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TRANSCRIPTION : LES ENTREPRENEURS ET LEURS FINANCES

Clare O’Hara :

<00:00:01> Bonjour à tous et merci de vous joindre à nous aujourd’hui pour une
discussion sur les finances des PME. Je m’appelle Clare O’Hara et je suis
journaliste d’affaires au Globe and Mail. Je vais animer la discussion
d’aujourd’hui. Je voulais d’abord passer en revue quelques points généraux. Si
vous éprouvez des difficultés techniques, entrez votre question dans la boîte de
soutien technique et de questions, et vous obtiendrez une réponse dès que
possible. Si vous avez une question pour les invités d’aujourd’hui, veuillez
l’entrer dans la boîte de questions de cette webdiffusion. Nous répondrons à
quelques-unes de vos questions à l’approche de la fin de la discussion
d’aujourd’hui. Tous ceux qui se sont inscrits à cette webdiffusion recevront un
lien vers la version enregistrée afin que vous puissiez la visionner de nouveau
au moment qui vous convient. L’enregistrement devrait être prêt dans environ une
semaine.


<00:00:44> Au cours de la présentation d’aujourd’hui, nous allons examiner
certains des défis auxquels font face les PME en matière de financement, ainsi
que les stratégies et les solutions. Nous avons une excellente liste d’invités
aujourd’hui pour traiter de toutes ces questions. Alors, allons-y et
présentons-les. Tout d’abord, nous accueillons Vivian Kaye, fondatrice et chef
de la direction de KinkyCurlyYaki, l’une des principales marques d’extension de
cheveux texturés pour les femmes noires, qui perturbe un secteur d’activité de 6
milliards de dollars. Vivian a surmonté les défis liés à l’exploitation d’un
empire du commerce électronique de plusieurs millions de dollars tout en
établissant un équilibre dans sa vie en tant que mère célibataire. Elle est
aussi une coach et une mentore pour d’autres entrepreneurs. Bienvenue, Vivian.


Vivian Kaye :


<00:01:19> Merci de m’avoir invitée. 


Clare O’Hara :


<00:01:21> Ensuite, nous accueillons Jamie Golombek, directeur gestionnaire,
Planification fiscale et successorale à la Banque CIBC, à Toronto. En tant que
membre de l’équipe Gestion privée de patrimoine CIBC, Jamie travaille en étroite
collaboration avec des conseillers de l’ensemble de la Banque CIBC afin de
soutenir leurs clients et d’offrir des services intégrés de stratégie financière
et des solutions-conseils. Bienvenue, Jamie.


Jamie Golombek :


<00:01:39> Je suis très heureux d’être parmi vous.


Clare O’Hara :


<00:01:40> Brandy Svendson, chef de la direction et cofondatrice de Be the
Change Group Inc., une société mondiale de services-conseils en santé publique
de Vancouver, se joint également à nous aujourd’hui. Elle a cofondé l’entreprise
en 2012, et dans la discussion d’aujourd’hui, elle nous parlera du parcours et
des approches de financement de l’entreprise. Bienvenue, Brandy. 


Brandy Svendson :


<00:01:58> Merci, je suis heureuse d’être ici.


Clare O’Hara :


<00:02:00> Nous sommes également heureux d’accueillir Jason Pereira aujourd’hui.
Jason est un planificateur financier, un gestionnaire de portefeuille, un
entrepreneur et un conférencier primé. Voici sa priorité à sa société, Woodgate
Financial : travailler avec les propriétaires d’entreprise pour les aider à
gérer leurs finances personnelles et celles de leur entreprise. Bienvenue à tous
les participants.


<00:02:20> Excellent, le temps file, alors je vais passer directement à notre
discussion. Vivian, je voulais commencer par vous. Plus tôt cette semaine, vous
avez mentionné que les entreprises détenues par des femmes sont laissées pour
compte pendant la pandémie. J’aimerais savoir ce que vous en pensez.


Vivian Kaye :


<00:02:38> Il n’y a pas que les entreprises détenues par des femmes. Oups! En
plus des entreprises détenues par des femmes, je dirais qu’il y a aussi les
entreprises qui ne sont pas traditionnelles, vous savez, toutes les entreprises
qui n’ont pas un emplacement physique ou format de service traditionnel. Mon
entreprise exerce ses activités en ligne et beaucoup de nos... beaucoup de gens
que je connais qui exploitent aussi des entreprises en ligne n’ont pas
nécessairement des employés traditionnels ou des gens sur une liste de paie. Nos
employés sont des entrepreneurs et nous leur confions certaines de nos
activités. Mais comme nous impartissons des services, ils ne sont pas pris en
compte dans la paie. Vous savez, certains d’entre nous... et je le sais bien,
même si j’exploite une entreprise d’un million de dollars, j’ai à peine réussi à
m’inscrire au programme gouvernemental. Je ne parle pas de la PCU, mais bien du
prêt de 40 000 $ offert aux entreprises. J’ai à peine réussi. 


<00:03:39> C’est seulement parce que même si cinq personnes travaillent dans mon
équipe, seulement deux d’entre elles sont sur la liste paie et elles ne
travaillent qu’à temps partiel. Les autres sont tous des entrepreneurs. De
nombreuses entreprises sont passées entre les mailles du filet, et c’est parce
qu’il faut revoir la définition d’une entreprise, surtout en 2020. 


Clare O’Hara :


<00:04:02> Exact. L’une des choses que vous avez soulignées, c’est qu’il est
important de reconnaître que les petites entreprises font face à de nombreux
défis, comme vous l’avez en quelque sorte souligné en ce qui concerne le
financement. Vous avez fondé une entreprise perturbatrice qui a rapidement pris
de l’expansion. Vous avez mentionné que c’était en ligne et que vous le faisiez
tout juste après avoir eu un enfant. Vous avez enregistré des ventes de 500 000
$ au cours de votre première année. Pouvez-vous nous parler un peu de ce qui
s’est produit lorsque vous avez accéléré si rapidement dans ce contexte?


Vivian Kaye :


<00:04:31> Eh bien, c’est drôle, je n’avais pas de capital extérieur, alors je
ne suis pas allée à une banque pour démarrer l’entreprise. Si un client achetait
un produit, je prenais le profit et j’en achetais deux. J’ai commencé à partir
de zéro. Voici ce qui est arrivé. La banque a communiqué avec moi, mais ne m’a
pas dit : « Nous voyons toutes ces entrées et sorties de fonds. Vous savez, nous
pouvons peut-être vous aider à faire croître votre entreprise et à la faire
croître. » En fait, la banque ne cessait de me demander d’où venait l’argent et
où il allait. J’ai donc expliqué ce que je faisais et la raison pour laquelle
j’avais autant d’argent, et la banque était satisfaite. Et vous savez, tous les
trois mois, je recevais cet appel. Je n’avais pas encore reçu d’appel d’une
banque qui voulait m’aider à faire croître mon entreprise ou m’offrir une marge
de crédit. Et c’est seulement parce qu’aucune banque ne comprenait l’entreprise
que j’exploitais. Elles ne comprenaient pas le groupe démographique que je
servais. Elles ne comprenaient pas que les gens faisaient de l’argent en ligne. 


Clare O’Hara :


<00:05:30> Exact. D’accord. Avez-vous dû vous rendre à la banque et montrer une
preuve quelconque? Ou comment avez-vous fini par obtenir autre chose que les
fonds découlant de la vente produits? Avez-vous fini par obtenir un financement
quelconque, non pas parce qu’ils vous l’ont offert, mais parce que vous avez dû
aller le chercher?


Vivian Kaye :


<00:05:48> Eh bien, oui. En fait, j’ai embauché un comptable spécialisé dans le
commerce électronique. Vous savez, j’habite à Hamilton, mais au moment où j’ai
démarré l’entreprise, j’habitais à Mississauga. Mais quand j’ai déménagé à
Hamilton et que j’ai eu un enfant, je n’ai pas eu le temps de courir à la banque
pour obtenir de l’aide avec le financement. En fait, j’avais embauché un
comptable spécialisé dans le commerce électronique, et il a communiqué avec un
type qu’il connaissait dans une banque du centre-ville de Toronto à une
succursale de la RBC. Il a dit : « Écoutez, l’une de mes clientes gagne beaucoup
d’argent, pouvez-vous l’aider avec une marge de crédit et une carte de crédit? »
Le type a répondu : « Oui, voilà. » 


Clare O’Hara : 


<00:06:26> Vous avez utilisé votre réseau, n’est-ce pas?


Vivian Kaye :


<00:06:29> Oui, mais c’était intéressant que cela se soit déroulé ainsi. Par
exemple, si vous pouvez m’appeler pour me demander d’où vient et où va mon
argent, vous pouvez probablement m’appeler et me dire ce que vous pouvez
m’offrir pour m’aider.


Clare O’Hara :


<00:06:44> Excellent. Brandy, je vais maintenant m’adresser à vous. Votre
entreprise, Be the Change Group, a en fait été assez occupée pendant la pandémie
et vous vous concentrez sur les services-conseils en santé publique. Je voulais
que vous nous expliquiez comment votre entreprise a été touchée pendant la
pandémie et comment vous avez réagi sur le plan du financement, parce que vous
avez fait les choses quelque peu différemment pour ce qui est des subventions
gouvernementales.


Brandy Svendson :


<00:07:08> Oui, absolument. J’ai l’impression d’avoir vécu une expérience très
différente de la vôtre, Vivian. Nous avons été très chanceux en ce sens que nous
avons eu une relation très serrée avec beaucoup de gens qui nous soutiennent.
Nous travaillons dans le domaine de la santé publique. Dès le début, comme vous
l’avez mentionné, tout le monde a gelé, si vous voulez. Nos projets qui
n’étaient pas liés à la COVID-19 ont tous été mis sur la glace parce qu’il
s’agissait de soins de santé. Tout de suite, dès la première semaine, nous avons
communiqué avec notre équipe professionnelle. Dès le début, nous avons une très
bonne relation avec notre planificateur financier. Je pense que, comme vous,
Vivian, nous devons souvent expliquer qui nous sommes et ce que nous faisons.
Mais nous avons eu une excellente relation dès le départ. 


<00:07:43> Nous avons un comptable exceptionnel et un avocat en RH. Dès la
première semaine, nous avons appelé ces trois ressources et leur avons demandé :
« Que devrions-nous faire? » Bien sûr, ils tentaient eux aussi de le déterminer.
Nous avons immédiatement doublé notre marge de crédit d’exploitation pour nous
préparer. Nous avons obtenu le prêt de 40 000 $ simplement pour épargner et nous
assurer d’être prêts. Bien sûr, lorsque la subvention salariale est arrivée,
nous y avons eu accès tout de suite et nous avons décidé d’embaucher parce que
nous avions estimé qu’il s’agissait essentiellement de cinq ou six mois de, je
ne veux pas dire de travail gratuit, mais une main-d’œuvre moins chère. Cela
nous a donné l’occasion de nous concentrer sur le changement et l’orientation de
notre stratégie d’expansion des affaires parce que nous avons commencé à
élaborer des politiques de pandémie pour le milieu de travail, le retour au
travail et la deuxième vague. C’était notre principale priorité et nous nous
sentions vraiment soutenus. 


<00:08:30> Je pense que beaucoup d’entrepreneurs ont peur de communiquer avec
leur avocat, leur comptable ou même leur planificateur financier. Cependant,
selon moi, c’était un élément important parce que j’avais l’impression que nous
faisions partie d’une équipe. Ils nous ont tenus informés lorsque de nouvelles
occasions se présentaient.


Clare O’Hara :


<00:08:44> Parlant de planificateurs financiers, Jason, je vais m’adresser à
vous, car certains des récits que racontent les entrepreneurs vous sont
probablement très familiers pour vous et vos clients. Vous aidez directement les
propriétaires de PME à gérer leurs finances. Alors qu’avez-vous constaté dans le
milieu des PME pendant la pandémie? Quelles sont les questions soulevées par vos
clients?


Jason Pereira :


<00:09:04> Vivian, je dois dire que lorsque vous parliez, je souriais un peu.
C’est parce que je partage votre frustration en tant que propriétaire
d’entreprise et en tant que personne qui a dû encadrer de nombreux clients à cet
égard. Je dirais que la communauté des propriétaires d’entreprise est
diversifiée, n’est-ce pas? Tout le monde figure quelque part sur ce spectre.
Certains propriétaires d’entreprise ont dû littéralement tout fermer, et
d’autres se situent dans un secteur de l’économie ou de l’offre de services qui
est en fait florissant en ce moment. J’ai vu toutes sortes de choses, des gens
qui vivent les meilleures années de leur vie à ceux qui attendent simplement de
rouvrir leurs portes. Mais en grande partie, vous savez, c’était toujours une
question de financement, car au bout du compte, l’essentiel de toute entreprise,
c’est l’argent. 


<00:09:42> Si vous n’aviez pas les relations proactives que Brandy avait
auparavant et que nous sommes en mesure de renforcer en ce moment, la situation
est plus difficile. De plus, selon l’importance de votre entreprise, vous tombez
dans différentes catégories de services avec les banques, ce qui rend les choses
difficiles. Je fais écho à ce que Vivian a dit au sujet de la façon dont les
banques perçoivent les secteurs d’activité. Elles ont une vision du monde très
conservatrice, c’est-à-dire qu’ils s’attendent à ce qu’une entreprise ait pignon
sur rue ou produise des biens. Lorsque vous travaillez dans le domaine des
connaissances, vous n’avez pas ces éléments à exploiter et cela peut être
difficile. C’est pourquoi un grand nombre d’institutions financières plus
récentes ou de sociétés de technologie financière sont venues perturber cet
espace. Il peut s’agir d’entreprises comme Clearbanc ou Lending Loop, ou
d’entreprises de financement des fournisseurs en fonction des comptes clients ou
de prêts aux PME.


<00:10:34> En fait, j’ai trouvé ces expériences très avantageuses sur le plan du
service à la clientèle par rapport à une banque qui essaie de couvrir le plus de
choses possible. C’est mon expérience. Il peut s’agir d’une relation vitale à
approfondir. Si vous ne le faites pas, vous devez trouver des solutions de
rechange. Vraiment, ces propriétaires d’entreprise, et vous, vous deux, vous
pouvez en dire autant, et moi aussi, devaient, alors que le monde s’écroulait
autour d’eux, se soucier non seulement des activités normales de leur
entreprise, mais aussi de leur entreprise elle-même. Ils devaient se demander
s’ils allaient pouvoir payer leurs employés! Vous savez, un propriétaire
d’entreprise est déjà isolé dans le meilleur des mondes. C’était très difficile
pour la plupart d’entre eux, et ils étaient encore plus isolés.


<00:11:10> Ma fonction consistait principalement à m’assurer que mes clients
sont au courant des programmes à venir, et à les mettre au parfum constamment
parce qu’il y avait une période de trois semaines où il y avait des nouvelles
tous les jours. Je devais m’assurer qu’ils étaient au courant des politiques en
constante évolution et essayer d’obtenir des mises à jour sur le site Web du
ministère des Finances du Canada toutes les 30 minutes. Ce fut une excellente
semaine pour établir des relations. Mais, vous savez, il y avait... votre
question était plutôt suggestive. J’ai tout vu. J’ai vu des entreprises en
difficulté et d’autres qui prospèrent.


Clare O’Hara :


<00:11:48> Est-ce que cela continue, puisque nous avons maintenant dépassé la
barre des 100 jours de cette pandémie? Y a-t-il encore un peu d’entrepreneurs ou
de petites entreprises qui éprouvent des difficultés ou qui essaient encore de
s’y retrouver?


Jason Pereira :


<00:12:00> Je dirais que oui. Cela dépend. Retournons au spectre dont j’ai parlé
plus tôt. Au milieu se trouvaient les entreprises qui pouvaient s’adapter en
fonction de ce qu’elles faisaient pour travailler de la maison ou prendre
d’autres mesures, comme passer à la vente en ligne pour compenser au moins une
partie des ventes. Cela a obligé beaucoup de gens à le faire. Et c’est pourquoi
l’action de Shopify coûte si cher maintenant, car, vous savez, vers qui
allez-vous vous tourner pour obtenir de l’aide à cet égard? Un important segment
de l’économie a été en mesure de s’adapter et de revenir au point de base, pour
le meilleur ou pour le pire, et d’obtenir des flux de trésorerie. Les services
plus traditionnels qui ont pignon sur rue, comme les coiffeurs et les
restaurants, ont toujours peine à survivre.


Clare O’Hara :


<00:12:44> Exact. Merci. Passons la parole à Jamie. Vous travaillez à la Banque
CIBC, vous êtes en quelque sorte l’expert de la fiscalité, comme nous vous
connaissons tous, et vous connaissez probablement ces programmes gouvernementaux
plus que quiconque en ce moment. Mais comme Jason l’a souligné, ils venaient
d’être annoncés. Les renseignements évoluaient et même les fiscalistes étaient
confus. Vous pouvez peut-être nous donner un aperçu de ces programmes et de la
façon dont ils aident ces PME. 


Jamie Golombek :


<00:13:14> Tout à fait. Je pense que nous allons commencer par le programme dont
Vivian a parlé, qui a présenté de nombreux défis. Bien entendu, le gouvernement
a dû modifier les règles à mi-parcours. Il s’agit du Compte d’urgence pour les
entreprises canadiennes. C’est un prêt de 40 000 $ offert aux entreprises, dont
10 000 $ ou 25 % peuvent être annulés si le prêt est remboursé d’ici la fin de
2022. 


<00:13:34> Pour de nombreuses entreprises, c’était une bouée de sauvetage, mais
bon nombre d’entre elles n’étaient tout simplement pas admissibles. En effet,
selon la règle initiale, il fallait que la paie se situe entre 20 000 $ et 1,5
M$ selon le sommaire T4. Si, comme Vivian, vous n’aviez pas d’employés et aviez
des agents contractuels indépendants ou des employés à temps partiel, le chiffre
de paie n’était pas suffisant et c’était un problème. Ils ont récemment changé
les règles pour que, je l’espère, plus d’entreprises soient admissibles. En
fait, à l’heure actuelle, même si votre chiffre de paie est inférieur à 20 000
$, si vous pouvez prouver que vous avez 40 000 $ de dépenses non reportables,
donc des choses comme le loyer, l’impôt foncier, les services publics et
l’assurance, alors vous pouvez être admissible. 


<00:14:17> Notre expérience nous a appris que ce prêt de 40 000 $ était la
principale bouée de sauvetage pour de nombreuses entreprises admissibles. Comme
Brandy l’a dit, même si vous n’en avez pas besoin immédiatement, vous avez ce
compte et vous pouvez l’utiliser en cas d’urgence. C’est un point important. En
plus de cela, bien entendu, comme il a été mentionné, il y a la SSUC, ou
Subvention salariale d’urgence du Canada. Encore une fois, les règles sont
compliquées et, si vous n’avez pas encore fait votre demande, discutez-en avec
votre comptable, car ce n’est pas pour tout le monde. Ils changent les règles
très souvent. Il s’agit d’une subvention importante. Ils peuvent essentiellement
vous donner, comme Brandy le disait, de la main-d’œuvre gratuite, selon ce que
vous payez. Autrement dit, c’est une subvention salariale de 75 %. Il y a
certaines limites. Vous devez connaître une baisse de 30 % des revenus et il y a
différentes périodes de mesure. Il y a donc des règles techniques.


<00:15:09> Mais pour bien des entreprises, il s’agit d’une façon de garder les
employés sur la liste de paie et de maintenir leur emploi. Les montants sont
impressionnants. Jusqu’à maintenant, le gouvernement a versé environ 13 G$ en
subventions salariales. Ensuite, le dernier point que je mentionnerai
brièvement, si vous êtes admissible... et je pense ici aux entreprises
traditionnelles dont Jason a parlé, vos coiffeurs, encore à Toronto, n’ont pas
encore ouvert leurs portes. Ils ouvriront demain, mercredi, alors je devrai
peut-être en visiter. Pour les entreprises qui ont essentiellement fermé leurs
portes, il y a l’Aide d’urgence du Canada pour le loyer commercial. Ce programme
s’applique aux entreprises dont les revenus ont baissé de 70 %. Elles pourraient
être admissibles à une aide au loyer. Essentiellement, le propriétaire doit être
prêt à collaborer. Il doit être prêt à réduire votre loyer d’au moins 75 % pour
les mois d’avril, de mai et de juin, puis accepter de ne pas vous expulser en
tant que locataire. 


<00:16:07> Encore une fois, si vous êtes un locataire et que vous avez une
entreprise plus traditionnelle, comme Jason le disait, vous avez pignon sur rue,
et que vous avez fermé vos portes, ou si vous êtes un restaurant qui n’a pas été
en mesure de passer à la vente en ligne, et donc que vos revenus ont diminué
considérablement, c’est une autre occasion. Encore une fois, mon message est que
les programmes changent et qu’ils sont compliqués. La SSUC vient d’être
prolongée jusqu’à la fin de l’été, ce qui est une bonne nouvelle. Encore une
fois, adressez-vous à votre comptable ou à votre conseiller. Il y a beaucoup de
renseignements à votre disposition pour vous aider à obtenir l’aide dont vous
avez besoin.


Clare O’Hara :


<00:16:41> Vous venez de mentionner une prolongation pour l’un des programmes.
Ces programmes ont des échéances. Si un propriétaire de petite entreprise n’a
pas encore soumis sa demande, il voudra probablement y penser très bientôt,
n’est-ce pas?


Jamie Golombek :


<00:16:55> Absolument. Certains programmes arrivent à échéance à la fin de
l’été. Pour le programme d’aide au loyer, vous devez faire une demande d’ici la
fin de l’été. Certains programmes se poursuivront à l’automne. Il y a des
occasions à saisir, mais encore une fois, vous ne voulez pas manquer votre coup.
Il n’est pas trop tard. Vous pouvez retourner en arrière et demander des
prestations pour les mois précédents. Encore une fois, vous savez, restez en
contact étroit avec votre comptable. C’est la personne qui est probablement la
plus susceptible de bien connaître tout cela. En mars et en avril, les
comptables ont passé des heures à étudier toutes les règles. Parlez aussi à
votre conseiller financier. Si vous faites affaire avec une personne de votre
banque locale, parlez-lui, car du côté commercial et du côté des services
bancaires aux PME, ils devraient avoir une très grande maîtrise des programmes
et peuvent vous faire part des réussites d’autres clients qui essaient d’accéder
à ces programmes gouvernementaux. 


Clare O’Hara :


<00:17:42> Excellent. 


Brandy Svendson :


<00:17:42> J’aimerais ajouter quelque chose. Notre cabinet d’avocats en RH a été
une excellente source pour nous. Ils nous ont donné des nouvelles chaque jour.
Vous pouvez aussi consulter les bulletins des cabinets que vous connaissez. Ils
sont aussi très utiles.


Clare O’Hara :


<00:17:56> Excellents conseils. Brandy, je voulais vous poser une question parce
que je sais que lorsque nous discutions plus tôt, vous avez vraiment compris les
tenants et aboutissants des programmes gouvernementaux. Vous avez mentionné que
vous avez rapidement demandé le prêt de 40 000 $, sans même savoir si vous en
auriez besoin, mais vous l’avez fait de toute façon. Je voulais savoir si vous
pouviez donner des conseils sur ces programmes.


Brandy Svendson :


<00:18:17> Eh bien, encore une fois, nous avons été très chanceux, en ce sens
que nous avons parlé à notre conseiller financier à notre banque. Nous savions
que le programme s’en venait, alors le jour où il a été lancé, notre conseiller
a communiqué avec nous et nous avons fait une demande dès le premier jour. Nous
avons également discuté avec d’autres entrepreneurs. Mon partenaire d’affaires
et moi-même investissons dans un restaurant. Nous avons donc profité de ces 40
000 $ parce que le taux d’intérêt est moins élevé. Les gens devraient donc
penser que s’ils ont des prêts à taux d’intérêt plus élevé, ils peuvent utiliser
ces 40 000 $. Corrigez-moi si je me trompe, mais je crois qu’il n’y a pas
d’intérêt pour la première année. Vous pouvez essentiellement reporter des
intérêts. C’est ce que nous avons fait et je pense que c’est ce que tout le
monde nous dit. Nous avons examiné la plateforme de nos avocats, et nous avons
parlé à notre conseiller financier et à notre comptable. Nous avons vraiment
fait appel à notre équipe professionnelle. 


<00:19:03> Je pense que ça semble coûteux de les utiliser, mais ça permet
d’économiser beaucoup d’argent à long terme. Nous avons fait d’autres petites
choses, comme étudier les bourses d’études. Il y a des tonnes de bourses
d’études. Si vous avez besoin d’aide ou de soutien supplémentaires, de nombreux
programmes sont aussi très souples. Si vous avez besoin d’aide pour quelque
chose ou si vous avez dû mettre quelqu’un à pied et avoir besoin d’une bourse
d’études, c’est une autre chose que nous avons examinée. Ensuite, comme je l’ai
mentionné, nous avons doublé notre marge de crédit d’exploitation de façon
préventive, juste au cas.


Clare O’Hara :


<00:19:35> Excellent. Vivian, j’aimerais vous poser la même question. Avez-vous
été en mesure d’utiliser l’un ou l’autre de ces programmes gouvernementaux et
comment avez-vous trouvé la façon de les utiliser pour votre entreprise?


Vivian Faye :


<00:19:46> Pour être honnête, je ne les connaissais pas avant d’avoir discuté
avec un coach. Je cherchais des ressources parce que mes clients, surtout pour
mon produit physique, soit les extensions de cheveux, sont principalement aux
États-Unis, alors j’ai besoin d’avoir accès à des dollars américains. Alors que
je tentais d’obtenir l’accès à des fonds américains, mon coach m’a demandé si
j’avais essayé le programme d’aide du gouvernement. Je ne pensais pas que
j’étais admissible. Il y avait un minimum de 40 000 $. Vous deviez avoir un
chiffre de paie d’au moins 40 000 $ à 1,5 M$. Je savais que je n’avais pas ça.
Il a dit qu’ils venaient de réduire cette exigence ce jour-là! 


<00:20:28> Vous savez, pour moi, c’est intéressant parce que je suis maman,
alors je fais surtout affaire avec mon enfant de six ans à la maison. J’essaie
de gérer cette entreprise, alors je n’ai pas vraiment eu le temps de regarder
toutes les conférences de presse pour savoir à quoi je serais admissible un jour
donné. Il se trouve que je l’ai remarqué ou que je l’ai appris parce que je l’ai
mentionné à quelqu’un. Je pense que c’est probablement le cas de beaucoup
d’autres propriétaires d’entreprise. Nous n’avons pas nécessairement des
comptables ou des conseillers financiers qui maîtrisent ces renseignements.
Honnêtement, cela s’est produit par hasard pour moi. Je pense que j’ai dû
ajouter mille dollars juste pour devenir admissible. Quel est l’adage? Mieux
vaut demander pardon que permission?


Clare O’Hara :


<00:21:30> C’est bien. La grande leçon, comme Jamie l’a souligné, c’est que les
règles changent constamment. Si vous avez posé des questions à votre conseiller
ou à votre planificateur plus tôt, au début de la pandémie, il serait utile de
leur demander de nouveau si quoi que ce soit a changé et si vous pouvez faire
quelque chose maintenant. Changeons quelque peu de sujet. L’un des thèmes
sous-jacents que nous entendons toujours lorsque nous parlons des PME et du
financement est l’endettement. Vous savez, il y a ce genre d’implication
psychologique quand on parle de dettes. J’espère, Jason, que vous pourriez nous
en parler un peu et nous parler de la façon dont les propriétaires de PME
peuvent contracter des dettes pour exploiter leur entreprise.


Jason Pereira :


<00:22:09> Oui. Je pense qu’il y a des dettes dans des circonstances normales et
qu’il y a des dettes actuellement, n’est-ce pas? Je pense que nous en avons
parlé avant notre discussion. Pour certaines personnes, c’est presque comme si
elles avaient échoué lorsqu’elles s’endettent. Ce n’est pas cela. C’est
intéressant. Après avoir étudié en affaires et obtenu de nombreux diplômes
universitaires, j’ai constaté une réelle déconnexion entre la façon dont les
entrepreneurs considèrent l’endettement et le fonctionnement de la théorie
financière. Vous allez dans n’importe quelle catégorie de financement et on vous
parle de sociétés qui se financent elles-mêmes avec une combinaison d’emprunts
et de capital, car l’endettement peut être assez abordable. Pourtant, la plupart
des entreprises canadiennes ont une aversion massive à l’égard des dettes et
essaient de se libérer le plus possible de leurs dettes dans la plupart des cas,
d’après ce que j’ai vu. Un montant sain de dettes aiderait essentiellement votre
entreprise à prospérer. Vivian, par exemple, parle de la nécessité d’expédier
des produits. Il y a un certain montant de dette qui peut être pris en charge et
qui est garanti, par exemple, par ses comptes clients, qui pourrait être sain ou
qui contribuerait simplement à accélérer la croissance, n’est-ce pas?


<00:23:03> La marge de crédit que Brandy a mentionnée sert essentiellement à
assurer la sécurité. Ce sont les types de dettes qui peuvent vous être très
utiles. Je pense qu’il y a trop de choses... vous savez, nous avons une
situation étrange au Canada. Nos dettes sont hors de contrôle en ce moment, mais
elles ne sont pas nécessairement affectées aux bons endroits. Vous savez, dans
le domaine des prêts hypothécaires, que c’est terrible pour les consommateurs.
En ce qui concerne les dettes d’entreprise, le bon montant peut vous aider à
faire croître votre entreprise, à la maintenir et à traverser la tempête
actuelle. Qu’il s’agisse de la COVID-19 ou d’autres situations à l’avenir, aucun
entrepreneur n’a jamais eu de problème. Avez-vous déjà vu ces mèmes en ligne?
Des gens voient la réussite comme une ligne droite. La réussite, c’est… merci.
Sentez-vous la vague? Ce sont des pics et des creux, et je dis à la blague que,
malheureusement, l’entrepreneuriat est la chose la plus bipolaire que vous
puissiez choisir dans votre vie, parce que vous traverserez ces hauts et ces
bas. Certains de ces pics et creux permettent de gagner de l’argent.
L’endettement peut être ce qui vous aidera à sortir de cette période difficile.


Clare O’Hara :


<00:24:01> Excellent. Parlant de dettes, Brandy, je sais que vous et votre
cofondatrice exploitez une entreprise allégée et vous avez dit quelque chose de
frappant. Vous étiez toujours plutôt réfractaire aux dettes. Vous n’aimiez pas
avoir de dettes. Je pense que vous n’avez pas eu de dettes pendant très
longtemps au début de votre entreprise. Que pensez-vous des dettes maintenant?
Votre opinion a-t-elle changé pendant la pandémie?


Brandy Svendson :


<00:24:23> Oui. Oui, absolument, et je pense aussi que nous avons évolué en tant
qu’entrepreneurs. Au début, nous ne voulions pas de dettes. Notre entreprise
était très simple. Comme Vivian, que nous n’avions pas de personnel, seulement
des entrepreneurs. Nous faisons de la consultation et du travail créatif, alors
nous sommes en mesure d’offrir tous ces services professionnels. Mais ce que
nous avons réalisé, c’est que la dette nous a permis de croître. C’est aussi
simple que ça. Avant, nous embauchions quelqu’un quand nous avions assez
d’argent pour le faire. Mais nous nous sommes rendu compte que si nous obtenions
l’argent, c’est-à-dire une marge de crédit d’exploitation ou ce dont nous avions
besoin pour embaucher ce personnel, nous pouvions nous concentrer sur la
croissance et le perfectionnement, et pas seulement sur le travail quotidien. 


<00:25:01> Je crois toujours qu’il est important d’avoir des dettes vraiment
intelligentes. C’est intéressant de comparer cela à mes finances personnelles.
Je n’ai pas de problème avec les dettes personnelles. Aucun problème. Mais sur
le plan professionnel, j’ignore quelle est la différence. Je suis tellement
économe et financièrement responsable dans mon entreprise, mais pas
personnellement. Je crois qu’il faut mettre l’accent sur les bonnes dettes. Et
je ne pense pas qu’il soit trop tard non plus, parce que nous parlons de cette
pandémie comme si elle était déjà terminée. Nous travaillons dans le secteur de
la santé publique. Nous voyons les deuxièmes vagues se produire en Chine et
ailleurs. Il y a une deuxième vague qui s’en vient et une préparation qui doit
avoir lieu. Elle ne sera pas pire que la première si nous nous préparons. On
peut travailler à domicile ou faire des rotations de personnel. Je pense qu’il
est important que les gens, que ce soit Vivian ou tous ceux qui n’ont pas de
telles relations avec ces gens, entretiennent toujours ces relations et
envisagent de s’endetter intelligemment. 


<00:25:50> Alors, réduisez l’intérêt. La marge de crédit d’exploitation est
formidable. Il s’agit essentiellement d’un découvert dans notre compte. Lorsque
nous en avons besoin, nous l’utilisons, et lorsque nous n’en avons pas besoin,
nous... notre compte va d’un côté à l’autre. Je crois toujours qu’il est
important d’avoir des dettes intelligentes. Je pense qu’il s’agit d’un plan à
long terme que vous devez examiner. Avant l’appel, je pense que quelqu’un a
souligné un point. Je ne me souviens plus qui. La personne a dit que nous
devrions continuer d’utiliser le même test décisif qu’avant la pandémie. Je
pense que c’était aussi quelque chose de très intéressant.


Clare O’Hara :


<00:26:18> Jamie, j’aimerais avoir votre avis à ce sujet, car à mesure que les
propriétaires d’entreprise réévaluent leur entreprise, vous savez, pendant cette
période étrange que nous traversons en ce moment... qu’est-ce qui peut les aider
à décider s’ils doivent ou non contracter de nouvelles dettes? 


Jamie Golombek :


<00:26:34> Eh bien, je pense que tout se résume bien sûr au plan d’affaires, à
la mise en place d’un plan financier, puis à l’examen et à la mise à jour de ce
plan. De toute évidence, les choses sont très incertaines maintenant, car les
modèles de revenus sont chamboulés, selon le type d’entreprise. Mais je pense
qu’il est important d’avoir votre plan, d’examiner votre plan de six mois, d’un
an et de deux ans, et d’examiner le montant de la dette et la façon dont vous
allez utiliser cette dette pour tirer parti des revenus d’exploitation. Ce qui
est bien, et je pense que tous les autres invités l’ont déjà dit, c’est que les
taux d’intérêt sont très bas, voire les plus bas de l’histoire. Le coût réel de
la dette est minime. Bien entendu, vous pouvez les déclarer en tant que dépense
d’entreprise, ce qui réduit encore plus le coût réel selon le taux d’imposition
de votre entreprise. 


<00:27:17> L’essentiel, bien sûr, est de pouvoir rembourser la dette, n’est-ce
pas? Si vous n’êtes pas en mesure de rembourser cette dette, cela pourrait
paralyser une entreprise plus tard. C’est là qu’il est important d’examiner
attentivement les revenus actuels et d’essayer de les augmenter dans la mesure
du possible en fonction des plans de réouverture, des prévisions et des modèles.
Vous savez où vous en êtes par rapport à l’objectif : votre objectif de revenus,
votre objectif de dépenses, vos marges. Y a-t-il des façons de réduire les coûts
ici ou là? Bien entendu, vos prévisions ne seront pas exactes, car il est
actuellement impossible de prédire exactement ce qui va se passer selon le type
d’entreprise. Mais encore une fois, c’est un domaine où je pense que vous pouvez
obtenir de l’aide. 


<00:27:53> Que vous travailliez avec un conseiller financier comme Jason ou avec
votre conseiller bancaire ou, idéalement, avec un comptable, des gens qui ont de
l’expérience dans la création de prévisions et de modèles et l’analyse de
sensibilité, tentez de déterminer les effets du remboursement de cette dette.
Tant que les taux d’intérêt sont bas, le coût est essentiellement nul ou presque
nul, selon le taux que vous obtenez. Mais l’essentiel est de rembourser cette
dette, vous savez, s’il s’agit d’une marge de crédit d’exploitation, vous pouvez
reporter cette dette pendant une longue période. Mais, au bout du compte, y
a-t-il une possibilité de remboursement? La façon dont ces revenus servent à
payer, ou à rembourser, ces dettes devraient figurer au budget. En d’autres
mots, lorsque vous établissez un budget pour l’électricité, le loyer et toutes
les autres choses, le remboursement de la dette pourrait aussi être une
occasion. Pas en ce moment si vous êtes en mode crise, mais c’est quelque chose
que vous voulez vraiment prendre en considération. Je pense que le message clé
que je veux vous transmettre à ce sujet est d’avoir un plan.


Clare O’Hara : 


<00:28:50> Excellent. Jamie, j’aimerais parler très rapidement de la stratégie
fiscale pour les petites entreprises, surtout si elles subissent des pertes. Je
me demande si vous pourriez nous parler de certaines stratégies fiscales qui
pourraient aussi les aider.


Jamie Golombek :


<00:29:03> Bien sûr. Il y a quelques éléments auxquels nous pensons souvent. Il
y a notamment la valeur de l’entreprise. Par exemple, supposons que la valeur de
l’entreprise a diminué. Vous savez, il y a une technique que de nombreux
propriétaires d’entreprise utilisent depuis des générations, le gel successoral,
qui consiste à geler la valeur de l’entreprise et à émettre de nouvelles actions
à des enfants qui pourraient reprendre l’entreprise, à une équipe de direction
ou à un employé clé. Eh bien, lorsque la valeur de l’entreprise diminue, il est
nettement préférable d’envisager un gel successoral.


<00:29:34> Voici un exemple. En ce moment, si vous pensez que la valeur de votre
entreprise a chuté de façon importante, mais, bien sûr, qu’elle augmentera de
nouveau un jour, vous pourriez envisager de procéder à un gel successoral. Ou
encore, si vous avez déjà effectué un gel successoral il y a quelques années et
que la valeur a chuté, vous pourriez peut-être procéder à un nouveau gel,
c’est-à-dire geler de nouveau la valeur pour que la valeur future, lorsqu’elle
remonte, passe, disons, à la prochaine génération. C’est une stratégie que les
gens pourraient envisager. 


<00:29:59> Une autre stratégie est la consolidation des pertes. Disons que vous
possédez une entreprise ayant différentes divisions d’exploitation. Vous avez
ici une entreprise qui se porte bien grâce aux ventes en ligne, mais vous en
avez une autre qui est fermée parce qu’il s’agit d’un magasin de détail. Y
a-t-il une façon de déplacer les pertes? L’ARC est généralement très généreuse
quant à la planification que vous pouvez faire. Vous pourriez utiliser les
dettes interentreprises pour transférer des revenus, créer un certain revenu
dans une entreprise, et utiliser la déductibilité des frais d’intérêts de
l’autre côté pour être en mesure d’absorber les pertes. Il existe certainement
des stratégies à cet égard.


<00:30:32> Enfin, vous savez, les marchés boursiers ont connu des difficultés.
Elles ont été volatiles. Selon ce dans quoi vous avez investi, il y a eu une
certaine reprise récemment. Mais selon le secteur dans lequel vous vous trouvez,
il peut y avoir des pertes dans un portefeuille. Encore une fois, il pourrait
s’agir d’une occasion de cristalliser certaines de ces pertes dès maintenant,
puis de les utiliser pour obtenir un remboursement de l’impôt sur les gains en
capital ou d’autres impôts que vous avez payés au cours des trois années
précédentes, ou de les utiliser contre d’autres gains cette année ou au cours
d’une année ultérieure. 


<00:31:01> Vous devriez bien sûr discuter de toutes ces stratégies avec votre
conseiller fiscal. J’espère que votre comptable sera en mesure de vous faire
part de quelques-unes de ces idées, car elles vont bien au-delà de ce dont nous
parlons aujourd’hui.


Clare O’Hara :


<00:31:16> Excellent. Jason, j’aimerais vous parler des entrepreneurs qui sont,
vous savez, à l’âge de la retraite. Peut-être que certains d’entre eux
envisageaient même de prendre leur retraite d’ici un an ou deux. À quoi ces
conversations ressemblent-elles? La situation actuelle fait-elle en sorte que
des clients doivent travailler plus longtemps?


Jason Pereira :


<00:31:35> Je vais vous donner la réponse classique à toutes les questions de
planification financière : ça dépend. La réalité est que cela dépend vraiment de
la situation avant. Je dirais qu’en général, ces clients pensaient qu’ils
allaient tous devoir travailler plus tard, reporter le tout, peu importe. La
bonne nouvelle, c’est que nous avons mis en place des plans financiers pour tous
nos clients. Nous avons été en mesure, à bien des égards, d’évaluer l’incidence
de ces plans sans même avoir à les mettre à jour. Nous avons déterminé le
montant supplémentaire de capital prévu dans leur plan financier qui leur
permettrait de poursuivre leurs plans de retraite actuels malgré le
ralentissement. 


<00:32:12> Nous avons la chance de faire affaire avec beaucoup de clients bien
nantis. Je dirais que la situation n’a eu pratiquement aucun effet pour une
grande majorité d’entre eux. Pour quelques-uns d’entre eux, l’effet a été plus
important. Ils envisageaient déjà de prendre leur retraite dans quelques années,
surtout s’ils voulaient vendre leur entreprise. Ce n’est pas le moment d’aller
vendre une entreprise. Quelques-uns d’entre eux ont délibérément dit : « Vous
savez quoi? Je vais attendre un peu plus longtemps. » Encore une fois, ça
dépend. Je vais soutenir les gens qui travaillent comme moi et faire écho à
l’opinion de Jamie sur la collaboration avec les planificateurs financiers. En
réalité, si vous aviez déjà un de ces plans, une conversation très nerveuse avec
un client aurait pu devenir très facile. 


<00:32:52> Une grande partie des clients ont dit que tout allait encore bien.
Ensuite, ils peuvent tout simplement recommencer à s’inquiéter de l’entreprise
elle-même. C’était en quelque sorte la meilleure bénédiction que j’aurais pu
leur donner. Dans le cas des clients dont la situation n’allait pas
nécessairement être aussi reluisante, nous faisions des mises à jour des plans
et, encore une fois, je dirais que la plupart des clients bien nantis sont sur
le point de s’en sortir. Mais, en tant que propriétaire d’entreprise, vous
comprenez que ce sont les pics et les creux. Vous savez que si l’une de ces
situations se produit, ce n’est probablement pas le moment d’arrêter de
travailler nécessairement, sauf si vous êtes vraiment, vraiment privilégié. 


Clare O’Hara :


<00:33:24> Excellent. Brandy, y a-t-il des changements ou des changements que
vous avez apportés à votre entreprise ou peut-être ceux qui, selon vous,
dureront après cette pandémie et que vous n’auriez peut-être pas apportés
auparavant?


Brandy Svendson :


<00:33:38> Eh bien, nous offrons évidemment des services liés à la COVID-19 en
ce qui concerne le retour au travail et la planification de la deuxième vague.
Nous avons donc modifié les services que nous offrons, mais cela ne sort pas
vraiment du secteur de la santé publique. Je pense que, comme tout le monde,
nous cherchons de nouvelles façons de travailler avec nos clients. Nous étions
très habitués à beaucoup de rencontres en personne et aussi à notre façon de
faire. L’une des choses les plus importantes qui ont changé pour nous, c’est que
nous avions des engagements vraiment importants. Alors, nous organisions des
groupes de discussion et des voyages, et c’est vraiment ça qui a changé.


<00:34:11> Mais je pense que notre... je veux dire, je suis vraiment chanceuse
d’avoir aussi une bonne partenaire d’affaires. Avant toute cette situation, je
parlais à mon conseiller financier de certaines choses. Je pense que j’ai de la
chance d’avoir une bonne partenaire d’affaires qui a une excellente sécurité
financière. Je pense que c’est vraiment important lorsque vous cherchez à
démarrer une entreprise si vous voulez obtenir des prêts ou du capital. Vous
devez vous assurer d’avoir un bon partenaire d’affaires. En affaires, vous
garantissez personnellement beaucoup de ce que vous faites, n’est-ce pas? Une
grande partie de vos activités financières pour l’entreprise repose sur les
garanties personnelles. 


<00:34:40> Mais je pense que pour elle et pour moi, la situation nous a fait
réaliser à quel point la vie est volatile. Je sais que nous parlons de cette
montagne russe de l’entrepreneuriat, mais je ne pense pas que quiconque planifie
quelque chose comme ça, où rien ne bouge. Vous planifiez pour un mauvais client,
un projet ne se concrétise pas ou une offre qui n’aboutit pas, mais pas pour une
situation aussi extrême. Je pense que c’est là que nous avons réussi. C’était
vraiment important pour nous de garder notre équipe unie, car je pense que cela
nous a aidés à en sortir plus forts. 


<00:35:07> Je pense que nous étions... je ne dirais pas qu’il s’agissait de
naïveté, parce que nous sommes de bons entrepreneurs. Cependant, je pense qu’il
y avait un peu de naïveté en ce sens qu’il est possible de tout perdre. Nous
n’avons pas planifié pour cela, alors nous n’avions pas cet argent en épargne,
nous n’avions pas toutes ces choses. Nous n’avons jamais planifié cela parce que
nous nous sommes dit : « Eh bien, il y a des hauts et des bas. » Mais je pense
que c’est un aspect important auquel les gens doivent penser. Je ne sais pas
quels sont les conseils habituels, mais la plupart des entreprises ont-elles de
l’argent en épargne? Je dirais que non, surtout en ce qui concerne les nouvelles
entreprises, alors je pense que c’était un élément important pour nous aussi.


Vivian Kaye :


<00:35:42> Même les grandes entreprises n’ont pas d’épargne, n’est-ce pas? Nous
voyons les grandes entreprises, surtout aux États-Unis et même au Canada. Air
Canada vient tout juste d’être renflouée. Oui. Je suis désolée, je voulais
seulement ajouter cela parce que…


Clare O’Hara :


<00:35:57> Excellent. Vivian, je veux rester avec vous un instant. Parce que,
vous savez, comme Brandy vient de le dire, la pandémie vous donne l’occasion de
repenser votre approche pour votre plan d’affaires ou même pour certaines
décisions de vie. Je me demande si vous avez des appels à l’action à lancer
concernant les PME et le financement, surtout pour les femmes entrepreneures.


Vivian Kaye :


<00:36:20> Simplifiez. Vous savez, au fil du temps, votre entreprise devient
trop gonflée, surtout si vous êtes dans le secteur du cybercommerce. Je
travaille précisément sur la plateforme Shopify. Supprimez les applications dont
vous n’avez pas besoin et que vous n’utilisez pas, qui ne vous rapportent pas
d’argent en ce moment. Simplifiez votre produit et vos UGS. Je sais que je me
concentre sur les produits qui évoluent. Comme bon nombre de mes clients passent
aux réunions Zoom, je privilégie les produits qui se présentent de cette façon. 


<00:36:53> Je dirais qu’il faut faire le ménage. Simplifiez vos systèmes
administratifs. Prenez ce temps pour vous débarrasser des produits moins
populaires et ne les ramenez pas. Concentrez-vous sur ce qui fonctionne. Oui, ce
sont les deux choses que je suggérerais.


Clare O’Hara :


<00:37:09> Excellent. Je vais passer à quelques questions du public. Il nous
reste encore quelques points à aborder avec nos invités, mais je tiens à
m’assurer que nous pouvons répondre à des questions du public. Une question a
été posée et je vais voir qui peut y répondre. Vous interviendrez peut-être à
tour de rôle. Je sais que la situation est un peu différente lorsque nous
participons à une webdiffusion par rapport à notre façon de faire habituelle.
Voici la question : quel pourcentage du bénéfice d’exploitation un propriétaire
de petite entreprise devrait-il s’attendre à payer en services RH, juridiques,
comptables et consultatifs? Brandy, peut-être pourriez-vous commencer? Je sais
que vous avez mentionné que vous avez ce type de services au sein de votre
entreprise.


Brandy Svendson :


<00:37:43> Oui. Je n’ai pas ce chiffre en tête. Si quelqu’un veut commencer, je
peux le trouver très rapidement et vous en donner une idée. 


Clare O’Hara :


<00:37:53> Bien sûr. Jason, …


Jason Pereira :


<00:37:54> J’ai vu de tout. 


Clare O’Hara :


<00:37:57> Quelles sont certaines des fourchettes, selon vous?


Jason Pereira :


<00:37:59> Cela dépend. Certaines entreprises ont un taux de roulement élevé ou
plus de litiges. La fourchette elle devrait certainement être de moins de 10 %.
Il ne devrait pas s’agir d’un poste budgétaire important. Toutefois, en cas de
fusions et d’acquisitions importantes, ou d’une poursuite, ce chiffre peut
monter en flèche. Je dirais qu’un chiffre inférieur à 10 % est une sorte de
statu quo, lorsque tout va bien. Mais vous savez, il peut se passer quelque
chose dans l’entreprise, que ce soit bon ou mauvais, et ce chiffre peut monter
en flèche.


Jamie Golombek :


<00:38:38> Je pense qu’il est important que les gens en aient pour leur argent,
parce que, vous savez, les honoraires des avocats changent selon la ville. Ils
peuvent gagner 1 000 $ l’heure au centre-ville de Toronto pour du travail de
fiscalité spécialisée et des choses comme ça, n’est-ce pas? Mais au bout du
compte, vous devez vous assurer que vos professionnels vous offrent de la
valeur. Si vous embauchez un comptable pour préparer une demande de subvention
salariale, voyez ce que vous en tirez. Examinez ce que vous payez à votre
comptable sur une base horaire et confirmez qu’il y a un avantage sur le plan
des coûts. 


<00:39:05> Même chose si le comptable ne fait que la déclaration de revenus à la
fin de l’année. Le comptable vous donne-t-il des conseils? Voici quelques idées.
J’ai d’autres clients qui font X, Y et Z en profitant de ces occasions fiscales.
Comment se fait-il que vous ne le fassiez pas? Autrement dit, vous voulez que
vos professionnels soient proactifs, et non seulement réactifs. Bien entendu, en
cas de poursuite, vous faites appel à votre cabinet de RH ou à vos avocats et,
vous savez, c’est une tout autre histoire. Les litiges sont très, très coûteux.
Les conseils proactifs, tant sur le plan juridique que sur le plan comptable,
devraient vous procurer de la valeur. Peu importe ce que vous payez, vous
devriez en retirer davantage. Autrement, je chercherais quelqu’un d’autre.


Brandy Svendson :


<00:39:43> Je viens de trouver les chiffres. Nous avons dépensé environ 10 000 $
l’an dernier pour nos honoraires professionnels, nos services juridiques, notre
tenue de livres et notre comptable. Et nous avons un avocat en RH, un avocat
spécialisé en droit des sociétés et un comptable professionnel. Ensuite, nous
avions auparavant du soutien pour la tenue de livres, mais nous nous en occupons
maintenant à l’interne. Je trouve que c’est vraiment minime, surtout compte
tenu, comme vous l’avez mentionné, même dans cet exemple, du fait que la valeur
des conseils de la société RH était énorme. C’était des conseils gratuits parce
que c’était par l’intermédiaire de leurs clients. C’était assez minime pour nous
l’an dernier, compte tenu du soutien que nous avions. 


<00:40:18> Et même pendant cette pandémie, les conversations sont rapides. Ces
personnes ont ces conversations 15 fois par jour. Si vous communiquez avec un
avocat en RH, un conseiller financier ou un comptable en ce moment, il n’aura
pas à faire beaucoup de recherche. Vous avez une question. « Puis-je obtenir une
subvention? Puis-je faire cela? Que dois-je faire? » Il sera en mesure d’y
répondre très rapidement, car c’est ce qu’il fait toute la journée, tous les
jours.


Clare O’Hara :


<00:40:39> Excellent. Nous parlons beaucoup des subventions gouvernementales. Un
auditeur se pose des questions sur les autres méthodes que les entrepreneurs
peuvent utiliser pour obtenir un effet de levier en cette période de crise, y
compris le capital de risque et le financement participatif. Avez-vous une
opinion ou un point de vue sur ces deux options que beaucoup de personnes
étudient?


Jason Pereira :


<00:41:01> Bonne chance en ce moment. Beaucoup de choses qui ont été retirées.
Je connais beaucoup de gens et j’ai une baladodiffusion sur les technologies
financières. Je connais beaucoup de gens dans le secteur. Si vous cherchez du
capital en ce moment, bonne chance. Ce ne sera pas facile. Il existe quelques
plateformes de prêts entre pairs au Canada. J’ai parlé récemment à l’un des
fondateurs et il affirme que les affaires sont toujours bonnes. Il y a toute une
gamme de prêteurs technologiques alternatifs modernes que nous examinons. J’ai
mentionné plus d’une fois le financement des fournisseurs au moyen de comptes
clients. C’est assurément un aspect dont la plupart des gens ne tirent pas
parti, mais ils pourraient le faire, surtout sur une plateforme de commerce
électronique. 


<00:41:42> En réalité, l’une des choses dont les gens parlent toujours avec la
constitution en société, c’est la protection des actifs personnels en cas de
mauvais rendement de la société. Il faut donner des biens en garantie, n’est-ce
pas? Si vous le faites, vous pouvez aussi bien retirer de l’argent de votre prêt
hypothécaire et l’investir dans l’entreprise. En fin de compte, si vous avez
besoin de cet argent, quelles sont les perspectives réalistes quant à l’avenir
de votre entreprise? Est-ce que vous jetez de l’argent par les fenêtres ou
est-ce que vous allez essentiellement récupérer vos affaires et l’argent que
vous faites, qu’il soit emprunté ou autogénéré?


Clare O’Hara :


<00:42:18> L’un ou l’autre d’entre vous… 


Brandy Svendson :


<00:42:19> Et je pense…


Clare O’Hara :


<00:42:20> Je m’excuse, allez-y.


Brandy Svendson :


<00:42:22> Désolée, oui. Je pense que nous avons aussi discuté de la question de
savoir ce que votre entreprise fera pendant et après la pandémie. Comme, vous
savez, il y a des entreprises qui prospèrent, de toute évidence, parce que le
service est plus nécessaire ou parce qu’elles ont changé de cap et qu’elles ont
trouvé des services pour soutenir cette pandémie mondiale. Que va-t-il se passer
maintenant et dans la deuxième vague pour votre entreprise? Même les salons de
coiffure et les restaurants... vont-ils devoir fermer à nouveau? Je pense que
c’est un aspect très important de la recherche d’argent.


Clare O’Hara :


<00:42:55> Exact. J’allais demander si les propriétaires d’entreprise ont déjà
utilisé une plateforme de prêts entre pairs en commençant ou pendant la
pandémie.


Vivian Kaye :


<00:43:06> J’ai utilisé Clearbanc…


Jason Pereira :


<00:43:08> Je l’ai fait.


Vivian Kaye :


<00:43:10> Oui, j’ai utilisé Clearbanc. Shopify a annoncé en mai ou au début de
juin, je crois... le temps passe vite. L’entreprise a annoncé le lancement de
Shopify Capital, qui est un modèle de prêt pour le commerce électronique.
Clearbanc m’a permis de traverser une période difficile à la fin de l’année
dernière. Mais oui, ces solutions existent. Elle est là si vous avez du commerce
ou si vous avez des revenus, des options comme Clearbanc ou Shopify Capital
existent.


Clare O’Hara :


<00:43:42> Excellent. Jamie, on vous a posé une question sur ces stratégies,
comme les subventions salariales, le programme d’aide au loyer et les prêts sans
intérêt. L’un ou l’autre de ces éléments aurait-il des conséquences fiscales
pour les propriétaires d’entreprise?


Jamie Golombek : 


<00:43:57> Oui, ils en ont tous. Chaque programme est un peu différent. De toute
évidence, si vous recevez une subvention salariale, ce sera un revenu pour vous
en tant que propriétaire d’entreprise, alors vous l’incluez dans votre revenu.
Mais n’oubliez pas, vous payez aussi un salaire, alors vous le contrebalancez,
n’est-ce pas? Autrement dit, si vous recevez une subvention salariale, vous
payez un salaire au moins aussi élevé, sinon plus. Peut-être pas la totalité de
la subvention, mais 75 % avec certains montants. Cependant, en général, cette
aide financière sera imposable. Mais encore une fois, vous obtenez une radiation
compensatoire. Le prêt de 40 000 $, au bout du compte, c’est un prêt, n’est-ce
pas? Vous le remboursez, ça va. Les 10 000 $ qui seront remis seront aussi
imposables si le prêt est radié, si vous respectez les conditions d’ici la fin
de 2022. Oui, il y a certainement des répercussions pour tous les programmes
gouvernementaux. Encore une fois, il vaut la peine de vérifier auprès de votre
comptable pour vous assurer de bien comprendre la situation et de planifier en
conséquence.


Clare O’Hara :


<00:44:49> Excellent. Brandy, cette question s’adresse à vous. J’ai trouvé ce
sujet très intéressant lorsque vous l’avez abordé. Quelqu’un veut savoir comment
accéder aux subventions aux étudiants. Cette personne est tellement frustrée
d’essayer d’accéder au site du gouvernement.


Brandy Svendson :


<00:45:01> Oui, nous avons fait une recherche dans Google, littéralement. Nous
avons examiné tous les différents services que nous offrons. Donc, la santé
publique, les services créatifs, les services technologiques... nous essayons
d’attirer de nouveaux programmeurs et de nouveaux concepteurs. Nous avons donc
effectué une recherche sur Google pour toutes les subventions disponibles. Pour
certaines subventions, nous ne respections pas tous les critères, alors nous
avons communiqué avec les organismes pour leur demander s’ils étaient prêts à
faire une exception, et bon nombre d’entre eux nous ont dit oui, alors nous
avons soumis notre demande. C’était vraiment un examen approfondi de la
situation.


<00:45:33> Et s’il y a des questions précises que je ne connais pas dans le
secteur, nous nous sommes penchés précisément sur le secteur de la création et
celui de la technologie. Ce sont nos deux secteurs. Je peux vous fournir les
liens par la suite, si cela peut vous être utile. 


Clare O’Hara :


<00:45:45> Mm-hmm. C’est bon d’entendre que même si vous ne respectez pas tous
les critères pour les subventions, vous pouvez communiquer l’organisation. On ne
sait jamais! S’ils n’ont pas reçu assez de demandes, ils peuvent assouplir les
critères.


Brandy Svendson :


<00:45:57> Oui, et dans certains cas, pour une subvention pour étudiants, si la
personne a obtenu son diplôme et ne retourne pas à l’école, ils font preuve
d’une grande souplesse, puisque ces étudiants intègrent ce marché du travail
dans une très mauvaise période. Un autre groupe à qui je parlais disait de faire
une demande pour la prochaine subvention, car personne n’en faisait. Parce que
personne ne pense à embaucher de nouveaux employés. Vous savez, c’est la même
chose avec la subvention salariale. Nous embauchions du personnel. On nous
demandait pourquoi on le faisait. Nous nous disons que si nous pouvons passer
les trois ou quatre prochains mois sans problème, quelqu’un aide cette personne,
n’est-ce pas? 


Clare O’Hara :


<00:46:29> Mm-hmm. Vous savez, pour Jamie ou Jason, ou peut-être même pour l’un
des propriétaires d’entreprise qui ont fait cela, un parent peut-il mettre de
l’argent dans l’entreprise de son enfant, ou l’ARC refuse-t-elle les prêts ou
les cadeaux d’un membre de la famille, et maintenant les salaires, et
accepte-t-elle seulement des contributions en capital?


Jamie Golombek :


<00:46:48> Eh bien, je pense que tout le monde peut financer une entreprise.
Oui. Je veux dire, par exemple, si un parent veut aider un enfant avec une
entreprise, il peut certainement lui consentir un prêt. Cela ne présente aucun
problème. Il y a certaines règles à respecter en ce qui concerne, vous savez,
les règles d’attribution complexes des sociétés et ce genre de choses, mais il
est certain que si cela est fait correctement, les prêts des membres de la
famille sont une importante source de financement pour de nombreux propriétaires
d’entreprise. 


Clare O’Hara :


<00:47:12> Excellent.


Jason Pereira :


<00:47:13> Oui, surtout s’il s’agit d’argent personnel... désolé. Surtout s’il
s’agit d’argent personnel qui va à un enfant adulte. Il n’y a pratiquement rien
à prendre en considération pour faire cette contribution. 


Clare O’Hara :


<00:47:24> D’accord. Jason, poursuivons avec vous un instant. Je me demandais,
pour les entrepreneurs qui pourraient se trouver dans différentes situations
financières, faut-il puiser dans leurs finances personnelles pour soutenir leur
entreprise? Certains d’entre nous en ont déjà parlé, mais quels sont
habituellement vos conseils si quelqu’un veut intégrer ses comptes personnels et
son épargne-retraite à son entreprise? Surtout en période de ralentissement.


Jason Pereira :


Tout d’abord, vous savez, les marchés baissiers sont toujours un mauvais moment
pour vendre quoi que ce soit. Cependant, je dirais que si vous étiez bien
diversifié, vous ne vous sentirez probablement pas trop de pression par rapport
à ce qui s’est passé cette année, très honnêtement. Je vais faire écho à ce que
Brandy a dit la dernière fois. Quels sont vos objectifs pour l’entreprise,
pendant et après la COVID-19? Si vous... la source importe peu. Vous savez, si
un patient est en mode de maintien en vie, avec des chances de survie en
fonction de l’infusion que vous lui donnez, et si les chances sont minces ou
nulles, ce n’est probablement pas une bonne idée, surtout si vous n’avez signé
aucune garantie personnelle pour quoi que ce soit. Malheureusement, de
nombreuses entreprises ne s’en remettront pas. 


<00:48:38> En revanche, vous pourriez avoir une entreprise où vous devez
seulement rester à un niveau de subsistance pour survivre jusqu’à ce qu’on sorte
de cette situation, parce qu’il y aura toujours de la demande. Il y aura
toujours une demande pour des gens qui coupent les cheveux. C’est garanti.
C’était juste l’exemple que nous avions donné. Les restaurants seront toujours
courus dans une certaine mesure. En ce moment, on est en mode survie. Si votre
objectif est de survivre et de prospérer par la suite, sans vous mettre dans un
trou sans fond, n’hésitez pas. Si ce n’est pas le cas, vous devez vous rendre à
l’évidence : qu’il s’agisse de COVID-19 ou d’autre chose, quelque chose a
empêché votre entreprise de fonctionner et il est peut-être temps de passer à
autre chose. 


Clare O’Hara :


<00:49:14> Excellent. Je sais que nous approchons de la fin de notre discussion
d’aujourd’hui, mais je tiens à donner à tous les participants l’occasion de
donner un conseil aux propriétaires de PME qui tentent de surmonter la pandémie.
Nous avons mentionné qu’une deuxième vague pourrait commencer. Et même si nous
parlons ici, à Toronto, des coiffeurs et des terrasses qui ouvriront demain,
nous espérons que la pluie ne sera pas de la partie pour les personnes qui
veulent visiter les terrasses. Mais quels conseils avez-vous à nous donner, car
cette pandémie est loin d’être terminée? Je vais commencer par vous, Vivian.
Quels conseils leur donneriez-vous en ce moment?


Vivian Kaye :


<00:49:48> Comme Jason l’a dit, si vous pouvez traverser la tempête, faites-le.
Gardez la tête hors de l’eau, faites ce que vous devez faire pour garder votre
entreprise à flot. Mais entre-temps, si vous devez changer, faites-le. Si vous
ne l’avez pas déjà fait, pivotez rapidement. Il est encore temps. Oui, c’est mon
conseil.


Clare O’Hara :


<00:50:08> Brandy?


Brandy Svendson :


<00:50:13> Je l’ai déjà dit, mais il faut tirer parti de votre réseau
professionnel. Et même, Vivian, à vous entendre parler, c’est très bien, je
pense, de communiquer avec d’autres entrepreneurs. Il y a beaucoup de
conversations que nous avons eues même dans des secteurs complètement
différents, des restaurants, des sociétés de services-conseils, et nous avons
simplement établi des liens. Il y a beaucoup d’excellentes plateformes. En
établissant des liens avec d’autres entrepreneurs, les gens trouvent
d’excellentes idées. Il s’agit simplement de maintenir la conversation. Il ne
faut pas s’isoler et essayer de baisser la tête et de défoncer le mur.
Déterminez qui est là professionnellement et qui sont les autres entrepreneurs,
et participez à la conversation. Et puis, je pense si votre entreprise allait
bien avant toute cette situation, j’ai l’impression que nous allons en sortir si
vous agissez intelligemment.


Clare O’Hara :


<00:51:01> Et Jamie, pour terminer, j’aimerais que vous en parliez aussi, parce
que lorsque nous avons discuté avant, vous avez dit quelque chose de génial à ce
sujet, du besoin des gens de rajuster leurs attentes pour la nouvelle normalité.
Vous pourriez peut-être nous en dire un peu plus à ce sujet, puis nous faire
part de vos dernières réflexions.


Jamie Golombek :


<00:51:17> Oui. Je pense que vous voulez vraiment examiner votre entreprise et
que vous devrez peut-être l’exploiter différemment pendant des mois, voire des
années, selon le type de secteur. Alors, la nouvelle norme pourrait comprendre
une distanciation sociale et, encore une fois, selon le type d’entreprise, la
capacité pour les restaurants, le temps d’attente pour prendre l’ascenseur dans
une tour de bureau, des choses comme cela. Il pourrait s’agir d’une nouvelle
normalité et cela pourrait durer un certain temps jusqu’à ce qu’il y ait un
vaccin ou un traitement quelconque. Cela pourrait prendre du temps. 


<00:51:45> Vous devez donc examiner votre entreprise et, selon le secteur
d’activité, vous assurer de vous adapter à cette nouvelle normalité. Encore une
fois, comme Brandy l’a dit très clairement, obtenez des conseils. Il y a
beaucoup de gens qui ont beaucoup d’information et beaucoup d’excellents
conseils pour vraiment s’assurer que vous profitez de tous les programmes
gouvernementaux. Alors, rencontrez les employés de votre banque, votre
conseiller, votre conseiller bancaire, vos comptables, votre avocat ou une autre
personne qui a littéralement fait cela pendant des centaines, voire des milliers
d’heures depuis le 13 mars, et assurez-vous de vraiment comprendre ce qui est à
votre disposition pour profiter de toutes les occasions. Il ne s’agit pas
seulement du soutien gouvernemental, mais aussi d’autres mesures tactiques sur
le plan fiscal, comme la gestion des finances, des dettes et des flux de
trésorerie. 


Clare O’Hara :


<00:52:28> D’accord. Jason, avez-vous quelque chose à ajouter? Vous pouvez
peut-être donner des conseils aux propriétaires d’entreprise, et peut-être
qu’ils démarrent tout juste, qu’ils n’ont même pas certains de ces réseaux de
planificateurs financiers et de conseillers, ou qu’ils ne sont peut-être pas au
bon niveau. À qui peuvent-ils s’adresser pour obtenir ce type d’aide, au-delà
même de leur banque, s’ils veulent avoir recours à un planificateur financier
rémunéré à l’acte, par exemple? Vous pourriez peut-être nous dire ce que vous en
pensez.


Jason Pereira :


<00:52:56> Bien sûr. Je vais donc commencer par donner des conseils aux
entreprises sur cette période. Pour trouver un bon planificateur financier, on
peut regarder sur le site Web de FP Canada, qui contient un répertoire de tous
les planificateurs financiers agréés du Canada. Il y a aussi le site Web de
l’Institute of Advanced Financial Planners, ou IAFP. On y trouve des
planificateurs qui détiennent le titre de RFP. Et puis, la dernière ressource
que j’appuie, parce que j’ai contribué à sa création, est la Financial Planning
Association of Canada. Les planificateurs peuvent s’inscrire à un registre de
membres ayant une responsabilité de fiduciaire. Et il ne s’agit pas seulement
d’une embauche et d’une entrevue. Prenez le temps de vous assurer que vous
prenez la bonne décision. Trouvez le bon planificateur. C’est une relation que
vous pourriez avoir pendant une grande partie de votre vie. Essentiellement,
prenez le temps de le faire. 


<00:53:43> Pour ce qui est du dernier conseil que je vais vous donner, il s’agit
de considérer cette période de repli potentielle entre deux vagues comme une
bénédiction. Vous savez, l’une des choses qui se sont produites, et ce n’était
pas tout à fait inattendu, mais assez proche, c’était qu’il n’y avait pas cette
période où les gens auraient pu dire qu’ils ne pourraient pas aller au bureau,
ouvrir leurs portes ou faire tout cela. Et, vous savez, nous pensions tous que
nous allions partir pour la semaine de relâche et que nous ne pouvions pas
revenir au bureau, n’est-ce pas? 


<00:54:10> Considérez cette période comme une occasion de créer un environnement
de travail à domicile et de soutenir tout le monde, et tirez parti de tout ce
que vous pouvez. Si vous devez faire numériser tous vos fichiers par un service
professionnel, faites-le rapidement. Vous savez, faites ce que vous pouvez pour
continuer à augmenter les ventes en ligne si vous êtes dans cet espace. Apportez
des modifications à l’espace physique pour permettre aux gens de pratiquer la
distanciation sociale. C’est l’occasion pour vous de vous préparer à une autre
situation du genre. Si vous ne le faites pas, vous vous retrouverez dans une
pire situation…


Vivian Kaye :


<00:54:39> .


Jason Pereira :


<00:54:39> … parce que vous avez eu l’occasion. Exactement.


Clare O’Hara :


<00:54:43> Excellent. Eh bien, je tiens à remercier chacun d’entre vous d’avoir
pris le temps cet après-midi de nous présenter d’excellents points à retenir sur
les PME et les finances. Je tiens à rappeler au public cet après-midi que vous
recevrez tous un lien vous permettant d’accéder à la version enregistrée de
cette webdiffusion dans environ une semaine. Je dois aussi mentionner que la
troisième webdiffusion de la série Rebound & Recover aura lieu le 9 juillet, et
que celle-ci portera sur les compétences et l’embauche des propriétaires de PME.
Nous discuterons de la façon dont les PME peuvent réintégrer leurs employés et
leur effectif. Vous pouvez vous inscrire en cliquant sur le lien à la
diapositive que vous avez devant vous.


<00:55:17> Encore une fois, j’aimerais remercier tous nos invités d’avoir pris
le temps de nous faire part de leurs réflexions et vous tous pour votre écoute.
Je m’appelle Clare O’Hara et je suis journaliste d’affaires pour le Globe and
Mail. Je vous souhaite à tous un excellent après-midi. 


Brandy Svendson :


<00:55:28> Merci.


[Fin de l’enregistrement]


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