’États et de gouvernements
des 27 pays de l’Union européenne sont parvenus à un accord pour un plan de
relance. Avec la mobilisation de 750 milliards d’euros, ce plan est d’une
ampleur inédite pour soutenir les économies européennes les plus touchées par la
crise du coronavirus.

Plus de 60 millions d’emplois étaient en jeu dans les discussions du Conseil
européen, cet accord permet d’éviter que la crise économique et sociale ne
s’enracine et ne se transforme en crise politique. Une réponse européenne était
nécessaire pour restaurer la confiance des travailleurs en l’Europe, érodée
durant la dernière crise. La CFDT, qui a appelé avec la Confédération européenne
des syndicats à un plan de relance ambitieux, se félicite de cet accord et des
avancées qu’il comporte.

Désormais la Commission européenne pourra emprunter sur les marchés, une
première qui marque une avancée vers plus de solidarité entre les États-membres.
La CFDT regrette cependant que la part en subvention soit revue à la baisse avec
390 milliards d’euros au lieu de 500 milliards dans la proposition initiale de
la Commission ce qui risque d’alourdir la dette des pays les plus touchés par la
pandémie.

Le plan de relance sera adossé au budget de l’UE 2021-2027, qui sera
substantiellement augmenté et désormais lié aux objectifs climatiques et au
respect de l’État de droit, ce dont la CFDT se félicite.

Pour la mise en œuvre du plan de relance, la CFDT est mobilisée avec la CES pour
que les sommes annoncées parviennent aux travailleurs et aux secteurs qui en ont
le plus besoin sans délaisser l’ambition d’une transition vers une économie plus
verte et plus juste.

Le dernier Conseil européen est parvenu à montrer que les 27 étaient capables
d’arriver à un accord commun mais il révèle une nouvelle fois des divergences et
des divisions entre les États-membres. Pour la CFDT, les concessions faites pour
l’obtention de cet accord démontrent que beaucoup de chantiers restent à mener
notamment pour la construction d’une Europe plus démocratique, plus solidaire et
plus à même de relever les défis d’avenir. Des chantiers, dans lesquels la CFDT
est résolument engagée et continuera de s’y engager, avec ses homologues
européens et avec la Confédération européenne des syndicats.

24 juillet 2020 | rmoreira
 * UD38


MOBILISATION DE RENTRÉE 2020 : TOUTE LA CFDT AUPRÈS DES TRAVAILLEURS POUR
L’EMPLOI

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Publié le 16/07/2020
Par Marylise Léon, secrétaire générale adjointe de la CFDT
 

Pour la CFDT, à la rentrée, une seule priorité : l’emploi.

Les 22, 23 et 24 septembre, la CFDT ouvrira 500 points contact partout en France
pour aller au-devant des travailleurs qui subissent de plein fouet les
conséquences de la crise économique.

L’objectif ? Écouter leurs inquiétudes, entendre leurs questions et y apporter
des réponses, les accompagner dans leurs démarches.

Au plus fort de la crise, la CFDT a fait la démonstration de sa capacité d’être
en proximité avec les salariés du privé, les agents des fonctions publiques et
les indépendants.  Très rapidement une boîte mail Covid-19 a été ouverte à tous
pour recenser les difficultés rencontrées par les travailleurs et y apporter des
réponses concrètes. La foire aux questions hébergée par le site cfdt.fr a été
consultée par plus d’1,2 million d’internautes. Dans les entreprises et
administrations restées ouvertes ou momentanément fermées, les militants ont
accompagné et défendu leurs collègues en maintenant leur activité syndicale.

C’est ce syndicalisme au service des travailleurs que la CFDT entend promouvoir
lors de cette mobilisation de rentrée. Un syndicalisme d’action et non de
posture. Un syndicalisme de proximité, solidaire, accessible et engagé !

17 juillet 2020 | rmoreira
 * UD38


LA CFDT CONDAMNE FERMEMENT L’AGRESSION D’UN CONDUCTEUR DE BUS À BAYONNE

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Publié le 07/07/2020

Par Thierry Cadart, secrétaire national de la CFDT

C’est avec une intense émotion et une profonde tristesse que la CFDT a appris
l’agression dont a été victime, ce dimanche soir, un chauffeur de Trambus à
Bayonne.

Nous nous associons aujourd’hui à l’inquiétude de ses collègues et de ses
proches.

La CFDT s’alarme de la montée de la violence dans les rapports sociaux et
rappelle qu’il n’est jamais acceptable qu’un salarié puisse perdre sa vie en
exerçant son métier.

17 juillet 2020 | rmoreira
 * UD38


IL Y A URGENCE À RETIRER LA RÉFORME DE L’ASSURANCE DE CHÔMAGE

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Publié le 18/06/2020
Par ADT Quart Monde, CFDT, COORAGE,FAGE, Fédération des acteurs de la
solidarité, MNCP, Secours Catholique, SNC, UNSA
 

Compte tenu de la crise économique provoquée par le Covid-19, Muriel Pénicaud a
annoncé l’engagement d’une réflexion avec les partenaires sociaux pour « adapter
rapidement les règles d’assurance chômage ». Pourtant, à ce jour et alors que la
situation des chercheurs d’emploi est extrêmement préoccupante, aucune décision
n’a encore été prise. Pour SNC, la CFDT, l’UNSA, la FAGE, ATD Quart-Monde, le
Secours Catholique, la FAS, le MNCP et Coorace, il y a maintenant urgence à
retirer la réforme de l’assurance chômage.

Depuis novembre 2019, Solidarités Nouvelles face au Chômage (SNC), la CFDT,
l’UNSA, la FAGE, ATD Quart-Monde, le Secours Catholique, la Fédération des
acteurs de la solidarité (FAS), le Mouvement National des Chômeurs et Précaires
(MNCP) et Coorace alertent collectivement sur les conséquences de la réforme de
l’assurance chômage pour les personnes en recherche d’emploi. La première vague
entrée en application le 1er novembre 2019, a déjà fragilisé des dizaines de
milliers de demandeurs d’emploi. La crise sanitaire et économique actuelle
multiplie ces fragilités et les cris d’alerte comme celui de  Virginie B. se
multiplient : « Nous sommes en pleine crise du coronavirus, mon contrat en cdd
vient de se terminer et l’entreprise où je travaille est fermée, je ne peux plus
travailler et je ne peux pas recharger mes droits au chômage avec la nouvelle
réforme. On me demande de faire 900 heures de travail pour pouvoir recharger mes
droits, il m’en manque 400. Je suis dans l’impossibilité de le faire. »

La crise impacte durement les chercheurs d’emploi

Le marché du travail est désormais bien différent de celui de 2019. Les
justifications avancées par le gouvernement en faveur de la réforme ne sont donc
plus valables. En effet, avec la crise, le nombre de chercheurs d’emploi de
catégorie A a augmenté de 850 000 de fin février à fin avril 2020. Nous avons vu
aussi combien les travailleurs pauvres peuvent devenir des pauvres tout court.
En effet cette crise a eu un impact tout particulier sur les chercheur d’emploi
de catégorie B et C (ceux qui travaillent de façon occasionnelle). Non seulement
ils se sont retrouvés sans emploi durant la crise et donc sans ressources, de
plus, si le nouveau calcul du salaire journalier entre en vigueur, ils se
retrouveront également avec une allocation minorée ! La double peine. La
décision de reporter l’entrée en vigueur des règles modifiant le calcul des
allocations d’assurance chômage ne fait que déplacer les problèmes à plus tard
avec des conséquences très lourdes notamment pour celles et ceux qui, en cette
période ne pourront accéder à l’emploi et pour tous ceux qui vont perdre leur
emploi du fait de la dure crise économique.

Le retrait de la réforme de l’assurance chômage s’impose

Si les signes d’ouverture dont semble faire preuve Muriel Pénicaud sur le retour
à 4 mois au lieu de 6 mois travaillés pour l’ouverture des droits à l’assurance
chômage sont à saluer, la question du nouveau mode de calcul du salaire
journalier de référence reste entière. Une simple baisse de la période de
référence de 24 à 12 mois ne pourra éviter les effets catastrophiques de la
prise en compte des périodes non-travaillés dans le calcul du SJR. Pour les
chercheurs d’emploi, parfois déjà touchés par les premières mesures, le montant
de leur allocation baissera de 22% en moyenne, et pour certains de moitié.
Compte tenu du nouveau contexte économique provoqué par le Covid-19, seul le
retrait de la réforme de l’assurance chômage, à l’exception des nouveaux droits
accordés aux travailleurs indépendants et aux démissionnaires poursuivant un
projet professionnel, permettra de protéger les chercheurs d’emploi et les
personnes en emplois précaires.

CONTACTS PRESSE :

SNC (Solidarités Nouvelles face au Chômage)


Pauline Simon : 06 29 80 36 15 / pauline.simon@snc.asso.fr

Secours Catholique
Djamila ARIBI : 06 85 32 23 39 / 01 45 49 75 24 /
djamila.aribi@secours-catholique.org

ATD Quart Monde
Hélène Pinazo & Emilie Perraudin : 01 42 46 01 69 /
communication@atd-quartmonde.org


Fédération des acteurs de la solidarité
Audrey-Jane Baldi : 01 48 01 82 06 / 06 17 80 03 52 /
audrey-jane.baldi@federationsolidarite.org

CFDT
Dominique Primault : 06 43 75 92 73 / dprimault@cfdt.fr

UNSA
Vanessa Jereb : 06 26 34 09 92 / vanessa.jereb@unsa.org

MNCP (Mouvement National des Chômeurs et Précaires)
Pierre-Edouard Magnan : 06 79 91 63 18 / pierreedouard.magnan@gmail.com

COORACE
Emilie Ouchet : 06 99 14 59 43 / emilie.ouchet@coorace.org

FAGE
Orlane François : orlane.francois@fage.org

22 juin 2020 | rmoreira
 * UD38


PÉTITION PRIME COVID SOIGNANTS: MONSIEUR LE PRÉSIDENT PAS DE MIETTE POUR NOS
HÉROS

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>
https://www.change.org/p/monsieur-le-pr%C3%A9sident-prime-covid-soignants-pas-de-miettes-pour-nos-h%C3%A9ros

Les salariés du secteur sanitaire, médico-social et social ont montré pendant la
pandémie qu’ils étaient la richesse du pays ; alors, donnons-leurs des salaires
décents, au niveau de leurs responsabilités.

Pour calmer la grogne et faire des effets d’annonce, le gouvernement met en
avant une « prime Covid » pour notre secteur (salariés du privé, agents du
public, des secteurs sanitaires, médico-sociaux et sociaux).

Cette prime sera avant tout la prime de la discorde entre les professionnels, de
par ses critères d’attribution injustes et discriminants :
Pour le moment seul le décret pour les établissements publics sanitaires est
paru.
D’un département à l’autre ; ou dans un même établissement, d’un service à
l’autre, la prime pourra passer de 500 à 1500 €. Dans un même département, deux
établissements ayant géré des cas de covid ne verront pas leurs agents ou
salariés reconnus de la même façon (établissement référencé covid ou pas).
Quid des services d’aide à domicile, des structures médico-sociales, sociales
privées comme publiques qui n’ont toujours pas de certitudes quant à la prime ?

Nous voulons une reconnaissance de notre travail à sa juste valeur

Les salariés ont pris tous les risques parfois au détriment de leur santé ou de
leur famille : peu ou pas d’équipement, suppression des vacances, horaires à
rallonge, surcharge de travail…

Les applaudissements le soir, ça remonte le moral ; mais ça ne fait pas tout ;
Une médaille pour avoir fait notre travail ? Nous ne sommes pas des héros !

De plus, nous voulons une reconnaissance en maladie professionnelle pour tous
les salariés ayant contractés le COVID-19 et pas seulement les soignants.

OUI LE PERSONNEL EST UNE RICHESSE.
IL EST NÉCESSAIRE QUE CETTE RECONNAISSANCE ABOUTISSE.

#PasDeMiettePourNosHéros
#quoiquilencoute

sante-sociaux-cfdt38.fr/



12 juin 2020 | rmoreira
 * UD38


#URGENCEEMPLOI : LES AMBITIONS ET PROPOSITIONS DE LA CFDT

0
 

Les impacts de l’épidémie de Covid-19 sur l’emploi et le travail seront sans
précédent…. Ils ont mis sous les projecteurs les effets – positifs ou non – de
la transition numérique, la nécessaire accélération de la transition écologique
et l’urgence de ne laisser personne sur le bord du chemin.

TÉLÉCHARGER

URGEMPLOI-propositions-CFDT
 
6 juin 2020 | rmoreira
 * UD38


LES SEPT MESURES DE LA CFDT POUR RELANCER DE L’APPRENTISSAGE

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Publié le 02/06/2020
Par Marie-Nadine Eltchaninoff

Après une année 2019 marquée par une hausse de 16 % des contrats signés, portant
à 491 000 le nombre d’apprentis, les entrées en apprentissage risquent de
ralentir brutalement.



« Nous pourrions constater une baisse de 30 % à 50 % du nombre de contrats
signés », estime la secrétaire confédérale Michèle Perrin. La CFDT propose donc
sept mesures à mettre en œuvre dès le mois de juin. En tout premier lieu, une
aide d’État complémentaire doit être apportée aux petites entreprises,
signataires de 70 % des contrats d’apprentissage. Cette aide, qui peut être
« très forte la première année et dégressive sur l’ensemble du parcours
d’apprentissage », ciblerait les entreprises de moins de 50 salariés.

Un sujet à aborder dans le cadre du dialogue social

La CFDT souhaite qu’elle soit conditionnée à un accord de branche visant à
définir la stratégie sectorielle de relance de l’apprentissage et les
engagements de recrutement par les employeurs. La fonction publique, notamment
territoriale, doit davantage recourir à l’apprentissage, et la CFDT propose que
le sujet de son financement soit abordé dans le cadre du dialogue social.

Un plan de relance ne saurait faire l’impasse sur l’accompagnement des jeunes,
plus indispensable que jamais. « Plus de 50 % des jeunes trouvent un employeur
grâce à leur réseau familial et professionnel, surtout dans les catégories
socioprofessionnelles les plus favorisées ; les autres n’y parviennent que s’ils
sont accompagnés, souligne Michèle Perrin. Les CFA doivent renforcer leur
accompagnement. » La collecte des offres et l’information auprès des jeunes
candidats est un sujet majeur. Le portail #DémarreTaStory, mis en place par le
ministère du Travail, qui propose les offres d’alternance, devrait être
davantage utilisé et médiatisé. Pour aider les jeunes à suivre les formations à
distance organisées par les CFA, des lieux de coworking équipés de matériel
informatique pourraient être créés, qui bénéficieraient également aux demandeurs
d’emploi et télétravailleurs. Pour la CFDT, les CFA qui risquent d’être
fortement impactés par la crise, doivent être soutenus. Au-delà de ces mesures
d’urgence, la CFDT revendique une gouvernance quadripartite (État, région,
syndicats et patronat) du futur plan de relance de l’apprentissage, afin de
coordonner les logiques nationales, régionales et sectorielles. À quelques mois
de la rentrée dans les CFA, la mobilisation de tous est nécessaire.

mneltchaninoff@cfdt.fr 

photo Réa

5 juin 2020 | rmoreira
 * UD38


TÉLÉTRAVAIL : LES PRÉCONISATIONS DE LA CFDT, LA CFTC ET L’UNSA

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Publié le 14/05/2020
 

La crise sanitaire a imposé le télétravail à celles et ceux dont le poste le
permettait. Il est encore fortement recommandé actuellement. Il a été vécu
diversement, notamment en raison de l’absence de distinction entre la sphère
privée et professionnelle. Pour autant, nombreux sont ceux qui le plébiscitent à
l’avenir au regard des bénéfices qui peuvent en être tirés, tant pour les
travailleurs que pour les entreprises et administrations



La CFDT, la CFTC et l’UNSA considèrent en conséquence que le télétravail doit
être repensé pour tenir compte des expériences vécues et construire des
perspectives d’avenir.
De nombreuses enquêtes ont vu le jour pour donner la parole aux
télétravailleurs, comprendre les difficultés rencontrées tout comme les
conditions de réussites et dégager des pistes d’amélioration. Il en est ainsi de
l’étude menée par l’ANACT pendant le confinement ou encore du questionnaire
réalisé par Res Publica sur le travail à distance durant cette même période. Ces
éléments de diagnostic nous permettent d’enrichir les enseignements dont nos
militants ont pu nous faire part, qu’il s’agisse de cette période particulière
de lutte contre le covid 19, ou de la pratique qu’ils ont du télétravail négocié
par le biais d’accords ou discuté lors de la mise en place de charte.

Une opportunité se présente pour stabiliser les contours du télétravail au plus
grand bénéfice des travailleurs comme des entreprises et administrations, tout
en lui donnant une dynamique nouvelle tenant compte des attentes de toutes les
parties prenantes.

C’est sur la base de ces analyses que nos organisations ont élaboré une série de
préconisations, présentées dans le texte joint. Elles ont pour but de construire
des repères communs et d’imaginer des pistes de réflexion pour se saisir du
sujet dans le cadre d’un dialogue social de qualité.

Les modalités de ce dialogue restent à définir : accords interprofessionnels
pour les travailleurs des secteurs privés et publics, accords d’entreprise et
d’administrations, accords de branche dont le renouvellement nous apparait
nécessaire. Tout est possible. A une condition. Que l‘ensemble des acteurs
soient prêts à s’engager pour tirer les leçons de cette période inédite et
améliorer les conditions des télétravailleurs.

TÉLÉCHARGEMENT DE FICHIERS

 * > Télétravail les preconisations cfdt cftc unsa

15 mai 2020 | rmoreira
 * UD38


SYNDICALISATION; DES ADHÉRENTS CFDT PLUS NOMBREUX

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Publié le 14/05/2020
Par Béatrice Lestic, secrétaire nationale

Comme chaque année, pour répondre aux exigences de transparence financière, la
CFDT a fait certifier ses comptes et attester son nombre d’adhérents par les
commissaires aux comptes.

L’année 2019 conforte notre organisation syndicale avec une progression de 4 251
adhérent.es ce qui porte à 625 525 le nombre d’adhérents CFDT, à quasi-parité,
avec 50,66 % de femmes et 49,34 % d’hommes.

Cette progression témoigne du travail quotidien des équipes CFDT dans les
entreprises et les administrations et de la confiance que nous font les
salariés. La CFDT, même en ces temps de crise sanitaire, démontre qu’elle reste
à l’écoute des réalités du monde du travail et mobilisée pour défendre les
droits des travailleurs.

Les adhérents et militants sont « Fiers d’être à la CFDT » et appellent les
travailleurs à rejoindre notre organisation.

15 mai 2020 | rmoreira
 * UD38


[INTERVIEW] « IL VA FALLOIR RETROUVER LE SENS COMMUN ET LE SENS COLLECTIF ET
CELA PASSE PAR PLUS DE SOLIDARITÉ »

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Laurent Berger était invité des 4 Vérités sur France 2 le mercredi 6 mai. Il a
parlé du nécessaire dialogue social pour accompagner le déconfinement et
redonner confiance aux travailleurs et travailleuses. Il a également parlé des
besoins de solidarité, de redistribution des richesses et de reconnaissance des
personnels qui nous ont permis de faire face à la période. 





 
7 mai 2020 | rmoreira
 * UD38


L’HISTOIRE, UN RÉCIT CULTUREL COMMUN

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Publié le 06/05/2020
Par Fabienne Doutaut
 

Histoire sociale, histoire des idées, histoire politique, histoire économique,
histoire migratoire, histoire des sciences, histoire culturelle, l’histoire,
pluridisciplinaire ou non, retrace le récit des événements marquants qui ont
façonné notre nation. Elle aide à comprendre les effets de ce passé sur notre
présent.



Le 1er mai 2020 la fête du travail s’est déroulée de façon totalement inédite
puisque la vie sociale comme la vie économique sont restées placées sous le
signe du confinement.

L’histoire sociale retiendra, comme tous les militants de la CFDT, que cette
fête du travail a eu lieu dans une période inédite de pandémie qui oblige bon
nombre de travailleurs à exercer leur métier en adoptant des mesures de
protections : distanciation sociale, port du masque et de gants, gestes
barrières. Et pour bon nombre d’autres personnes, lorsqu’elles ont pu conserver
leur activité, le télétravail s’impose. Perspective inenvisageable il y a encore
8 semaines.

Il est indéniable que cette année 2020 restera inscrite dans le récit de
l’histoire de France comme celle d’une crise sanitaire, économique et sociale
sans précédent. Il est impossible de connaître les options qui seront choisies
pour le monde d’après mais il est certain que la CFDT revendique un nouveau mode
de développement économique fondé sur la justice sociale, l’urgence écologique
et l’impératif démocratique. La place de l’humain doit être au cœur des choix
politiques et les politiques publiques doivent répondre aux inégalités que la
crise actuelle met avec acuité en lumière. Dans ce besoin de partage des communs
pour faire société, la culture a toute sa place et ses réseaux sont des vecteurs
de transmission de notre histoire.

Pour continuer de cultiver notre présent, lisons et écoutons ce qui est
accessible en ce moment de l’histoire de France, de l’Europe et du monde.

 

L’histoire sociale, une histoire en mouvement

Qui dit histoire, dit archives, car la première ne pourrait s’exercer sans les
secondes. Les archives confédérales valorisent ainsi l’histoire de la CFDT par
le recueil des documents, affiches, films et autres supports de l’action
syndicale. Pour ce 1er mai virtuel elle a mis en ligne des affiches de
différentes périodes éditées par le syndicat à l’occasion de la fête du travail.
On retiendra que celle de 1980 donne rendez-vous à la Bastille à Paris et
précise qu’après la prise de parole du secrétaire général de l’époque, Edmond
Maire, se tient un spectacle d’Henri Tachan puis de Pierre Perret.

Toujours dans le domaine du recensement de ce qui fera sens avec le temps, les
archives nationales du monde du travail ont pour mission de collecter, classer,
conserver, communiquer et valoriser les archives d’acteurs de la vie économique
et professionnelle : entreprises, syndicats, comités d’entreprises, organismes
professionnels, associations œuvrant dans le monde du travail. En cette période
de confinement, elles collectent les témoignages (écrits, photographies,
documents sonores ou audiovisuels) sur la manière dont le télétravail
s’organise. Message à envoyer à anmt@culture.gouv.fr avec en objet « Collecte
confinement ». http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/camt/

Depuis 80 ans, à Montreuil, le musée de l’Histoire vivante présente l’histoire
ouvrière et sociale. Il offre sur son site un aperçu de ses collections sur
l’histoire du mouvement ouvrier mais aussi des anciennes expositions telles que,
Femmes en métiers d’hommes. Et sa dernière exposition avait notamment mis en
lumière les collections de la CFDT sous le thème #ouvrier.e.s au musée.
http://www.museehistoirevivante.fr/

La chaîne de télévision Arte diffuse jusqu’au 26 juin 2020 une histoire du
mouvement ouvrier européen Le Temps des ouvriers en quatre épisodes réalisés par
Stan Neumann, sous la direction scientifique de Xavier Vigna, historien du
travail et des mondes ouvriers : « Le temps de l’usine » ; « Le temps des
barricades » ; « Le temps à la chaîne » ; « Le temps de la destruction ». Lu par
le chanteur Bernard Lavilliers ces films exposent, à partir d’archives, de
dessins humoristiques et de commentaires d’historiens, l’entremêlement des
évolutions du travail, des orientations syndicales et des épisodes politiques.
https://www.arte.tv/fr/videos/RC-019317/le-temps-des-ouvriers/

 

L’histoire mondiale de la France en récit sonore

L’histoire de France est le fruit d’une histoire mondiale car elle s’est
construite en fonction de ses interactions avec le reste du monde. À partir du
livre dirigé par l’historien Patrick Boucheron, sorti en 2017, Histoire mondiale
de la France, le théâtre national de Bretagne propose de découvrir 50 dates dont
le récit couvre de – 34 0000 avant J.-C. à 2015 à travers les lectures
d’artistes de talent. Vous aurez ainsi le plaisir d’entendre par exemple « 1347,
la peste atteint la France » écrit par Julien Loiseau, lu par Tania de
Montaigne ; « 1539, l’empire du français » écrit par Patrick Boucheron, lu par
Jacques Weber ; ou « 1685, la révocation de l’Édit de Nantes, événement
européen » écrit par Philippe Joutard, lu par Nicole Krief.
https://www.t-n-b.fr/lire-histoire-mondiale-de-la-france

 

L’histoire éclaire l’actualité des migrations

Le musée national de l’histoire de l’immigration, situé dans le palais de la
porte Dorée à Paris, est accessible depuis chez vous. Offrez-vous un aperçu des
collections d’objets, d’art contemporain ou d’histoire ; prolongez les
expositions temporaires comme Paris-Londres. Music Migrations ; écoutez le
podcast de la conférence de septembre 2019 « Naufragés sans visages » ou lisez
des passages de la revue de sciences sociales Histoires et Migrations consacrée
aux « Capitales européennes et diversité culturelle ».
https://www.histoire-immigration.fr/

 

Une nation apprenante de son histoire

Dans le cadre de l’opération Nation apprenante du ministère de l’Education
nationale, la chaîne de télévision TV Histoire propose des programmes dont les
sujets font parfois écho aux thématiques sur lesquelles s’engage la CFDT. C’est
le cas avec le droit à l’avortement ou la promotion d’une Europe solidaire à
travers l’exemple de Simone Veil : Simone Veil, la loi d’une femme (jeudi 7 mai
à 12h15 ; mardi 12 mai à 11h45 ; vendredi 22 mai à 10h35 ; mercredi 27 mai à
11h40). C’est aussi le cas avec la revendication d’une transformation de la
société faisant davantage place aux jeunes, luttant contre les discriminations
raciales en France et dans le monde dans les années 1968 qui est retracée dans
plusieurs films : La Vague (jeudi 7 mai à 08h05 ; lundi 11 mai à 09h10) ;
L’Explosion (jeudi 7 mai à 09h45 ; lundi 11 mai à 10h50) ; 1968, une année
d’enfer (vendredi 8 mai à 10h45 ; mercredi 13 mai à 09h40 ; mardi 19 mai à
08h05 ; jeudi 28 mai à 10h45).
https://www.histoire.fr/actualit%C3%A9s/le-programme-nation-apprenante-de-mai

 

L’histoire audible des radios du service public

Sur la radio de service public, France Culture, l’histoire est présente dans
plusieurs émissions phares. Concordance des temps de Jean-Noël Jeanneney éclaire
l’actualité à l’aide de précédents historiques (samedi de 10h à 11h).
https://www.franceculture.fr/emissions/concordance-des-temps

Le cours de l’histoire par Xavier Mauduit remet au goût du jour le récit de
l’histoire (lundi au vendredi de 9h à 10h)
https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire

Le Journal de l’histoire par Anaïs Kien, chronique de 3-4 minutes, revient sur
un épisode ou un symbole historique (lundi au vendredi à 9h52).
https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-de-lhistoire

Les mécaniques du complotisme décryptent les logiques à l’œuvre dans les
théories du complot qui envahissent de plus en plus la société française.
https://www.franceculture.fr/emissions/mecaniques-du-complotisme

 

L’histoire éclaire le présent à la lumière du passé. Elle nous invite à
comprendre notre présent par l’analyse des événements et des crises du passé.
Elle nous oblige à réfléchir aux actions que nous devons chacun et tous ensemble
prioriser pour l’avenir, en particulier pour construire le monde de demain,
après cette crise du Covid 19. Parce que l’avenir vient de loin.

7 mai 2020 | rmoreira
 * UD38


PACTE DU POUVOIR DE VIVRE : PRÉSENTATION VIDÉO

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Le pacte du pouvoir de vivre au plan national, ce sont 55 organisations
syndicales, associations, ONG, … qui ont lancé, il y a un an, 66 propositions
concrètes pour plus de justice sociale et de justice écologique. 

Le collectif du pacte du pouvoir de vivre en Isère (PPV38), ce sont 12
organisations qui travaillent ensemble afin de promouvoir les propositions du
Pacte social et écologique, et les 15 mesures indispensables pour vivre à la fin
du confinement


Date de publication : 06/05/2020
 
7 mai 2020 | rmoreira
 * Actualités du PACTE 38


COVID-19 : LES 15 MESURES D’URGENCE DU PACTE DU POUVOIR DE VIVRE

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Publié le 04/05/2020
Par Anne-Sophie Balle
 

Alors que le voile se lève sur le plan de déconfinement, les 55 organisations du
Pacte du pouvoir de vivre attendent du gouvernement un geste supplémentaire à
destination des publics les plus fragiles.



Dans un courrier adressé début mai au premier ministre, les 55 partenaires du
Pacte demandent l’adoption de quinze mesures indispensables à mettre en œuvre
dès la fin du confinement. Certaines, comme le versement de l’aide
exceptionnelle de solidarité (de 250€ par mois et par personne jusqu’à la
prochaine rentrée scolaire) ou la prolongation des dispositifs d’exception pour
l’accès aux soins des plus démunis relèvent de l’urgence absolue. D’autres sont
des revendications portées de longue date par un certain nombre d’organisations
du Pacte. La revalorisation du RSA (et son élargissement aux moins de 25 ans) ou
la mise en place de conditions d’accueil et d’intégration dignes pour les
migrants et réfugiés sont de ceux-là. « L’Etat doit favoriser l’accès effectif
aux droits et repenser des politiques migratoires plus dignes », résume ainsi le
Président de la Confédération européenne des syndicats Laurent Berger.

Première pierre

Interrogés sur le coût global des 15 mesures, le collectif répond par le besoin
d’anticipation. « Investir plutôt que subir, ou punir », résume la Fondation
Abbé Pierre. Ces mesures se veulent d’ailleurs la première pierre du chantier de
transformation social démocratique et écologique que nous appelons de nos vœux.
Aussi le collectif appelle t’il à la tenue, avant l’été, d’une « conférence de
la transformation écologique et sociale [impliquant] la plus grande diversité
des acteurs de la société civile avec des objectifs circonscrits. Pour se
prémunir de nouvelles crises.

5 mai 2020 | rmoreira
 * Actualités du PACTE 38


LES TRAVAILLEURS FACE AU COVID-19 : ENQUÊTE DE LA CFDT

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Découvrez l’enquête de la CFDT, réalisée mi-avril, en partenariat avec
l’institut de sondage Kantar.

Depuis le début de la crise du COVID 19, la CFDT s’est mobilisée pour être aux
côtés des travailleurs et de ses adhérents. Le nombre de questions et
témoignages reçus sur la boite covid19@cfdt.fr (2 700 mails reçus et traités en
1 mois et demi), et le nombre de vues sur la FAQ dédiée au Coronavirus (plus de
1,2 million de vues), nous ont donné un aperçu de la diversité des situations,
de l’ampleur des questions et des inquiétudes soulevées par cette crise. Pour en
savoir plus, la CFDT a décidé de lancer une enquête auprès de salariés français,
pour recueillir leur perception de l’impact de la crise sur leur situation
professionnelle, et leur vision de l’avenir.

TÉLÉCHARGER

Rapport CFDT COVID19
4 mai 2020 | rmoreira
 * UD38


LES 15 MESURES INDISPENSABLES POUR LA FIN DU CONFINEMENT

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Le 28 avril, le Premier ministre s’est exprimé, à l’Assemblée nationale, sur les
conditions de mise en œuvre du déconfinement à compter du 11 mai prochain.

Les 55 organisations qui composent le Pacte du pouvoir de vivre ont constaté que
de trop nombreuses personnes ont été oubliées dans ces annonces : demandeurs
d’emploi, sans-abris, ménages et jeunes en difficultés, migrants, décrocheurs
scolaires… cela représente des millions de personnes.
Des sujets essentiels du déconfinement n’ont pas été abordés : accès aux soins,
modes de transport, conditionnalité des aides aux grandes entreprises,
extinction des mesures d’urgence, cadre démocratique, écologique et social du
plan de relance économique.

C’est pourquoi les 55 organisations du Pacte du pouvoir de vivre – associations,
syndicats, fondations, mutuelles – ont décidé d’adresser au Premier ministre les
15 mesures indispensables à mettre en œuvre dès la fin du confinement.

1/ Verser une aide exceptionnelle de solidarité de 250€ par mois et par personne
aux ménages les plus en difficulté

2/ Créer un fonds national pour aider les locataires fragilisés par la crise à
payer leurs loyers et leurs charges

3/ Mettre en œuvre le droit au logement pour qu’aucune personne sans domicile
mise à l’abri pendant la période de confinement ne soit remise à la rue sans
solution

4/ Revaloriser le montant du RSA et l’élargir aux jeunes de 18 à 25 ans

5/ Rendre obligatoire les protocoles d’accord de reprise du travail
post-confinement dans les entreprises et administrations

6/ Renoncer à la réforme de l’assurance-chômage

7/ Prolonger les dispositifs d’exception pour l’accès aux soins

8/ Mettre en place des conditions d’accueil et d’intégration dignes pour les
migrants et réfugiés

9/ Imposer une conditionnalité écologique et sociale à l’octroi d’aides
publiques aux grandes entreprises

10/ Verser une prime pour les salarié.e.s des secteurs social, médico-social et
sanitaire en première ligne et la mise en place dès à présent d’une Conférence
nationale de l’investissement social

11/ Mettre en place un plan d’urgence pour développer l’utilisation du vélo lors
du déconfinement et à plus long terme

12/ Mettre en place un fonds de soutien d’urgence dédié aux associations

13/ Accompagner les élèves et les étudiants en décrochage ou en difficulté
scolaire

14 / Ne pas faire entrer dans le droit commun les décisions prises pendant
l’état d’urgence sanitaire et revenir sur les décisions prises qui ont abaissé
les règles environnementales

15/ Tenir une Conférence de la transformation écologique et sociale


 

3 mai 2020 | rmoreira
 * Actualités du PACTE 38


1ER MAI CONSTRUISONS DEMAIN

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1 mai 2020 | rmoreira
 * UD38


CORONAVIRUS : LES RÉPONSES À VOS QUESTIONS

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Face à cette situation inédite, en tant que travailleurs et travailleuses,
militants et militantes, vous vous interrogez sur vos droits, sur l’organisation
de votre travail ou sur les droits et obligations de votre employeur. Cette
foire aux questions peut vous apporter des premières réponses. Elle est rédigée
et sera régulièrement enrichie grâce aux questions que vous nous posez.
Certaines réponses pourront également être modifiées en fonction des évolutions
de la situation et des mesures prises par le gouvernement.

Réponses à vos questions ICI



23 avril 2020 | rmoreira
 * UD38


COVID-19 : LES ACQUIS DE LA CFDT

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L’engagement et le travail syndical des militants CFDT permettent de peser sur
les décisions à tous les niveaux. C’est aussi ce qui les rend Fier·e·s d’être à
la CFDT.

Le syndicalisme est utile, nous le savons. Faisons-le savoir et invitons les
travailleurs à rejoindre la CFDT en leur proposant l’adhésion.

#FierEdetreàlaCFDT Confinement ou non, la CFDT reste mobilisée pour accompagner
les travailleurs et travailleuses et porter ses revendications pour que personne
ne reste sur le bord de la route dans cette période de crise. Vous trouverez ci
dessous quelques acquis de la CFDT dans la période.

 





 



 



 



 



 



23 avril 2020 | rmoreira
 * UD38


#CORONAVIRUS. LES 55 ORGANISATIONS DU PACTE DU POUVOIR DE VIVRE DEMANDENT À
EMMANUEL MACRON UNE SORTIE DE CRISE INCLUSIVE

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Dans un courrier daté du 9 avril 2020, les 55 organisations du Pacte du pouvoir
de vivre, dont la CFDT et la Fondation pour la Nature et l’Homme, s’adressent à
Emmanuel Macron pour lui demander d' »associer pleinement les acteurs de la
société civile dans toutes les décisions » prises concernant la sortie de crise.
Et ce, alors que « certains ministères et l’exécutif » travaillent déjà à cette
question, mais « sans toujours » les y associer. Les organisations dénoncent
l' »absence de visibilité » entourant cette « démarche experte ».

20200410_lettre au président sortie de crise_pacte du pouvoir de vivre-1

15 avril 2020 | rmoreira
 * Actualités du PACTE 38
 * UD38


PACTE DU POUVOIR DE VIVRE

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PARER AUX URGENCES, PRÉPARER L’AVENIR

Le 31 décembre dernier, les autorités chinoises ont informé l’Organisation
Mondiale de la Santé de cas groupés de pneumonies. Deux mois plus tard, 93 pays
rapportaient plus de 100 000 cas confirmés et presque 40 000 décès. En ce début
avril, la moitié de la population mondiale est confinée à domicile. Les peuples
souffrent partout dans le monde et l’urgence est de sauver les vies, d’adopter
strictement les gestes barrière et de suivre les mesures sanitaires prises par
les gouvernements. L’urgence est aussi de protéger les personnes qui doivent
travailler, d’aider celles dont les faibles ressources ont encore diminué, de
trouver un toit pour ceux qui n’en ont pas, et de faire en sorte que l’économie
ne s’effondre pas.

Toutes les organisations du Pacte, selon leur domaine d’activités et leur
expérience, sont mobilisées sur ces missions prioritaires. Cette crise nous
rappelle cruellement que nous sommes tous interdépendants, et jette une lumière
crue sur les inégalités, à l’intérieur de nos pays « riches » mais aussi à
l’échelle de la planète.

Si l’ensemble des conséquences sanitaires, sociales, et économiques de cette
crise restent incertaines, des financements de court terme ont déjà été
mobilisés par les institutions publiques en France, pour amortir ses
conséquences en matière sociales et d’emploi.  L’État envisage également des
mesures de soutien additionnelles et plus structurelles pour des entreprises
dont l’activité est particulièrement touchée.

Une action publique de court terme est indispensable pour prévenir une
destruction brutale de l’emploi et l’impact que cela aurait sur les salariés de
ces secteurs, mais ces mesures d’urgence auront un impact structurel de long
terme sur notre système industriel, économique et social. Mal ciblée, la réponse
à la crise sanitaire et économique pourrait mettre en péril notre capacité à
répondre à la crise environnementale et à tracer un chemin vers une transition
juste pour l’ensemble de la société.

Cette crise permet de toucher du doigt les priorités permanentes de nos sociétés
: la santé, la solidarité, la lutte contre les inégalités, la résilience
économique, la prise en compte des enjeux de long terme. Le Pacte s’organisera
dans les prochaines semaines pour formuler des propositions pour
l’« après-crise ».

 

15 avril 2020 | rmoreira
 * Actualités du PACTE 38
 * UD38


COVID-19 : UN GUIDE CFDT POUR CONCILIER SANTÉ, SÉCURITÉ ET CONTINUITÉ D’ACTIVITÉ

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Dans la période actuelle de crise sanitaire que nous traversons, la santé et la
sécurité des travailleurs sont la priorité. Pour autant, de nombreuses
entreprises de divers secteurs professionnels poursuivent leurs activités. Dans
ces conditions, il est indispensable que des mesures de protection adéquates
soient mises place dans les entreprises pour assurer la sécurité des
travailleurs.Télécharger le guide

2 avril 2020 | rmoreira
 * UD38


VIVRE MIEUX LE CONFINEMENT GRÂCE À LA CULTURE

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Publié le 30/03/2020
Par Fabienne Doutaut
 

Penser à autre chose, regarder autre chose, vivre autre chose par la culture, le
divertissement, la connaissance, c’est possible en cette période de confinement.



Béatrice Lestic, secrétaire nationale, lors du débat qui a suivi le spectacle
SAMIA le 3 mars 2020 dans le cadre du partenariat de la CFDT avec le festival de
théâtre Paroles citoyennes.


 

Pour la CFDT la culture est un projet de société car elle permet
l’épanouissement de soi et le lien avec les autres, même si, pour ce dernier
point, c’est pour l’instant de façon virtuelle. Autrement dit, la culture
favorise l’émancipation et la solidarité, ce que l’ensemble des syndicats de la
CFDT a acté dans le texte de résolution du congrès de Rennes de 2018 : « La
culture fait partie intégrante de l’émancipation et de la solidarité, qui
caractérisent le syndicalisme réformiste que défend la CFDT. »

Alors ! Pour vivre en légèreté ce temps de restriction de sorties et avoir accès
à des activités enrichissantes, les acteurs culturels proposent de nombreuses
initiatives gratuites dont voici une sélection qui montre combien le service
public remplit, dans ces domaines aussi, sa mission.

Lecture

Gallica

Rêver, voyager en pensée, s’instruire, se divertir, le livre¸ par excellence,
nous ouvre à la découverte de nous-même et du monde, de son histoire imaginaire
ou réelle. La Bibliothèque nationale de France et ses partenaires nous propose
d’y plonger goulûment puisqu’elle regroupe plus de 5 millions de documents :des
livres au format Epub, des journaus, des revues, des images, des enregistrements
sonores, des cartes, des manuscrits et des vidéos.

Lien https://gallica.bnf.fr/accueil/fr/content/accueil-fr?mode=desktop

 

Ebooks

Romans, fantasy, polars, classiques, prenez du bon temps par la lecture.

https://livre.fnac.com/n286016/Petit-prix-et-bons-plans-ebooks/Tous-les-Ebooks-gratuits

 

Radio

France Culture

Beaucoup d’émissions passionnantes sont à réécouter sur cette radio de service
public, dont la vocation est la culture sous toutes les coutures. A
privilégier : une série diffusée dans Le cours de l’histoire sur un des thèmes
prioritaires de la CFDT, celui de la place des femmes dans l’histoire et dans
les luttes pour leur émancipation.

Lien
https://www.franceculture.fr/emissions/series/femmes-revoltees-lhistoire-a-reinventer

 

Nation apprenante

France Culture, en partenariat avec le ministère de l’Education nationale,
propose des émissions, des podcasts, des articles et des références
bibliographiques liés aux programmes scolaires. Pour les élèves mais aussi pour
tous.

https://www.franceculture.fr/dossiers/nation-apprenante-revisez-avec-france-culture

 

Musique

Philarmonie de Paris

Des concerts live de chanson, de musique ancienne, de pop, rock ou électro sont
à visionner sans modération !

Lien https://live.philharmoniedeparis.fr/

 

Opéra

Certaines productions emblématiques de l’Opéra de Paris sont disponibles. Une
bonne façon d’occuper les soirées à venir avec Don Giovanni, Les Contes
d’Hoffmann ou encore Le Barbier de Séville.

https://www.operadeparis.fr/actualites/spectacles-de-lopera-de-paris-a-redecouvrir-en-ligne

 

Cinéma, films

La Cinémathèque française

Le temple du cinéma consacré au 7e art donne à voir 800 vidéos de leçons de
cinéma avec les plus grands cinéastes, acteurs, actrices et technicien.nes au
monde. Plus de 500 articles les accompagnent.

Lien https://www.cinematheque.fr/

 

Madelen

L’INA (Institut national de l’audiovisuel) offre 3 mois d’abonnement gratuit en
streaming illimité. C’est l’occasion de découvrir des trésors du patrimoine
audiovisuel avec films, émissions cultes, séries télé, concerts, interviews très
éclectiques et diversifiés, comme par exemple les débats d’entre deux tours des
élections présidentielles ou un concert deThe Clash.

Lien https://institut.ina.fr/offres-services/madelen

 

Musées français

Musée du Louvre

Pénétrez dans les salles du musée, contemplez les façades du palais et admirez
la vue !

Lien https://www.louvre.fr/visites-en-ligne

 

Musée Grévin

En passant des musiciens aux sportifs ou aux différents présidents de la
République, il est possible de voir de nombreuses célébrités, dont le nom
s’affiche lorsque la souris survole le personnage.

Lien http://www.timographie360.fr/visite-virtuelle/realisations/musee-grevin/

 

Musée du quai Branly

Visitez en ligne les expositions Indiens des plaines, Bois sacré, Chasses
magiques. Pour chacune des œuvres est associé un petit texte explicatif, comme
dans un vrai musée.

Lien https://artsandculture.google.com/partner/musee-du-quai-branly

 

Musée des arts décoratifs

L’histoire du meuble, du verre, de la céramique, de l’orfèvrerie, du bijou, du
design, du textile et de la mode, du graphisme et de la publicité sont présentés
avec des commentaires audio.

Lien https://madparis.fr/francais/musees/musee-des-arts-decoratifs/parcours/

 

Musées européens

Le Rijksmuseum d’Amsterdam

Dans ce célèbre musée d’Amsterdam, les principaux chefs-d’œuvre de la peinture
hollandaise sont exposés, comme ceux des peintres Vermeer et Rembrandt.

https://artsandculture.google.com/streetview/rijksmuseum/iwH5aYGoPwSf7g?hl=en&sv_lng=4.885283712508563&sv_lat=52.35984312584405&sv_h=306.0927734375&sv_p=-0.05963897705078125&sv_pid=fOVcUXQW2wpRf33iUmxEfg&sv_z=1

 

Musée Van Gogh d’Amsterdam

La plus grande collection de tableaux de Vincent Van Gogh est à découvrir à
distance.

Lien https://artsandculture.google.com/partner/van-gogh-museum?hl=en

 

British museum

Les collections de ce musée illustrent l’histoire humaine de ses débuts à
aujourd’hui.

https://britishmuseum.withgoogle.com/

30 mars 2020 | rmoreira
 * UD38


COVID-19 : QUELLE PRISE EN CHARGE SYNDICALE ?

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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a qualifié le 30 janvier l’épidémie de
Coronavirus « d’urgence de santé publique de portée internationale ». En France,
le nombre de cas est en augmentation et les foyers, appelés clusters,
apparaissent en différents points du territoire.

Le ministère de la Santé assure la gestion de cet épisode, c’est-à-dire qu’il a
seul autorité pour diffuser les mesures sanitaires à prendre avec des relais
locaux par les ARS et les préfets. L’information est accessible sur le
site https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus

Le document ci-dessous a vocation à faire le point sur les droits des salariés
et détailler les différentes mesures pouvant être mises en place au sein des
entreprises et établissements publics pour gérer les situations pour les
salariés et agents publics. Mais la recommandation la plus importante est de
respecter strictement les consignes sanitaires et de sécurité émises par les
autorités compétentes mentionnées ci-dessus.

 

TÉLÉCHARGER

Prise en charge syndicale du Covid-19
 
24 mars 2020 | rmoreira
 * UD38


CORONAVIRUS : LES RÉPONSES À VOS QUESTIONS

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Face à cette situation inédite, en tant que travailleurs et travailleuses,
militants et militantes, vous vous interrogez sur vos droits, sur l’organisation
de votre travail ou sur les droits et obligations de votre employeur. Cette
foire aux questions peut vous apporter des premières réponses. Elle est rédigée
et sera régulièrement enrichie grâce aux questions que vous nous posez.
Certaines réponses pourront également être modifiées en fonction des évolutions
de la situation et des mesures prises par le gouvernement.

Vous trouverez ICI les réponses à vos questions de la confédération CFDT

Nous vous rappelons le lien ud-isere@auvergne-rhone-alpes.cfdt.fr pour faire
remontées les difficultés des salariés.

 

24 mars 2020 | rmoreira
 * UD38


PROJET DE LOI D’URGENCE SANITAIRE RÉPONSES À LA CRISE SANITAIRE, L’AFFAIRE DE
TOUS

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communiqué de presse n°16 de Marylise Léon, secrétaire générale adjointe de la
CFDT, du vendredi 20 mars 2020.

Le projet de loi d’urgence sanitaire discuté hier au Sénat et aujourd’hui à
l’Assemblée nationale, prévoit plusieurs dispositions exceptionnelles pour
enrayer la propagation du Covid-19.

 

Le déploiement de tout un arsenal permettant de lutter efficacement contre le
virus est nécessaire et ne souffre d’aucune discussion pour la CFDT. Mais il
nous semble impossible de plaider la mobilisation de tous sans prêter une
attention égale à chacun.

 

Pour la CFDT, la protection des travailleurs et des employeurs doit être la
priorité du projet de loi. Les moyens pour atteindre cet objectif doivent
nécessairement passer par un dialogue social renforcé.

Un dialogue social qui doit également être au cœur de toute décision concernant
les conditions du maintien de l’activité des entreprises.

 

Pour la CFDT, il n’est pas envisageable, comme le propose le projet de loi, de
déroger aux règles du temps de travail et de prise de jours de congé par simple
décision unilatérale de l’employeur.  La CFDT revendique que seule la conclusion
d’un accord collectif puisse autoriser de telles dérogations.

 

C’est en protégeant les salariés et les agents de la fonction publique et en
imaginant par le dialogue les meilleures réponses à cette situation
exceptionnelle que nous ferons face à la crise sanitaire que nous traversons.

 

20 mars 2020 | rmoreira
 * UD38


LA CFDT SE MOBILISE POUR NE PAS LAISSER LES TRAVAILLEURS SEULS FACE À LA CRISE
SANITAIRE

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Une période de confinement d’au moins quinze jours a été décrétée à compter
d’aujourd’hui pour éviter la propagation du Coronavirus. La CFDT prend toute sa
part dans la résolution la plus rapide possible de cette crise inédite par sa
nature et son ampleur.

 

Des décisions concernant son organisation interne et le renforcement des
services qu’elle propose à ses adhérents, à ses militants et à l’ensemble des
travailleurs ont été prises ces derniers jours.

Dès aujourd’hui, la CFDT met l’ensemble de ses services confédéraux à la
disposition de tous les travailleurs qui s’inquiètent de leur situation ou
s’interrogent sur les mesures à prendre dans ce contexte particulier. Ils
peuvent poser leurs questions sur une boîte mail spécialement ouverte pour
l’occasion : Covid-19@cfdt.fr. Une foire aux questions est également accessible
à tous en une du site cfdt.fr.

 

Chaque adhérent CFDT dispose d’un service de conseil et d’information par
téléphone propre à la CFDT, « Réponses à la carte ». Ce service joignable au
numéro de téléphone inscrit sur chaque carte d’adhérent permet de répondre à
toutes questions liées au travail, qu’elles soient d’ordre professionnel ou
personnel.

 

Tous les militants CFDT, élus dans les fonctions publiques ou les entreprises,
peuvent aussi se connecter au réseau ARC (Accompagnement, Ressources, Conseil).
Cet outil met à disposition des équipes CFDT des fiches très précises sur les
droits des salariés, les derniers décrets en application, le rôle des instances
de représentation du personnel… Le réseau ARC dispose d’un fil d’actualité mis à
jour en continu et d’un espace de discussions qui permet entre autres d’échanger
les bonnes pratiques.

 

Cette mobilisation vise un objectif : ne pas laisser les travailleur seuls face
à cette crise sanitaire.

17 mars 2020 | rmoreira
 * UD38


CORONAVIRUS: L’URGENCE, RÉPONDRE À LA CRISE SANITAIRE

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Publié le 13/03/2020
Par Commission exécutive de la CFDT
 

Lors de son intervention télévisée, le Président de la République a
solennellement réclamé l’unité nationale face à l’épidémie de coronavirus. La
CFDT s’inscrit dans cette nécessité qui s’impose à tous face à une crise inédite
par sa nature et son ampleur. 

Elle soutient les mesures destinées à protéger la santé des Français et
notamment celle des plus vulnérables.

Il convient désormais de faire preuve de solidarité et de prendre les mesures
nécessaires pour soutenir des pans entiers de notre économie qui sont fragilisés
et sauvegarder les emplois. Il convient de permettre aux personnels de santé de
faire face à cette crise sanitaire en leur donnant tous les moyens d’agir. Il
convient de ne pas laisser les travailleurs seuls face à cette crise en activant
tous les leviers leur permettant d’affronter financièrement cette épreuve. La
CFDT demande que le gouvernement renonce à l’application des règles d’assurance
chômage au 1er avril.

La CFDT salue la décision de reporter de deux mois la fin de la trêve hivernale
permettant ainsi de maintenir des places d’hébergement pour les sans-abris
durant cette période et d’interdire les expulsions des personnes les plus
précaires de leur logement.

La CFDT s’inscrira dans l’ensemble des travaux qui permettront de répondre à ces
priorités. Le seul dossier qui nécessite toute notre mobilisation est celui de
la crise sanitaire que nous traversons.

C’est le sens de la participation de la CFDT à la réunion qui se tient
aujourd’hui au ministère du Travail. À situation exceptionnelle, dispositions
exceptionnelles. La CFDT demande que toute l’attention des décisions politiques
soit tournée vers ces objectifs.

16 mars 2020 | rmoreira
 * UD38


UD CFDT EST FERMÉE

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À tous les militants et adhérents,

Compte tenu du passage en phase 2 puis en phase 3, du fait de l’épidémie de
coronavirus ayant lieu sur notre territoire des mesures de précaution
s’imposent.

Il est aussi annoncé une mesure de confinement dans les prochains jours.

Toutes les réunions et formations prévues sont jusqu’à nouvel ordre annulées.

Merci

 

16 mars 2020 | rmoreira
 * UD38


LES 15 ET 22 MARS

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11 mars 2020 | rmoreira
 * UD38


LES 13 ET 14 MARS. TOUTE LA CFDT MOBILISÉE POUR LE CLIMAT

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Les 13 et 14 mars, de nouvelles mobilisations pour le climat sont programmées,
en France et en Europe. Elles témoignent de l’aspiration des citoyens, et
notamment des jeunes, à une action volontaire pour maintenir le réchauffement de
la planète en dessous de 1,5° et enrayer les atteintes à la biodiversité.

 

La CFDT rappelle qu’en la matière, il n’y a pas de fatalité ! Nous devons
individuellement et collectivement être au rendez-vous de nos engagements
internationaux. C’est le message des Marches pour le climat et la CFDT soutient
pleinement ces initiatives pacifiques.

 

Parce qu’il n’y a ni emplois ni activité sur une planète morte, les travailleurs
et leurs représentants sont en première ligne face à ce défi et chacun détient
une partie de la solution.

 

C’est pourquoi la CFDT appelle aussi ses représentants à agir « Au travail pour
le climat », dans les entreprises et les administrations, le 13 mars prochain.
Ce jour-là, nous interpellerons les employeurs et les directions sur leur
responsabilité à réellement prendre en compte les enjeux sociaux et
environnementaux de leur activité à travers un dialogue social constructif. Nous
sensibiliserons les travailleurs à ces enjeux.

11 mars 2020 | rmoreira
 * UD38


PACTE DU POUVOIR DE VIVRE LE 7 MARS

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Samedi 7 mars, nous nous sommes retrouvés 6 militants du Pacte du Pouvoir de
Vivre sur la place Félix Poulat  , à Grenoble à distribuer des tracts pour faire
connaître le  « Pacte du Pouvoir de Vivre » aux citoyens. Ce sont quelques 500
tracts couleurs proposés aux passants ce matin-là. Passé la première surprise
(notre info n’était pas pour les élections municipales) nous avons eu un bon
accueil sur ce projet qui mêle le social-environnement et le pouvoir de vivre de
chacun.

Opération réussie, aussi nous pensons nous retrouver le samedi 4 avril prochain
sur le Campus de St Martin d’Hères dans le cadre de la COP 2 organisée par les
étudiants.

Si notre action vous intéresse, nous vous invitons à nous rejoindre.

Contact isérois: pactedupouvoirdevivre38@gmail.com

A l’initiative de la CFDT, un collectif Pacte du pouvoir de vivre de 9
organisations s’est constitué en Isère : ATD QUART MONDE, CFDT UD38, La CIMADE,
Les FRANCAS, FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT (ex. FRAPNA), INTERASSO GRENOBLE-ALPES,
LIGUE de L’ENSEIGNEMENT FOL38, PACTE CIVIQUE ISERE, TERRITOIRES ZERO CHOMEUR DE
LONGUE DUREE.

Le Pacte du pouvoir de vivre a été lancé le 5 mars 2019 au plan national en
présence notamment de Laurent BERGER (CFDT) et Nicolas HULOT (FNH), 55
organisations, syndicats sont signataires.

11 mars 2020 | rmoreira
 * Actualités du PACTE 38
 * UD38


ÉLECTIONS MUNICIPALES : DES CITOYENS ET SYNDICALISTES LIBRES ET ENGAGÉS

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Les 15 et 22 mars prochains, nous sommes 47,7 millions de citoyens à pouvoir
choisir celles et ceux qui assumeront les décisions publiques dans les communes
durant les six prochaines années.


LIBRE ET ENGAGÉE, FORTE DE SES VALEURS, LA CFDT APPELLE CHACUN ET CHACUNE À
VOTER !

Voter est un droit, celui d’affirmer ses choix. C’est un engagement, qui
contribue à faire vivre notre démocratie, aux côtés des autres formes
d’engagement citoyen dans la société civile.

C’est aussi une responsabilité pour ne rien céder à nos valeurs communes : la
liberté, l’égalité, la fraternité. Ce sont ces valeurs qui nous permettent de
vivre ensemble, par-delà nos opinions, convictions et origines différentes.

Première organisation syndicale de France, la CFDT défend ses 620 000 adhérents,
mais aussi l’intérêt de l’ensemble des travailleurs et retraités, qui sont aussi
des citoyennes et des citoyens. C’est pourquoi la CFDT agit aussi au nom de
l’intérêt général.

Libre, la CFDT ne donne pas de consigne de vote. Engagée, elle reste ferme sur
ses valeurs fondamentales – l’émancipation, la démocratie, la solidarité,
l’indépendance et l’autonomie – et ne reste pas neutre face à la menace du
Rassemblement national et à ses sirènes du repli sur soi et de la peur de
l’autre.

Les communes sont le premier échelon de proximité, le premier lieu du vivre
ensemble. Elles sont aussi en première ligne face à l’urgence sociale,
écologique et démocratique.

LIBRE ET ENGAGÉE, FORTE DE SES VALEURS, LA CFDT APPELLE CHACUN ET CHACUNE À
VOTER ET À FAIRE BARRAGE AU RASSEMBLEMENT NATIONAL LORS DES ÉLECTIONS
MUNICIPALES DES 15 ET 22 MARS PROCHAINS !

SOYONS AU RENDEZ-VOUS DE LA DÉMOCRATIE !

#VOTONSDEMOCRATIE

tract élections municipales mars 2020

10 mars 2020 | rmoreira
 * UD38


RETRAITES, LE GOUVERNEMENT FAIT LE CHOIX DU 49-3 MAIS PAS CELUI DE LA JUSTICE
SOCIALE

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Publié le 29/02/2020
Par La Commission exécutive de la CFDT
 

Le gouvernement a décidé d’actionner la procédure du 49.3 et d’engager sa
responsabilité sur le projet de loi de réforme des retraites. C’est son choix.
La Cfdt déplore que les débats n’aient pu se tenir jusqu’au bout. La
multiplication stérile d’amendements sans aucun intérêt tout comme le recours au
49-3 sont deux stratégies politiques qui n’offrent pas de perspectives aux
travailleurs. Le débat sur le sens de la réforme a été rendu impossible.

L’escamotage de la discussion parlementaire a empêché l’inscription dans le
texte des mesures de justice sociale que la CFDT a défendues auprès des députés
et de l’opinion publique. 

Le Premier Ministre s’est engagé à présenter un texte différent qui intègre des
améliorations mais sans prendre en compte à ce stade notre demande prioritaire.
La pénibilité qui touche les travailleurs soumis aux manutentions de charges
lourdes, aux postures pénibles, aux vibrations mécaniques et aux risques
chimiques ne donnera toujours pas droit à réparation et à un départ anticipé en
retraite. 

Le gouvernement doit rapidement prendre ses responsabilités pour retrouver
l’esprit initial de la réforme. Il doit intégrer ce droit à une réparation en
cas de pénibilité comme il doit répondre aux agents des trois fonctions
publiques qui ont peu ou pas de primes afin qu’ils aient la garantie que le
nouveau système n’engendre pas une baisse de leurs pensions. 

La CFDT se battra jusqu’au bout, notamment lors du passage du texte au Sénat,
pour imposer ces mesures. De leur introduction dépendra son appréciation. Il ne
reste que quelques semaines pour conjuguer régime universel des retraites et
justice sociale. 

29 février 2020 | rmoreira
 * UD38


2 TRAITS POUR L’ÉGALITÉ : SEMAINE D’ACTION DU 2 AU 8 MARS POUR LES DROITS DES
FEMMES

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La CFDT lance une semaine d’action à l’occasion de la journée internationale des
droits des femmes.

Egalité professionnelle • Le 1er mars, les entreprises de 50 à 250 salariés
doivent publier leur index de l’égalité professionnelle.

28 février 2020 | rmoreira
 * UD38


GRENOBLE 5 FÉVRIER, SOIRÉE DU PACTE DU POUVOIR DE VIVRE

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A la bourse du travail de Grenoble, devant une centaine de personnes, cinq
candidat.e.s ou représentants de listes aux élections municipales ont pu
répondre aux interpellations des organisations du PACTE DU POUVOIR DE VIVRE DE
L’ISERE.
Ce collectif est composé d’ATD Quart Monde, Collectif Territoire Zéro Chômeur
Longue Durée, CFDT Isère, CIMADE, FRANCAS, France Nature Environnement,
Interrasso Grenoble Alpes, Ligue de l’enseignement FOL38, Pacte Civique Isère. 
Sur la tribune de gauche à droite: l’animateur Gérard Fourgeaud, Jean Baptiste
CAILLET représentant Philippe CARDIN de la liste AIMEylan, Emilie CHALAS
candidate sur Grenoble liste un autre regard sur Grenoble, Philippe CHARLOT
candidat sur St Martin d’Hères de la liste SMH demain, Gilles NAMUR représentant
Eric PIOLLE de la liste Grenoble en commun, Olivier NOBLECOURT candidat sur
Grenoble de la liste Grenoble Nouvel Air.





6 février 2020 | rmoreira
 * Actualités du PACTE 38
 * UD38


ETAPE DE GRENOBLE DU TOUR DE FRANCE DU PACTE DU POUVOIR DE VIVRE – 5 FÉVRIER 18H
BOURSE DU TRAVAIL

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20200205_affiche pacte


INVITATION

Réunion publique d’interpellation des têtes de listes de la Métropole aux
élections municipales par 8 organisations iséroises du Pacte du pouvoir de vivre

 

LE PACTE DU POUVOIR DE VIVRE

Associations environnementales, d’éducation populaire, de lutte contre la
pauvreté, de soutien à l’accueil des migrants, syndicats, fondations et
mutuelles : nous avons fait le constat que la société civile organisée peine à
se faire entendre par le gouvernement depuis le début du quinquennat.

À l’origine, 19 organisations, au plan national, ont décidé de s’unir pour
porter ensemble un pacte de la convergence de l’écologie et du social. Elles
sont maintenant plus d’une quarantaine à avoir rejoint le Pacte. Pour la
première fois, nous nous engageons à faire front commun en défendant
collectivement 66 propositions qui permettent à chacun le pouvoir de vivre.

LES 4 AXES MAJEURS DE CE PACTE SONT :

 * Réinventer le bien commun pour refaire société;
 * Remettre l’exigence de solidarité et de justice sociale au cœur de l’économie
   ;
 * Réconcilier transition écologique et justice sociale pour construire un
   avenir partagé
 * Partager le pouvoir pour mieux agir


5 CANDIDATS AUX ÉLECTIONS MUNICIPALES SERONT INTERPELLÉS :

 * Jean Baptiste CAILLE (AIMEylan – Liste de Philippe CARDIN)
 * Emilie CHALAS (Un nouveau regard sur Grenoble)
 * Gilles NAMUR (Grenoble en commun – Liste d’Eric PIOLLE)
 * Olivier NOBLECOURT (Grenoble Nouvel Air)
 * Laurent THOVISTE (Avec vous pour Fontaine)

 


PAR LES 8 ORGANISATIONS LOCALES DU PACTE DU POUVOIR DE VIVRE DE L’ISÈRE

ATD Quart Monde  par Bernard VIDAL

CFDT par Jean Paul LAMAGNA

CIMADE par Nelly PUGNALE

 FRANCAS par Martine DE SAINT AMAND


FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT par Philippe DUBOIS

INTERASSO FAGE par Marie FERNANDEZ

LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT de L’ISERE par Françoise LAURANT

PACTE CIVIQUE ISERE par Catherine BELAKHOVSKY

 

3 février 2020 | rmoreira
 * Actualités du PACTE 38
 * UD38


LES RÉPONSES À VOS QUESTIONS SUR LA RÉFORME DES RETRAITES

0

Depuis plus de deux ans la CFDT a pris part aux concertations organisées dans le
cadre de la réforme des retraites. Si depuis plus de 15 ans notre organisation
revendique la création d’un système de retraite universel, plus juste et plus
solidaire, la réforme en cours n’est en aucun cas la nôtre et ne saurait
souffrir d’aucun chèque en blanc : la CFDT va continuer à pousser ses
revendications pour l’amélioration du projet de loi.  Adhérents, militants, vous
être nombreux à nous poser des questions sur ce futur système : vous trouverez
ici des premiers éléments de réponses à vos questions récurrentes. 



Tout d’abord plusieurs précisions :

 * Les réponses apportées ici pourront être amenées à évoluer, être modifiées;
   en effet le travail législatif commence à peine, les concertations se
   poursuivent sur certaines thématiques, …
 * Cette liste de questions n’est pas exhautive, nous continuerons à la
   compléter au fur et à mesure. 
 * Vous pouvez poser vos questions dans le formulaire contact du site . Pour
   info : nous ne pourrons peut-être pas répondre à toutes les questions, de
   nombreux points restent encore à construire et nous ne répondrons pas aux
   situations individuelles.

 

 1.  Pourquoi la CFDT souhaite-t-elle une réforme pour un régime universel ? 
 2.  Comment la CFDT peut-elle faire confiance à ce gouvernement ?
 3.  Quelle est la différence entre l’âge pivot et l’âge d’équilibre mentionné
     dans la lettre du Premier Ministre ?
 4.  Pourquoi la CFDT s’est-elle opposée à l’âge pivot ?
 5.  La CFDT a signé un accord sur les retraites complémentaires instaurant un
     âge pivot, quelle est la différence avec l’âge pivot qui était prévu par le
     gouvernement ? 
 6.  Pourquoi choisir un régime de retraite par points ?
 7.  Comment sera calculé le montant de ma pension de retraite, en annuités ou
     en points ?
 8.  Comment allons-nous réussir à financer ce nouveau régime qui réunira tous
     ceux qui existent aujourd’hui ?
 9.  Pourquoi ne pas utiliser les fonds de réserves ou la CADES pour financer le
     système de retraite ? 
 10. Comment est-il possible que les retraites ne baissent pas si on limite les
     dépenses à 14% du PIB alors que le ratio d’actifs pour le nombre de
     retraités va diminuer ?
 11. Quelle sera la valeur du point (achat, service et retraite) ? Pourrait-elle
     baisser ?
 12. Le gouvernement pourra-il réellement décider unilatéralement de baisser la
     valeur du point ou de le passer par le PLFSS (projet de loi de financement
     de la sécurité sociale) ?
 13. Pourquoi nos pensions de retraites ne baisseraient-elles pas alors qu’elles
     ont baissé suite au passage à un système par points en Suède ?
 14. Comment un système qui prend en compte l’ensemble de la carrière peut-il ne
     pas pénaliser les personnes ayant des « accidents de vie » ?
 15. Comment ce système peut-il être plus juste pour les femmes ? 
 16. Comment ce nouveau système ne va-t-il pas favoriser la capitalisation alors
     que les plus riches pourront faire le choix d’aller cotiser ailleurs ?
 17. Que pense la CFDT de la suppression des catégories actives dans la fonction
     publique ?
 18. Que pense la CFDT de l’article 64 portant sur la retraite supplémentaire
     (capitalisation) ? 

lire

1. Pourquoi la CFDT souhaite-t-elle une réforme pour un régime universel ? 

L’objectif que poursuit la CFDT en s’impliquant dans la concertation sur la
réforme des retraites est de construire un système universel plus juste où tous
les actifs du public comme du privé sont solidaires avec des règles communes à
tous.
Depuis le Congrès de Tours en 2010, la CFDT défend l’idée d’un système universel
qui rassemble tous les travailleurs. La CFDT veut changer le système actuel qui
pénalise les femmes, les précaires, les bas revenus et les polypensionnés. Mais
la CFDT veut aussi créer des droits nouveaux à la retraite, adaptés aux attentes
des travailleurs d’aujourd’hui.
Si la CFDT s’implique dans la discussion, c’est bien parce qu’elle est
convaincue qu’on peut garder un système de retraites basé par répartition où les
cotisations des actifs permettent de payer les pensions des retraités, tout en
le rendant plus juste, plus lisible et en phase avec la société d’aujourd’hui.
L’article Checknews de Libération sur le sujet à découvrir ici 



2. Comment la CFDT peut-elle faire confiance à ce gouvernement ?


La CFDT considère que son rôle en tant que syndicat est de défendre les
travailleurs dès que possible. Elle le fait en cohérence avec ses valeurs et,
dans le cadre de la réforme des retraites en cours, en cohérence avec les
propositions que nous avons construites collectivement depuis le Congrès de
Tours en 2010, ces mêmes propositions que nous portons depuis le début des
concertations. Nous sommes toujours engagés dans les discussions avec le
gouvernement et nous le serons jusqu’au bout : tant que le match n’est pas fini,
il est trop tôt pour s’avouer vaincu. Si nous pouvons éviter des reculs sociaux
ou au contraire permettre à des travailleurs de bénéficier de nouveaux droits,
il n’est pas question pour la CFDT de sortir de la discussion. C’est tout le
sens de la pétition que nous avons lancée, et des rencontres que nous organisons
avec les parlementaires pour les convaincre de nos positions.
Nous nous positionnerons sur le projet de réforme des retraites à partir de nos
revendications et une fois le texte connu. In fine, c’est bien le gouvernement
qui porte cette réforme, et les parlementaires qui la voteront. La CFDT en tant
que syndicat fait, elle, tout son possible pour peser en n’écartant aucun moyen
pour se faire entendre.
Notre crédibilité, elle dépend d’abord de notre cohérence et de notre capacité à
obtenir des avancées pour les travailleurs. C’est tout le sens de notre action.

 

3. Quelle est la différence entre l’âge pivot et l’âge d’équilibre mentionné
dans la lettre du Premier Ministre ?

Le courrier du Premier Ministre envoyé le samedi 11 janvier aux partenaires
sociaux fait référence à deux notions différentes :  
L’âge pivot devait être introduit dès 2022 dans le système de retraite actuel.
Cet âge pivot, qui introduit une décote et une surcote, aurait pénalisé ceux
ayant cotisé tous leurs trimestres à 62 ans, contraints de partir plus tard pour
ne pas subir de décote. Cette mesure visait à économiser 12 milliards d’euros à
l’horizon 2027. C’est une mesure d’âge brutale et injuste. La CFDT l’a
immédiatement dénoncée et combattue. C’est cette mesure qui a été retirée du
projet de loi sous la pression de la CFDT.
L’âge d’équilibre introduit dans le futur système à points qui entrera en
application à partir de 2037 (génération 1975) qui est un âge de référence
remplaçant la notion d’âge du taux plein actuel. La CFDT ne s’y oppose pas sur
le principe mais sur sa définition : le gouvernement voulait que cet âge soit le
même pour tous, la CFDT souhaitait qu’il soit individualisé. Le gouvernement a
accepté qu’il soit individualisé pour tenir compte de la pénibilité, des
carrières longues…

 

4. Pourquoi la CFDT s’est-elle opposée à un âge pivot ? 

Cette mesure aurait pénalisé dès 2022 des milliers de personnes ayant commencé à
travailler tôt et ayant cotisé tous leurs trimestres, obligées de travailler
plus longtemps pour avoir droit à leur retraite à taux plein sans subir de
décote (+4 mois en 2022, +8 mois en 2023, +12 mois en 2024, +16 mois en 2025,
+20 mois en 2026, +2 ans à partir 2027). Pour l’ensemble des personnes
concernées cet âge pivot était particulièrement injuste et brutal et
certainement pas un détail. 

 

5. La CFDT a signé un accord sur les retraites complémentaires instaurant un âge
pivot, quelle est la différence avec l’âge pivot qui était prévu par le
gouvernement ? 


Retraites complémentaires :

Un coefficient de solidarité

Réforme des retraites 2020 : 

Un âge pivot (retiré depuis)

2015 : les régimes ARGIRC-ARRCO sont en danger avec un risque de baisse
généralisée des pensions. Les partenaires sociaux trouvent un accord pour les
sauver?

2020 : le gouvernement souhaitait imposer un âge pivot à l’ensemble des
travailleurs alors que l’équilibre du régime n’est pas menacé à court terme.

Sa traduction :

Sa traduction :

• Un malus de 10% pour les personnes partant avant 63 ans

• S’applique pour une durée de 3 ans

• Ne concerne que le montant de la retraite complémentaire

• En sont exemptées les pensions les plus modestes, les personnes en situation
de handicap, personnes inaptes, aidants familiaux.

• Renégociable

• Un malus de 10% pour les personnes partant avant 64 ans

• S’applique définitivement

• S’applique à la totalité de la pension perçue

• Concerne tous les travailleurs

• Non négociable

 

 

 

6. Pourquoi choisir un régime de retraite par points ? 

Pour la construction d’un régime universel, la CFDT accepte le principe d’un
régime par points comme elle accepterait n’importe quel régime contributif,
c’est-à-dire un régime ou les droits directs à pension sont calculés sur la base
des contributions de l’assuré, autrement dit les cotisations qu’il a versées au
cours de sa carrière.
Il s’agit avec cette réforme de créer un nouveau système; il ne s’agit pas de
passer des 25 meilleures à toute la carrière dans le système actuel (ce qui
serait une dégradation des droits) mais de changer de système.

      1)     La retraite par points est-elle moins généreuse que la retraite en
annuités ?

 La générosité du système de retraite n’est pas déterminée par son mode de
calcul, mais par le niveau de cotisation qu’il prélève, et qui permet le
paiement des pensions. Plus élevées sont les cotisations, plus élevées sont les
pensions, et inversement.

Le mode de calcul de la pension détermine les droits relatifs des uns et des
autres. Autrement dit, certains modes de calculs peuvent avantager certaines
catégories d’assurés et en désavantager d’autres, comme c’est le cas
aujourd’hui, avec des personnes qui cotisent la même chose sur l’ensemble de
leur carrière mais n’ont pas le même montant de pension de retraite.

      2)     Quel est le système de calcul des pensions le plus équitable ?

 Il faut se débarrasser de l’idée fausse selon laquelle les régimes en annuités,
en calculant la pension sur les X meilleures années, assureraient une
redistribution en faveur des plus défavorisés. C’est en fait exactement
l’inverse.

Il paraît avantageux de calculer la pension sur les meilleures de nos
rémunérations, et de s’accorder un « droit à l’oubli » pour les périodes
d’entrée dans la carrière ou de chômage. Mais cette règle ne détermine à elle
seule aucun avantage particulier puisque tout le monde a 25 meilleures années à
faire valoir. En termes de redistribution, l’avantage ira à ceux qui auront le
plus grand écart entre bonnes et mauvaises années. Ceux-là maximiseront le
rapport entre les pensions reçues (calculées sur les meilleures années) et les
cotisations versées (calculées, elles, par construction, sur la rémunération
moyenne de la carrière).

Un petit exemple chiffré pour s’en convaincre :

 

Années

1 à 20

Années

21 à 40

Cotisations

(30% salaire)

Pension

(75% des 20 meilleures années

Emmanuel

1 000 €/mois

2 000 €/mois

(300 + 600)/2

= 450 €/mois

1 500 €/mois

Edouard

1 500 €/mois

1 500 €/mois

(450 + 450)/2

= 450 €/mois

1 125 €/mois

 









Dans un régime en annuités où la retraite est calculée sur les 20 meilleures
années (pour une carrière de 40 années), on voit que celui qui a une carrière
ascendante (c’est-à-dire avec une promotion) bénéficie d’un meilleur retour sur
cotisation. Dans cet exemple, évidemment construit pour la démonstration, les
deux salariés ont fait le même effort contributif, mais n’obtiennent pas la même
pension. Ce travers est propre aux régimes en annuités : dans un régime en
points, les pensions étant calculées sur les cotisations versées, les deux
personnes auraient la même pension.

      3)     Les régimes en annuités défavorisent les catégories de salariés les
moins bien rémunérés

 Ce travers des régimes en annuités ne serait pas grave si c’étaient les plus
défavorisés qui faisaient état du plus grand écart de rémunération entre
« bonnes » et « mauvaises » périodes (ceux qui ont connu des périodes de
chômage, ceux qui ont connu la précarité). Dans ce cas, le système de retraite
avantagerait ceux que le marché du travail a désavantagé. Mais la réalité nous
montre tout le contraire : plus les revenus sont hauts, plus ils progressent
rapidement, plus au contraire ils sont bas, moins ils progressent vite.  

Pour un exemple plus factuel de ceci, il suffit de prendre les écarts de
rémunération dans la Fonction Publique (le tableau suivant reconstitue la
carrière des trois catégories d’agents, sur la base des grilles de rémunération
issues de l’accords PPCR) : 

Rémunération mensuelle en €

Catégorie A

Catégorie B

Catégorie C

Entrée de carrière

1 790,10

1 574,37

1 514,70

Fin de carrière

3 699,54

2 451,06

1 927,80

Progression

+ 106,7 %

+ 55,7%

+ 27,3%

Le système à points, dans la mesure où il est plus « contributif » (les
prestations sont calculées sur les cotisations versées) fait disparaître ce
biais en faveur des actifs déjà favorisés par le fonctionnement du marché du
travail.

 

7. Comment sera calculé le montant de ma pension de retraite, en annuités ou en
points ?

Il faut distinguer 3 générations quant à l’application de la réforme des
retraites :

 * Celles entre 1960 et 1974 qui ne seront pas concernées par la réforme des
   retraites
 * Celles entre 1975 et 2004 pour lesquelles les deux systèmes fonctionneront en
   parallèle. Le calcul de leur retraite continuera à se faire sur les 25
   meilleures années de l’ensemble de leur carrière, avec un calcul au prorata
   des droits acquis jusqu’au 31 décembre 2024 et les points acquis à partir du
   1e janvier 2025.
 * Celles après 2004 qui ne connaitront que le régime universel par points avec
   un calcul sur l’ensemble de la carrière

 

8. Comment allons-nous réussir à financer ce nouveau régime qui réunira tous
ceux qui existent aujourd’hui ?

Il n’y a pas de déficit au sens d’un dérapage des dépenses, donc pas de problème
de financement immédiat. Le choc démographique du papy-boom a été « absorbé »
par les réformes précédentes. Le problème aujourd’hui est un déficit au niveau
de recettes, lié notamment aux décisions gouvernementales (non compensation des
exonérations des charges sociales (CICE et heures supplémentaires, prime Macron,
…)) et au problème du maintien en emploi des séniors (seuls 40% des personnes en
âge de la retraite sont encore en emploi). La CFDT réclame que les employeurs
prennent leurs responsabilités sur le maintien en emploi des séniors.
S’il y a des ajustements financiers à moyen terme à faire, la CFDT a toujours su
prendre ses responsabilités par le passé et saura le faire à l’avenir. Elle
prendra donc toute sa place dans les négociations qui vont s’ouvrir dans le
cadre de la conférence de financement, demandée par la CFDT, pour trouver les
solutions pour assurer l’équilibre financier de régime actuel à l’horizon de
2027. 

 

9. Pourquoi ne pas utiliser les fonds de réserves ou la CADES (Caisse
d’Amortissement de la Dette Sociale) pour financer le système de retraite ? 

C’est une des pistes de réflexion dans le cadre de conférence de financement :
on a 36 milliards de réserves au Fonds de réserves de retraite (FRR) qui a été
prévu pour cela… Mais si cela permet de maintenir le système à équilibre pendant
un certain temps, cela n’est pas un moyen de financement sur le long terme. 

 

10. Comment est-il possible que les retraites ne baissent pas si on limite les
dépenses à 14% du PIB alors que le ratio d’actifs pour le nombre de retraités va
diminuer ?

Dire que les dépenses de retraite ne doivent pas dépasser 14% du PIB ne signifie
pas que les dépenses de retraite n’augmentent pas : le PIB augmente aussi.
L’idée, c’est que les dépenses de retraite augmentent au même rythme que la
richesse nationale (le PIB).

 

 11. Quelle sera la valeur du point (achat, service et retraite) ? Pourrait-elle
baisser ?

C’est la gouvernance du futur système de retraites qui sera chargée de fixer la
valeur du point. Il est prévu de garantir dans la loi que la valeur du point ne
puisse baisser. La valeur du point à l’achat et de service (au moment de
liquider sa retraite) sera indexée sur les salaires (qui évoluent plus vite que
l’inflation) et les pensions quant à elles seront indexées à minima sur les
prix. C’est la gouvernance qui va pouvoir jouer sur ces paramètres-là, c’est
pour cela que la CFDT revendique que les partenaires sociaux soient partie
prenante de la gouvernance. 
Enfin : les régimes de retraites complémentaires (AGIRC-ARRCO, Ircantec) sont
des régimes par points, gérés par les partenaires sociaux depuis leur création…
en 1947 ! Non seulement ce régime n’a pas fait baisser les pensions, mais il a
permis de relever le niveau de vie des retraités : pour éviter une baisse des
pensions, c’est le pilotage du système qu’il faut contrôler.

 

12. Le gouvernement pourra-il réellement décider unilatéralement de baisser la
valeur du point ou de le passer par le PLFSS (projet de loi de financement de la
sécurité sociale) ?

Il sera toujours possible, quel que soit le système de retraites (y compris pour
le système actuel) pour un gouvernement de faire un loi pour changer les règles
fixées : s’empêcher de faire une réforme pour un système plus juste sous ce
prétexte n’aurait aucun sens, en poussant cette logique, il n’y aurait plus
aucun intérêt à faire quelque réforme que ce soit. Le gouvernement ne pourra pas
baisser les pensions de manière unilatérale, il y aura une CNRU (caisse
nationale…) dont la mission sera d’ajuster les paramètres, sous contrôle du
parlement : encore une fois la question de la gouvernance est clé à ce niveau
afin de trouver un équilibre entre les différents acteurs. 

 

13. Pourquoi nos pensions de retraites ne baisseraient-elles pas alors qu’elles
ont baissé suite au passage à un système par points en Suède ?

La Suède a réformé son système de retraite en 1991 pour rétablir l’équilibre
financier avec un passage à un système en comptes notionnels avec un calcul sur
l’ensemble de la carrière. Des études tendraient à démontrer qu’avec
l’application de cette réforme, les pensions de retraites des Suédois et
Suédoises auraient baissé. 
Le système de retraites Suédois est basé sur 3 types de cotisations, deux
obligatoires : à hauteur de 16% pour un régime par répartition, de 2% pour un
régime par capitalisation et une sur-complémentaire, optionnelle, par
capitalisation également, à laquelle souscrivent 90% des Suédois. 
Le calcul du montant de la pension en Suède est basé sur l’âge de départ à la
retraite et l’espérance de vie, avec pour contrainte qu’il ne puisse être
déficitaire même sur une année (aucun transfert ne peut être opéré sur les
générations futures). Chaque génération reçoit en fonction de ce qu’elle a
cotisé ainsi plus l’espérance de vie augmente plus les pensions baissent.
Dans les faits, la baisse de pensions constatée dans le modèle Suédois est donc
liée au taux de cotisation bas (16% versus 28% dans le projet de loi du
gouvernement) lié à l’augmentation très rapide de l’espérance de vie des
Suédois. A cela s’ajoute la crise de 2008 qui a impacté fortement les comptes en
capitalisation gérés par les fonds de pension et entrainant une baisse des
pensions. 
Il n’y a donc pas de comparaison valable ni sur le contexte ni sur le contenu de
la réforme.

 

14. Comment un système qui prend en compte l’ensemble de la carrière peut-il ne
pas pénaliser les personnes ayant des « accidents de vie » ?

Dans le futur système, périodes de chômage indemnisés, invalidité, maladies
longue durée, maternité, … devraient être compensées.

 

15. Comment ce système peut-il être plus juste pour les femmes ?

Plusieurs points sont positifs pour les femmes dans cette réforme :
– Les bonifications dès le premier enfant : c’est 5% pour un enfant, 10% pour 2
enfants et 17% pour 3 enfants et plus (aujourd’hui, c’est uniquement à partir du
3e enfant et ce dispositif majore les pensions des mères mais aussi des pères.
Avec la réforme, cette majoration donne directement un plus sur le montant de la
pension pour la mère, sauf choix contraire des parents.)
– Le relèvement du minimum de pension (ce sont les femmes qui perçoivent les
plus basses pensions) même si la CFDT revendique une hausse plus importante de
celui-ci.
– Les points acquis dès la première heure de travail (aujourd’hui il faut avoir
travaillé au moins 150 h SMIC) permettent aux personnes les plus précaires
(temps partiels, alternance de périodes d’emploi et de chômage) donc les femmes
de cotiser en se créant des droits dès qu’elles travaillent une heure.

En ce qui concerne le congé de maternité, il devrait être entièrement
compensé et il devrait y avoir des points de solidarité pour les congés
parentaux (le dispositif reste à préciser). Quant aux 8 trimestres
supplémentaires (dans le privé) : cela donnait des trimestres mais ne permettait
pas d’augmenter la pension des femmes. Dans le nouveau système, il n’y a plus
d’obligation de cotiser pendant X trimestres. C’est intrinsèque au système par
points : plus on travaille, plus on cotise, plus la pension augmente. Pas besoin
de mécanisme pour augmenter la durée de cotisation.
Enfin, c’est le mode de calcul des pensions actuel reposant sur les annuités, et
sur les 25 meilleures années (ou les 6 derniers mois) qui est injuste parce
qu’il défavorise mécaniquement les travailleuses et travailleurs les moins
favorisés dans l’emploi, et notamment les femmes qui ont les carrières les plus
« plates », ceci expliquant en partie les écarts de pensions entre les femmes et
les hommes (celles des femmes étant en moyenne inférieures de 38% à celle des
hommes).

 

16. Comment ce nouveau système ne va-t-il pas favoriser la capitalisation alors
que les plus riches pourront faire le choix d’aller cotiser ailleurs ?


La capitalisation (ou l’épargne retraite) existe déjà aujourd’hui. Les plus
hauts revenus continueront à cotiser jusqu’à 120 000 euros annuel et à avoir des
droits. Pour les 200 000 personnes qui gagnent plus de 120 000 euros annuels,
ils cotiseront comme les autres jusqu’à 120 000 euros et au-delà, ils cotiseront
2,81 %, sans ouvrir de droits. Cela ne signifie pas un manque à gagner pour le
futur système de retraites puisque le plafond de cotisations serait baissé mais
le plafond de pension également (à hauteur de 3 plafonds de la sécurité sociale
(PASS)).

 

17. Que pense la CFDT de la suppression des catégories actives dans la fonction
publique ?


Les catégories actives représentent dans la fonction publique les emplois
occupés par des fonctionnaires qui présentent un risque particulier : ce
dispositif permettait à certaines catégories professionnelles de pouvoir partir
à 57 ans. Le projet de loi acte leur disparition et leur remplacement par
l’extension du dispositif C2P (compte pénibilité) appliqué actuellement
uniquement dans le privé avec une possibilité de pouvoir partir à 60 ans. Pour
la CFDT Fonctions publiques cette mesure est inacceptable. Voici un extrait de
la déclaration de la CFDT fonction publique datant du 8 janvier 2020 :

« Le rapport Delevoye prévoit de substituer le C2P du secteur privé aux
catégories actives du secteur public. Cette proposition ne nous convient pas en
l’état. Le gouvernement a en 2017 mis en place le C2P en lieu et place de
l’ancien C3P, en retirant 4 critères de pénibilité qui étaient pourtant très
impactant pour les salariés. Il est clair pour la CFDT que le C2P actuel (même
avec une révision de quelques seuils) ne permettra pas d’englober l’ensemble des
agents publics soumis à des conditions de travail pénibles, qu’ils soient en
catégories actives ou non. Ce transfert pur et simple serait une régression
inacceptable. La CFDT s’y opposera tant que les travaux que nous menons ensemble
ne feront pas évoluer positivement les choses.Nous exigeons que soient revus les
critères de pénibilité et les seuils de déclenchement, bien au-delà de l’annonce
du Premier ministre sur la reconnaissance du travail de nuit. Nous militons pour
la réintroduction des  4 critères retirés en 2017 : port de charges lourdes,
risque chimique, vibrations, postures pénibles. Nous souhaitons pouvoir
rediscuter des seuils d’exposition qui ouvrent la reconnaissance pour chacun des
critères. L’objectif de la CFDT est que tous les agents soumis à des conditions
de travail pénibles bénéficient de départs anticipés à la retraite sans pénalité
par rapport à l’âge légal d’ouverture des droits actuellement à 62 ans.
Dans chacun des versants de la fonction publique, tous les agents concernés par
au moins un des critères, doivent voir leur Compte personnel d’activité enrichi
d’un nouveau volet : celui du compte pénibilité. Les attentes sont fortes et les
inquiétudes réelles. »

 

18. Que pense la CFDT de l’article 64 portant sur la retraite supplémentaire
(capitalisation) ? 

L’article 64 est un article qui traite d’un certain nombre de sujets ayant trait
à la retraite supplémentaire, la prévoyance (via la ratification de 3
ordonnances notamment liées au vote de la loi PACTE) et de la transposition de
la directive européenne sur les institutions de retraite professionnelles. Il
apparait comme un article technique qui ratifie un certain nombre de décisions
prises par ordonnance. Une partie des opposants à la réforme a cherché à faire
de cet article la preuve d’une « intention cachée » du gouvernement sur la
retraite : instaurer un régime de retraite par capitalisation au détriment de la
répartition.
Pour la CFDT, il serait opportun de dissocier les sujets abordés par l’article
64, du projet de loi sur le système universel de retraite (ce dernier relevant
de la répartition et non de la capitalisation). La CFDT propose qu’il fasse
l’objet d’un projet de loi distinct.

(suite…)

22 janvier 2020 | rmoreira
 * UD38


SAMEDI 11 JANVIER 2020 SUR LE MARCHÉ DE VIENNE

0
Dix militants (es) CFDT étaient présents sur le marché de Vienne le samedi 11
janvier afin de rencontrer les habitants et échanger sur le projet de réforme
des retraites du gouvernement . 
Ils ont pu évoquer et partager sur les revendications de la CFDT et
principalement sur le retrait incontournable de l’âge pivot qui fixe le taux
plein à 64 ans. 
Un bon accueil de la CFDT par les personnes rencontrées qui démontre que c’est
compliqué pour elles de se faire une idée entre les arguments du gouvernement et
ceux des différents acteurs syndicaux ou politiques.
 

12 janvier 2020 | rmoreira
 * UD38


GUIDE DES PENSIONS DE RETRAITE

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Les 66 fiches pratiques de notre Guide papier de 280 pages sont en ligne. Lisez
le sommaire. Vous pouvez accéder à la fiche qui vous intéresse (classées par
numéros) en cliquant dessus.

Guide CFDT des pensions de retraite

12 janvier 2020 | rmoreira
 * UD38


[PÉTITION] 64 ANS, C’EST NON : RETRAIT DE L’ÂGE PIVOT !

0

Parce que l’âge pivot souhaité par le gouvernement est aussi injuste qu’inutile,
la CFDT vous invite à signer et partager massivement une pétition pour réclamer
le retrait de cette mesure d’âge et l’amélioration du projet de réforme !



Cliquez pour signer et partager la pétition

Depuis plusieurs mois la CFDT se mobilise pour peser sur la future réforme des
retraites. Si notre organisation défend depuis plus de 10 ans la mise en place
d’un régime universel, nous combattons la mesure injuste et inutile d’un âge
pivot à 64 ans qui pénaliserait notamment celles et ceux ayant commencé à
travailler jeunes.

 

Pour accentuer encore notre pression sur le gouvernement, nous lançons une
pétition: « Retrait de l’âge pivot : la retraite à 64 ans, c’est non
! » Signez-la pour obliger le gouvernement à retirer l’âge pivot et améliorer
son projet de réforme !

Je signe la pétition

Si le retrait de l’âge pivot est un préalable pour la CFDT, nous demandons
également des améliorations du projet de réforme sur au moins trois points :

 * La prise en compte de la pénibilité ;
 * Un réel dispositif de retraite progressive ;
 * Un minimum de pension pour une carrière complète supérieur aux 1000€ prévus.

Il est également indispensable de sécuriser la transition des travailleurs des
régimes spéciaux et des fonctions publiques.

 

Aidez-nous à donner encore plus de force à cette pétition en signant ici.

 

  

7 janvier 2020 | rmoreira
 * UD38


RÉFORME DES RETRAITES POUR CONCRÉTISER SES INTENTIONS D’OUVERTURE, LE
GOUVERNEMENT DOIT RETIRER L’ÂGE PIVOT

0

Lors de la réunion multilatérale de lancement de la nouvelle phase de
concertation sur la réforme des retraites de ce jour, le Premier ministre s’est
déclaré ouvert au dialogue sur la pénibilité, les fins de carrière, le minimum
contributif, et les transitions pour les fonctions publiques avec l’objectif
d’aboutir à des propositions concrètes rapidement. Le Premier ministre s’est
également déclaré ouvert à une conférence de financement.

 

La CFDT note positivement cette ouverture mais constate à ce stade le maintien
de l’âge pivot dans le projet de loi portant sur la réforme des retraites. Cet
âge pivot est injuste et inutile et il est massivement rejeté par la population.
De plus, il est incompatible avec l’engagement initial du Président de la
République de faire une réforme sans faire d’économies et d’assurer à chaque
euro cotisé les mêmes droits à la retraite.

 

Si la CFDT rappelle qu’elle s’est toujours préoccupée de l’équilibre des
systèmes de protection sociale, elle maintient que la réforme globale du système
de retraite doit avoir pour objectif premier la justice sociale. La conférence
de financement proposée par la CFDT doit avoir pour objectif le financement à
moyen et long terme du système de retraite. Elle doit pour cela aborder
l’ensemble des leviers d’action, sans que la loi n’en impose un par avance.

 

Fidèle à sa conception du dialogue social, la CFDT va donc s’engager avec
détermination dans cette nouvelle phase de concertation. Trop d’éléments
insuffisants ou flous doivent être précisés ou tranchés. La CFDT revendique des
avancées sur :

–        une meilleure prise en compte de la pénibilité vécue par les
travailleurs (manutentions manuelles de charges lourdes, postures pénibles,
risques chimiques et vibrations mécaniques),

–        l’emploi des séniors pour un maintien adapté dans l’emploi,

–        la sécurisation des transitions dans les fonctions publiques,

–        la retraite progressive pour une transition douce des fins de carrière,

–        une augmentation plus importante du minimum de pension,

–        et un Compte Epargne Temps Universel pour aménager son temps de travail
tout au long de la vie.

 

Pour la CFDT, les voies de discussion avec le gouvernement existent mais sont
étroites. Dans la mesure où l’âge pivot figure dans le projet de loi et où les
éléments de progrès social restent très insuffisants, la CFDT appelle l’ensemble
de ses adhérents et militants à maintenir la pression sur le gouvernement et à :

–        relayer la pétition appelant au retrait de l’âge pivot,

http://chng.it/yZ9x9Nq4W6

–        interpeller les parlementaires sur tout le territoire,

–        mener des actions de sensibilisation auprès des citoyens et
travailleurs cette semaine et se mobiliser dans les territoires le samedi 11
janvier sur les revendications de la CFDT.

7 janvier 2020 | rmoreira
 * UD38


MANIFESTATION À GRENOBLE LE 17 DÉCEMBRE

0

Un grand merci à toutes et tous, adhérent(e)s actifs et retraités, du secteur
privé et de la fonction publique, d’avoir participé à la mobilisation à l’appel
de la CFDT pour une réforme des retraites plus juste.

Merci également aux sympathisant(e)s de l’agglomération de Grenoble.

Nous avons défilé dans les rues de Grenoble en fin de cortège, sous un temps
maussade. La couleur orange était bien représentée, près de 1000 manifestant(e)s
!

Le cortège de manifestants défilant dans les rues de Grenoble contre la réforme
des retraites selon les syndicats aurait réuni plus de 28 000 personnes, 8 500
d’après la police…

Nous restons mobilisé(e)s pour que le gouvernement revoie rapidement sa copie,
pour une réforme des retraites plus juste, et une vraie justice sociale.





















18 décembre 2019 | rmoreira
 * UD38


MANIFESTATION À BOURGOIN LE 17 DÉCEMBRE

0

Merci aux d’adhérentes et adhérents de notre UL CFDT Nord-Isère présents à la
manifestation du 17 décembre à Bourgoin-Jallieu.
Nous avons défilé en fin de cortège. La CFDT était bien représentée environ  200
personnes.
Une estimation donne l’ensemble de la manifestation à 2400 manifestants. La
police semble pencher pour 1400…











18 décembre 2019 | rmoreira
 * UD38


MANIFESTATION À VIENNE LE 17 DÉCEMBRE

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Un grand merci à toutes et tous, adhérent(e)s actifs et retraités, du secteur
privé et de la fonction publique, d’avoir participé à la mobilisation à l’appel
de la CFDT pour une réforme des retraites plus juste.

Merci également aux sympathisants et adhérents de Roussillon, Givors, Condrieu
de nous avoir rejoints ! Pardon pour celles et ceux d’ailleurs que j’oublie de
citer… 

Nous avons défilé dans les rues de Vienne sous un temps clément et dans la bonne
entente avec les autres OS. La couleur orange était bien représentée !

Nous restons mobilisé(e)s pour que le gouvernement revoie sa copie, pour une
réforme des retraites plus juste, et une vraie justice sociale. 

 













18 décembre 2019 | rmoreira
 * UD38


RÉFORME DES RETRAITES : LE GOUVERNEMENT DOIT REVOIR SA COPIE, MOBILISONS-NOUS !
MANIFESTATION MARDI 17 DÉCEMBRE : 10H GARE DE GRENOBLE – BOURGOIN JALLIEU 10 H
PLACE ST MICHEL – VIENNE 14 H DÉPART FACE À LA POSTE

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Malgré de multiples alertes de la CFDT, le Premier ministre persiste sur la voie
d’une réforme budgétaire. Il a présenté le mercredi 11 décembre un projet de
réforme des retraites qui, en dépit de progrès notables pour les travailleurs et
surtout les travailleuses, prévoit des mesures financières extrêmement injustes
et inutiles.

Pour la CFDT la ligne rouge a été franchie. C’est pourquoi nous appelons les
travailleuses et travailleurs à se mobiliser le 17 décembre pour que le
gouvernement revoie son projet de réforme.

LA LIGNE ROUGE FRANCHIE PAR LE PROJET DE RÉFORME •  Instauration d’un « âge
d’équilibre » à 64 ans qui pénalise ceux qui ont commencé à travailler jeune ou
qui se retrouvent au chômage en fin de carrière. Si la réforme systémique est
repoussée à la génération née en 1975, les mesures d’économies sont, elles,
avancées à la génération 1960.
Pour la CFDT, ce report – dans les faits – de l’âge de départ à la retraite est
injuste et inutile et va à l’encontre de la promesse de campagne du Président de
la République.

LES INSUFFISANCES MAJEURES DU PROJET DE RÉFORME
•  Trop faible reconnaissance de la pénibilité au travail, qui se limite
quasiment à une ouverture du dispositif actuel à la fonction publique.
Pour la CFDT, les quatre critères de pénibilité écartés par le gouvernement en
2017 doivent être réintégrés pour que toutes les personnes exposées à de la
pénibilité puissent partir plus tôt à la retraite.
•  Un minimum de pension insuffisant pour une carrière complète. La CFDT
maintient qu’une carrière complète au SMIC mérite une pension bien supérieure
à 85 % du SMIC.
•  Pas de dispositif de retraite progressive digne de ce nom alors qu’il s’agit
d’une forte aspiration des travailleurs en fin de carrière.
Pour la CFDT, il est indispensable de permettre aux travailleurs d’avoir une
plus grande liberté de choix de l’âge et des modalités de départ à la retraite.
•  Besoin de clarifier la situation des travailleurs des régimes spéciaux et des
fonctions publiques, et notamment les mesures de compensation et de
revalorisation salariales.
             
LES PROGRÈS APPORTÉS PAR LE PROJET DE RÉFORME
•  Un système universel, qui conforte notre retraite par répartition basée sur
la solidarité intergénérationnelle, et particulièrement bénéfique pour tous ceux
qui ont cotisé à plusieurs régimes de retraites.
Revendication de la CFDT depuis 2010.

• Un système de retraite par points, afin de ne plus pénaliser les femmes et les
bas salaires.
•  Un système plus équitable envers les travailleurs précaires : chaque heure
travaillée ouvrira des droits à la retraite, alors qu’aujourd’hui tous ceux
travaillant moins de 150h sur un trimestre cotisent mais ne gagnent pas de
droits à la retraite.
•  Un système de retraite qui rend les droits plus lisibles pour les
travailleurs, avec des garanties sur la valeur du point.
Revendication CFDT depuis 2018


LA CFDT APPELLE SES ADHÉRENTS ET L’ENSEMBLE DES TRAVAILLEURS À SE MOBILISER
POUR QUE LE GOUVERNEMENT REVOIT SON PROJET DE RÉFORME AVEC :
• LE RETRAIT DE L’ÂGE D’ÉQUILIBRE À 64 ANS,
•  DAVANTAGE DE JUSTICE DANS LE FUTUR SYSTÈME DE RETRAITE AVEC : – UNE RÉELLE
RECONNAISSANCE DE LA PÉNIBILITÉ, – UN RENFORCEMENT DES DISPOSITIFS DE RETRAITE
PROGRESSIVE, –  UN MINIMUM DE PENSION POUR UNE CARRIÈRE COMPLÈTE AU-DELÀ DE 85 %
DU SMIC.



MOBILISONS-NOUS TOUTES ET TOUS LE 17 DÉCEMBRE POUR AMENER LE GOUVERNEMENT  À
REVOIR SA COPIE ET FAIRE GAGNER LA JUSTICE SOCIALE !

11 décembre 2019 | rmoreira
 * UD38


RÉFORME DES RETRAITES : UNE RÉFORME PLOMBÉE PAR L’OBSESSION BUDGÉTAIRE

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Publié le 11/12/2019
Par Le Bureau National de la CFDT
 

Malgré les alertes de la CFDT, le Premier ministre a imposé des mesures d’âge
inutiles et injustes à travers l’instauration d’un « âge d’équilibre » dès 2022.
Pour la CFDT, une ligne rouge a été franchie. Cette disposition remet en cause
la promesse du président de la République de ne pas faire de mesure d’âge.

 Ce sont tout particulièrement ceux qui ont commencé à travailler jeune, et les
personnes qui se retrouvent au chômage en fin de carrière qui seront pénalisés.
Dès 2022, ceux qui pouvaient prétendre à la retraite à 62 ans devront travailler
plus longtemps pour maintenir leur niveau de pension : si la réforme systémique
est repoussée à la génération 1975, les mesures d’économies sont, elles,
avancées à la génération 1960.
La CFDT rappelle que les salariés font déjà des efforts puisque les lois
antérieures prévoient un allongement de la durée de cotisation pour tous
jusqu’en 2035.

La CFDT porte depuis de nombreuses années l’ambition de construire un système de
retraite juste, solidaire et universel. Si le rapport Delevoye donne tous les
outils pour le bâtir, la concertation menée depuis septembre n’a pas permis
d’avancer sur des points essentiels :
– La reconnaissance de la pénibilité n’est aujourd’hui pas à la hauteur alors
qu’elle est une condition de la justice sociale.
– La CFDT maintient qu’une carrière complète au SMIC mérite une pension bien
supérieure à 85% du SMIC. Le gouvernement doit aller plus loin en la matière.
– Les dispositions en matière de retraite progressive restent quant à elles très
floues ; la responsabilité des entreprises dans le maintien dans l’emploi des
seniors doit être engagée.
– Il est urgent que la situation des travailleurs concernés par les régimes
spéciaux soit clarifiée, et que les mesures de compensation et de revalorisation
salariales pour la fonction publique soient définies.

L’obsession budgétaire et la justice sociale ne font pas bon ménage. En
souhaitant mener de front une réforme ambitieuse et une réforme budgétaire à
l’ancienne, l’exécutif a perdu le sens et la lisibilité d’une réforme du système
de retraite pourtant attendue.

La CFDT appelle donc l’ensemble des travailleurs à se mobiliser le 17 décembre
pour que le gouvernement renonce à toute mesure d’âge et rouvre les discussions
pour un système de retraite universel qui soit réellement juste.

11 décembre 2019 | rmoreira
 * UD38


RÉFORMES DES RETRAITES : LES ANNONCES DU PREMIER MINISTRE DÉCRYPTÉES

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Publié le 11/12/2019

Par Jérôme Citron
 

Le Premier ministre a précisé le contenu du projet gouvernemental sur la réforme
des retraites le 11 décembre au Conseil économique, social et environnemental
(Cese). Un résumé des principales annonces s’impose.

« Le temps est venu de construire un système universel de retraite ». Devant les
membres du Cese et les représentants des organisations syndicales, le Premier
ministre a tenté de reprendre la main sur la réforme des retraites en apportant
des précisions sur le contenu de la réforme souhaitée par le gouvernement. Le
calendrier tout d’abord. Edouard Philippe a annoncé que le projet serait
finalisé d’ici la fin de l’année, avec une présentation en Conseil des ministres
le 22 janvier. Les discussions parlementaires devraient débuter fin février en
vue d’aboutir à une loi d’ici l’été.

 * Les grands principes

Très martial dans le ton et dans la forme, Edouard Philippe a présenté un projet
qui reste largement très fidèle aux recommandations contenues dans le rapport
Delevoye. Il a ainsi réaffirmé que le nouveau système serait bien universel et à
points et que les régimes spéciaux disparaitront à terme. Seules quelques
professions régaliennes (policier, gendarme, militaire, pompier) continueront à
bénéficier d’un dispositif spécifique leur permettant de partir plus tôt à la
retraite. Chaque euro cotisé donnera les mêmes droits et la valeur du point sera
la même pour tous, salariés, comme agents des fonctions publiques, agriculteurs
ou indépendants. Les cotisations seront également identiques jusqu’à un plafond
de 120 000 euros annuel. Au-delà, les rémunérations seront soumises à une petite
cotisation, mais ne donneront pas de droit supplémentaire. La valeur du point
serait fixée par les partenaires sociaux sous le contrôle du Parlement. La loi
devrait contenir une règle d’or pour que la valeur du point ne puisse pas
baisser et qu’elle soit indexée sur l’évolution des salaires (un système plus
avantageux que l’indexation sur les prix).

 * L’instauration d’un âge d’équilibre à 64 ans

L’âge minimal de départ à la retraite est maintenu à 62 ans, mais un système de
bonus-malus à 64 ans est introduit. Concrètement, la loi fixera à compter du 1er
janvier 2022 un âge d’équilibre à 62 ans et 4 mois qui augmentera ensuite de 4
mois par an pour rejoindre progressivement 64 ans en 2027. Le bonus et le malus
seront de 5 % par an. Maigre ouverture, le gouvernement laisse la possibilité à
« la nouvelle gouvernance du système », donc aux partenaires sociaux, de
modifier ces règles s’ils parviennent à un accord.

La borne actuelle des 67 ans (qui annule la décote) sera quant à elle
progressivement abaissée, puis supprimée. Le Premier ministre n’a en revanche
pas donné de précision quant à la date de la suppression définitive.

 * Les mesures sociales

La principale annonce en matière sociale est la fixation dans la loi d’un
minimum de pension pour une carrière complète à 85 % du smic (environ 1000 euros
net aujourd’hui). Les périodes de chômage et de maladie donneront également
droit à des points. Le congé maternité sera lui compensé à 100%. Les femmes
bénéficieront en outre d’une augmentation de 5 % de leur pension par enfant,
sauf choix contraire du couple. Ce dernier pourra décider de partager ce bonus
ou l’attribuer au père. Le projet prévoit également un bonus de 2 %
supplémentaire pour les familles de trois enfants et plus. Les parents qui
interrompent ou réduisent leur activité lors de l’arrivée d’un enfant se verront
attribuer des points (à hauteur de 60 % du smic et sous condition de ressources)
pendant les trois premières années de l’enfant et les 6 premières années à
partir du 3ème enfant.

La pension de réversion (réservée aux personnes mariées) sera de 70% des droits
à la retraite du couple sans aucune condition de ressource et attribuée à partir
de 62 ans.

 * Qui est concerné ?

Le nouveau système commencera à s’appliquer en 2025 pour la génération née en
1975. Les droits qu’elle aura acquis jusqu’en 2025 seront garantis selon les
anciennes règles. Pour les fonctionnaires et les agents des régimes spéciaux
dont l’âge légal de la retraite est de 57 ou 52 ans, la génération concernée
sera celle née en 1980 et 1985. La nouvelle génération qui n’a pas encore cotisé
(celle née en 2004) entrera quant à elle dans le nouveau système à partir de
2022.
Précision importante : les personnes nées avant 1975 ne sont pas concernées par
les nouvelles règles de calcul de leur droit à la retraite, elles sont en
revanche concernées par l’instauration de l’âge d’équilibre à partir du 1er
janvier 2022 (lire plus haut). La génération née en 1960 est la première
concernée.

 * Le cas des enseignants

Principaux perdants de cette réforme car ils n’ont que très peu de prime
(l’ensemble des primes des fonctionnaires sera intégré dans le calcul des droits
contrairement au système actuel), les enseignants ont fait l’objet d’une
communication spécifique. Le gouvernement s’est engagé à revaloriser leurs
primes à partir de 2021. Des négociations vont s’engager avant la fin de l’année
et devront aboutir d’ici le printemps 2020.

11 décembre 2019 | rmoreira
 * UD38


RÉFORME DES RETRAITES À QUI PROFITENT LES FAUSSES INFOS ? PAS AUX SALARIÉS NI
AUX AGENTS

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Simulateurs bidons, projections farfelues, réalité déformée… Les débats sur la
réforme de retraites virent à l’affrontement et les fausses informations se
multiplient.LES SIMULATEURS DE RETRAITES SONT-ILS FIABLES ? (SPOILER : NON)Des
outils en ligne prétendent permettre de calculer le montant de sa future
retraite, avec ou sans réforme. La proposition est séduisante… mais il y a un
hic : comme la réforme n’est pas connue, ces outils basent leurs calculs sur des
hypothèses (toujours les pires) rendant les résultats complètement farfelus. Ces
simulateurs n’ont qu’un but : manipuler les utilisateurs en faisant croire à une
simplicité et en accroissant l’inquiétude.Par contre, une fois les détails de la
réforme connus, des outils de simulations sérieux seront indispensables.

LES FEMMES SERONT-ELLES (ENCORE PLUS) PERDANTES DANS LE FUTUR SYSTÈME ?

Le passage à un système à points avec des droits dès le 1er enfant bénéficierait
aux femmes. Et il faut aller plus loin : forfaitiser la majoration de droits au
titre des enfants, revaloriser les basses pensions… Un « institut » prétend que
les femmes seraient les grandes perdantes de la réforme. Problème : leur
affirmation fait l’impasse sur les nombreux points encore non tranchés
:évolution de la réversion et de l’allocation veuvage, nombre de points pendant
les congés maternités et parentaux… Elle s’appuie également sur des cas très
précis et peu représentatifs des femmes en général.

LE SYSTÈME DE RETRAITES ACTUEL EST-IL AUSSI PARFAIT QU’ON LE DIT ?Non !

Le système de retraites actuel pénalise les travailleurs les moins favorisés au
travail : les femmes qui subissent les mêmes inégalités qu’au travail, les
travailleurs précaires qui cotisent pour la retraite mais ne gagnent aucun
droit, les agents exposés à la pénibilité sans compensation, les travailleurs
cotisant à plusieurs régimes durant leur carrière… Pour toutes ces raisons, la
CFDT se bat pour la création d’un nouveau système de retraites universel avec
des mesures de justice et d’égalité.

POURQUOI LA CFDT N’A PAS APPELÉ À MANIFESTER LE 5 DÉCEMBRE ?

• La CFDT est favorable à un système universel qui rassemble tous les
travailleurs,ceux qui ont appelé à manifester le 5/12 y sont opposés ;

• La CFDT veut changer le système actuel qui pénalise les femmes, les précaires,
les bas revenus. Ceux qui ont appelé à manifester le 5/12 sont pour le statu quo
;

• La CFDT veut des droits nouveaux adaptés aux attentes d’aujourd’hui. Ceux qui
ont appelé au 5/12 refusent toute réforme.

 

CE QUE VEUT LA CFDT POUR LES RETRAITES Nos revendications sont guidées par nos
valeurs : solidarité, égalité, émancipation et démocratie. Elles sont portées
depuis plusieurs années par la CFDT après avoir été débattues par les adhérents
et militants.

1 UN SYSTÈME DE RETRAITE UNIVERSEL ET PLUS JUSTE Il doit permettre de construire
une solidarité universelle où tous les actifs, du public comme du privé sont
solidaires, et qui ne pénalise plus les femmes, les polypensionnés, les
personnes précaires et les bas salaires.

2 UNE COMPENSATION DES 10 FORMES DE PÉNIBILITÉ DU TRAVAIL La pénibilité réduit
l’espérance de vie, les travailleurs exposés doivent donc pouvoir partir plus
tôt à la retraite et avoir droit à des mesures de prévention.

3 UN DROIT À LA RETRAITE PROGRESSIVE POUR AMÉNAGER LES FINS DE CARRIÈRE On ne
travaille pas à 60 ans comme à 30 ans. Les travailleurs doivent avoir plus de
liberté dans le choix de l’âge et des modalités de leur départ à la retraite.

4 UN MINIMUM DE PENSION ÉGAL À 100 % DU SMIC POUR UNE CARRIÈRE COMPLÈTE Le droit
à la retraite doit être le droit à une retraite décente.

5 UNE GARANTIE À 100 % DES DROITS ACQUIS AVANT 2025 La réforme ne doit pas
modifier les droits passés, seuls les droits acquis après 2025 peuvent être
modifiés. C’est une condition indispensable pour sécuriser les personnes dans la
transition d’un système à l’autre.

6 DES COMPENSATIONS SALARIALES Pour que la réforme permette de contrebalancer
pour certaines professions l’abandon de la règle des six mois. Ces compensations
doivent se concrétiser en même temps que la réforme des retraites.

7 LE MAINTIEN DU DROIT À PARTIR À LA RETRAITE À 62 ANS ET DU DISPOSITIF DES
CARRIÈRES LONGUES Ce dispositif des carrières longues permet à ceux ayant
commencé à travailler très jeunes de partir plus tôt à la retraite.

La CFDT s’opposera à toute mesure d’économie visant à reporter l’âge de départ à
la retraite. Elle se positionnera sur le projet de réforme des retraites à
partir de ses revendications et appellera les travailleurs à se mobiliser si le
résultat final ne correspond pas à ses exigences

4 décembre 2019 | rmoreira
 * UD38


MAISON DE SERVICES AU PUBLIC : AU PLUS PRÈS DES USAGERS

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Publié le 26/11/2019
Par Didier Blain
 

La Maison de services au public de Saint-Marcel-d’Ardèche, pionnière dans le
département, connaît une fréquentation croissante. Son secret : elle s’est
construite en fonction des demandes locales de la population et des
associations.



«J’avais besoin de faire une attestation pour mon assistante maternelle et je
n’ai pas d’ordinateur à la maison. C’est vraiment pratique, ce lieu où l’on
trouve de l’aide. » Camille a 22 ans et vient pour la première fois à la Maison
de services au public (MSAP) de Saint-Marcel-d’Ardèche, joli petit village de
2500 habitants. Comme elle, ils sont une vingtaine de visiteurs en moyenne à s’y
rendre chaque jour, soit pour l’accès gratuit à l’internet, soit pour qu’un
agent les guide dans leurs démarches.

Pour les usagers, l’avantage de cette structure est de retrouver regroupées en
un seul lieu une vingtaine d’organismes et d’associations qui y tiennent des
permanences régulières. Ici, depuis 2011, la mission locale, le Cap emploi ou la
Carsat côtoient les services de l’aide à domicile, de la petite enfance, de
l’action sociale ou de l’aide au logement.

Deux jeunes femmes, toutes deux fonctionnaires, assurent l’accueil de la MSAP.
Elles aident les usagers à constituer leurs dossiers administratifs et en
assurer le suivi. Depuis peu, elles s’occupent aussi du service commercial de
La Poste. Une situation qui demande de la cohésion et de l’organisation : « On
se complète très bien avec ma collègue. Elle gère les dossiers allocations
familiales, assurance-maladie, retraite ; et moi ceux liés à l’état civil, les
cartes grises, etc. Nous sommes formées à raison de près de quatre jours par
mois par les différents organismes. C’est une nécessité car la législation
évolue vite », précise Mélanie, l’une des agentes.

En plus de ces compétences techniques, le métier d’accueil exige discrétion et
patience : « Il faut savoir écouter et bien comprendre les demandes des
usagers », explique Mélanie, qui tient également à jour un panneau de petites
annonces d’offres de Pôle emploi. « Dans chacun des organismes concernés – la
CAF, le Trésor public, la Mutualité sociale agricole, etc. –, nous avons un
référent à qui nous pouvons faire appel en cas de difficulté »,explique-t-elle.
Par ailleurs, Mélanie et les agents et salariés des vingt et une MSAP du
département ont constitué un réseau d’entraide. Une force supplémentaire.

“Nous avons compris qu’il fallait apporter une réponse rapide, adaptée et
concrète à nos administrés” 

Une réflexion avait été menée par les élus avec les personnels concernés en
amont de l’ouverture de la structure de Saint-Marcel-d’Ardèche. Ce travail
d’anticipation explique sans doute son succès. « En mairie, nous recevions de
nombreuses demandes relatives aux droits au chômage, à l’assurance-maladie, aux
allocations familiales, mais aussi des interrogations sur les déclarations
d’impôts, sur les formations, l’informatique, etc. En gros, sur tous les thèmes
de la vie administrative d’un citoyen. Nous avons donc compris qu’il fallait
apporter une réponse rapide, adaptée et concrète à nos administrés », explique
Michel Bouchon, le maire.

« Nous avons commencé par visiter des maisons de services au public qui
existaient déjà, poursuit Marc Catel, adjoint au maire. Puis nous nous sommes
penchés sur les besoins de la population et des associations. Enfin, nous avons
écouté les personnels concernés qui avaient de bonnes idées et… vaincu quelques
réticences. » La mairie transfère finalement deux emplois (un temps plein et un
temps partiel) vers la nouvelle structure dont la fréquentation augmente très
vite.

Être en phase avec les réalités

Avec le temps, ce service public de proximité fait des émules. « De deux dans le
département, nous sommes passés à vingt et une maisons aujourd’hui. Alors, dans
les réunions qu’organise la préfecture, nous sommes souvent cités en exemple,
confie Bernadette Dallard, adjointe au maire. D’autant qu’on effectue un travail
ambitieux. Notre territoire cumule de nombreuses difficultés sociales. Avec 16 %
de chômage, une partie de la population connaît une grande précarité. Sans
parler des tensions relatives au logement. La MSAP constitue aussi un lieu de
rencontre à la fois utile et également créateur de lien social pour toute une
partie de la population. »

Depuis le début de l’année 2018, la gestion de la maison de services au public
est passée de la commune à la communauté de communes Draga (quelque
20 00 habitants). Sur les évolutions à venir, et notamment les 2000 maisons
France Service qu’envisage de mettre en place le gouvernement (lire ci-dessous),
les élus de Saint-Marcel-d’Ardèche sont confiants : leur MSAP, qui a déjà connu
plusieurs transformations, devrait répondre aux exigences de l’exécutif. « Mais
pour rester en phase avec les réalités de la population locale et pour répondre
au plus près de ses besoins, nous devrons garder nos capacités à évoluer et
s’adapter », conclut Michel Bouchon.

dblain@cfdt.fr

©Yann Castanier

     


2 000 maisons à l’horizon 2022 ? Oui, mais…

Le Premier ministre l’a annoncé en juin : la France devrait compter
2 000 maisons France Service d’ici à 2022 afin d’améliorer et de renforcer
l’accès aux services publics. Il existe déjà 1340 MSAP sur le territoire. Pour
obtenir le label France Service et le financement de l’État, soit 30 000 euros
par an, elles devront s’engager sur un socle minimal de services. Pour la CFDT,
« augmenter le nombre de MSAP va dans le bon sens. Près de 13 millions de
Français encore exclus du numérique ont besoin de ce contact, précise Thibaut
Sellier, qui suit le dossier à la Confédération. Mais les maisons France Service
ne fonctionneront que si elles sont le fruit d’un projet de territoire. Les
usagers comme les agents et les salariés doivent être impliqués pour définir les
besoins afin de proposer le service le plus adapté. »  

27 novembre 2019 | rmoreira
 * UD38


L’EMPLOI DES SENIORS, L’AUTRE ENJEU DE LA RÉFORME DES RETRAITES

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Publié le 26/11/2019
Par Didier Blain
 

À quelques jours de la remise du rapport Bellon-Soussan-Mériaux sur l’emploi des
seniors, prévu dans le cadre de la concertation sur les retraites, la CFDT était
auditionnée le 19 novembre. 

« Il s’agit de passer d’un sujet purement emploi à un sujet travail et emploi
avec la reconnaissance des compétences et des parcours professionnels des
seniors, à un moment où beaucoup d’entreprises se séparent de leurs seniors,
explique Marylise Léon, secrétaire générale adjointe. Si on veut atteindre
l’objectif d’un taux d’emploi de 50 % chez les 60-64 ans d’ici cinq ans [29,4 %
actuellement], les entreprises ne peuvent plus se défiler. »

La CFDT propose trois axes de travail : anticiper, changer les représentations
et changer le travail. Elle suggère d’anticiper dès l’âge de 45 ans le « petit
risque » (obsolescence des compétences) et le « grand risque » (changement de
métier). Comment ? En mettant en place un entretien professionnel biennal, en
rendant le conseil en évolution professionnelle accessible à tous (notamment aux
précaires) et en mettant en œuvre le CPF de transition. Côté employeurs, toutes
les entreprises dès 50 salariés (contre 300 actuellement) devraient être
concernées par l’obligation d’une vraie gestion des emplois et des parcours,
mais il faudrait aussi que les branches élaborent des dispositions identiques
adaptées aux TPE.
Concernant l’image des seniors, la CFDT estime nécessaire de mener des campagnes
d’information en direction du grand public et des entreprises pour valoriser
l’intergénérationnel. « C’est une richesse, commente Marylise Léon, et c’est
dans l’intérêt des entreprises de maintenir leurs seniors en activité. »

Repenser les dispositifs

Changer le travail, c’est aussi agir sur son organisation. L’aménagement des
postes et horaires, le reclassement ou la reconversion sont des pistes à
exploiter dans le cadre d’un dialogue social avec les instances représentatives
du personnel (IRP) afin de sortir de la gestion au cas par cas. La CFDT demande
également que le dispositif de retraite progressive soit simplifié et étendu
(fonctionnaires, salariés au forfait-jours…) et que le dispositif cumul
emploi-retraite ouvre de nouveaux droits à la retraite, ce qui n’est pas le cas
actuellement. Enfin, la CFDT souhaite que la question des seniors ayant le
statut d’indépendant soit abordée. « Nombre de salariés quittent leur entreprise
et reviennent y travailler sous d’autres statuts souvent moins protecteurs. Le
rapport ne peut faire l’impasse sur ces pratiques ! »

27 novembre 2019 | rmoreira
 * UD38


[DÉCLARATION DU BUREAU NATIONAL] RETRAITES : LA CFDT EXIGE UNE RÉFORME DE
JUSTICE SOCIALE

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Publié le 21/11/2019
Par Bureau national de la CFDT
 

Le Bureau national de la CFDT, réuni les 20 et 21 novembre 2019, exige que le
gouvernement se positionne clairement et rapidement sur le projet de réforme des
retraites qui est en cours de préparation.



Une concertation s’est engagée avec le Haut-Commissariat à la Réforme des
Retraites (HCRR) depuis avril 2018, soit depuis plus de 18 mois. Les échanges
ont été nombreux et riches. Le rapport Delevoye présenté en juillet dernier aux
partenaires sociaux constitue la base des discussions qui se sont ouvertes
depuis septembre et qui doivent aboutir au projet de loi créant le système
universel de retraite, ainsi qu’aux mesures d’accompagnement sectorielles
indispensables. Cette concertation piétine du fait des atermoiements et des
hésitations du gouvernement. Il faut que celui-ci donne des gages sur la portée
et le sens de la réforme des retraites qu’il souhaite mener.

Est-ce une réforme porteuse de progrès social, de plus d’égalité et de liberté
de choix comme le réclame la CFDT ? Ou est-ce une réforme paramétrique
uniquement destinée à faire des économies ?

Depuis quelques mois, les déclarations du gouvernement se sont multipliées,
mêlant les intentions contradictoires et brouillant le sens de la réforme. Ces
conditions ne permettent ni de conduire une discussion productive, ni de
convaincre les citoyens de la pertinence d’une réforme.

La CFDT ne veut pas d’une réforme paramétrique qui serait aujourd’hui inutile,
anxiogène et qui accentuerait les inégalités.

La CFDT ne veut pas d’une réforme a minima qui ne s’attaquerait pas
véritablement aux injustices de notre système actuel.

La CFDT revendique une réforme en profondeur de notre système de retraites pour
:

 * Créer un système de retraite universel où tous les actifs, du public comme du
   privé, sont solidaires. Un système qui ne pénalise plus les femmes, les
   polypensionnés, les précaires et les travailleurs aux bas salaires ;
 * Compenser les 10 formes de pénibilité du travail pour tous les travailleurs
   qui y sont exposés, car la pénibilité réduit l’espérance de vie, donc les
   droits à la retraite. Ces travailleurs doivent pouvoir partir plus tôt en
   retraite pour en profiter en bonne santé ;
 * Donner un droit à une retraite progressive pour aménager les fins de carrière
   et permettre aux travailleurs de choisir la date et les modalités de leur
   départ en retraite ;
 * Fixer un minimum de pension à 100% du SMIC net pour une carrière complète,
   afin que les retraités bénéficient d’une retraite décente ;
 * Garantir à 100% les droits acquis avant 2025, pour sécuriser les travailleurs
   dans la transition et respecter les engagements du passé ;
 * Fixer des compensations salariales qui devront être effectives au même moment
   que la réforme des retraites, pour contrebalancer dans certaines professions
   l’abandon de la règle des 6 derniers mois ;
 * Maintenir le droit de partir à la retraite à 62 ans et le dispositif des
   carrières longues, pour permettre un départ plus tôt en retraite à ceux qui
   ont commencé à travailler jeunes ;
 * Compléter le droit à la retraite par un accès à du temps libre tout au long
   de la vie, pour les projets personnels, familiaux et citoyens.

C’est sur la base de ces revendications que la CFDT, dans l’intérêt des
travailleurs, se positionnera sur la réforme. Le gouvernement doit répondre à
cette exigence de clarification : pas de réforme des retraites sans justice
sociale.

21 novembre 2019 | rmoreira
 * UD38


TOUS LES OUTILS CFDT SUR LA RÉFORME DES RETRAITES

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Publié le 20/09/2019
 

Dans le cadre de la réforme des retraites à venir, la CFDT a d’ores et déjà
publié plusieurs documents présentant ses analyses, propositions et
revendications. Retrouvez-les tous ci-dessous :

TÉLÉCHARGER

Le manifeste de la CFDT pour les retraites
Kit Retraites – Le glossaire
Kit retraites – 22 fiches
Vrai Faux – Réforme des retraites (septembre 2019)
Vrai Faux – Retraites (octobre 2018)
Argu-Retraites-Ce que veut le CFDT
Diaporama Réforme des retraites
 
20 novembre 2019 | rmoreira
 * UD38


[ENQUÊTE] FLEX OFFICE, ATTENTION PRUDENCE !

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Publié le 13/11/2019
Par Emmanuelle Pirat
 

Le flex office séduit de plus en plus d’entreprises, mais pas les salariés, qui
vivent difficilement cette révolution du « sans bureau fixe ». Cet engouement
patronal a des conséquences inquiétantes sur les conditions de travail. 



En matière d’aménagement des espaces de travail, il y a des modes. Après les
années open space, voici que le flex office ou flex desk (bureau flexible)
arrive en force. Avec le flex, fini le bureau attitré, et bienvenue dans des
espaces partagés, où le salarié s’installe en fonction des besoins de son
activité.

Désormais nomade dans son entreprise, le salarié navigue (une fois ses affaires
récupérées dans un casier) entre postes de travail en libre-service, salles de
réunion s’il doit rejoindre son équipe, quiet room (salle de tranquillité) s’il
doit se concentrer, « box téléphonique » s’il doit passer des coups de fil, etc.
Un phénomène qui ne se limite pas aux start-up ou aux grandes entreprises
désireuses de rajeunir leur image.

«Le flex se généralise à tous les secteurs, y compris dans la fonction
publique», note Jérôme Chemin, délégué syndical central CFDT chez Accenture. Et
c’est là qu’on pressent un premier hic : «Le flex a été conçu pour une
population de consultants, qui est la majeure partie du temps chez le client, et
qui ne vient donc que ponctuellement au bureau. Le problème, c’est
qu’aujourd’hui on veut faire passer tout le monde au flex, même les fonctions
support», alerte le syndicaliste. Imaginez un DRH à la recherche d’un bureau
pour faire passer des entretiens de recrutement ou un comptable, avec toutes les
informations confidentielles qu’il détient, s’installer sur un plateau au milieu
de 20 personnes !

Chez Orano (ex-Areva), les militants CFDT accueillent d’ailleurs avec méfiance
le projet de déménagement annoncé par la direction. «Pour nos métiers
d’ingénierie nucléaire, nos contraintes et besoins d’organisation du travail ne
s’accommodent pas du flex. Nous craignons un effet de mode, souligne Emmanuel
Gaubert, délégué syndical, qui souhaite que le dialogue avec la direction
permette d’éviter les travers d’une telle organisation. 

On nous dit que ce mode de travail sera plus moderne et plus convivial. Mais
rien ne le démontre.» Car, bien entendu, le flex est « vendu » par les
aménageurs, comme par les directions, avec toute une novlangue vantant des
espaces de travail censés décloisonner, faciliter les échanges, « stimuler la
créativité », etc., « alors qu’il est avant tout motivé par un objectif
financier de réduction des mètres carrés », recadre Jérôme Chemin.

Lutte des places

Partant du constat que les bureaux ne sont jamais tous occupés (les taux
d’occupation sont généralement de 70% selon les services), les entreprises
s’affranchissent du ratio un bureau pour un salarié. D’autant plus que le
passage au flex s’accompagne toujours d’une incitation au télétravail ou au
travail à distance dans des tiers lieux. Résultat ? «Il arrive que certains
matins, des salariés soient obligés de repartir chez eux parce qu’ils ne
trouvent pas de place disponible», raconte Laurent Bandelier, délégué syndical
central CFDT d’Orange, qui a consacré un mémoire à la question (Orange a déjà
organisé son site de la Défense en flex et projette de le mettre en place dans
les 22 projets immobiliers en cours).

 Le flex entraîne une précarisation de la personnalité par manque de repères

«En région parisienne, les gens ont déjà le stress des transports. S’il faut
ajouter le stress de trouver une place en arrivant au travail, cela fait
beaucoup.» Plus grave encore, le fait d’être SBF (sans bureau fixe) provoque
chez les salariés un sentiment d’insécurité très préjudiciable. « La stabilité
d’un individu se construit par des habitudes, un système de référence. S’il faut
tout reconstruire tous les jours, c’est extrêmement dangereux pour l’équilibre.
Le flex entraîne une précarisation de la personnalité par manque de repères »,
dénonce Sylvaine Perragin, psychothérapeute et consultante1.

De nombreux autres experts alertent d’ailleurs sur la déstabilisation et la
déshumanisation à l’œuvre dans l’instauration du flex : dispersion des équipes
et appauvrissement de la communication (il faut s’envoyer des mails pour se
retrouver, collègues ne se parlant plus que par messagerie), isolement des
salariés, sentiment d’être interchangeable…

« On a sous-estimé l’attachement du salarié à son bureau, que l’on a présenté
comme une valeur rétrograde, ringarde. Alors que c’est au fond un élément de
l’identité professionnelle structurant », souligne Jérôme Chemin, qui a réalisé
un guide méthodologique afin d’accompagner les équipes syndicales confrontées à
cette question2. « Il s’agit d’être extrêmement vigilant dans la mise en place
du flex. Cela doit s’appuyer sur une analyse très fine des besoins des salariés,
une étape d’expérimentation et un possible retour en arrière si cela n’est pas
satisfaisant. » Alors, le flex, effet de mode ou transformation durable du
travail ? Trop tôt pour le dire, mais la plus grande vigilance est de mise afin
d’éviter que le bureau ne devienne un enfer pour les salariés.

epirat@cfdt.fr

 photo © Andia

1. Auteure du Salaire de la peine. Le business de la souffrance au travail.
Éditions du Seuil.

2. Disponible sur le site de la CFDT-Cadres. www.cadrescfdt.fr

 

     


ORANGE : UN PROJET DE FLEX REVU ET CORRIGÉ

Pour son futur siège à Issy-les-Moulineaux, en région parisienne (emménagement
prévu au deuxième semestre 2020), Orange a voulu « passer au flex » ; mais pas
n’importe comment. Une consultation a débuté courant 2018 en associant les
organisations syndicales. Lesquelles ont largement permis de faire évoluer le
projet, comme l’explique Erik Björk, représentant CFDT au comité d’hygiène, de
sécurité et des conditions de travail.

D’un aménagement en flex intégral (aucun poste n’est défini ou attribué), le
projet tient désormais compte des spécificités des métiers, de leurs besoins
(13 % des postes sont attribués pour certaines fonctions et la CFDT aimerait
faire monter le ratio à 30 %) et des équipes. «Nous avons “reterritorialisé” les
espaces pour que les équipes puissent se regrouper. On n’est plus dans le flex
sauvage où le premier arrivé est le premier servi.»

La CFDT a, en outre, alerté sur les inquiétudes des salariés (crainte de la
dépersonnalisation des espaces de travail), sur les enjeux et les risques
afférents à la mise en place du flex, notamment concernant les managers. « Ils
vont être en première ligne pour réguler ces nouveaux espaces. Il faut les
protéger. » La CFDT a plaidé pour que le passage en flex repose sur la base du
volontariat « avec la possibilité d’élargir ensuite
si cela est satisfaisant ».

13 novembre 2019 | rmoreira
 * UD38


#5NOVEMBRE16H47, LA CFDT REFUSE D’ATTENDRE 2189 POUR QUE L’ÉGALITÉ SALARIALE
SOIT UNE RÉALITÉ

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Publié le 05/11/2019
Par Béatrice Lestic, secrétaire nationale
 

Les femmes et les hommes naissent libres et égaux en droits, mais pas en termes
de rémunération ! Symboliquement, à compter d’aujourd’hui 5 novembre 2019 à
16h47, les femmes françaises travailleront gratuitement.

L’inégalité salariale reste une réalité criante. Malgré les progrès législatifs,
l’écart total entre les salaires des femmes et ceux des hommes est encore de 24%
(17% si l’on compare en équivalent temps plein). À ce rythme, l’égalité
salariale ne sera pas atteinte avant 2189 !

La CFDT est pleinement engagée dans ce combat pour l’égalité salariale, dans les
entreprises et les administrations. Partout où ils le peuvent, les militants
CFDT se saisissent des outils à leur disposition pour négocier des avancées
concrètes en faveur des femmes discriminées.

Les employeurs publics ou privés ne peuvent se dédouaner de leurs
responsabilités en la matière. Au-delà des bonnes paroles, l’exigence d’égalité
entre les femmes et les hommes doit se traduire en actes, et en rémunérations.
Rapidement !

6 novembre 2019 | rmoreira
 * UD38


MÉTIERS DU GRAND ÂGE : ENFIN UNE RECONNAISSANCE !

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Publié le 29/10/2019
Par Jocelyne Cabanal, secrétaire nationale, Eve Rescanières, secrétaire générale
CFDT Santé-sociaux, Claire Le Calonnec, secrétaire générale Interco-CFDT et
Olivier Guivarch, secrétaire général CFDT Services
 

Le rapport de Myriam El Khomri sur l’attractivité des métiers du grand âge ouvre
enfin des pistes pour sortir de la crise dramatique que connaît le secteur, tant
dans les établissements que dans le maintien à domicile.

La CFDT en partage les constats. Elle invite le gouvernement à en prendre toute
la mesure pour recruter, revaloriser et rémunérer les professionnels à la
hauteur de ce qu’ils assument pour préserver la dignité de nos aînés.

Sans les moyens financiers exigés par le rapport, il est illusoire de prétendre
faire face aux évolutions démographiques qui nous attendent et qui ont déjà
commencé. C’est pourquoi le PLFSS 2020 qui ne les prend pas en compte doit être
doté d’un volet rectificatif (PLFSS R) pour garantir à la grande loi annoncée
sur la perte d’autonomie son effectivité. Il y a urgence.

Il relève aussi de la responsabilité des départements de s’engager clairement
dans la prise en charge de la perte d’autonomie, pour garantir la dignité des
conditions du travail des intervenants, et des personnes accompagnées sur tout
le territoire, dans l’équité et dans l’égalité entre les femmes et les hommes. 

Les faits sont sur la table. Les employeurs du secteur doivent s’emparer
vigoureusement de l’ouverture d’un chantier exigeant sur les conditions de
travail, la prévention et la lutte contre la sinistralité, dans le cadre d’un
dialogue social de proximité.

La CFDT est prête à s’engager dans les concertations et la conférence sociale
annoncées par Agnès Buzyn. Elles détailleront, avec les partenaires sociaux, la
mise en œuvre concrète des mesures qui ne pourront être abouties sans celles et
ceux qui les vivent.

30 octobre 2019 | rmoreira
 * UD38


ATTAQUE DE BAYONNE: LA HAINE EST DANGEREUSE

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Publié le 29/10/2019
Par Frédéric Sève, secrétaire national
 

La CFDT condamne fermement l’attaque perpétrée contre la mosquée de Bayonne qui
a fait deux victimes.

Elle condamne aussi tout ce qui entretient aujourd’hui, en France, un climat
dangereux de haine au sein de la communauté nationale.

L’intolérance dans les mots et les idées est toujours une voie de passage pour
la violence dans les actes. Chacun doit aujourd’hui mesurer sa responsabilité
face aux dérives possibles qui menacent la paix civile.

La CFDT exprime sa plus grande sympathie aux victimes et à leurs proches, aux
Français de confession musulmane et à la population de Bayonne.

30 octobre 2019 | rmoreira
 * UD38


LA VIDÉO DE L’ÉQUIPE CFDT BANQUE POPULAIRE AURA

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La rencontre d’une salariée avec 2 élus CFDT 

ICI La vidéo de 2 minutes

L’équipe CFDT Banque Populaire Auvergne Rhône-Alpes, a produit une vidéo dans le
cadre des élections Professionnelles du 18 au 26 novembre 2019.

L’équipe CFDT, une équipe qui vous ressemble et qui s’engage !

Donnez de la voix !

Votez CFDT !



 

22 octobre 2019 | rmoreira
 * UD38


CFDT « 70 000 POIS CHICHE » À EKIDEN GRENOBLE

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Les militants CFDT ont participé brillamment ce dimanche 20 octobre à l’épreuve
de l’EKIDEN…



L »EKIDEN » est organisé par GIANT innovation Campus, cette épreuve est
consacrée chaque année à une association locale. En 2019, au bénéfice de
l’association « DON du SANG » en Isère.  L’ekiden est un marathon (42,195 km) en
relais de 6 coureurs. Les distances sont imposées et sont réalisées par 6
coureurs différents dans l’ordre suivant : 5 km, 10 km, 5 km, 10 km, 5 km, 7,195
km.

Deux équipes CFDT de 6 coureurs relevaient le défi dans le cadre du challenge  »
70 000 pois chiche » lancé par l’URI CFDT . Celle-ci vise à augmenter son nombre
d’adhérents à 70 000 d’ici le prochain congrès de juin 2020.

Cette journée s’est déroulée  dans la bonne humeur et a rassemblé près de 760
équipes. Nos militants CFDT ont montré leur motivation et ont porté haut les
couleurs et les valeurs CFDT.



 

20 octobre 2019 | rmoreira
 * UD38


OFFENSIVE CONTRE LES KURDES, L’UNION EUROPÉENNE DOIT METTRE FIN À L’ACCORD SUR
LA MIGRATION AVEC LA TURQUIE

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Par Yvan Ricordeau, secrétaire national de la CFDT
 

La CFDT condamne fermement la guerre menée par la Turquie au nord de la Syrie.

Sous prétextede prévenir la formation d’un corridor terroriste à sa frontière
méridionale et avec l’objectif à peine voilé de frapper tout embryon
d’émancipation du peuple kurde, la Turquie déstabilise encore plus une région
déjà éprouvée par des années de guerre au détriment du droit international.

Alors que seule une solution politique en vue d’une transition démocratique peut
répondre aux besoins de sécurité et de stabilité des habitants de la région,
cette opération militaire turque risque d’embraser la région et d’aggraver la
situation déjà critique des populations déplacées.

La CFDT se joint à l’appel de la Confédération européenne des syndicats aux
leaders européens de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour arrêter
l’invasion turque du nord de la Syrie.

La CFDT appelle à mettre un terme à l’accord sur la migration de l’Union
européenne avec la Turquie et de ne pas céder au chantage au flux migratoire
d’Erdogan.

Les valeurs européennes doivent être au-dessus des calculs politiques.

11 octobre 2019 | rmoreira
 * UD38


JOURNEE INTERNATIONALE DU TRAVAIL DÉCENT EN FRANCE COMME AILLEURS, IL FAUT AGIR
POUR LES TRAVAILLEUSES ET LES TRAVAILLEURS !

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Ce 7 octobre 2019 est la journée internationale du travail décent. Cette journée
reste indispensable pour continuer de mettre en lumière les difficultés
rencontrées par les travailleuses et travailleurs sur l’ensemble de la planète,
difficultés concernant leurs rémunérations, leurs conditions de travail mais
aussi leur émancipation individuelle et collective dans un monde du travail où
la démocratie est souvent prise en défaut.

Le thème retenu cette année « Investir dans les soins pour l’égalité de genre ».
Il met en évidence la situation des femmes au travail qui sont celles qui
assument le plus souvent des activités de soins, parfois de façon informelle.
Cette thématique fait forcément écho à la situation actuelle en France, dans le
secteur de la santé, notamment les hôpitaux et les EPHAD, dont les travailleurs,
et le plus souvent les travailleuses, continuent de subir des conditions de
travail délétères, qui mettent en danger leur santé et celle de leurs patients.

Toujours en France, la précarité due au contrats courts ou aux temps partiels
subis génère de plus en plus de travailleuses et travailleurs pauvres, qui même
en ayant une activité salariée vivent en-dessous du seuil de pauvreté. Ils sont
plus d’un million en France. Quant aux conditions de vie au travail et de
rémunération des travailleurs des plateformes, indépendants juridiquement mais
dépendants économiquement, la décence de leur travail reste à démontrer. Ils
sont nombreux à subir des conditions de travail déplorables et sont tributaires
des exigences posées par la plateforme dont ils dépendent.

Pour la CFDT, la journée mondiale du travail décent 2019 doit contribuer à la
réflexion sur les évolutions indispensables des droits des travailleuses et des
travailleurs partout dans le monde mais aussi de faire que les travailleuses et
travailleurs en France puissent être acteur de leur travail mais aussi plus
largement dans la société. C’est le sens des propositions que la CFDT fait au
gouvernement et au Medef.

9 octobre 2019 | rmoreira
 * UD38


PARLER D’IMMIGRATION : OUI, MAIS AUTREMENT !

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La question migratoire n’est pas un tabou, mais la manière d’en parler n’est pas
neutre. L’organisation d’un débat à l’assemblée nationale lundi 7 octobre a
montré que ce sujet mérite bien mieux, en y associant tous les acteurs sociaux
pour sortir du strict cadre partisan.

 

Voilà des années que les gouvernements successifs partent d’un postulat selon
lequel l’affichage d’une politique migratoire restrictive à l’égard des droits
des migrants est la seule que l’opinion pourrait entendre, et l’unique façon de
gagner des voix sur l’extrême droite. Ce postulat est un contresens, qui relègue
certains enjeux prioritaires au second plan, et prive les Français de la parole
de raison et du débat sincère qu’ils méritent.

 

Parler d’immigration, oui, mais pour construire une véritable politique
d’insertion de celles et ceux qui ont obtenu le droit de résider sur notre
territoire, pour repenser l’accueil des demandeurs d’asile et résorber les
campements insalubres dans lesquels tentent de survivre nombre d’entre eux, et
pour améliorer la prise en charge, dès leur arrivée sur le territoire, des
mineurs isolés étrangers dans l’intérêt supérieur de l’enfant.

 

Parler d’immigration, oui, mais ceux qui travaillent au plus près des questions
migratoires (les policiers, les agents des préfectures, les travailleurs sociaux
mais aussi les militants) n’ont pas besoin qu’on empile les normes et les
dispositifs. Ils ont besoin d’un droit lisible, applicable, bâti sur les règles
éthiques qui cimentent notre société.

 

Parler d’immigration, oui, mais pour permettre aux fonctionnaires de la
République d’appliquer le droit sans renier leurs valeurs et afin d’assurer
l’accès aux Préfectures pour les personnes migrantes dans le respect de leurs
droits.

 

Parler d’immigration, oui, mais pour faire cesser l’enfermement inutile en
centre de rétention administrative de personnes qui, comme le constatent
régulièrement les juges, n’ont pas à y être. De même, il faut arrêter les
tracasseries dont les citoyens qui apportent une aide humanitaire sont l’objet
(multiplication des PV, mise en garde à vue, accusations diverses d’entrave, de
rébellion, de trouble à l’ordre publique), en respectant le principe de
fraternité reconnu par le Conseil constitutionnel en juillet 2018.

 

L’envahissement ne menace pas la France, pas plus que le grand remplacement.
Aucune politique ne peut être soutenable si elle est appuyée des préjugés et des
peurs plutôt que sur la raison.  Alors débattons de l’immigration, mais en
laissant aux extrémistes de droite leurs obsessions.

 

Le Président dit vouloir être « progressiste et pragmatique » : nous sommes
prêts à proposer des solutions en ce sens, loin de la surenchère
anti-immigration qui nuit à la cohésion du pays.

9 octobre 2019 | rmoreira
 * UD38


CSE, COMITÉS SOCIAUX ET ÉCONOMIQUES, UN RECUL DU DIALOGUE SOCIAL

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Conférence de presse du mardi 1er octobre

SOMMAIRE

 •  Introduction

 •  Quelques chiffres sur la mise en place des CSE

•  Typologie CFDT des accords de mise en place des CSE 

 •  Présentation des entreprises UES Korian, UES But et Marionnaud

 •  Les propositions de la CFDT

Dossier de presse

La CFDT constate un réel appauvrissement du dialogue social dans bon nombre
d’entreprises. De nombreux comités sociaux et économiques ne sont toujours pas
installés, mais il est encore temps de redresser la barre.Mis en place par les
ordonnances de septembre 2017, et ayant vocation à instaurer une nouvelle
organisation du dialogue social, le comité social économique est loin de tenir
cet objectif. Lors de la concertation qui a débouché sur les ordonnances, la
CFDT privilégiait une organisation du dialogue social modulable par accord dans
l’entreprise. Le législateur n’a pas retenu ce choix qui permettait de parler de
la qualité du dialogue social au lieu de se focaliser sur la question des
moyens. La CFDT grâce à ses militants tient un suivi de la mise en place des
CSE. L’installation des CSE a démarré timidement début 2018 et aujourd’hui
encore l’objectif est loin d’être atteint : 42 594 CSE sont installés, mais
nombreux sont encore les établissements dépourvus de CSE. Par ailleurs, la CFDT
estime que plus de 9 CSE sur 10 sont mis en place sans accord. Baisse des
moyens, perte de proximité, centralisation des instances, minimisation de la
dimension santé et sécurité, éviction des suppléants, augmentation de la charge
de travail des élus, voici quelques-uns des effets du CSE sur le dialogue
social. D’ailleurs, le comité de suivi des ordonnances, a lors de sa séance de
septembre dernier présenté les résultats d’une enquête de terrain qualitative
menée par Orseu et Amnyos. Cette enquête conforte l’analyse faite par la CFDT et
le bilan d’étape du comité de suivi des ordonnances réalisé en juin 2019 : une
mise en place des CSE calquée le plus possible sur l’organisation actuelle, une
rationalisation des moyens… La CFDT dresse le constat d’un véritable recul du
dialogue social, là où la loi de ratification des ordonnances dans son exposé
des motifs prônait de « mettre en place une nouvelle organisation du dialogue
social dans l’entreprise et favoriser les conditions d’implantation syndicale et
d’exercice de responsabilités syndicales, applicables aux employeurs et aux
salariés ». Face à cette situation qui se dégrade, au dialogue social qui
s’appauvrit, la CFDT accompagne les militants grâce à différents outils, mais
formule aussi des propositions très concrètes.

 
4 octobre 2019 | rmoreira
 * UD38


SÉCURITÉ SOCIALE : LA CFDT DIT NON AU PLFSS 2020

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Par Jocelyne Cabanal, secrétaire nationale de la CFDT
 

Le gouvernement a confirmé son intention de ne pas compenser à la Sécurité
sociale la perte de ressources de 3,3 Md€ induite par l’exonération des
cotisations sociales salariales sur les heures supplémentaires, l’introduction
d’un taux intermédiaire de CSG sur les revenus de remplacement et les réductions
de forfait social prévues dans la loi Pacte.

Il remet ainsi en cause les principes d’autonomie et d’un financement exclusif
affecté à la Sécurité sociale. La CFDT ne peut l’admettre.

Les conséquences sont immédiates : le déficit explose artificiellement et
accroît la pression sur les dépenses :

 * pour la deuxième année consécutive, les prestations familiales et de logement
   n’augmenteront que de 0,3 %.
 * fortement mis à contribution depuis deux ans – pas de revalorisation des
   pensions en 2018, hausse de seulement 0,3 % en 2019, hausse de la CSG – les
   retraités connaîtront, pour un tiers d’entre eux, une nouvelle perte de
   pouvoir d’achat en 2020.
 * l’Objectif national des dépenses d’assurance maladie (Ondam), fixé à 2,3 %,
   soit la moitié de sa hausse tendancielle, maintient une pression insoutenable
   sur le personnel hospitalier et rend impossible d’enrayer la dégradation des
   conditions d’exercice qu’il subit année après année.

Certes, comme chaque année, le PLFSS contient des mesures positives comme
l’indemnisation du congé de proche aidant ou la garantie de versement des
pensions alimentaires.

Mais les atteintes à l’autonomie de la sécurité sociale, l’ampleur des économies
réalisées au détriment de millions de ménages et des conditions d’exercice des
professionnels hospitaliers conduiront la CFDT à voter contre ce PLFSS lors des
consultations des caisses de Sécurité sociale.

4 octobre 2019 | rmoreira
 * UD38


DÉCÈS DE JACQUES CHIRAC: LA CFDT SALUE LE RÉPUBLICAIN DE CONVICTION

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La CFDT s’incline devant la mémoire de Jacques Chirac. Elle salue l’homme qui a
marqué la vie politique française et internationale pendant plusieurs décennies.

L’histoire en dressera le bilan. La CFDT veut souligner son engagement pour
l’avenir de la planète affirmé au sommet de Johannesburg qui s’est concrétisé
dans l’inscription de la charte de l’environnement et du principe de précaution
dans la Constitution.

 

Au-delà des désaccords et de conflits sociaux parfois âpres, elle retient que
Jacques Chirac a toujours reconnu le rôle des organisations syndicales et des
corps intermédiaires dans la vie démocratique du pays. C’est sous sa présidence
qu’a été inscrit dans la loi la négociation préalable des modifications
législatives du Code du travail.

 

C’est un républicain de conviction qui a toujours refusé les compromis avec ceux
qui promeuvent le racisme et la xénophobie auquel la CFDT rend hommage. 

30 septembre 2019 | rmoreira
 * UD38


JOURNÉE D’ACTION DES RETRAITÉS LE 3 OCTOBRE, “POUR LES RETRAITÉS, IL Y A RUPTURE
DU CONTRAT SOCIAL”

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La CFDT Retraités appelle à une journée d’actions le 3 octobre. Dominique Fabre,
secrétaire générale de l’UCR et membre du Bureau national nous en explique les
raisons.



Quelle est l’ambiance à l’UCR trois mois après son Congrès de Bordeaux ?

Le Congrès a permis de prendre le pouls de nos militants. Ils sont partagés. Je
dirai qu’ils sont à 20 % satisfaits des mesures gouvernementales et à 80 % dans
la grogne. On a obtenu une revalorisation du minimum contributif. Elle est
annoncée mais sans plus de précision. C’est une satisfaction car la CFDT est la
seule organisation à se battre depuis longtemps pour ça. Les 80 % de grogne
proviennent d’une accumulation de décisions gouvernementales.

Lesquelles ?

Il y a eu d’abord le gel des pensions en 2018. Puis nous avons eu le report de
l’augmentation des pensions d’octobre 2018 à janvier 2019. Ensuite la CSG qui
n’est toujours pas compensée pour les retraités qui sont au-dessus de 2 000 €.
Enfin le gouvernement a annoncé une revalorisation des pensions au taux de
l’inflation pour les retraites en dessous de 2 000 €. A ce jour, nous n’avons
pas plus d’information. Est-ce que ce sera dans le PLFSS 2020 ? Mais de plus,
les retraités au-dessus de 2 000 € n’auront quant à eux que 0,3 %
d’augmentation. C’est la double peine ! C’est la première fois qu’un
gouvernement réévalue le niveau des pensions en différenciant les retraités.
Sous la présidence de Hollande, une prime de 40 € avait été attribuée aux
pensions les plus basses mais ça n’était pas au détriment des autres. Enfin
ajoutons que nous maintenons notre revendication de la ré-indexation des
pensions sur le salaire moyen et non sur l’inflation comme c’est le cas
aujourd’hui pour une partie d’entre elles.

Est-ce la raison pour laquelle l’UCR appelle à une journée d’action le 3
octobre ?

Oui car nous considérons qu’il s’agit là d’une rupture du contrat social. Les
salariés paient, les retraités ont durant leur vie active payé pour avoir droit
à une retraite à un moment donné, et là on leur annonce qu’on change les règles.
Résultat : les retraités CFDT n’ont plus confiance dans ce gouvernement.   

Quelle forme va prendre cette journée d’actions ?

La CFDT Retraités ira seule à cette journée d’actions qui sera décentralisée.
Notre objectif est de toucher les représentants de l’Etat ou de la République,
les préfets ou les députés. Il y aura des manifestations, des distributions de
tracts avec nos argumentaires, communiqués de presse, conférences de presse, des
rassemblements avec des débats quand ce sera possible. En fait, chaque
organisation de l’UCR fera selon ses moyens. En Ile-de-France, l’URR a décidé de
s’installer devant France Télévisions à Paris en partant du principe que si les
médias ne vont pas à elle, elle irait aux médias. Il y aura un pique-nique et
une prise de paroles.

Qu’attendez-vous de cette journée d’actions ?

Une prise de conscience du gouvernement qui en revalorisant seulement une partie
des retraités crée ainsi une discrimination au sein de cette population au
regard de la loi qui prévoit une ré-indexation des pensions sur l’inflation.
J’avais écrit en juin 2017 au nom de l’UCR une lettre au Premier ministre qui
avait annoncé à cette époque que la CSG ne serait pas compensée pour les
retraités. Elle lui expliquait que les retraités n’étaient pas les nantis qu’on
laissait imaginer. Nous n’avons même pas eu une réponse. Depuis, il a tout de
même confié à la députée LREM Audrey Dufeu-Schubert une mission pour améliorer
la place et l’image des personnes âgées dans la société. Nous avons fait
parvenir à cette députée le livre « Retraités et acteurs dans la société »
publié par l’UCR qui met en valeur l’engagement d’une trentaine de militants
CFDT dans la société*. À ce jour pas de retour.

La loi Grand âge est à venir dans les prochains mois. Qu’en pensez-vous ?

Nous avons salué le rapport Libault qui correspond à ce que la CFDT Retraités en
attendait. Il fait des propositions sur le financement en utilisant en
particulier les recettes de la contribution au remboursement de la dette sociale
(CRDS). Depuis, nous n’avons eu aucune indication sur les intentions du
gouvernement en la matière si ce n’est des prises de position avant l’été de
quelques membres de la majorité se prononçant pour un deuxième jour de
solidarité ou l’allongement de la durée de cotisation. Nous serons très
attentifs aux annonces !

Propos recueillis par dblain@cfdt.fr  

18 septembre 2019 | rmoreira
 * UD38


VRAI FAUX – RÉFORME DES RETRAITES : HALTE À LA DÉMAGOGIE !

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Pour mieux comprendre les enjeux de la réforme des retraites et pour clarifier
le débat, la CFDT démêle le vrai du faux et ce que veut la CFDT.

Document vrai – faux réforme des retraites

12 septembre 2019 | rmoreira
 * UD38


PACTE AMBITION IAE : TENIR LE PARI DE L’INCLUSION

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Par Marylise Léon, Secrétaire générale adjointe
 

L’Insertion par l’Activité Economique concerne aujourd’hui 140 000 personnes
éloignées de l’emploi, accompagnées vers et dans l’emploi. Pour la CFDT, il
s’agit d’un des dispositifs indispensables de la politique de l’emploi, en
répondant aux besoins d’une partie des demandeurs d’emploi longue durée,
notamment très éloignés de l’emploi.

Ce pacte est ambitieux, nécessaire et attendu depuis des années. Il reconnait le
travail réalisé au quotidien par ces structures d’insertion qui proposent des
mesures concrètes pour accélérer l’inclusion par le travail.  

Avec le Pacte ambition IAE présenté ce jour, ce seront 240 000 personnes qui
bénéficieront d’ici 2022 de cet accompagnement et auront ainsi la possibilité de
remettre un pied dans l’emploi. La CFDT salue la volonté du gouvernement de
porter cet objectif et d’y consacrer un budget plus conséquent.  

Outre ces propositions, le pacte sera une réussite si tous les acteurs
politiques (Etat, Conseils régionaux, Conseils départementaux), institutionnels
et les entreprises s’impliquent pour l’inclusion active.

La CFDT s’investira dans la mise en œuvre concrète de ce pacte avec trois
objectifs : améliorer l’accompagnement des personnes les plus éloignées de
l’emploi,  faire évoluer toutes les entreprises pour les rendre plus inclusives
et développer la qualité du dialogue social dans les structures de l’IAE.

Pour la CFDT les travailleurs en insertion doivent eux aussi  bénéficier d’une
représentation et d’un dialogue de qualité. 

Ce sont bien l’ensemble des acteurs concernés qui doivent se mobiliser et faire
le pari de l’inclusion pour toutes et tous.

12 septembre 2019 | rmoreira
 * UD38


MARCHE MONDIALE POUR LE CLIMAT : TOUS MOBILISÉS POUR UNE TRANSITION JUSTE !

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Par Philippe Portier, secrétaire national de la CFDT
 

Face à l’urgence climatique et sociale, la CFDT appelle à la mobilisation
générale pour le climat le samedi 21 septembre !

Rappelons que le défi à relever pour l’humanité est considérable. D’ici 2030,
les émissions de gaz à effet de serre doivent diminuer de 25 % pour contenir le
réchauffement climatique à 2 degrés et, si nous voulons tenir l’objectif de
+ 1,5° C, la baisse devra être supérieure à 50 %.

Ce sont nos modes de consommation, de déplacement, de production, de travail
qu’il nous faut adapter à ce défi commun tout en ne pénalisant pas les moins
favorisés. Il s’agit de notre responsabilité collective. Mais il n’y a pas de
fatalité.

Chacun d’entre nous peut agir, à son niveau, pour changer la donne : Au
quotidien, en interpellant sa direction dans son entreprise ou son et
administration, en choisissant d’investir son épargne dans la transition
écologique et sociale…

Lors du Sommet action climat, le 23 septembre, l’ONU va rassembler les chefs
d’Etat du monde entier pour les inciter à prendre les mesures à la hauteur de
ces enjeux.

Soyons au rendez-vous pour peser sur les décisions des dirigeants du monde
entier. La CFDT soutient les marches des jeunes pour le climat du 20 septembre
qui marquent ainsi leur volonté d’agir pour notre avenir et appelle tous les
travailleurs à se mobiliser le 21 septembre. Parce qu’il n’y a pas d’emploi sur
une planète morte, marchons pour le climat et une transition juste ! 

12 septembre 2019 | rmoreira
 * UD38


VICTIMES DE FÉMINICIDES : AGIR MAINTENANT

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Publié le 02/09/2019 Par Béatrice Lestic, secrétaire nationale de la CFDT

Le Gouvernement réunit, mardi 3 septembre, le Grenelle des violences conjugales.
La CFDT accueille positivement cette initiative alors même que l’ampleur de la
catastrophe s’illustre dans l’insupportable comptabilité des femmes assassinées
depuis le début de l’année par leurs conjoints ou ex-conjoints : une centième
victime est morte ce week-end.

La CFDT salue le travail des associations qui œuvrent quotidiennement sur le
terrain et assurent l’accueil, l’accompagnement ou encore l’hébergement des
victimes. Toutes ont déjà fait de nombreuses propositions pour lutter contre les
violences conjugales et les féminicides.

Au-delà de la nécessaire concertation, le Grenelle doit être le temps des
engagements : à travers le renforcement des politiques publiques, la mise en
place d’un plan d’action interministériel (police, gendarmerie, justice, santé,
social) et une augmentation significative des financements pour permettre aux
associations de pérenniser et développer leur action.

La CFDT rappelle que la souffrance et les difficultés des victimes des violences
conjugales ne restent pas aux portes des entreprises et des administrations.
L’OIT a d’ailleurs adopté en juin dernier une convention portant des
recommandations explicites. Nous sommes dans l’attente d’une concertation
tripartite dans le cadre de la ratification et de la transposition des
dispositions de cette convention.

4 septembre 2019 | rmoreira
 * UD38


RÉFORME DES RETRAITES : UNE NOUVELLE CONCERTATION S’ENGAGE

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La réforme des retraites va marquer la rentrée sociale 2019. Après avoir rendu
publiques les préconisations du rapport Delevoye le 18 juillet dernier, le
gouvernement ne semble pas vouloir ralentir le rythme.

Les 5 et 6 septembre, le Premier ministre recevra l’ensemble des partenaires
sociaux pour lancer une nouvelle phase de concertation et ainsi préparer la
rédaction d’un projet de loi prévu à la fin de l’année. En parallèle, la
ministre de la Santé, Agnès Buzyn, vient d’annoncer l’organisation d’une
consultation citoyenne sans donner plus de détails. « Après cette rencontre,
nous devrions avoir une vision plus précise des intentions du gouvernement, à la
fois sur le calendrier et sur la manière dont il compte travailler avec nous,
espère Frédéric Sève, secrétaire national de la CFDT. Le rapport Delevoye
constitue une base de travail solide sur laquelle les discussions peuvent
s’engager pour construire ce nouveau régime universel. Toutefois, si nous avons
souligné la qualité de ce travail, de nombreux points nécessitent encore d’être
précisés ou revus. »

Les points de vigilance

Si la CFDT partage l’ambition de créer un régime universel, elle reste en effet
vigilante à ce que cette réforme soit bien l’occasion de créer un système plus
juste qui prenne mieux en compte la pénibilité du travail et s’attaque à la
question du minimum de pension. Par rapport aux préconisations du rapport
Delevoye, la CFDT revendique notamment qu’une carrière complète conduise à une
pension au niveau du Smic alors que rapport ne parle que de 85 %. L’instauration
d’un âge d’équilibre collectif à 64 ans, différent de l’âge de départ légal à
62 ans, a été dénoncée d’emblée par la CFDT comme inutile et injuste. Enfin, la
concertation qui s’annonce doit préciser la durée de la période de transition
entre les deux systèmes et garantir que les droits acquis par les salariés au
cours de leur carrière soient bien conservés.

Alors que plusieurs organisations syndicales appellent déjà (en ordre dispersé)
à la grève ou à la manifestation en septembre (les pilotes le 16 septembre, FO
le 21 septembre, CGT et Sud Rail le 24), la CFDT continue de faire le choix de
la concertation. « Il y va de notre capacité à faire évoluer notre système de
protection sociale pour qu’il soit plus juste et plus solidaire », rappelle
Laurent Berger.

jcitron@cfdt.fr

4 septembre 2019 | rmoreira
 * UD38


HONG KONG : DÉFENDRE LES LIBERTÉS

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La CFDT joint sa voix à celle de la Confédération Syndicale Internationale et à
celle de la Confédération des syndicats de Hong Kong (HTCTU) pour que cessent la
répression et les violences policières à l’égard des manifestants qui
pacifiquement depuis le mois de juin réclament inlassablement plus de liberté et
de démocratie.

Solidaire des syndicalistes de Hong Kong, il est, pour la CFDT, primordial de
respecter la liberté de réunion et d’expression. Nous exigeons avec eux la
libération des manifestants arrêtés et une enquête indépendante sur les
violations des droits de l’homme commises par la police.

À Hong Kong, comme partout dans le monde, la CFDT défend les mêmes valeurs, les
mêmes libertés, les mêmes droits.

C’est pourquoi la CFDT soutient les revendications de la HKCTU : le retrait de
la loi sur l’extradition ; la libération des manifestants arrêtés sans
inculpation ; le retrait par les autorités de la qualification « d’émeutes » des
manifestations du 12 juin ; une enquête indépendante sur les violences
policières et les abus de pouvoir ; et le recours au suffrage universel.

L’escalade de la violence doit cesser pour laisser place au respect des droits
et des libertés.

La CFDT appelle l’Europe à exprimer cette exigence auprès des autorités et elle
adresse également une lettre à l’Ambassade de Chine à Paris.

4 septembre 2019 | rmoreira
 * UD38


PACTE DU POUVOIR DE VIVRE : LE PREMIER MINISTRE ANNONCE UN CHANGEMENT DE MÉTHODE

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Publié le 27/08/2019 Par Didier Blain

Les 19 organisations signataires du Pacte pour le pouvoir de vivre (31
supplémentaires l’ont rejoint depuis), dont la CFDT, étaient reçues, à leur
demande le 27 août au matin par le Premier ministre à Matignon.

Le but était de faire le point sur les mesures d’urgence préconisées dans le
cadre du pacte. Ces mesures portent sur les points suivants : les logements
indignes, l’impact des politiques publiques sur les plus pauvres, le relèvement
des minima sociaux, un projet de loi de finance écologique et social, un projet
de loi solidaire, des demandes d’asile pour les migrants, des mesures pour le
grand âge, une généralisation des maisons de services au public.

« Le Premier ministre a annoncé un changement de méthode et des rencontres
régulières avec les ministres concernés par les différents sujets. Mais nous
attendons maintenant des actes concrets », a déclaré Laurent Berger à l’issue de
cette rencontre. Ce que confirme Christophe Robert, le délégué général de la
Fondation Abbé-Pierre : « Le gouvernement a ouvert la porte. On a un calendrier
de travail avec le Premier ministre et les ministres présents à cette réunion
[Santé, Travail, Écologie et Transports] pour les trois mois à venir sur les
retraites, la transition écologique, l’autonomie des personnes âgées. Mais sur
nos urgences comme les minima sociaux, les passoires énergétiques, le
gouvernement n’a pas dit qu’il allait mettre davantage de moyens. Donc on reste
vigilants. »

Un Tour de France du Pacte

Auparavant, les 19 organisations avaient eu un long échange de plus de deux
heures avec Édouard Philippe au cours duquel Laurent Berger a appelé le
gouvernement « à co-construire des politiques » avec les organisations du Pacte
du pouvoir de vivre car « sur tous les défis auxquels la France est confrontée,
nous avons une expertise et une capacité de mobilisation et peut-être même
d’entraînement. »

Le secrétaire général a annoncé la mise en place prochaîne d’un Tour de France
du Pacte qui sera l’occasion « de rencontres avec les citoyens (pour débattre et
les associer) mais aussi des élus locaux pour qu’ils s’engagent à mettre des
propositions du Pacte dans leur programme pour les municipales. » Enfin, il a
redit l’objectif du Pacte « de redonner de la force et des perspectives à
l’action publique, à la mobilisation collective sans laquelle un pays n’a pas
d’avenir » mais pour cela « nous avons besoin d’un engagement symétrique de la
part du gouvernement », a-t-il conclu.

dblain@cfdt.fr 

4 septembre 2019 | rmoreira
 * UD38


« RÉFORME DES RETRAITES : L’EXÉCUTIF FACE À SES RESPONSABILITÉS ».

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Ce jeudi 18 juillet 2019, Jean-Paul Delevoye, Haut-commissaire à la réforme des
retraites (HCRR), a présenté aux partenaires sociaux ses préconisations sur la
réforme des retraites avant de les remettre au Premier ministre. Ce moment
marque la fin d’une première étape de la concertation initiée il y a plus d’un
an et dans laquelle la CFDT a pris toute sa part.

La CFDT revendique une réforme globale du système de retraites depuis de
nombreuses années. La parole de la CFDT tout au long de la concertation s’est
appuyée sur les 120 000 répondants de l’enquête Parlons Retraites, traduits dans
le Manifeste pour les retraites, publié en octobre dernier. La CFDT souhaite
souligner la qualité de la méthode choisie qui a permis de prendre le temps de
la discussion. Le débat a été constructif et de qualité, et l’écoute a été
réelle. Le premier résultat de cette concertation est de montrer qu’ilest
possible de construire une réforme de cette ampleur sans mesures punitives. Le
système envisagé, plus contributif et plus juste, doit profiter aux travailleurs
les moins favorisés, ceux qui ont les carrières les plus heurtées et les moins
dynamiques. Il reste cependant à préciser le processus exact de transition et de
garantie des droits acquis. C’est maintenant au Gouvernement de se prononcer sur
la réforme qu’il veut conduire, et de décider s’il veut saisir l’occasion pour
répondre à lademande de progrès social que porte la CFDT. Plus particulièrement,
il devra se prononcer sur : – Une prise en compte complète de la pénibilité au
travail. Il s’agit d’un élément essentiel de justice sociale : nous ne serons
pas tous égaux devant la retraite tant que nous ne serons pas tous égaux devant
le travail. La retraite est liée au travail, mais nous ne sommes pas tous égaux
devant le travail. La CFDT restera mobilisée pour que cette question soit
abordée.

– Le développement de la retraite choisie et progressive. L’aménagement des fins
de carrières est une revendication partagée par l’ensemble des salariés, parce
qu’on ne travaille pas à 60 ans de la même manière qu’à 30 ans.

– Un effort soutenu en direction des basses pensions. Porter le minimum de
pension à 85% du SMIC ne pourra suffire pour répondre aux inégalités et aux
discriminations qui persistent sur le marché du travail, notamment en défaveur
des femmes.

Par ailleurs, la CFDT se félicite de l’intention du Gouvernement de ne pas
insérer dans le projet de financement de la sécurité sociale pour 2020 de
mesures paramétriques visant notamment à accélérer la réforme Touraine. Cette
intention restera à confirmer à la rentrée. Par ailleurs, si le retour à
l’équilibre du système de retraites en 2025 peut être visé, la CFDT estime que
cela ne nécessite pas de mesures paramétriques: le déséquilibre du système ne
provient pas d’une non maitrise des dépenses, mais de ressources qui ont diminué
du fait de choix indépendants du système de retraite.

La CFDT réaffirme son opposition à la mise en place dans le nouveau système de
retraites d’un âge de référence collectif uniforme, quelle que soit la carrière
du salarié, ce qui serait injuste et injustifié.

La CFDT se satisfait du travail collectivement accompli jusque-là. Mais elle
continuera de peser dans la deuxième phase de concertation qui va s’ouvriren
amont de l’écriture du projet de loi. Elle y portera son exigence de justice
sociale particulièrement en faveur des plus pauvres, des femmes et des jeunes et
s’attachera à la création dans cette réforme de droits nouveaux dignes de la
retraite duXXIème siècle.

18 juillet 2019 | rmoreira
 * UD38


BAREME PRUD’HOMMES – UN AVIS DE LA COUR DE CASSATION REGRETTABLE !

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La Cour de cassation a rendu mercredi 17 juillet 2019, son avis sur la
conformité aux normes européennes et internationales du barème prud’hommes
instauré parles ordonnances travail de septembre 2017. La Cour de cassation
estime que le barème prud’hommes est conforme aux normes de l’OIT. Elle pointe
le fait qu’en droit français, en cas de licenciement sans cause réelle et
sérieuse, le juge peut proposer la réintégration et que le barème ne s’applique
pas en cas de licenciement nul. Selon la Cour de cassation, le barème applicable
à la détermination par le juge du montant de l’indemnité pour licenciement sans
cause réelle et sérieuse est donc compatible avec les dispositions de l’article
10 de la Convention n°158 de l’OIT.

Pour la CFDT, cette décision est fortement regrettable. La CFDT est intervenue
volontairement devant la Cour de cassation dans ces deux demandes d’avis. La
CFDT a toujours vivement combattu les barèmes, dès les premières tentatives
d’introduction en 2015. Pour la CFDT, ces barèmes portent atteinte au principe
de réparation intégrale du préjudice et tel qu’issus des ordonnances, sont
contraires aux normes internationales et européennes.

Pour la CFDT, il ne s’agit néanmoins que d’un simple avis de la Cour de
cassation qui n’a pas d’autorité de la chose jugée. Il ne lie donc ni les
Conseils Prud’homaux, ni les cours d’appel, ni même la Cour de cassation
elle-même. Pour rappel, la CFDT est partie intervenante dans deux affaires
pendantes devant les cours d’appel de Reims et de Paris, dont les décisions
sontattendues avec impatience. Elle sera partie intervenante devant la Cour de
cassation en cas de pourvoi pour faire valoir à nouveau sa position sur le
sujet.

18 juillet 2019 | rmoreira
 * UD38


RÉFORME DE LA SANTÉ AU TRAVAIL

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Communiqué de presse 12 juillet 2019 Réforme de la santé au travail: Communiqué
commun des organisations syndicales de salariés (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC)
membres du GPO du COCT suite à l’échec de la réflexion commune avec les
organisations patronales

Ce vendredi 12 juillet 2019 s’est tenue la dernière séance du COCT consacrée aux
échanges entre organisations syndicales de salariés et d’employeurs en vue de
l’ouverture d’une négociation ou d’une concertation en santé au travail.
L’inflexibilité patronale sur la question du financement des services de santé
inter-entreprises a d’emblée fermé toute possibilité de construction d’un texte
commun. De leur côté, les organisations syndicales de salariés, déjà depuis 3
semaines, avaient fourni un texte consensuel. Il ouvrait ainsi la perspective
d’une orientation commune, afin de préparer une réforme ambitieuse et d’ampleur
à l’avantage de tous les travailleurs. Ainsi, après 4 mois de discussions, elles
regrettent l’entêtement patronal qui cherchait à imposer aux organisations de
salariés leurs lignes rouges, rompant ainsi avec la tradition du COCT de savoir
faire émerger une réflexion partagée. Les organisations syndicales conservent
comme boussole leur position commune, en vue de l’éventuelle réforme à venir
ainsi que pour l’élaboration du Plan Santé au Travail n°4. Elles demeurent
engagées dans toute forme de discussions qui viseraient à améliorer le système
de prévention et de santé au travail.

La réforme de la santé au travail que veulent les organisations syndicales se
veut ambitieuse et doit répondre à des finalités clairement identifiées et
partagées qui, au final, doivent contribuer à améliorer notre système de
prévention des risques professionnels afin de répondre de manière efficace aux
besoins des travailleurs et des entreprises

La réforme doit intégrer une approche nouvelle de la prévention qui doit
s’imposer pour contribuer à la construction de la santé des salariés. Elle doit
aussi penser la réorganisation du système des acteurs pour répondre aux besoins
des travailleurs et des entreprises dans un monde du travail en évolution. Le
dialogue social doit être la pierre angulaire de la réforme de la santé au
travail et des politiques de prévention.

I –L’ORGANISATION NATIONALE L’organisation du système se doit de répondre aux
enjeux de la politique de santé au travail affirmés dans le PST3.A ce titre,
c’est donc bien le contenu et le sens de la réforme qui doivent déterminer
l’organisation institutionnelle du futur système et non l’inverse.La réforme
doit engager tant le niveau national que le niveau régional/territorial et la
place des partenaires sociaux doit être réaffirmée afin qu’ils puissent jouer
pleinement leur rôle et mobiliser tous les acteurs du travail, à tous les
niveaux dans la définition et la construction des politiques de santé au
travail.Du point de vue de la gouvernance globale du nouveau système de santé au
travail, le maintien d’un pilotage politique fort est nécessaire:-Par le
maintien du COCT et des CROCT dans le cadre d’un tripartisme d’orientation
assumé et engagé,-Par une gouvernance des structures nationale et régionale dans
le cadre d’un paritarisme également assumé et engagé.Les organisations
syndicales tiennent à rappeler que les propositions d’orientations politiques et
de fixation des objectifs de la politique nationale de santé au travail
reviennent au COCT, qui a fait la preuve de sa pertinence et de sa capacité à
co-construire, en lien avec la DGT, des orientations en matière de santé au
travail au travers du PST3.C’est avec ce même état d’esprit qu’elles préparent
leur investissement dans la construction à venir du PST4.Aussi, la réforme ne
doit pas conduire à une étatisation complète du système de santé au travail,
mettant à mal cette gouvernance nationale tripartite L’échelon national doit
être le lieu de l’émergence et du développement des compétences collectives et
de l’éclairage des politiques publiques de prévention en santé au travail.Ce
niveau doit pouvoir également être celui des approches par secteurs
professionnels,permettant l’appréhension des spécificités qui leurs sont
inhérentes,dans ce cadre interprofessionnel.Il conviendra de préciser les
opérateurs intégrant ce périmètre.

2 L’organisation du système doit passer par un dispositif de financement
transparent, donnant les moyens aux ambitions portéesen matière de prévention.
Ce financement doit être intégralement fléché et affecté à la prévention selon
les axes des Plans Santé au Travail actuels et à venir,Un dispositif de contrôle
indépendant et d’évaluation de l’utilisation des fonds parles différents
échelons du système est à construire pour s’assurer de la juste redistribution
des fonds.

II -ORGANISATION REGIONALE Elle s’appuie sur les CROCT qui sont légitimes en
matière de gouvernance et de pilotage des politiques de santé au travail en
région L’échelon régional/territorial doit répondre aux impératifs suivants:
proximité et opérationnalité. Le maillage territorial infra régional devra être
adapté aux réalités locales ou de bassins d’emplois, ce qui sous-entend qu’au
préalable un diagnostic territorial, travaillé avec les partenaires sociaux,soit
posé.L’échelon régional/territorial doit assumer un socle de missions
obligatoires. Il conviendra néanmoins de préciser les missions de chaque
structure au regard des besoins des travailleurs et des entreprises du
territoire ainsi qu’au travers d’une vision collective et pluridisciplinaire de
la santé au travail, organisée autour d’un cahier des charges de qualité et de
performance déterminant le socle des prestations.Dans ce cadre, Il est essentiel
de développer les collaborations et les synergies entre tous les acteurs autour
d’un projet commun porteur de sens et permettant le développement de compétences
opérationnelles.

III–LES SERVICES DE SANTE AU TRAVAIL INTERENTREPRISES Quelle que soit
l’organisation régionale retenue, les missions aujourd’hui dévolues aux services
de santé au travail en entreprises doivent être évaluées et repensées au regard
des enjeux de prévention et de réponse aux besoins des travailleurs et des
entreprises posés dans cette réforme de la santé au travail. Les pratiques, les
moyens humains et financiers et les capacités d’action des médecins du travail
et de l’équipe pluridisciplinaire doivent être en cohérence avec ces enjeux. Des
systèmes d’évaluation (suivi des salariés, conseil en entreprise, participation
aux PRST…) sont indispensables pour y contribuer.La production d’indicateurs et
de données en santé au travail ainsi que la production d’études épidémiologiques
doivent être organisées en lien avec les organismes régionaux et nationaux.Le
lien entre le médecin du travail et l’équipe pluridisciplinaire d’une part et
les travailleurs et les représentants du personnels (lorsqu’ils existent)
d’autre part doit être renforcé.Les TPE étant dépourvues d’Institutions
Représentatives du Personnel, il est important d’apporter une réponse en termes
de prévention et de suivi de la santé des travailleurs, en lien avec les CPRI et
CPRIA.Les partenaires sociaux sont légitimes pour assurer le pilotage de la
santé au travail au plus près de travailleurs et dans son opérationnalité.En
aucun cas,une structure fédérative (tellePRESANSE) ne peut assurer un tel rôle.

IV-PREVENTION ACTIVE, PREVENTION PRIMAIRE Le PST3 a placé la prévention primaire
comme un axe essentiel à investir en matière de santé au travail. La
transversalité, la coordination et la coopération des acteurs doit être mise au
service de l’ambition de faire de la prévention primaire une priorité et les
offres de service «santé au travail»et «handicap»doivent y contribuer.Pour ce
faire, il faut travailler à l’acculturation, la sensibilisation et la formation
à la prévention des acteurs de l’entreprise y compris des managers et des
dirigeants.L’accompagnement, la formation et l’outillage des entreprises et des
travailleurs pour assurer la mise en œuvre de leur politique de prévention est
primordiale.De plus, traçabilité des risques doit être un axe permettant
d’assurer de manière concrète la santé et la sécurité des travailleurs.Les PRST,
permettant la mise en œuvre d’actions concrètes de prévention, doivent être des
supports à privilégier en régions.Une attention particulière doit être portée
sur les TPE PME tant du point de vue du conseil que de l’accompagnement.

V-LES PUBLICS VULNERABLES La notion de public vulnérable doit être précisée afin
de déterminer les publics concernés. Pour autant, les organisations syndicales
retiennent deux déterminants permettant de les identifier à savoir les publics
vulnérables au titre de la précarité de leurs parcours professionnels(CDD,
intérimaires, demandeurs d’emplois…) et ceux au titre de la fragilité réelle ou
supposée de leur état de santé physique et/ou psychique.La prise en charge des
publics vulnérables ne peut se réduire à une approche individuelle, au cas par
cas. Elle doit s’inscrire dans une approche collective dont les modalités, les
moyens d’action et les finalités sont connus des travailleurs et des
entreprises. Elle doit bénéficier de moyens adaptés et conduire à la
coordination et à la collaboration des acteurs de prévention. Elle ne doit pas
être source de discrimination ou générer du moins disant en matière de
prévention et d’accompagnement des travailleurs concernés (cf. VIP apprentis)Par
ailleurs, la réflexion autour des travailleurs concernés par les nouvelles
formes d’emploi (plateformes, autoentrepreneurs, slashers…) doit pouvoir être
initiée quant à la prise en charge de leur suivi médical et les actions
possibles en matière de prévention.

VI-LASANTE PUBLIQUE, LA SANTE ENVIRONNEMENTALE, LA SANTE AU TRAVAIL La santé
d’un travailleur doit être appréhendée de façon globale. Il apparait donc
nécessaire d’élargir et d’articuler les connaissances en matière de santé
publique,de santé environnementale et de santé au travail. Cela nécessite
d’autoriser les regards croisés entre les «3» santés et d’organiser le recueil
des données de santé ainsi que la traçabilité des expositions.Recueil de données
de santé et traçabilité des expositions sont indispensables pour comprendre les
impacts du travail sur la santé des travailleurs,développer des actions
efficaces de prévention et alimenter la recherche.La notion de traçabilité doit
s’inscrire au regard du parcours du travailleur et en organisant le lien entre
le DMP et le DMST dans le strict respect du secret médical. L’approche croisée
santé publique, santé environnementale, santé au travail doit permettre de
construire l’accompagnement adapté du travailleur au bénéfice de sa santé et de
son parcours professionnelsans porter atteinte à la vie privée du salarié.

VII –LA PREVENTION DE LA DESINSERTION PROFESSIONNELLELa prévention et notamment
la prévention primaire doit participer de la prévention de la désinsertion
professionnelle de par l’approche collective qu’elle sous-tend via le maintien
en emploi. Elle doit être pensée dès l’entrée dans la vie professionnelle, par
l’ensemble des acteurs, au travers d’actions de sensibilisation et formation des
managers, des employeurs, des travailleurs et leurs représentants.Au-delà de ce
postulat, il est indispensable d’organiser les parcours et accompagnement des
individus et des entreprises en la matière. Ces parcours et accompagnements,
pour qu’ils soient efficaces supposent d’une part une anticipation avec le
repérage précoce d’un risque de désinsertion professionnel et d’autre part une
opérationnalité et une fluidité des dispositifs.La coordination des différents
intervenants et de leurs actions doit être organisée en gommant autant que faire
se peut la prise en charge en silo au travers du statut du travailleurs
(travailleur handicapé, invalidité, incapacité, inaptitude…).Une véritable
politique de prévention de la désinsertion professionnelle doit permettre une
continuité du parcours professionnel du travailleur.La prévention de la
désinsertion professionnelle doit être développée en proximité des travailleurs
et des entreprises et donc faire partie du socle de prestation au niveau
territorial et local en articulation et en cohérence avec le socle de
prestation«handicap».

VIII-LA QUALITE DE VIE AU TRAVAIL La qualité de vie au travail est un concept et
une démarche récents qui nécessitent d’être réinterrogés. Il s’agit de se donner
les moyens d’avancer plus avant sur le travail et la qualité du
travail.L’approche systémique et transversale intégrant la santé au travail, la
Qualité de vie au travail et la qualité du travail permet de mettre la
prévention primaire au cœur des politiques de santé au travail.La participation
et l’implication des travailleurs doit être prise en compte pour associer
Qualité de vie au travail et Qualité du travail. L’analyse du travail réel et de
son organisation doivent permettre de choisir les axes d’actions pertinents à
investiguer dans le cadre du dialogue social d’entreprise, de branche et
territorial.C’est pourquoi un label QVT ne peut répondre à ces enjeux, le
dialogue social demeurant la modalité à privilégier pour mettre en dynamique les
leviers de la qualité de vie au travail.L’ouverture d’une négociation sur la
qualité de vie au travail doit s’envisager sur la base d’un bilan concret et
objectif des apports positifs de l’ANI de 2013. Il s’agit alors de mettre en
œuvre en priorité l’article 22 de l’accord qui prévoit un suivi de ce dernier
permettant d’établir ce bilan pour envisager une nouvelle négociation sur cette
thématique.

IX –LA REGLEMENTATION, L’EVOLUTION DES NORMES ET LE DIALOGUE SOCIAL La
préservation de la santé et sécurité des travailleurs est un droit fondamental
et intangible. La règlementation et les normes posent aujourd’hui des éléments
en terme de repères pour appréhender les risques professionnels et constituent
des balises quant à la judiciarisation de la santé au travail et donc des
obligations quant à la responsabilité de l’employeur en la matière. Il ne peut
donc être question de simplifier le code du travail au risque d’engendrer un
risque supplémentaire pour la santé des travailleurs. Les actions de prévention
dans l’entreprise doivent rester la meilleure garantie de non judiciarisation de
la santé au travail. L’accompagnement des entreprises en ce sens par un
outillage adapté, pédagogique et accessible, par des conseils en prévention et
pour une acculturation en matière de prévention est à privilégier et à
renforcer. La prévention ne peut se suffire d’un accompagnement de l’entreprise
certes indispensable. Elle doit faire l’objet d’un dialogue social productif et
de qualité à tous les niveaux.Dans ce cadre, le rôle et la place de la branche
doivent être reposés tant du point de vue des principes conduisant à
l’amélioration des conditions de travail dans leur champ que de la
réglementation inhérente à leurs spécificités. L’évaluation positive des
politiques et des actions menées doivent être un préalable à toute réflexion en
matière d’allégement ou de simplification des règlementations et des normes.
Elles doivent de plus permettre de s’assurer de l’application des dispositions
législatives en vigueur en fournissant les moyens humains et financiers aux
différents organismes en charge du contrôle.

X-LES INDEMNITES JOURNALIERES Derrière les indemnités journalières se cachent
des arrêts de travail. A titre individuel, l’arrêt de travail est un indicateur
de l’état de santé de la personne que celui-ci soit de longue ou de courte
durée. Il peut générer un risque de désinsertion professionnelle qu’il faut
traiter spécifiquement.Il serait illusoire de penser que traiter des arrêts de
travail via une approche exclusivement individuelle et gestionnaire serait de
nature à traiter positivement de la question des indemnités journalières.D’un
point de vue collectif, l’indicateur «d’arrêts de travail» est révélateur de la
santé de l’entreprise. C’est pourquoi il doit être appréhendé dans sa dimension
collective en impliquant tous les acteurs de l’entreprise mais aussi les
branches et les territoires. C’est dans cette dimension -dont les outils
d’alerte et d’analyse sont à inventer -que la prévention, l’amélioration des
conditions de travail et la qualité de vie au travail peuvent peser en faveur
d’une réduction des arrêts de travail donc des indemnités journalières.L’arrêt
de travail est un acte médical qui implique que le travailleur, en raison de sa
pathologie ne peut travailler. Concernant les arrêts longs ou chroniques la
priorité est de maintenir le salarié dans son emploi, de l’accompagner au mieux
à son retour au travail pour prévenir et éviter toute désinsertion
professionnelle. C’est seulement dans ce cadre et par le biais de l’accord du
travailleur et du médecin que peuvent être envisagés l’aménagement du poste, du
temps et de l’organisation du travail notamment au travers du télétravail comme
solutions concourant au maintien d’une activité professionnelle et d’un arrêt de
travail qui ne peut s’envisager qu’au travers du cadre général que constitue le
temps partiel thérapeutique.

Les sujets ayant strictement trait à la gestion des indemnités journalières tel
que le jour de carence ou la forfaitisation, ne sauraient trouver leur place
dans la cadre de la réforme sur la santé au travail, dont l’objet de cette
dernière est de mettre la prévention primaire au cœur de notre système de santé
au travail.

XI –LES SUJETS COMPLEMENTAIRES :Les travaux du GPO tels que dictés par la lettre
du premier ministre 12 mars 2019 n’ont pas permis d’approfondir certains sujets
qui du point de vue des organisations syndicales méritent d’être abordés ou
approfondis à savoir:La formation initiale et continue en santé au travail, les
formations communes tant pour les acteurs de la prévention, les managers et les
directions d’entreprises que pour les acteurs du dialogue social et les
travailleurs.La collecte, et l’utilisation des données de santé(précaution,
finalité, règlementation…)La possibilité d’expérimenter sur les questions de
travail et de santé au travail dans un cadre sécuriséL’évaluation des
politiques de prévention et plus largement de santé au travailLa prospective en
matière de travail et de santé au travail au regard des évolutions du travail
via l’introduction des nouvelles technologies, du vieillissement de la
population au travail mais aussi des enjeux attractivités des métiers et des
filières.

XII: CONCLUSION Les organisations syndicales sont attachées à ce que la réforme
ait du sens, ce qui implique qu’elle ne pourra être menée dans la
précipitation.Elle ne pourra pas non plus se faire sans les représentants des
travailleurs et des entreprises qui doivent pour cela disposer des moyens
humains et financiers pour pouvoir agir sur la santé au travail.Les partenaires
sociaux et les ministères du travail, de la santé et des comptes publics se sont
engagés à travers la convention d’objectif et de gestion de la branche risques
professionnels. La mise en place de la réforme de l’organisation de la santé au
travail au terme de cette convention permet d’une part de respecter les
engagements pris dans le cadre de ce contrat et d’autre part de porter à bien ce
projet ambitieux.Une réforme de la santé au travail de cette ampleur et portant
de telles ambitions nécessite de prendre le temps de construire le futur système
en associant l’ensemble des parties prenantes qu’elles soient des acteurs de
l’entreprise, des partenaires sociaux, ou des organismes de prévention pour une
appropriation et une compréhension du projet dans un rythme adapté. Cette
exigence doit également être portée en direction des salariés des structures
concernées via une conduite du changement adaptée et pertinente.Quelles que
soient les modalités choisies, négociation ou concertation, elles ne peuvent
remettre en cause la légitimité des partenaires sociaux sur les politiques de
santé au travail.

17 juillet 2019 | rmoreira
 * UD38


DOSSIER ET CONFÉRENCE DE PRESSE DU 17 JUIN 2019 « LES 8 MESURES D’URGENCE »

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Les 19 signataires du Pacte du pouvoir de vivre ont organisé une conférence de
presse ce lundi 17 juin. L’objectif était de faire un premier bilan du Pacte
trois mois après son lancement, de présenter les nouveaux soutiens (25, soit 44
organisations au total), et de réagir au discours de politique générale du
Premier ministre en présentant « les huit mesures d’urgence qu’il aurait dû
annoncer et qu’il doit mettre en œuvre ».

Vous trouverez ci-dessous le dossier de presse qui présente notamment ces huit
mesures et les nouveaux soutiens.

Lors de cette conférence, Laurent Berger a également annoncé un Tour de France
du Pacte de pouvoir de vivre qui vise à organiser une rencontre « Pacte » dans
chaque région avec les militants, citoyens, élus locaux etc. L’objectif est de
donner plus de visibilité aux initiatives sur les territoires et, pour ceux qui
le souhaitent, de rédiger collectivement un Pacte territorial, notamment en vue
des élections municipales.

TÉLÉCHARGER LE DOSSIER DE PRESSE


26 juin 2019 | rmoreira
 * Actualités du PACTE 38
 * UD38


FONCTIONS PUBLIQUES – RENDEZ-VOUS SALARIAL 2019 : LES REVENDICATIONS DE LA CFDT

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Publié le 04/06/2019 Par CFDT-Fonctions publiques

Les années négatives pour le pouvoir d’achat dans la Fonction publique
se suivent : gel  de la valeur du point, rétablissement du jour de carence,
augmentation de cotisation retraite, modalités de compensation de la hausse de
la CSG dégressive de fait à compte du 1er janvier 2020, refus de la mise en
œuvre de la prime exceptionnelle.

Ce sont autant de signes du manque de reconnaissance des employeurs publics à
l’égard des agents.

La CFDT Fonctions publiques a demandé que le rendez-vous salarial 2019 (pour les
mesures qui s’appliqueront à compter de 2020) se tienne au mois de juin, avant
les arbitrages budgétaires, conformément aux annonces faites en février dernier.

D’ores et déjà, la CFDT appelle le Gouvernement à construire et mettre en œuvre
des mesures qui permettent une juste reconnaissance du travail, des compétences
et de l’investissement professionnel de l’ensemble des agents publics. Donner à
chacun le pouvoir de vivre, dans un cadre commun en protégeant notre avenir et
celui des générations futures : c’est aussi le sens des propositions que nous
portons.

Par ailleurs, la CFDT sera vigilante sur l’équité entre les trois versants de la
Fonction publique. Il est inadmissible que certains agents soient tenus à
l’écart des résultats d’un rendez-vous salarial.

26 juin 2019 | rmoreira
 * UD38


ASSURANCE CHOMAGE RÉFORME D’INJUSTICE SOCIALE

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Le Gouvernement vient de lever le voile sur le contenu de la réforme d’assurance
chômage qu’il entend mettre en oeuvre par décret dans le courant de l’été. Comme
la CFDT le craignait, des efforts inédits et colossaux seront exigés des
demandeurs d’emploi, dont les allocations vont, pour certains, fortement
baisser. Le Gouvernement confirme ainsi la réalisation de son plan d’économies
de 3,5Md€ en moins de trois ans… La CFDT ne partage pas cette vision du
Gouvernement qui a pour principal objectif de faire des économies en baissant
les droits des demandeurs d’emploi !

Car ces annonces auront des conséquences directes et concrètes sur la vie
quotidienne des demandeurs d’emploi. Elles pénaliseront tous les demandeurs
d’emploi qui alternent périodes de chômage et d’emploi, le plus souvent des
femmes et des hommes en situation de précarité ; les jeunes et les seniors qui
peinent déjà à s’insérer sur le marché du travail ; les « cadres » qui se
verront appliquer une dégressivité injuste et inefficace.

Pour la CFDT, le chômage n’est pas un choix ! Le système d’indemnisation chômage
doit permettre de sécuriser les demandeurs d’emploi par un bon niveau
d’allocation, tout en leur offrant un accompagnement personnalisé. La CFDT a
toujours su prendre ses responsabilités pour assurer la pérennité du régime et
construire des règles équitables.

Si la CFDT semble avoir été entendue sur le renforcement de l’accompagnement, en
revanche, la mise en place du bonus-malus sur quelques secteurs seulement est
incompréhensible. Alors que la modification des règles d’indemnisation fera de
très nombreux perdants, cette demi-mesure de bonus-malus exonèrera de nombreux
secteurs qui pourtant recourent abusivement aux contrats de moins d’un mois.
Elle risque donc de n’avoir que peu d’effets sur le comportement des entreprises
et leur responsabilité à agir concrètement sur la qualité des emplois.

Pour contester le contenu et les conséquences de cette réforme injuste, la CFDT
appelle à un rassemblement le 25 juin prochain.

DÉCLARATION DE MARYLISE LÉON, SECRÉTAIRE GENERALE ADJOINTE DE LA CFDT

19 juin 2019 | rmoreira
 * UD38


DÉFENSE DES CONCESSIONS HYDRAULIQUES : MANIFESTATION SUR LE BARRAGE DE ST
EGRÈVE, LE SAMEDI 15 JUIN DE 11H À 16H

0

La société civile, à travers des élu(e)s, associations, comités et collectifs,
commence à se mobiliser sur la privatisation des barrages. Une grande opération
va être menée sur le barrage de St Egrève le samedi 15 juin.

Malgré tous les efforts déployés ces dernières années auprès des députés
européens (Strasbourg, Chastang et Kembs notamment) pour faire connaitre les
risques engendrés par la mise en concurrence des concessions, les problématiques
de gestion du système électrique mais aussi de gestion de l’eau (deux ressources
de première nécessité !), le sujet, qui commence à être connu dans la « sphère
politique », est encore largement méconnu du grand public.

Aujourd’hui 1ere Organisation Syndicale représentative en France, la CFDT est de
plus en plus sollicitée pour participer à des événements sur le sujet, et met à
profit ces occasions de faire connaitre les risques de la mise en concurrence
des aménagements hydro-électriques. C’est le cas la semaine prochaine sur le
barrage de ST EGREVE : nous serons présents et nous serons ravis de partager
cette journée avec vous pour défendre notre patrimoine hydraulique !

La CFDT tiendra un stand et c’est avec grand plaisir que nous vous y
retrouverons ! La journée sera festive, entrecoupée de conférences et de
rencontres humaines, qui sont aussi l’occasion de sortir du cercle habituel de
notre entreprise. 

Votre équipe Cfdt

13 juin 2019 | rmoreira
 * UD38


LA CFDT RÉAGIT AU DISCOURS DE POLITIQUE GÉNÉRALE DU PREMIER MINISTRE : ASSURANCE
CHÔMAGE, OÙ EST LA JUSTICE SOCIALE ?

0

Depuis des mois la CFDT revendique une inflexion de la politique du gouvernement
vers une nécessaire prise en compte de la transition écologique accompagnée
d’une plus grande justice sociale. Le discours du Premier ministre devant
l’Assemblée nationale, censé constituer l’acte 2 du quinquennat, pouvait donner
le la de cette nouvelle orientation.

La CFDT prend acte de la feuille de route dessinée par le chef du gouvernement
sur les questions environnementales. L’accélération écologique annoncée (projet
de loi contre le gaspillage, contrats de transition écologique, mesures
favorisant le recyclage ou limitant l’utilisation des plastiques, etc.) devra
être très rapidement mise en place. Car si les grands sujets sont esquissés,
nous jugerons aux actes. Quels moyens seront par exemple concrètement investis
dans la rénovation thermique des bâtiments ? Et quand ? Sur ce sujet, il est
plus que temps d’agir, vite et fort.

La CFDT approuve les ambitions formulées pour rapprocher les services publics de
citoyens à travers la création à terme d’une maison France services par canton,
les mesures en faveur des familles monoparentales, l’extension de la PMA à
toutes les femmes. Mais les services publics nécessitent aussi des moyens
humains et organisationnels : la situation dramatique des urgences et les
nombreuses tensions dans les hôpitaux nous le rappellent aujourd’hui.

La CFDT ne peut en revanche accepter que dans le chapitre consacré à la justice
sociale, soit intégrée une réforme de l’assurance chômage qui demande des
efforts considérables à tous les chômeurs, notamment les plus précaires, et
n’impose un bonus-malus qu’à cinq à dix branches professionnelles.

Elle ne peut accepter l’évocation, pour le régime des retraites, d’un âge
d’équilibre identique pour tous qui n’est ni nécessaire financièrement ni juste
pour celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt. Pour la CFDT, une telle
mesure compromettrait l’équilibre du projet de réforme et le rendrait
inacceptable.

Dans son discours, le Premier ministre a affirmé vouloir inaugurer un changement
de méthode. L’heure est donc venue de recevoir toutes les organisations engagées
dans les propositions du pacte social et écologique pour donner à chacun le
pouvoir de vivre.

13 juin 2019 | rmoreira
 * UD38


ELECTIONS EUROPÉENNES : CONSTRUIRE UNE EUROPE SOCIALE ET ÉCOLOGIQUE

0

Dans toute l’Europe, la hausse de la participation aux élections du Parlement
européen traduit l’importance accrue des enjeux européens pour les citoyens de
l’Union : +8,35 points au niveau européen, +7,7 en France. La question
européenne se trouve ainsi renforcée dans le débat public. La plupart des
Européens comptent sur le Parlement européen et sur l’UE pour faire face aux
défis de demain.

En effet, même si les résultats montrent une poussée eurosceptique, celle-ci est
contenue, elle ne concerne que certains pays, et les partis qui prônent le repli
national restent minoritaires et divisés. Aussi, la première place du
Rassemblement National en France, même avec une courte avance, est un fait
auquel la CFDT ne se résout pas. Elle continuera à combattre les idées
xénophobes et eurosceptiques de ce parti.

La nouvelle composition du Parlement européen exigera de trouver des équilibres
pour construire des majorités capables de relancer le projet européen et amener
des réponses concrètes aux travailleurs et aux citoyens qui veulent une Europe
plus sociale, plus démocratique. Les résultats électoraux démontrent que les
enjeux de la transition écologique et de progrès social s’imposent plus que
jamais.

La CFDT continuera à agir avec la Confédération européenne des syndicats (CES)
pour l’approfondissement du projet européen en intégrant ces enjeux et en
développant la solidarité. Le combat pour une Europe démocratique, ouverte,
écologique et sociale ne s’arrête pas le soir d’une élection, il exige un
engagement sur la durée. La CFDT y réaffirme sa place, elle sera force de
propositions auprès des eurodéputés nouvellement élus.

29 mai 2019 | rmoreira
 * UD38


CONFÉDÉRATION EUROPÉENNE DES SYNDICATS: UN NOUVEAU PRÉSIDENT POUR UNE EUROPE
PLUS JUSTE

0

Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a été élu, jeudi 23 mai,
président de la Confédération européenne des syndicats, lors de son congrès
organisé à Vienne. Il a recueilli 95% des voix.

Alors que les citoyens européens sont appelés dimanche à désigner leurs
représentants au Parlement, cette élection envoie un message très clair sur les
ambitions du syndicalisme européen.

Forte des 45 millions de travailleurs qu’elle représente, la confédération
européenne des syndicats réaffirme ainsi son attachement aux valeurs qui ont
fondé l’Union européenne et qui sont aujourd’hui malmenées : la solidarité, la
démocratie et la liberté.

Elle continuera à se battre durant ce mandat de quatre ans pour une Europe plus
juste. Une Europe plus sociale pour les travailleurs. Une Europe plus
accueillante pour ceux qui fuient les guerres ou la misère.

Une Europe plus démocratique pour ses citoyens. Une Europe plus écologique pour
les générations futures. Des combats autour desquels toute la CFDT entend se
mobiliser.

24 mai 2019 | rmoreira
 * UD38


LES CANDIDATS AUX ÉLECTIONS EUROPÉENNES RÉPONDENT AUX QUESTIONS DE LA CFDT

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En amont des élections européennes, la CFDT a adressé 18 questions aux
candidates et candidats pour connaitre leurs positions et propositions. Nous
publions ici les réponses au fur et à mesure de leurs arrivées.

Socle européen des droits sociaux, gouvernance économique, anticipation des
changements, fiscalité et finance… Les candidates et candidats ont été invités à
répondre par écrit à une série de thèmes centraux pour la CFDT.

Six premières réponses ont été reçues par la CFDT :

 * Liste « Citoyenne du printemps européen » (tête de liste : Benoît Hamon)
 * Liste « Envie d’Europe écologique et sociale » (tête de liste : Raphaël
   Glucksman)
 * Liste « Pour l’Europe des gens contre l’Europe de l’argent » (tête de liste :
   Ian Brossat)
 * Liste « Les Européens » (tête de liste : Jean-Christophe Lagarde)
 * Liste « Renaissance » (tête de liste : Nathalie Loiseau)
 * Liste « Europe écologie » (tête de liste : Yannick Jadot)



22 mai 2019 | rmoreira
 * UD38


QUE NOUS APPORTE L’EUROPE?

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> Nous vivons au quotidien l’Europe, sans nous en rendre compte.

Nous sommes des citoyens européens qui ne faisons pas suffisamment attention à
la fragilité démocratique, car souvent l’Europe est  vilipendée. L’abstention
croissante aux élections européennes démontre un certain désintérêt ou
indifférence des européens envers l’institution les représentant le mieux. Avant
d’être démocratique, le déficit en Europe est éducatif. On ne forme pas à la
citoyenneté européenne (civile, politique, sociale, transnationale). Les
ministres revendiquent souvent les bonnes nouvelles européennes et rejettent sur
la commission de Bruxelles ce qui ne leur convient pas.

Bousculée par la montée des nationalismes, le Brexit et l’euroscepticisme,
l’Union européenne doit insuffler une nouvelle ambition politique. La
construction d’une Europe unie a d’abord été une utopie semblant s’être perdue
en route, pourtant, l’union européenne est l’espace où l’on peut critiquer son
action, ou son organisation, mais elle reste une institution continentale dont
nous avons besoin face aux défis mondiaux. On peut estimer que cette institution
est en panne, être en désaccord sur son bilan actuel, sur son action future,
 remettre en cause son existence, même s’ils sont divisés sur la façon de la
faire évoluer, la majorité des Français est favorable à l’Europe (62%). 

Il faut revenir sur les avancées permises par l’Europe. Les élections
européennes sont là pour nous les rappeler. Le 26 mai 2019, nous votons afin de
continuer de construire  pour mieux vivre tous ensemble en Europe, afin que nos
rêves puissent s’accomplir.

Les principales avancées :

 1.  La Paix, depuis 1945 la France n’a pas connu la guerre, 74 ans de Paix est
     un acquis très précieux qui doit perdurer auprès des nouvelles générations
     qui n’ont pas connu les atrocités des guerres. Le cri « Plus jamais la
     guerre ! » a été un moteur du projet européen jusqu’à présent. Aujourd’hui,
     certains dirigeants politiques promeuvent le nationalisme afin de résoudre
     différents problèmes, ce qui ne pourra déboucher à terme que sur la guerre,
     car ils ont besoin pour prospérer de boucs émissaires. Notre vigilance
     s’impose…Ne laissons pas faire les « oublieux »  de l’histoire tragique de
     l’Europe.
 2.  La Liberté : Depuis 1986, grâce à l’impulsion de Jacques Delors : l’Union
     Européenne a mis en place la libre circulation des personnes, des biens,
     des services, des capitaux. En effet, grâce à l’Europe, nous pouvons ainsi
     (sauf cas spécifiques de l’Irlande et du Royaume-Uni) passer toutes les
     frontières des Etats membres de l’Union (dans les 26 Pays de l’espace
     « Schengen » depuis 1995) sans subir le moindre contrôle ou en présentant
     une simple carte d’identité.
 3.  L’€uro, lancé en 1999 et mis en circulation en 2002, la monnaie commune de
     19 pays représentant 340 millions de citoyens, permet de maîtriser
     l’inflation et de faire disparaître les frais de change et les dévaluations
     entre les monnaies.
 4.  L’intégration des normes commerciales à l’échelle des 511 millions de
     consommateurs. L’étiquetage des produits, la défense des 3000 produits
     agricoles d’appellation d’origine protégée (AOP), les marchés publics…
 5.  Le développement grâce au fond européen de développement régional (Feder) a
     permis la construction d’infrastructures importantes. Il a pour vocation de
     renforcer la cohésion économique et sociale dans l’Union européenne en
     corrigeant les déséquilibres entre ses régions. Il permet notamment de
     financer la recherche.
 6.  La politique agricole commune (PAC) mise en place en 1962, est la seule
     politique européenne intégrée, ayant permis le développement de
     l’agriculture, face aux nouveaux défis concernant l’indépendance et la
     sécurité alimentaire ; l’équilibre des territoires ruraux et la
     préservation des ressources naturelles. Que serait l’agriculture française
     sans la PAC, si décriée ?
 7.  Le programme Erasmus, depuis 1987, permet d’améliorer et d’augmenter la
     mobilité étudiante et enseignante, ainsi que la transparence et la
     compatibilité des qualifications dans l’enseignement supérieur et la
     formation professionnelle supérieure en Europe. Depuis sa création Erasmus
     a concerné 9 millions de personnes.
 8.  Le socle de valeurs et de principes  renforçant les droits de l’Homme.
      Sont considérés comme tels : la liberté, la démocratie, le respect des
     droits de l’homme et des libertés fondamentales, l’état de droit, principes
     énoncés dans le traité sur l’Union et auxquels la Charte des droits
     fondamentaux, adoptée à Nice en 2000, a ajouté la dignité humaine,
     l’égalité et la solidarité.
 9.  La Protection de l’environnement. Depuis le sommet de Rio en 1992, l’Union
     européenne s’est engagée à enrayer la perte de la biodiversité sur ses
     territoires en créant un réseau de sites écologiques nommé Natura 2000.
     Avec plus de 23 700 sites terrestres et marins, il s’agit du plus vaste
     réseau de sites protégés au monde. Le réseau de sites européens représente
     : 18,15 % de la surface terrestre du territoire de l’Union européenne ; 6 %
     de la surface marine des eaux européennes 
 10. Le Parquet européen, qui sera basé à Luxembourg aux côtés de la Cour de
     Justice de l’Union européenne (CJUE) et de la Cour des comptes européenne,
     doit débuter ses travaux au plus tôt en novembre 2020. Après l’échec des
     négociations à Vingt-Huit, les ministres français et allemand de la Justice
     ont finalement proposé en décembre 2016 d’instaurer cette instance via le
     mécanisme de la coopération renforcée, avec un minimum de 9 Etats.
     Aujourd’hui, ce sont ainsi 22 Etats membres qui sont engagés pour la
     création du Parquet européen. Celui-ci aura le pouvoir d’enquêter et
     d’engager des poursuites concernant les infractions portant atteinte au
     budget de l’UE, telles que la fraude, la fraude transfrontière à la TVA, la
     corruption ou le blanchiment de capitaux.

Mes rêves d’Europe :

 1.  Une Europe de la transition écologique : fiscalité environnementale
     européenne, gestion des biens communs naturels guidée par l’intérêt
     général : air respirable, terre vivante, eau non polluée; gestion des
     déchets, suppression des gaspillages, développement de Natura 2000,
     transformation de la Politique Agricole Commune en une PAC biologique,
     énergies sans gaz à effet de serre, économie « bas carbone », mise en place
     d’un pacte Finance-climat, via le mécanisme des coopérations renforcées.
 2.  Une Europe économique responsable et durable, inventant un nouveau modèle
     social et économique de développement, respectant les femmes, les hommes et
     la nature avant la finance, afin d’enrayer le réchauffement climatique.
     Développer un modèle européen de l’entreprise où l’utilité sociale serait
     un but au même titre que le profit, en associant les salariés au conseil
     d’administration et les parties prenantes dans une démarche de
     responsabilité sociale et environnementale. Mettre le service public au
     service de l’intérêt général. L’Europe doit être un acteur mondial de
     régulation du capitalisme.  
 3.  Achever la construction de l’€uro, en le dotant d’une vraie gouvernance
     économique (parlement de l’eurogroupe, un budget, un ministre) en
     développant une convergence fiscale et sociale, en séparant réellement les
     banques d’affaires spéculatives et les banques de dépôt afin de sécuriser
     les avoirs des citoyens.
 4.  Doubler le budget de l’Europe, (actuellement 160 M€ comparé aux 446 M€ de
     la France), en développant la taxe sur les transactions financières,
     instaurant une taxe sur le kérosène (avions) et le fuel lourd (cargos),
     ainsi que sur les sociétés
 5.  Prendre sa part dans le défi des migrations, en organisant l’accueil dans
     une démarche de coopération à l’échelle de l’Europe, en réformant le
     règlement de Dublin, en maîtrisant humainement les frontières européennes
     et en augmentant l’aide au co-développement dans les pays d’émigration.
 6.  Renforcer la démocratie en imposant plus de transparence dans les
     délibérations du Conseil européen, des chefs d’Etats et des ministres ;
     donner plus de pouvoir au parlement dans l’initiative législative et le
     contrôle de la commission ; supprimer le secret des affaires au bénéfice de
     l’intérêt général ; améliorer l’efficacité de l’initiative citoyenne
     européenne (ICE) ; instaurer un encadrement strict des interventions des
     lobbies et protéger les lanceurs d’alerte.
 7.  Développer la formation d’une culture européenne, valoriser notre
     patrimoine commun européen et ses personnalités historiques, développer des
     programmes scolaires d’apprentissage de l’Europe : son histoire, ses
     valeurs, son fonctionnement institutionnel, ses défis, difficultés et
     réussites. Développer l’apprentissage et la maîtrise de plusieurs langues.
     Favoriser les jumelages, les rencontres, les voyages, afin de fortifier la
     citoyenneté européenne, fondée sur des valeurs  démocratiques.
 8.  S’appuyer sur la jeunesse pour construire l’Europe fraternelle, en
     permettant que chaque jeune européen puisse bénéficier d’une bourse afin de
     porter un projet éducatif, professionnel, associatif, culturel ou solidaire
     dans un autre pays que le sien.
 9.  Développer l’esprit de coopération, entre les Etats, les institutions, les
     entreprises, les associations, les personnes, dans un brassage
     intergénérationnel, en renforçant ce qui existe déjà et en réorientant nos
     actions vers une transition écologique par la justice sociale.
 10. Construire la Paix pour chaque habitant européen, en développant la
     communication sans violence, en favorisant les démarches d’égalité
     hommes/femmes, en laissant se développer la spiritualité laïque,  dans
     l’esprit de servir une Terre solidaire envers les plus démunis.

Le 26 mai, cette fois je vote !

le 26 mai, votons pour l’Europe de nos rêves, il n’y a qu’un seul tour…

L’Europe nous concerne tous !

Votons pour des eurodéputés qui promeuvent l’Europe sociale !


Contribution de Régis Moreira, militant CFDT du syndicat UTR38 – le 8 mai 2019

15 mai 2019 | rmoreira
 * UD38


RETRAITES COMPLÉMENTAIRES : CE QUE CONTIENT L’ACCORD

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Les partenaires sociaux ont mis un point final au projet d’accord Agirc-Arrco.
Les retraités auront la garantie pendant quatre ans de ne pas perdre en pouvoir
d’achat sur la partie complémentaire de leur retraite.
Le 14 mai 2019, le Bureau national de la CFDT a décidé à l’unanimité de signer
cet accord.

Vendredi 10 mai, après trois séances de négociation, les partenaires sociaux ont
mis la touche finale à un projet d’accord pour la période 2019-2022 censé
déterminer les règles du régime de retraites complémentaires des salariés du
privé (Agirc-Arrco). Après quatre années d’efforts demandés aux salariés et aux
retraités, l’heure est au retour à meilleure fortune. La bonne santé économique
du régime permet en effet de revenir à des règles à la fois plus simples et plus
avantageuses. La valeur d’achat du point va ainsi évoluer chaque année (de 2019
à 2022) comme l’évolution des salaires. Il n’y aura plus de mécanisme pour
renchérir le coût d’acquisition des points. La valeur de service du point
(c’est-à-dire la valeur du point au moment de prendre sa retraite et pendant
toute la durée de celle-ci) évoluera, quant à elle, en fonction des prix.
Autrement dit, les retraités auront la garantie, pendant quatre ans, de ne pas
perdre en pouvoir d’achat sur la partie complémentaire de leur retraite. Une
bonne nouvelle quand, côté régime général, l’heure est plutôt au gel des
pensions.

Le patronat inflexible sur le coefficient de solidarité

Seul bémol, le mécanisme de bonus-malus mis en place en 2015 et qui a commencé à
s’appliquer en 2019, appelé coefficient de solidarité, continuera de
s’appliquer. Les partenaires sociaux n’ont pas obtenu du Medef qu’il revienne
sur sa position. Le patronat en a fait une position de principe, restant
inflexible pendant toutes les discussions. La CFDT, qui revendiquait la
suppression de ce dispositif (pour mémoire, il s’agit d’une décote de 10 %
pendant trois ans qui s’annule si le salarié prolonge son activité d’une année),
n’est pas parvenue à obtenir gain de cause. « En 2015, face à la dégradation des
comptes du régime, le patronat avait obtenu la mise en place de ce coefficient
de solidarité, rappelle Frédéric Sève, secrétaire national et chef de file CFDT
de cette  négociation. Il ne se justifie plus aujourd’hui d’un point de vue
économique, mais le patronat en fait un marqueur politique, un totem. Néanmoins,
nous remettrons le sujet sur la table dans les prochaines années. Ce mécanisme
de bonus-malus ne doit pas être gravé dans le marbre. »

Après des discussions tendues, la négociation a toutefois permis de faire
croître le nombre de salariés qui ne seront pas concernés par cette mesure. Le
projet d’accord prévoit en effet que les personnes qui bénéficient de
l’allocation spécifique de solidarité (ASS) et les personnes reconnues en
incapacité partielle à partir de 20 % ne se verraient pas appliquer le
coefficient de solidarité. En 2015, seules les personnes exonérées de
contribution sociale généralisée (CSG) car touchant une faible pension, les
personnes en incapacité à partir de 50 % et les personnes reconnues handicapées
étaient exemptées de ce système de bonus-malus. « Avec ce projet d’accord, nous
avons obtenu des avancées très substantielles en ce qui concerne la valeur
d’achat et service du point, résume Frédéric Sève. Maintenir le pouvoir d’achat
des retraités pendant quatre ans dans la période est une très bonne nouvelle. »

Vers un accord quasi unanime ?

Le 14 mai, le Bureau national de la CFDT a décidé de signer cet accord . À
l’exception de la CGT, l’ensemble des négociateurs ont laissé entendre qu’ils
étaient favorables à une signature. Même FO, qui n’était pas signataire en 2015,
pourrait approuver l’accord. Une fois n’est pas coutume, cet accord sur les
retraites fait presque consensus. Une sorte d’exploit dans la période.

jcitron@cfdt.fr 

15 mai 2019 | rmoreira
 * UD38


MOBILISATION UNITAIRE LE 9 MAI DANS LES FONCTIONS PUBLIQUES

0

« Après une année de concertation, après plus d’une centaine d’amendements
déposés dans les trois conseils supérieurs et au conseil commun de la fonction
publique, la CFDT-Fonctions publiques constate que les évolutions qu’elle a pu
imposer aux intentions initiales du gouvernement ont été insuffisantes »,
regrette Mylène Jacquot, sa secrétaire générale. Aussi a-t-elle décidé, après
consultation des fédérations concernées, de rejoindre l’appel à la mobilisation
du 9 mai prochain.

Les orientations du projet de loi de transformation de la fonction publique sont
au cœur de la discorde. La CFDT y dénonce, pêle-mêle, l’élargissement du recours
aux contractuels, la mise en œuvre d’un contrat de projet d’un à six ans, la
suppression de la compétence des commissions administratives paritaires et la
fusion des comités techniques (CT) et des CHSCT. Sans oublier l’absence
remarquée d’une quelconque volonté de la part du gouvernement de « rendre
obligatoire la participation des employeurs à la protection sociale
complémentaire », pointe la CFDT-Fonctions publiques. Si le 9 mai doit avant
tout permettre de peser dans le débat parlementaire, c’est aussi l’occasion,
pour les 5,5 millions d’agents, fonctionnaires et contractuels, d’exiger le
respect de leur mission et de leur statut. « Ils attendent autre chose en
matière de reconnaissance de leur travail et de leur engagement au service de
l’intérêt général. »

23 avril 2019 | rmoreira
 * UD38


L’EUROPE PROTÈGE ENFIN SES LANCEURS D’ALERTE !

0

La directive en faveur d’un droit et d’une protection des lanceurs d’alerte
vient d’être adoptée ce mardi 16 avril par le Parlement européen à une large
majorité.

Avec ce texte, le Parlement européen fait avancer la liberté d’expression, la
démocratie, la transparence et la défense de l’intérêt général, valeurs
auxquelles la CFDT est profondément attachée. Depuis 20 ans, la CFDT est engagée
en faveur du droit et de la protection des lanceurs d’alerte.

Le texte prévoit une protection harmonisée des lanceurs d’alerte dans les 27
pays de l’Union européenne. Seuls 10 Etats membres bénéficient aujourd’hui d’une
protection avancée. Or, sans soutien, les lanceurs d’alerte peuvent être isolés
et faire l’objet de représailles.

La directive facilite le signalement des activités illégales ou contraires aux
objectifs ou finalités des législations de l’Union européenne, reconnait et
protège les syndicats dans leur rôle de soutien des lanceurs d’alerte. La CFDT
se réjouit qu’ils ne soient pas contraints de signaler une infraction d’abord en
interne, mais puissent directement alerter en externe les autorités compétentes
ou les médias.

Fraude fiscale, corruption, santé publique, sécurité : le rôle des lanceurs
d’alerte est décisif. A la veille des élections européennes, la CFDT se félicite
de ce texte qui fait de la protection des citoyens une priorité.

23 avril 2019 | rmoreira
 * UD38


LE SYNDICAT DES TRANSPORTS DU RHÔNE ET DU NORD ISÈRE MOBILISE AVEC L’UL DE
VILLEFONTAINE

0

 » Le SGT Rhône et Isère Nord et les retraités de L’UL de Villefontaine se sont
mobilisés en ce mardi 09 Avril . 1300 tracts ont été distribués  dans La Zone
des CHESNES à St Quentin Fallavier / Satolas et Bonce  ou près de 23 000
salariés du transport y sont affectés . Le SGT et L’UL de Villefontaine
remercient les militants et militantes qui se sont mobilisés pour que cette
matinée soit une réussite. Les salariés et chauffeurs, qui malgré l’heure
matinale, nous ont réservé un accueil positif  »



22 avril 2019 | rmoreira
 * UD38


INCENDIE NOTRE-DAME DE PARIS: IMMENSE TRISTESSE DE TOUTE LA CFDT

0






Figure du travail de génie des corporations de bâtisseurs, trace de notre
histoire édifiée à travers les siècles, lieu de rassemblement religieux mais
aussi culturel, la cathédrale Notre-Dame de Paris appartient au patrimoine de
tous les Français.

C’est toute la nation qui partage aujourd’hui un sentiment de profonde
tristesse.

La CFDT tient à exprimer toute sa solidarité avec les catholiques touchés au
cœur à l’ouverture de la semaine sainte, ainsi qu’à toutes les personnes
salariées et bénévoles qui travaillent quotidiennement dans ce lieu à forte
signification symbolique, qui est aussi un musée et le monument le plus visité
d’Europe.

La CFDT salue également le courage des pompiers qui ont combattu le feu pour
préserver ce qui pouvait l’être.

16 avril 2019 | rmoreira
 * UD38


LE 21 MARS 2019 À VOIRON LES RETRAITÉS DE L’ISÈRE, RÉVISENT LEURS CONNAISSANCES
SUR L’EUROPE

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Quizz Parlement européen – 2019 

1 – Qu’est-ce que le Parlement européen ? 

Une institution du Conseil de l’Europe  /  Une institution de l’Union
européenne /  Une institution de la Communauté économique européenne (CEE) 

2 – Quelle ville est le siège officiel du Parlement européen ?  Bruxelles 
Luxembourg  Strasbourg 

3 – Combien de députés vont être élus lors des élections européennes ?  766 
705  751 

4 – Combien d’eurodéputés sont élus en France en 2019 ?  72  74  79 

5 – En quelle année ont eu lieu les premières élections européennes au suffrage
universel ?  1979  1982  1964 

6 – Quelle est la durée du mandat de député européen ?  4 ans  5 ans  6 ans 

7 – En combien de circonscriptions électorales est découpée la France pour les
élections européennes ?  22  8  1 

8 – Quel est le mode de scrutin en France ?  Scrutin majoritaire à deux tours 
Représentation proportionnelle à un tour  Représentation proportionnelle à un
tour avec prime majoritaire 

9 – Quel est le rôle du Parlement européen ?  Il n’a pas de pouvoir, il n’a
qu’un rôle consultatif  Il détient l’initiative législative pour la législation
européenne  Il a des compétences législatives, budgétaires et de contrôle de
l’exécutif de l’UE 

10 – Quelles sont les langues officielles des travaux du Parlement européen ? 
allemand, français, italien, néerlandais  anglais, allemand, français, espagnol
 les 24 langues des États membres

29 mars 2019 | rmoreira
 * UD38


RÉFORME DES RETRAITES REPORT DE L’ÂGE DE DÉPART À LA RETRAITE : UNE LIGNE ROUGE
À NE PAS FRANCHIR

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Lors d’une prise de parole médiatique ce dimanche, Agnès Buzyn, ministre des
solidarités et de la santé, a dit envisager de « proposer un allongement de la
durée de travail » dans le cadre de la réforme des retraites. La CFDT tient à
rappeler au gouvernement les engagements pris, et à souligner l’enjeu de
confiance nécessaire pour mener à terme la concertation en cours et la réforme.

Cette antienne du report de l’âge de départ à la retraite vient contredire les
engagements pris par le président de la République avant son élection, et les
arbitrages du gouvernement rendus publics lors de la réunion multilatérale du 10
octobre dernier : l’âge auquel les personnes pourront réclamer le versement de
leur pension restera fixé à 62 ans.

Ces engagements successifs sont la base sur laquelle la concertation repose. Si
les arbitrages sont régulièrement remis en cause, c’est toute la concertation
qui s’éteindra. La CFDT demande donc au gouvernement de réaffirmer que la durée
d’activité ne sera pas une des variables de la réforme à venir.

19 mars 2019 | rmoreira
 * UD38


LOI DITE « ANTICASSEURS » C’EST LA LIBERTÉ DE MANIFESTER QU’IL FAUT CONFORTER

0

Le Sénat doit examiner en séance publique, le 12 mars, la proposition de loi
visant à renforcer et garantir le maintien de l’ordre public lors des
manifestations, dite « anticasseurs ». 

La CFDT considère que le renforcement de la sécurité lors des manifestations est
une des conditions du maintien du droit effectif de manifester et, à ce titre,
participe d’une liberté fondamentale.

En aucun cas, dans un régime démocratique l’organisation d’une manifestation ne
doit être l’occasion de déchainement de violence gratuite en particulier envers
les forces de l’ordre.

Mais en l’état, la CFDT estime que cette proposition de loi n’apporte pas de
réponse efficace à la question du maintien de l’ordre public.

La France est déjà dotée d’un arsenal juridique conséquent… qui n’est pas
appliqué. Le durcir n’y changera rien. Aujourd’hui, c’est d’une réflexion
globale, menée en lien avec les représentants des forces police, sur les enjeux
du maintien de l’ordre dans les manifestations dont nous avons besoin.

Par contre en autorisant l’administration à prononcer une interdiction de
manifester, sans passage devant un juge, l’article 2 de la proposition de loi
porte une atteinte excessive aux libertés individuelles.

La CFDT appelle les sénateurs à modifier le texte en conséquence.

19 mars 2019 | rmoreira
 * UD38


[PACTE DU POUVOIR DE VIVRE] 66 PROPOSITIONS POUR UN AUTRE MODÈLE DE
DÉVELOPPEMENT

0

Dix-neuf organisations dont la CFDT ont présenté un pacte du pouvoir de vivre
pour allier préoccupation écologique et progrès social. De quoi peser sur les
décisions à venir.

.

La scène est inédite. Le 5 mars, réunis au siège de la CFDT autour d’une seule
et même table, dix-neuf chefs de file d’organisations syndicales et
environnementales, de mutuelles, d’associations de solidarité et d’éducation*
font face à une armada de journalistes de la presse écrite, TV et radio. L’objet
de cette démonstration de force de la société civile ? La présentation d’une
plateforme de revendications communes pour répondre à l’urgence sociale et
écologique sur fond de mouvement des gilets jaunes et de manifestations pour le
climat. « Le point de départ, ce n’est pas un point de déprime, a affirmé
Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT. C’est un point de
mobilisation. Vouloir traiter l’écologie sans traiter le social, c’est aller
droit dans le mur. L’opposition d’une partie de la population à la hausse de la
taxe carbone telle qu’elle a été proposée par le gouvernement en est le parfait
exemple. » Tous les acteurs qui ont paraphé ce document d’une douzaine de pages
en sont convaincus : il est plus que temps de transformer un modèle de
développement à bout de souffle.
Un guide pour les politiques publiques
En montrant un visage uni, les dix-neuf entendent donner l’exemple. Au diable
les querelles de chapelle qui paralysent trop souvent l’action publique :
« L’heure est à la construction d’un nouveau pacte politique, social et
écologique, écrivent-ils en introduction. Un pacte du court, du moyen et du long
terme. Un pacte de bienveillance et du bien commun : un pacte pour l’humain et
pour l’humanité. Un pacte pour tous et pour la planète. Un pacte du pouvoir de
vivre, aujourd’hui et demain, dans la dignité et le respect, un pacte qui nous
engage tous. » Il ne s’agit pas d’une énième déclaration d’intention mais d’un
engagement à porter, dans le débat actuel, des propositions très concrètes
conjuguant justice sociale, lutte contre les inégalités et transition
écologique. Ces propositions sont au nombre de 66, rassemblées autour de quatre
axes majeurs : donner à chacun le pouvoir de vivre dans un cadre commun ;
remettre l’exigence de justice sociale au cœur de l’économie ; préparer l’avenir
en cessant de faire du court terme l’alpha et l’oméga des politiques publiques ;
partager le pouvoir pour mieux agir. Dans le détail, cela va de l’encadrement
des loyers dans les zones tendues afin de faciliter l’accès à un logement à la
généralisation des espaces d’expression des travailleurs dans les entreprises et
les administrations en passant par l’évaluation systématique de l’impact de
toute nouvelle décision sur les 10 % les plus pauvres de la population ou la
suppression des subventions et des mesures fiscales dommageables à
l’environnement. Pendant plusieurs séances de travail, les délégations des
organisations du collectif ont débattu, confronté leurs revendications, les ont
repensées au regard des signaux d’alerte lancé en France et en Europe. En
quelques semaines – preuve de l’esprit de responsabilité de la société
civile ! –, elles ont accouché d’un guide dont devraient s’inspirer les
responsables politiques.
Établir un rapport de force
« Nous représentons à nous tous plusieurs millions de personnes engagées, a
rappelé Irène Pequerul, la déléguée générale des Francas. Nous sommes en contact
avec les territoires et ce document nous engage tous dans nos actions
quotidiennes. » N’en déplaise à certains. Le pacte vise aussi à établir un
rapport de force à quelques jours de la clôture du grand débat national pour ne
pas laisser le gouvernement en tirer seul les conclusions. Toutes les
organisations signataires, à commencer par la CFDT, se sont engagées à
interpeller les ministres, les parlementaires, le patronat, les élus locaux et
plus généralement tous les décideurs, pour qu’ils prennent durablement en compte
les propositions de ce pacte. Premiers rendez-vous pour porter ce message, les
11 et 13 mars lors des grandes conférences organisées avec les corps
intermédiaires (lire l’encadré). Elles scruteront également de près l’impact des
prochaines décisions politiques sur la réduction des inégalités, la baisse des
émissions de gaz à effet de serre, l’éradication de la grande pauvreté, la
biodiversité, l’accueil des migrants, les discriminations, etc. « Il nous faut
pour cela dégager rapidement un ensemble d’indicateurs », a insisté le délégué
général de la Fondation Abbé Pierre, Christophe Robert. La mise en place d’un
observatoire du pouvoir de vivre est à l’ordre du jour de la prochaine rencontre
des dix-neuf organisations. Preuve que cet engagement collectif s’inscrit dans
la durée.
dprimault@cfdt.fr
* France Nature Environnement (FNE), Fondation Nicolas Hulot pour la nature et
l’homme (FNH), Humanité et Biodiversité, Réseau Action Climat, ATD Quart Monde,
Fondation Abbé Pierre, Secours catholique, CFTC, CFDT, Unsa, Cimade, France
Terre d’Asile, Fage, Francas, La Ligue de l’enseignement, Mouvement associatif,
Mutualité française, Pacte civique, Union nationale interfédérale des œuvres et
des organismes privés sanitaires et sociaux (Uniposs).
ICI Le communiqué de presse du mardi 5 mars 2019
ICI Revivre la conférence de presse
ICI Les 66 propositions le document en pdf





6 mars 2019 | rmoreira
 * Actualités du PACTE 38
 * UD38


LA CFDT S’ASSOCIE AUX RASSEMBLEMENTS DU 19 FÉVRIER CONTRE L’ANTISÉMITISME

0

Montée des actes antisémites
La CFDT s’associe aux rassemblements du 19 février contre l’antisémitisme La
CFDT a toujours fait de la lutte contre discriminations et du rejet du racisme
et de la xénophobie des priorités.
Elle a récemment exprimé son indignation et sa colère face à la recrudescence
des actes antisémites qui minent notre pacte républicain. Le 19 février
prochain, elle appelle donc naturellement ses militants et ses adhérents à se
joindre aux rassemblements prévus dans le cadre de « L’appel à l’union contre
l’antisémitisme » lancé par les principaux partis politiques français.

Le Secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, sera présent au rassemblement
parisien du mardi 19 février à 19 H, place de la République, avec d’autres
militants et responsables de la CFDT.

19 février 2019 | rmoreira
 * UD38


TABLE RONDE POUR UNE EUROPE DU POUVOIR DE VIVRE

0

Lundi 6 mai 2024, la salle de conférence de la Maison des Associations de
Grenoble était pleine, près de 150 personnes ont suivi notre table ronde qui a
duré 3h10 (jusqu’à 21h10 au lieu des 20h20 prévus), il y avait encore 120
personnes à 20h30… !

La salle était composée de près de la moitié par des jeunes de moins de 40 ans,
certains ont posé des questions

La plupart des personnes présentes ainsi que certains des représentants des
partis politiques ne connaissaient pas du tout le Pacte du Pouvoir de Vivre
(PCF, LFI, LR)

Nous avions invité à participer à la tribune les représentants de 6 listes se
présentant aux élections européennes du 9 juin 2024 : Maximin Ytournel
(Républicains –François Xavier Bellamy), Cendra Motin (Renaissance, Horizon,
Modem, UDI, Parti radical – Besoin d’Europe – Valérie Hayer), Marie Questiaux
(candidate en 53ème position – Ecologistes – Marie Toussaint), Christophe
Ferrari et Charles Priou (Parti socialiste-Place publique – Réveiller l’Europe –
Raphaël Glucksmann), Daniel Ibanez (candidat d’ouverture en 12ème position la
France Insoumise – Union populaire – Manon Aubry), Jérémie Giono (Parti
Communiste Français, Gauche républicaine et socialiste, les Radicaux de gauche,
Parti communiste réunionnais,  l’Engagement – Gauche Unie pour le monde du
travail – Léon Deffontaines)

La soirée s’est déroulée en plusieurs parties

1ère Partie, dès 18h

Accueil et présentations des intervenant.e.s PPV38 et  représentant.e.s des 6
listes – Présentation du Pacte du Pouvoir de Vivre au plan national et isérois

Présentation du contexte européen et de la vision générale du Pacte pour
l’Europe

2ème partie, la soirée se décompose en 4 temps de 30 minutes par axe

Pour chaque Axe: 30 minutes dont 5 maximum de présentation des propositions du
PACTE, 18 de réactions des représentant.e.s (3 minutes par liste) 7 minutes
questions de la salle

Axe 1   Une Europe écologique qui améliore le quotidien de tous et toutes

Axe 2 : Une Europe sociale qui protège, qui accueille et qui accompagne

Axe 3 : Une Europe qui (se) donne les moyens d’agir

Axe 4 : Une Europe démocratique

3ème partie

Conclusion par le Pacte du Pouvoir de Vivre en Isère

 

Diaporama présenté : 2024-05 -06 PPV 38 Réunion publique Europe

 

Le débat apaisé, a motivé notre auditoire et les représentants des 6 listes ont
joué globalement le jeu des 3 minutes d’intervention par axe, ils ont aussi
beaucoup apprécié la forme permettant d’aller sur le fond. Ils étaient heureux
d’avoir pu s’exprimer sur ces sujets.

Les 4 axes ont été jugés pertinents ; nous avons pu apercevoir les nombreuses
différences de point de vue, dans une écoute bienveillante (nucléaire, le
Lyon-Turin, loi immigration, fiscalité…).

Beaucoup de propositions du Pacte ont été acceptées par les représentants, peu
ont fait l’objet d’oppositions, même si parfois ils ont exprimé les propositions
de leur programme sans suivre les nôtres.

Les questions de la salle pour l’axe Démocratie ont permis d’aborder des sujets
hors PPV: les conflits : Ukraine, Gaza, Arménie et les questions de défense
européenne…

Nous avons eu une question concernant l’absence du RN, Bernard a répondu
sereinement que la position nationale du Pacte était de ne pas inviter de
représentants d’extrême droite, car les projets de société auxquels nous
appelons sont vraiment trop différents, ce qui a été apprécié par une partie de
la salle.

D’ores et déjà rendez-vous est pris avec Marie Questiaux (écologistes)
conseillère départementale, afin d’échanger sur la politique sociale du
département.

Conclusion par le PPV38 : Un remerciement collectif aux représentants des partis
politiques qui ont permis que cette table ronde soit un débat démocratique où
chacun a pu s’exprimer dans le respect des différences. Des représentants qui
ont fait la démonstration que le débat est encore possible sur des sujets de
fond.

Une table ronde qui a montré l’importance de l’échelon européen pour mener les
politiques ambitieuses et structurantes pour relever les défis environnementaux,
sociaux et démocratiques actuels.

Un débat à partir des propositions du pacte du pouvoir de vivre qui ont été
travaillé par l’ensemble de nos organisations qui agissent sur le terrain aussi
bien localement qu’au niveau national, européen et international et qui montre
l’implication de la société de la société civile organisée dans la construction
de l’Europe.

C’est pourquoi nous demandons que les organisations de l’ESS soient pleinement
reconnues par le droit européen pour qu’elles puissent poursuivre et pérenniser
leur engagement en faveur des solidarités.



7 mai 2024 | rmoreira
 * Actualités du PACTE 38
 * UD38

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